Daily report for 2 October 2001
Les questions Organisationnelles: les dlgus adoptrent la proposition de calendrier des travaux (ICCD/COP(5)/1) et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales accrdites (ICCD/COP(5)/9). L'accrditation d'un certain nombre d'ONG (ICCD/COP(5)/9/Add.1) fut dfre en attendant l'achvement du traitement des dossiers de leurs demandes. Les dlgus dsignrent Dagmar Kubinova (Rpublique Tchque) comme Rapporteur.
Les Dclarations Gnrales: Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, labora sur les interventions du Secrtariat depuis la CdP-4, aux niveaux national, sous-rgional et rgional, et sur son travail avec les ONG.
Le G-77/CHINE nota, entre autres, l'importance du budget de l'exercice 2002-3, la ncessit pour le Secrtariat de renforcer le Groupe de Travail Spcial (GTS) sur les Rapports Nationaux et d'adopter des dcisions stratgiques pour le SMDD. L'orateur apporta galement son appui la possibilit de voir le FEM se doter d'un nouveau ple d'intrt, celui de la dgradation des sols. L'EU parla du besoin d'intgrer les PAN dans les stratgies nationales de dveloppement durable, souligna l'impratif de promouvoir les synergies entre les accords environnementaux multilatraux et appuya les efforts du FEM visant accrotre son soutien en faveur de la gestion des zones arides.
Le GROUPE AFRICAIN mit en relief les progrs raliss et les contraintes rencontres dans la mise en application de la CCD; accueillit favorablement l'extension du contrat du Secrtaire Excutif 2004; et appela faire du FEM le mcanisme de financement de la CCD. Le GROUPE ASIATIQUE nota le nombre lev de plans d'excution rgionaux et sous-rgionaux de la CCD, souligna la ncessit d'avoir des partenaires pour le soutien des plans et les projets nationaux et appuya l'tablissement de partenariat avec les autres accords environnementaux. Le Groupe Amrique Latine et Carabes (GRULAC) fit part de son espoir de parvenir une rsolution de la CST et les questions ayant trait l'valuation de la mise en application et appela le Secrtariat soutenir les PAN.
Le PNUE appela une gouvernance environnementale mondiale plus forte assorti de liens avec l'allgement de la pauvret, et mit en relief la relation entre le commerce international, la dgradation des sols et le dveloppement, ainsi que la ncessit d'apporter un soutien la participation des communauts locales. Le reprsentant des ONG parla d'un certain nombre de sujets de proccupation, y compris de la priorit peu importante accorde aux questions socio-conomiques, et des capacits limites des Parties dans le domaine de la mise en application, au niveau communautaire.
LA GRANDE COMMISSION
Le Prsident Mohammed Jabbari (Iran) ouvrit la premire sance de la Grande Commission (GC). Le Secrtaire Excutif Diallo introduisit les articles du programme et budget (ICCD/ COP(5)/2) couvrant: la biennale 2002-3 (ICCD/COP(5)/2/Add.1 and Add.2); la performance du Fonds Fiduciaire de la Convention durant l'exercice 2000-1 (ICCD/COP(5)/2/Add.3); la performance du Fonds Fiduciaire consacr aux activits additionnelles durant l'exercice 2000-1 (ICCD/COP(5)/2/Add.4); les units de coordination rgionales (ICCD/COP(5)/2/Add.5); et l'tat des contributions apportes au Fonds Fiduciaire de la Convention au cours de l'exercice 2000-1 (ICCD/COP(5)/2/Add.6). L'orateur recommanda la poursuite de l'examen du projet de proposition qui explore les possibilits d'tablir des services administratifs communs avec la CCCC.
L'UE nota l'accrossement important survenu dans les budgets du Scretariat et du Mcanisme Mondial (MM) et suggra, avec le GROUPE AFRICAIN, le JAPON et l'IRAN, la discussion des questions ayant trait au budget dans des groupes de contact restreints. Le GROUPE AFRICAIN souhaita avoir des claircissement sur les 126% d'augmentation pour le MM et souligna, avec la SYRIE, le besoin de sparer l'Asie et l'Afrique pour ce qui est des effectifs du MM. Avec l'EGYPTE, le SENEGAL et d'autres pays, l'orateur: souhaita entendre une explication du MM concernant l'augmentation marquant sa proposition de budget; souligna que le MM n'est pas un mcanisme de financement mais une institution charge de la mobilisation des ressources; et avec le BOTSWANA, le KENYA, le BURUNDI et d'autres pays, dclara qu'il ne voyait pas de justification pour une augmentation des effectifs du MM. Le SENEGAL affirma que le MM pouvait servir de mcanisme de financement. La TANZANIE dclara que certaines activits envisages par le MM correspondaient ce que le FEM est en mesure de financer. Encourageant l'adoption d'une approche pratique, l'EGYPTE proposa une sparation entre les budgets du MM et du Secrtariat dans deux documents distincts et l'tablissement d'un calendrier fixe pour le parachvement de la stratgie oprationnelles du MM. La CHINE dclara que l'augmentation des effectifs intervenait de manire trop abrupte et qu'elle tait prte considrer une augmentation plus graduelles puis, souligna la ncessit du transfert des technologies. Le KAZAKHSTAN apporta son appui l'augmentation des effectifs du MM et mit en exergue le rle de ce dernier dans la facilitation des ngociations avec les donateurs.
