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COMMISSION SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

Le Canada, soutenu par les USA, l'UE et l'Inde, a suggéré au secrétariat de combiner les commentaires figurant dans son document avec le papier officieux que les conseillers scientifiques de l'OCDE ont produit sous la conduite du Canada. La CST doit donner des conseils, évaluer les institutions et réseaux, recommander les domaines de recherche appropriés au soutien de la CLD et évaluer les aspects scientifiques de la mise en oeuvre.

Bien qu'elle soit ouverte à tous, la CST nécessite un Bureau plus restreint et un groupe noyau pour diriger ses opérations. La CdP doit préciser les critères de la liste des experts, y incluant éventuellement l'adhésion à une association scientifique internationale, les diplômes et l'expérience de terrain.

L'Inde a suggéré plusieurs sujets à soumettre pour examen de la CST, dont, la planification intégrée de l'utilisation des terres, l'amélioration de la gestion des parcours, amélioration des techniques agricoles des terres sèches et fixation des dunes de sables.

Les USA ont déclaré que ne doit ni conduire ni financer une nouvelle recherche. Elle doit fournir des conseils à la CdP et faire circuler l'information basée sur les recherches des 20 dernières années. La CST doit être pluridisciplinaire et diversifiée, mais sa taille et ses coûts doivent se limiter au minimum, soit un membre par Partie.

L'Australie a déclaré que sur demande de la CdP, la CST pourrait commander des recherches spécialisées pour déterminer les approches scientifiques particulières. Elle ne doit pas avoir un agenda scientifique propre.

Le Kenya a déclaré que la première réunion de la CST doit avoir une approche multidisciplinaire quant au développement des potentialités humaines, renforcement institutionnel, transfert de la technologie et de l'information, et soutien financier aux pays touchés.

Le Bénin, appuyé par la Tunisie, a déclaré que les délégués ne peuvent pas parler de réduction ou de limitation de l'adhésion à la CST. Elle doit être ouverte et multidisciplinaire. Exiger l'adhésion scientifique internationale, serait discriminatoire vis-àvis des scientifiques des pays en voie de développement.

La Colombie, au nom du G-77 et de la Chine, a déclaré que le Groupe soumettra une proposition écrit. Pour le nombre d'experts sur la liste, la Suisse est d'avis avec le Canada, qu'il doit être limité. La Norvège a appuyé cela en ajoutant qu'une liste d'experts des pays en développement doit être disponible, pour éviter le recours à l'expertise étrangère. Le Kenya a déclaré que la liste doit être organisée en sous-régions. L'Espagne, au nom de l'UE, a déclaré que des experts ayant une approche globalisante doivent en faire partie.

La France a déclaré que le rôle de la CST est de répondre aux questions de la CdP; non de créer les connaissances mais de les rassembler. Le Brésil a déclaré que la CST doit être libre de prendre des initiatives avec la permission de la CdP. Le réseau des ONG, RIOD a souligné l'approche novatrice dans la CLD et a déclaré que la CST doit inclure les connaissances et les capacités autochtones.

Le Japon a recommandé qu'un groupe officieux restreint discute des qualifications des membres de la CST avant la CdP-1. Le Bénin, soutenu par la France et l'OMM, suggéra qu'un petit groupe de 10 experts, deux pour chacune des régions, devrait se réunir pour examiner les propositions concernant la CST. L'Iran, le Sénégal et le Canada ont proposé chacun un nombre différent. Le Secrétariat pourrait compiler les points de vue dans un document qui sera examiné Mardi. Le Président s'est accordé avec les représentants des groupes régionaux pour se réunir Lundi pour décider de cette question.

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