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POINT 3 DE L'ORDRE DU JOUR - ACTION URGENTE POUR L'AFRIQUE ET ACTIONS ENTREPRISES DANS LES AUTRES REGIONS

Le Président a déclaré espérer que les discussions permettront aux délégués de tirer des enseignements de l'expérience Africaine. L'Amb. DIALLO passa en revue, les rôles du Secrétariat Intérimaire dans les activités nationales et régionales en Afrique. Il évoqua le mémorandum d'accord entre le Secrétariat Intérimaire et le Secrétariat du CILSS. Il passa également en revue la participation du Secrétariat à plusieurs réunions régionales et sous-régionales. Des journées de sensibilisation ont été organisées dans 13 pays, avec le soutien du CIND.

République Centr' Africaine: Le Ministre de l'Environnement et du Tourisme, Dede EMERY, a déclaré que la RCA a établi un comité directeur chargé de la CLD pour l'accélération de la ratification. Il a appelé à une assistance en ressources financières et humaines pour l'organisation d'un séminaire national sur le Plan d'Action National.

Burkina Faso: Le Ministre d'Etat chargé de l'Environnement et de l'Hydrologie, Salif DIALLO, souligna les facteurs socio-économiques et l'impact négatif des conditions économiques internationales comptent parmi les causes de la désertification, au Burkina Faso. Il exprima sa perplexité quant à l'insuffisance du soutien de partenariat pour les Plans d'Action Nationaux, et souhaita que les ressources seront mobilisées.

Erytrée: Le Vice-Ministre de l'Agriculture, Mehbratu YASSU, a déclaré que l'Erytrée estime pouvoir achever les procédures de ratification de la Convention, début 1996. Après les consultations des communautés locales par le biais du Forum Populaire Erytréen pour l'Environnement, le P.A.N. devrait être prêt vers la fin de l'année.

Le Niger s'active dans le processus de ratification. A ce jour, un atelier d'ONG a été organisé, et a mis en présence plusieurs concernés. Les activités intérimaires ont également compris: l'établissement d'un fonds national pour la lutte contre la désertification; des accords de partenariat; L'organisation de campagnes de sensibilisation, et l'entreprise d'une étude approfondie sur la participation des ONG.

L'Egypte a organisé, en Juillet, un atelier de sensibilisation concernant la CLD. Trois des recommandations sont: élargir la conscientisation à l'échelle nationale; établir un système d'alerte précoce; et impulser la coopération régionale et sous-régionale. S'agissant de la coopération, L'UNSO doit être renforcé pour lui permettre d'apporter une assistance aux pays Africains dans la mise en oeuvre des articles 16, 17 et 18 de l'Annexe de Mise en Oeuvre Régionale pour l'Afrique.

L'Espagne, au nom de l'UE, a fait noter que les projets liés à la désertification reçoivent une grande part du montant total de l'aide accordée par l'UE aux projets de développement. L'UE finance des actions dans les pays du Maghreb, du Machrek et du Moyen Orient, ainsi que le suivi de la désertification par télédétection.

Le Mexique a déclaré être le premier pays à ratifier la Convention. Le représentant a assuré soutenir le pocessus en cours mais s'est interrogé sur les raisons qui font que l'action urgente en faveur de l'Afrique doive s'effectuer au détriment des actions urgentes en faveur des autres régions. Un projet de coopération avec l'Iran sera bientôt annoncé.

Le Kenya a établi un organe de coordination nationale avec un comité national regroupant les principaux intéressés. La ratification de la CLD suit son cours.

Les Pays Bas, le délégué a déclaré que sa ratification précoce de la CLD par son pays démontre que son engagement vis à vis de la Convention. Les Pays Bas ont fourni un cinquième du financement initial prévu pour la CDL et financera, sur trois ans, le réseau d'ONG RIOD. Elle encouragea les récipiendaires à présenter aux bailleurs de Fonds des programmes d'élaboration de P.A.N et de campagne de sensibilisation.

La Tunisie a élaboré une charte spécifiant les rôles des partenaires. Le Ministère de l'Environnement agira en tant que partenaire dans la mise en oeuvre des programmes de protection environnementale et les ONG participeront à l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'action national. Les efforts internationaux sont nécessaires, en particulier, pour traiter les problèmes de pauvreté et de migration.

La Syrie a élaboré un programme national pour endiguer la désertification. Le délégué a plaidé pour l'aide financière aux pays en voie de développement, y compris la Syrie.

L'Australie a déterminé trois principes directeurs dans sa stratégie de mise en oeuvre de la résolution sur l'Action Urgente pour l'Afrique: Conformité de l'action avec l'esprit de la Convention; Partage de l'expérience et de l'expertise acquise par l'Australie avec les pays Africains ayant des conditions similaires, par conséquent, l'accent sera mis sur les pays de l'Est et du Sud de l'Afrique. Focalisation sur la collaboration avec les organisations multilatérales établies et les ONG. Un Fonds Australien pour la Désertification a été mis sur pied, et 250,000 dollars seront fournis par le biais du PNUE et de l'UNSO.

Mustapha Tlili, conseiller auprès de l'UMA expliqua que l'objectif consiste à lancer un processus consultatif et à coopérer avec les partenaires internationaux.

Le Maroc déclara que parmi les principales mesures prises, figurent: La constitution d'une commission pluri-sectorielle et d'une unité de coordination agricole. Pour harmoniser les différents programmes et les différentes stratégies, une conférence s'est tenue, cette année, sur les problèmes de sécheresse et de désertification. En conclusion, la sécurité alimentaire, l'utilisation efficace des ressources en eau et la bonne gestion des ressources naturelles sont de hautes priorités.

