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La 5e Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA-V) s’est ouverte mercredi 28 octobre 2015, à l’Elephant Hills Hôtel, à Victoria Falls, au Zimbabwe, avec pour thème « l’Afrique, les changements climatiques et le développement durable: Quels sont les enjeux à Paris et au-delà? ». Dans la matinée, près de 400 délégués ont participé à la session de haut niveau au cours de laquelle ont pris la parole, entre autres: les ministres de Cabinet du Zimbabwe et de la Gambie; le représentant du Coordonnateur Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Zimbabwe; le représentant de la Présidence de la 21e session de la Conférence des Parties (CdP 21) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC); et les représentants des trois organisations partenaires impliquées dans le Programme Climat pour le développement en Afrique (ClimDev-Afrique), soit la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Banque africaine de développement (BAD).
Décrivant le chemin parcouru depuis la CCDA-I, Fatima Denton, Directrice, Division des initiatives spéciales, CEA, a qualifié la CCDA-V comme une « répétition générale » en vue de la participation de l’Afrique à la CdP 21. Dans un exposé liminaire sur l’interface entre la science et la politique climatique en Afrique, Frederick Semazzi, Université de la Caroline du Nord, a souligné la nécessité d’une recherche propre à l’Afrique contribuant au renforcement des capacités et de l’expertise en matière de recherche sur le climat, pour de meilleures politiques et législations climatiques en Afrique.
Dans son allocution, Oppah Muchinguri-Kashiri, Ministre de l’environnement, de l’eau et du climat, du Zimbabwe, a souligné l’importance de l’énergie renouvelable, de l’agriculture, et des jeunes et des femmes, dans les efforts pour parvenir à une Afrique résiliente aux changements climatiques. Accueillant les participants, le Vice-Président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a décrit la CdP 21 comme une chance unique pour l’Afrique de s’affirmer dans la gouvernance climatique mondiale.
Dans l’après-midi, les délégués ont tenu deux séries de discussions parallèles, abordant les sept volets thématiques de la CCDA-V: la gouvernance; la science du climat; le développement durable; le financement relatif au climat; le genre; les changements climatiques et l’énergie; et les changements climatiques et l’agriculture.
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