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ACTIVITES INTERIMAIRES

RESSOURCES PHYTOGENETIQUES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE: En 1983, la FAO établit une Commission intergouvernementale sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture, et adopta un Engagement International non contraignant sur les Ressources Phytogénétiques, dans l'objectif d'harmoniser les efforts internationaux visant à encourager la conservation et la gestion durable des PGRFA. Dès le début de la CDB, la FAO a entamé une révision de l'Engagement International dont le texte d'origine qualifiait les PGRFA de "patrimoine commun de l'humanité." Les révisions qui devaient suivre ont permis de mettre en exergue la souveraineté nationale sur les PGRFA, conformément à l'article 15 (souveraineté sur les ressources génétiques) de la CDB.

La Quatrième Conférence Technique Internationale sur les PGRFA se réunit à Leipzig, Allemagne, du 17 au 23 Juin 1996. Les représentants de 148 Etats devaient y adopter la Déclaration de Leipzig, qui constitue la déclaration politique clé ainsi qu'un Plan d'Action Mondial "délicatement équilibré", contenant le programme international en matière de conservation et de gestion durable des PGRFA.

Parmi les questions polémiques, le financement et la mise en oeuvre du Plan d'Action Mondial, le transfert technologique, les Droits des Agriculteurs, et l'accès aux ressources et le partage des profits. On présenta aussi aux délégués le premier Rapport Global sur l'Etat des Ressources Phytogénétiques du Monde.

BIOSECURITE: L'Article 19.4 de la CDB prévoit que les Parties puissent considérer la nécessité et les modalités d'un protocole sur la biosécurité. A la CdP-2, les délégués établirent un Groupe de Travail Ad hoc sur la Biosécurité (BSWG), lequel devait tenir sa première réunion à Aarhus, Danemark, du 22 au 26 Juillet 1996. Plus de 90 délégations devaient y assister, incluant des experts scientifiques et techniques représentant les Parties visées et les Parties non visées de la CDB, des organisations intergouvernementales, et des représentants d'ONG et du secteur industriel.

Le BSWG-1 marqua la première réunion officielle vers l'élaboration d'un protocole dans le cadre de la CDB et la mise en route de l'une de ses composantes les plus importantes et les plus contentieuses. Les gouvernements dressèrent la liste des éléments devant figurer dans le futur protocole, s'accordèrent sur la tenue de deux réunions en 1997 et tracèrent les grandes lignes de l'information requise pour guider leurs futurs travaux.

SBSTTA-2: La seconde session du SBSTTA se déroula du 2 au 6 Septembre 1996 à Montréal, au Canada. L'ordre du jour plutôt fourni, engloba des questions techniques complexes telles que celles du suivi et de l'évaluation de la biodiversité, des aproches pratiques en matière de taxonomie, de l'estimation économique de la biodiversité, de l'accès aux ressources génétiques, de la biodiversité terrestre, de la biodiversité marine et côtière, de la biosécurité, et du mécanisme d'échange d'information (MEI). Plusieurs Parties avaient envoyé des experts scientifiques et techniques à la réunion, à laquelle devaient assister par ailleurs, des observateurs appartenant à des non-Parties, des ONG, des organisations de peuples indigènes, des associations industrielles et des organisations scientifiques.

Le Président, peter Johan SCHEI mit en garde les délégués contre toute tentative de transformer le SBSTTA en "mini-CdP", mais la question de l'identité et du rôle du SBSTTA dans la gestion du contenu scientifique continua à occuper l'esprit de nombreux participants jusqu'a la fin de la réunion. Certaines questions, telles que celles de l'estimation économique et de la taxonomie furent couvertes jusque dans leurs détails techniques. Le principal résultat du SBSTTA sembla être cependant, un désir de réformer le processus. Les propositions avancées par les délégués inclurent la limitation de l'ordre du jour et le renforcement de l'implication des organisations scientifiques. Certains appelèrent en privé, à des documents plus focalisés et présentant des options ou des propositions spécifiques, à la présentation d'études de cas et à des délégations avec une plus grande expertise technique.

REUNIONS REGIONALES: Comme préparatifs à la CdP-3, quatre réunions préparatoires régionales devaient avoir lieu en Septembre et Octobre 1996. La Réunion Préparatoire Régionale de l'Europe Centrale et de L'Est (ECE) se tint du 30 Septembre au 2 Octobre 1996 à Bratislava, Slovaquie. La Réunion Préparatoire Régionale Africaine se déroula à Victoria , Mahe (Seychelles), les 9 et 10 Octobre 1996. La Réunion Préparatoire Régionale de l'Amérique Latine et des Caraïbes se déroula à Castries, Sainte Lucie, les 24 et 25 Octobre 1995. La Réunion Préparatoire Régionale Asiatique fut tenue à Kuala Lampur, Malaisie, les 25 et 26 Octobre 1996. Chacune de ces réunions aida les délégués à se préparer pour la CdP et leur permit d'élaborer les recommandations à soumettre à la CdP-3.

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