La France déclara que les Africains doivent jouer un rôle majeur dans le choix des projets et des priorités, et les bailleurs y fournir le soutien. La France peut: Aider dans le domaine de la recherche, appuyer les plans d'action des pays membres du CILSS par le financement et la facilitation; assister dans les domaines de l'information, de l'observation et du suivi; et aider à mobiliser les ONG.

La Suisse apporte son soutien à des actions en Inde, au Pakistan et au Sahel, s'investis dans des activités de mise en oeuvre, d'information et de conscientisation, et fourni une aide aux ONG dans diverses régions. Le délégué a ajouté qu'il est difficile de comprendre les regrets de certains quant aux niveaux du soutien des bailleurs de fonds, car la Suisse est prête à adapter ses activités à la demande. Il encouragea les activités fondées sur la demande.

L'Ethiopie déclara que sa stratégie nationale de conservation peut servir de guide pour l'élaboration des P.A.N. L'Ethiopie a soumis au PNUD des propositions de projet portant sur l'évaluation des programmes de développement des ressources naturelles et de désertification. Deux tentatives, auprès des bailleurs de fonds, pour la réalisation de programmes fondés sur la demande, ont été décevantes.

Le Bénin a déclaré que tout ce qu'il reste à faire pour la nouvelle assemblée nationale, est d'autoriser la ratification de la Convention, probablement avant la fin de l'année. Un programme télévisé, portant sur les actions et les accomplissements du Bénin dans la lutte contre la désertification, a été lancé.

Le Mali pense pouvoir déposer ses instruments de ratification dans un mois. Le gouvernement s'est basé sur trois aspects: Son expérience en matière de lutte contre la désertification; la méthodologie d'élaboration du P.A.N.; et, les institutions établies et les résultats obtenus. Le principal problème avec les programmes précédents, était l'absence de l'implication des communautés. Les trois préalables pour l'implication des communautés sont: procéder organisation des communautés; s'assurer que les technologies qui seront utilisées sont bien assimilées; et, reconnaître aux communautés le droit de négocier avec l'Etat. Pour garantir une approche participative, il faut un processus de deux années au lieu d'une. L'élaboration du document final du programme devrait être prête d'ici fin 1996. Trois mécanismes institutionnels ont été établis: Le Conseil Inter-Ministériel; un Conseil Consultatif multi-sectoriel et un Secrétariat Permanent. Ces derniers, avec l'appui des ONG, superviseront la mise en oeuvre des P.A.N. éviteront ainsi de retomber dans la bureaucratie. Deux représentants d'ONG donnèrent un aperçu quant à leur rôle dans ce processus, à savoir, la coordination de l'apport des ONG au niveau national et niveau de RIOD. L'Allemagne entant que Chef-de-file au Mali, perçoit son rôle comme facilitateur pour l'ensemble de la communauté des donateurs. Cela exige une stratégie en matière d'information et une transparence dans la fourniture des renseignements concernant les activités et les intentions de tous les partenaires. Un fonds consultatif est nécessaire pour l'élaboration des P.A.N.

Le Secrétaire Exécutif du CILSS, Mariam CISSE, a présenté un rapport sur les activités du CILSS dans la région, où de nombre de réunions se sont tenue pour l'élaboration du plan d'action régional. Des partenariat sont en cours de négociation. Au centre régional AGRIMET, s'est tenu un atelier pour aider à la détermination des priorités des différents pays membres. Les six pays du CILSS ont célébré la Journée Mondiale de la Désertification. Lors des consultations sous-régionales, il y eut des échanges d'information sur les préparatifs des P.A.N. Les conditions de partenariat ont été ainsi définies: nécessité d'une volonté politique; détermination des cadres institutionnels et juridiques; pleine coordination; identifications des différentes parties et organisations; confiance réciproque; et divulgation permanente de l'information à tous les niveaux. CISSE a ajouté que le projet préliminaire du plan d'action sous-régional est en cours d'élaboration. Deux pays du CILSS ont déjà ratifié la CLD. Au niveau scientifique, l'Institut du Sahel mène des recherches liées à la population, produit des données et dispose d'une station satellite réceptrice. Elle a déclaré, pour terminer, souhaiter un Secrétariat autonome et la mise à disposition de fonds le plus vite possible pour faciliter l'action immédiate.

Le Club du Sahel a déclaré qu'il est nécessaire de trouver des fonds et des solutions. Le Club soutiendra, en Novembre, un dialogue sur la coopération régionale en matière de paix et de développement durable.

La Mauritanie fit noter que sa journée nationale de sensibilisation a attiré une large participation. En dépit de la bonne volonté exprimée, des préoccupations demeurent quant à la disponibilité des fonds pour l'élaboration des P.A.N. en Afrique.

Le Canada apporte son soutient le P.A.N., la recherche, les système d'information, et les indicateurs d'avancement. Ses projets de réveil des consciences, en Afrique et ailleurs, englobent la campagne Solidarité Canada Sahel, au Canada; des activités d'ONG et des séminaires pour les ONG dans trois pays d'Afrique.

Le Cap Vert a déclaré représenter un laboratoire pour l'étude de tous les aspects de la désertification. Des dispositions majeures ont été prises pour assurer la lutte conter la désertification au Cap vert.

Le Secrétaire Exécutif du CILSS, CISSE, reprit la parole pour dire qu'elle percevait des signes d'encouragement, mais aussi de déception quant aux degrés de mobilisation et d'implication. Les pays récipiendaires ont besoin de solliciter la réaction de leurs partenaires. Le Président a affirmé pour conclure, qu'il y a un bon niveau de mobilisation et de bonne volonté au sein du CIND.

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