Le Secrtaire Excutif Diallo nota les modestes contributions financires de la CCD pour les PAN, en comparaison avec les conventions similaires et souligna la ncessit de ressources pour le poste approuv la CdP-3 pour la ralisation de la fonction statutaire de la CCD consistant fournir un soutien et des avis dans l'laboration des PAN. Per Rydn du MM accueillit favorablement la collaboration avec le FEM et dclara que l'augmentation demande pour le budget et les effectifs a pour origine l'accroissement du volume du travaux requis par la CdP.
Deux groupes de contact sur le programme et budget et sur l'valuation de la mise en application de la CCD furent tablis en supplment du groupe de contact existant sur les questions juridiques, pour approfondir l'examen de ces sujets. Patrick Szell (Royaume-Uni) fut dsign Prsident du groupe de contact sur les questions juridiques.
Les Units de Coordination Rgionale (UCR): Les dlgus procdrent un bref examen du rapport (ICCD/COP(5)/2/Add.5). Le G-77/CHINE, ainsi que la MONGOLIE, le MEXIQUE, CUBA, le KAZAKHSTAN et l'OUZBEKISTAN, apportrent leur appui la ncessit des UCR et de leur financement, expliquant que les ECR se sont avres la fois efficientes et efficaces. Attirant l'attention sur l'Article 7 de la CCD, le KENYA dclara que les UCR doivent donner des indications sur leur stratgie quant au soutien des PSR et des PAN.
Etat des Contributions aux Fonds Fiduciaire de la Convention: Le Prsident Jabbari introduisit le rapport (ICCD/COP(5)/2/ Add.6). Le Secrtaire Excutif Diallo exhorta les Parties payer leurs contributions en temps voulu. Quelques pays demandrent au Secrtariat de confirmer la rception de leurs fonds.
LA COMMISSION SUR LES SCIENCES ET LES TECHNOLOGIES
Election des Vice-prsidents et Adoption de l'Ordre du Jour et du Calendrier des Travaux: Le Prsident de la CST, Philbert Brown (Jamaque) ouvrit la premire sance de la CST. Les dlgus lirent quatre Vice-prsidents de la CST: Moussa Hassane (Niger) pour le Groupe Afrique; Abdel-Majid Khabour (Jordanie) pour le Groupe Asie; Marija Vihovanec (Croatie) pour le Groupe Europe de l'Est; et Helmut Woehl (Allemagne) pour le GEOA. Helmut Woehl servira galement de Rapporteur. Les dlgus adoptrent ensuite l'ordre du jour et le calendrier des travaux (ICCD/COP(5)/CST/1), moyennant quelques modifications mineures.
Rapport du Bureau de la CST: Olanrewaju Smith (Canada), Prsident de la CST-4, prsenta un rapport sur le travail accompli par le Bureau, faisant tat de la runion tenue Genve les 14 et 15 aot dernier. L'orateur indiqua que le Bureau: a pris note du rapport du groupe ad hoc sur les systmes d'alerte prcoce (SAP) et a suggr la conduite d'essais sur le terrain; a not le manque de financement pour la deuxime phase de l'tude d'valuation des rseaux disponibles; a exprim ses proccupations concernant le faible niveau de rponse fournies par les Parties au sujet des stratgies en matire de communication des informations; et a mis l'accent sur la collaboration avec l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire.
Etude d'Evaluation des Rseaux: Le Secrtariat mit en exergue la proposition rvise de la deuxime phase, focalise sur les pays anglophones de la rgion sud africaine (ICCD/COP(5)/ CST/3). Le PNUE parla de l'objectif de la proposition de rduire les cots sans affecter le niveau des rsultats attendus du du programme et ce, travec une l'tablissement d'un meilleur rapport cot-efficacit.
La NAMIBIE fit part de son soutien la proposition rvise. Le CILSS exprima ses rserves concernant la rduction du cot du programme sans avoir tudier les contraintes poses au niveau du financement. La FRANCE souligna le manque d'informations sur la premire phase du projet. L'ALLEMAGNE exprima la ncessit de pouvoir s'appuyer davantage sur les organisations rgionales, s'interrogeant sur le point de savoir si le travail pouvait tre men l'chelle globale. Le Secrtariat, notant que le mandat du programme a t endoss par toutes les Parties, souligna le besoin d'afiner les mthodologies utilises dans le projet pilote au cours de la second phase. L'orateur suggra que les doutes concernant la premire phase refltaient sans doute un manque d'informations, et indiqua qu'une valuation tait disponible.
Le PNUE dclara que l'affinement des mthodologies pouvait rendre le projet plus adapt et encouragea les Parties prendre connaissance de l'valuation de la premire phase. Le dlgu des ETATS-UNIS, appuy par le CANADA, dclara que le manque de comprhension des objectifs du projet entraver davantage de progrs. Avec le SECRETARIAT DU COMMONWEALTH, l'orateur fit part de sa satisfaction quant au rapport d'valuation de la premire phase et encouragea le soutien de la deuxime phase. Le Prsident Brown conclut en notant l'accord sur la poursuite du travail du Consortium.
Etablissement du Fichier d'Experts:
Le Secrtariat introduisit le document portant sur l'entretien du
fichier d'experts (ICCD/ COP(5)/5/Add.1), notant que le fichier tait
tabli et maintenu par le Secrtariat, sur la base des nominations
faites par les Parties, et
que l'objectif consistait y assurer une reprsentation
quilibre de l'origine gographique, des genres et des
disciplines. L'orateur indiqua que le fichier tait disponible sur le
site web de la CCD et qu'il tait mis jour de manire
rgulire.
Le reprsentant du CENTRE ARABE DES ETUDES DES ZONES ARIDES ET DES TERRES SECHES appela les pays fournir plus de dtails concernant le domaine de spcialisation de leurs experts, de manire rendre le fichier plus utile. Le BURKINA FASO quelle tait la frquence de l'utilisation du fichier.
En rponse une question pose par le CANADA au sujet des socits civiles nomines, le Secrtariat indiqua que deux pays seulement avaient inclus des ONG. Le CILSS suggra que les ONG accrdits auprs de la CCD dsignent des experts pour diversifier le fichier. Le SENEGAL souligna la responsabilit des pays quant l'implication et la promotion des experts issus des ONG.
Amlioration de l'Efficience et de l'Effecacit de la CST: Le Secrtariat prsenta un rapport synthtisant les sept soumissions qu'il a reu (ICCD/COP(5)/3/Add.2). Parmi les points de convergence, des rformes sur la base du mandat existant de la CST et des groupes scientifiques et techniques plus restreints refltant une diversit gographique. Les propositions concernant la manire dont les experts doivent tre slectionns taient diverses. Parmi d'autres proccupations exprimes, le caractre politique des discussions au sein de la CST, la comptence et la continuit de la reprsentation auprs de la CST, et les interconnexions avec d'autres conventions environnementales.
Une proposition avance par l'UE vint suggrer la formation d'une cellule de travail compose d'un groupe de panels ad hoc, l'organisation d'un programme de travail autour des connaissances disponibles, de l'impact, des mesures d'attnuations et des rsultats. Une formulation alternative appelle la formation d'un groupe d'experts organis autour de thmes, activits et priorits identifis annuellement par la CST.
Les dlgus exprimrent leurs points de vue sur les challenges poss par la slection des experts pour le groupe restreint propos, compte tenu en particulier de la complexit des problmes lies la dsertification. Parmi les rserves concernant la dsignation des termes de rfrence de cet organe, l'ventail des thmes potentiels et le besoin de raliser des synergies avec d'autres conventions et initiatives. Les thmes mthodologiques ayant rapport avec la mobilisation des ressources et l'intgration du travail de la CST dans les conclusions de la CdP furent galement voqus.
Le Prsident Brown nota les progrs raliss dans la clarification des propositions et le dgagement de positions communes dans les dbats. Un groupe de contact compos des membres du Bureau actuel de la CST et d'un membre additionnel issu de chacun des groupes rgionaux fut form pour rsoudre la formulation du texte concernant le rapport de la CdP.
DANS LES COULOIRS
Les gants de la diplomatie ont t ts l'aprs-midi au cours de la sance de travail de la GC, dans une scne adquatement qualifie par l'un des dlgus d'une heure de "cognement sur le Mcanisme Mondial". Dans un rare moment de vrit, nombre de dlgus ont fait part de leur insatisfaction quant l'accroissement massif du budget sollicit par le MM et de ses tentatives de formuler son propre mandat sans le consentement des Parties. Certains dlgus ont laiss entendre que les dures critiques adresses au MM refltaient le malaise des pays en dveloppement face au regroupement de l'Afrique du Nord et de l'Asie au sein de la structure interne du MM, et en mme temps le fait qu'ils sont de plus en plus confiants dsormais que le FEM pourrait devenir le mcanisme de financement de la Convention.
A SUIVRE AUJOURD'HUI
GC: La GC se runira 10h dans la Salle de Confrence XVIII pour procder l'examen du rapport du GTS sur l'valuation approfondie des rapports des CdP-3 et 4 et des mcanismes institutionnels additionnels susceptibles d'aider la CdP dans l'valuation de la mise en application de la Convention.
Les trois groupes de contact sur le programme et budget, les questions juridiques et l'valuation de la mise en application se runiront dans l'aprs-midi.
CST: Le groupe se runira 10h et de nouveau 15h dans la Salle de Confrence XII pour l'examen des repres et indicateurs, du savoir traditionnel, des propositions concernant la manire de rviser le guide pratique de l'laboration des rapports, des stratgies de communication des informations, des systmes d'alerte prcoce et de l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire.