Daily report for 8 December 2004
Mercredi, les dlgus la CdP-10 ont poursuivi leurs dlibrations en Plnire de la CdP, en groupes de contact et en un atelier du SBSTA. La CdP a procd l'examen de l'Article 6 du Protocole (mise en uvre concerte) et du rapport du Comit Excutif du MDP (CE) et un change de vue sur les activits de l'UNFCCC de pertinence pour la runion internationale pour l'valuation dcennale de la mise en application du Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement Durable des PEID (PAB+10), pour la Confrence Mondiale sur la Rduction des Catastrophes (CMRC) et pour le processus de l'apport d'une contribution la quatorzime session de la Commission du Dveloppement Durable (CDD-14). Des groupes de contact se sont galement runis pour procder l'examen de la soumission des communications nationales non vises l'Annexe I, du renforcement des capacits et des questions ayant trait aux systmes de registre prvus dans l'Article 7.4 du Protocole, au mcanisme financier de l'UNFCCC et au transfert des technologies. L'aprs-midi, un atelier en session, consacr aux effets des, et la vulnrabilit et l'adaptation aux, changements climatiques, a t tenu.
PLENIERE DE LA CdP
PREPARATIFS DE LA CdP/RdP-1: Questions ayant trait l'Article 6 du Protocole: Mentionnant l'atelier sur l'Article 6 tenu rcemment Moscou, la FEDERATION DE RUSSIE a mis en relief le besoin pour les Parties de procder des changes d'information sur, et l'laboration de, propositions de projets de mise en uvre concerte (JI). L'UE a dclar que les efforts fournis pour rendre les JI oprationnels devraient tre intensifis. Le reprsentant du secteur du COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE a encourag l'laboration d'approches long terme, reconnaissant l'essor conomique, l'radication de la pauvret et les priorits du dveloppement social.
RAPPORT DU CE DU MDP: Le Prsident du CE du MDP, John Kilani (Afrique du Sud) a prsent un rapport sur l'tat d'avancement de la mise en uvre du MDP, se focalisant, entre autres, sur: le travail accomplis dans le domaine de l'enregistrement des projets inscrits dans le cadre du MDP, l'approbation des mthodologies et l'accrditation des entits oprationnelles. Le JAPON et l'UE ont encourag une plus grande transparence dans les travaux du CE. L'UE, le COSTA RICA et l'ARGENTINE ont soulign la ncessit d'accorder une priorit aux projets axs sur l'nergie. L'ARGENTINE a dclar que les membres du CE devraient bnficier d'une intimit dans leurs discussions. L'INDE a fait part de ses rserves concernant l'interprtation, par le CE, des exigences de complmentarit mentionnes dans les Accords de Marrakech. Le dlgu des ETATS-UNIS, appuy par l'ARABIE SAOUDITE, a dclar que les observateurs devraient tre autoriss tre physiquement prsents dans les runions ouvertes du CE et a fait part de ses rserves concernant les rgles adoptes par le Comit de Supervision des JI et le Comit du Respect des Dispositions, qui restreignent la prsence des Parties au Protocole.
Le CHILI a soulign la ncessit de sauvegarder l'intgrit environnementale des projets du MDP et, avec d'autres participants, de fournir des ressources suffisantes au CE. Le dlgu a propos de recruter un personnel permanent pour le CE pour conomiser les cots du recrutement de consultants. L'EGYPTE et l'ALGERIE ont encourag une plus grande simplification des modalits et des procdures. Le MAROC a appel une avance des travaux de consolidation des mthodologies appliques pour l'efficience nergtique et le transport, et, avec le COMMERCE ET L'INDUSTRIE, a encourag une plus grande souplesse sur la question de complmentarit. Le RESEAU 'CLIMATE ACTION' a accueilli avec satisfaction les efforts fournis par le CE pour la restriction des projets ayant recours au HFC-23 (trifluoromthane), et a appel l'exclusion des projets utilisant l'oxyde nitrique et des projets employant des combustibles non recommands. Le CONSEIL INTERNATIONAL DES INITIATIVES ENVIRONNEMENTALES LOCALES a appel le CE fournir des directives concernant les mthodologies applicables aux projets urbains. Ral Estrada-Oyuela (Argentine) prsidera un groupe de contact sur ce sujet.
EXCHANGE DE VUES SUR LES ACTIVITES DE L'UNFCCC DE PERTINENCE POUR D'AUTRES REUNIONS INTERGOUVERNEMENTALES: La REPUBLIQUE EQUATORIALE a dcrit les efforts fournis en Amrique Latine et Carabes, relativement la CMRC. Le GROUPE 'UMBRELLA' a dclar que la contribution la plus approprie qui pourrait tre apporte ces runion serait un rapport factuel donnant un aperu sur les activits pertinentes de l'UNFCCC, et que les Parties ne devraient pas procder la ngociation de la manire dont le Secrtariat rende compte de ces activits. L'ARABIE SAOUDITE a indiqu que les dclarations de l'UNFCCC doivent reflter le consensus des Parties.
L'AOSIS, avec plusieurs autres participants, a mis en relief la pertinence des changements climatiques aux processus intergouvernementaux et a encourag la tenue, avant la CdP-11, d'un atelier consacr la mise en place d'une caisse d'assurance internationale pour la couverture des prjudices causs par les effets des changements climatiques dans les PEID. Le porte-parole a dclar que la CdP-11 devrait examiner les rsultats de la PAB+10 et apporter la CDD-14 des contributions touchant au rapport entre changements climatiques et dveloppement durable. Il a galement suggr la tenue, avant la CDD-14, d'un atelier consacr au thme 'changements climatiques et nergie pour le dveloppement durable'. L'UE a dclar que la CdP-10 devrait apporter une contribution au Sommet du Millnaire+5. Le PANAMA a recommand que le compendium des communications nationales concernant les effets des changements climatiques et des mesures prises, devrait tre transmis ces runions. Le RESEAU 'CLIMATE ACTION' a soulign que les synergies et la coopration entre les organes des Nations Unies sont essentielles pour la mise en place d'un rgime d'adaptation adquat. Un groupe de contact prsid par Jos Romero (Suisse) planchera sur ce sujet.
GROUPES DE CONTACT
COMMUNICATIONS NATIONALES DES PARTIES NON VISEES A L'ANNEX I: Ce groupe de contact a t coprsid par Soobaraj Nayroo Sok Appadu (Maurice) et Anders Turesson (Sude) et a trait de la soumission des deuximes et, le cas chant, des troisimes communications nationales. Les dlgus ont dbattu du projet de dcision transmis par la SBI-20 et de deux soumissions effectues, l'une, par le G-77/Chine et, l'autre, par les Etats-Unis, axes sur le calendrier du financement et de l'achvement des deuximes et troisimes communications nationales des Parties non vises l'Annexe I. Les Parties ont procd un premier change de vues sur ces soumissions, soulignant l'importance de l'entretien des capacits des quipes nationales, qui ont t cres durant l'laboration des premires communications nationales, aux fins de s'assurer de la continuit du cycle des projets, et d'un prompt accs aux financements.
En raction la suggestion des Etats-Unis appelant les Parties non vises l'Annexe I fournir des mises jour rgulires leurs inventaires de gaz effet de serre, le G-77/CHINE a prcis que, dans le cadre des travaux du groupe de contact, les inventaires constituent un sujet officieux, car aucune dcision de la CdP ne demande de telles mises jour, et que par consquent, le groupe de contact ne devrait pas abord la question des inventaires. Un projet de texte rvis sera compil sur la base des soumissions et du projet de dcision disponible.
RENFORCEMENT DES CAPACITES: Ce groupe de contact a t coprsid par Roger Cornforth (Nouvelle Zlande) et Shirley Moroka (Afrique du Sud). Faisant rfrence aux dcisions 2/CP.7 (renforcement des capacits des pays en dveloppement) et 3/CP.7 (renforcement des capacits des pays en transition conomiques), le Coprsident Cornforth a parl du besoin d'une valuation de la mise en application des cadres de renforcement des capacits. La TANZANIE, au nom du G-77/Chine, a mis l'accent sur les principes dcrits dans la dcision 2/CP.7 et a indiqu que le Groupe soumettra, le 9 dcembre, une proposition qui servira de plate-forme la discussion. L'UE, les ETATS-UNIS et d'autres participants, ont suggr, la place et lieu de cela, que les coprsidents laborent un texte bas sur les contributions apportes par toutes les Parties intresses et sur les documents pertinents disponibles. Les dlgus ont dcid d'examiner le texte du G-77/Chine, la prochaine runion du groupe de contact.
ARTICLE 7.4 DU PROTOCOLE: Murray Ward (Nouvelle Zlande) a prsid le groupe de contact charg du traitement des questions des registres et du format lectronique standard propos pour les rapports. S'agissant des questions ayant trait aux systmes de registre, le Secrtariat a introduit un projet de texte et a prsent un aperu gnral des principaux sujets devant tre examins.
MECANISME FINANCIER: Ce groupe de contact a t coprsid par Rawleston Moore (Barbade) et Jozef Buys (Belgique). Le Coprsident Buys a demand aux participants de prsenter leurs commentaires sur les sous-articles de l'ordre du jour, consacrs au Fonds Spcial pour les Changements Climatiques (FSCC) et aux questions ayant trait la mise en uvre de la dcision 5/CP.8 (valuation du mcanisme financier), et a prcis que les directives l'intention du FEM seront traites au cours d'une runion ultrieure. L'AFRIQUE DU SUD, au nom du G-77/Chine, a ritr ses rserves concernant l'adjonction, par le FEM, de nouvelles conditions pour l'accs au FSCC, et a suggr que la question de l'valuation du mcanisme financier soit traite par la SBI-22. Toujours au sujet de l'valuation du mcanisme financier, l'UE a recommand de prendre en considration les rsultats de la Troisime Etude de la Performance Gnral du FEM. Les ETATS-UNIS et le CANADA ont indiqu que les paramtres des valuations prcdentes peuvent tre utiliss.
TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Ce groupe de contact a t coprsid par Kishan Kumarsingh (Trinidad et Tobago) et Holger Liptow (Allemagne). Le Coprsident Kumarsingh a expliqu que le SBSTA a demand au groupe d'laborer un projet de conclusions et un projet de dcision. Le JAPON, appuy par les ETATS-UNIS, a dclar que le groupe n'a pas besoin de produire un projet de dcision. Le BANGLADESH a propos de considrer la biotechnologie comme une technologie de fixation du carbone. Les ETATS-UNIS, appuys par le CANADA, ont dclar que la question du transfert des technologies devrait tre examine dans le cadre de l'Article 4.5 (transfert des technologies). Le G-77/CHINE a appel un soutien financier ciblant l'amlioration des technologies autochtones et du transfert des technologies, et la conduite de recherches conjointes impliquant pays industrialiss et pays en dveloppement. Le porte-parole a propos que le financement du centre d'change d'informations sur les technologies de l'UNFCCC (TT:CLEAR) soit imput au budget central. Quelques dlgus ont propos que le Secrtariat procde la compilation d'un rapport sur les besoins en matire de technologies, driv des rapports nationaux. Divers intervenants ont indiqu que ce travail est dj entrepris par d'autres organisations.
ATELIER DU SBSTA SUR LES EFFETS DES, LA VULNERABILITE ET L'ADAPTATION AUX, CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Cet atelier a t prsid par le Prsident du SBSTA Benrageb. Les dlgus y ont entendu des exposs prsents par des experts, maills de priodes de questions-rponses, et ont cltur leurs travaux par une sance de conclusion gnrale.
EXPOSES: Richard Klein, de l'Institut de Potsdam pour la Recherche sur les Effets des Changements Climatiques, Allemagne, a trait de la question des demandes de recherche engendres par l'adaptation aux changements climatiques. Il a soulign que les scnarios et les modles utiliss pour la dtermination des effets des changements climatiques ne sont pas toujours utiles la dtermination de l'adaptation. Klein a signal l'existence d'un dcalage entre la recherche sur les effets, qui utilise des modles grandes chelles spatiales et temporelles, et la recherche sur l'adaptation, qui utilise des mthodes qualitatives bases sur des donnes locales et une approche court terme. Il a suggr que la recherche doit chercher mettre en phase les tudes d'impact et les tudes d'adaptation, et intgrer les conditions locales, aux fins de fournir aux dcideurs des donnes pertinentes au plan temporel et spatial. Il a prcis que les tudes devraient dterminer la probabilit des effets, les cots et profits des diffrentes mesures d'adaptation et les cots d'opportunit de l'inaction dans ce domaine.
Dans le dbat qui a suivi, les participants ont soulign la valeur du savoir local. Klein a prcis que tous les savoirs locaux et traditionnels devraient tre pris en considration et assujettis au mme examen minutieux que celui auquel sont soumises les connaissances scientifiques conventionnelles. La FRANCE a pos la question de savoir comment les modles climatiques pouvaient aider les autorits a faire face aux manifestations climatiques svres, comme les vagues de chaleurs, et Klein a expliqu que dans ce cas prcis, les secteurs vulnrables sont dtermins par des facteurs sociaux qui n'ont pas de rapport avec le climat. Rpondant une question sur le degr de certitude de ces modles, Klein a rpliqu que tous les modles ont une mesure d'incertitude, tout comme la recherche en matire d'adaptation, et que par consquent les chercheurs doivent viser dterminer et rduire le plus possible, l'incertitude.
Linda Mearns, du Centre National pour la Recherche Atmosphrique, Etats-Unis, a prsent l'utilisation de modles climatiques rgionaux dans les tudes d'impact et d'adaptation. Elle a soulign que les modles rgionaux sont particulirement utiles dans l'valuation des effets des changements climatiques dans les les, les montagnes, les littoraux et les rgions schmas complexe en matire d'utilisation des sols. Elle a indiqu que les modles rgionaux peuvent aider rduire l'cart entre les normes de haut en bas et l'adaptation de bas en haut, prcisant que ces modles doivent toutefois rendre compte des incertitudes des voies d'mission futures. Elle a soulign que les modles rgionaux et mondiaux sont des outils utiles, mais que leurs limitations doivent tre reconnues.
La JAMAIQUE a demand si des modles rgionaux ont t tablis pour la rgion des Carabes. Mearns a fait rfrence aux valuations climatiques rgionales, finances par le FEM. La CHINE a prsent un commentaire sur les incertitudes inhrentes l'utilisation des modles climatiques mondiaux. Mearns a dclar que ces modles sont devenus plus sophistiqus, mais que les valuations gagneront toujours intgrer le savoir local.
Rupa Kumar Kolli, de l'Energy and Resources Institute, Inde, a prsent son exprience dans l'application de modles rgionaux haute rsolution dans les scnarios de changements climatiques applicables l'Inde. Il a soulign que les caractristiques topographiques locales sont importantes pour la dtermination de l'intensit des phnomnes climatiques tels que les moussons. Il a dmontr comment les simulations de modles mondiaux disposent de dtails insuffisants pour la conduite des valuations l'chelon des pays, et comment les modles rgionaux qui oprent sur une rsolution de 50 km2, fournissent des rsultats plus exacts, mme lorsqu'ils utilisent des donnes tires des modles mondiaux. S'agissant de l'valuation des rsultats des modles rgionaux, Kolli a prcis que c'est la rpartition des stations climatiques sur le terrain qui dtermine les capacits d'valuation. Il a indiqu que l'incertitude peut tre rduite par la fourniture au systme davantage de feedback sur les rgions de grande incertitude, telles que les littoraux.
Judy Lawrence, du Ministre No-zlandais de l'Environnement, a parl des outils de la dtermination de la vulnrabilit et de l'adaptation aux changements climatiques, dans une conomie agricole dvelopps d'une rgion tempre. Elle a expliqu la manire dont la Nouvelle Zlande est en train de fournir aux agriculteurs les voies et moyens de faire face aux effets des changements climatiques, travers l'extension de la croissance des cultures saisonnires, la diversification des types de cultures et la fourniture d'un accs des donnes climatiques crdibles. Elle a not que les tudes d'impact et de vulnrabilit effectues dans le sens de haut en bas de la pyramide du secteur de l'agriculture, n'ont pas russi, prcdemment, atteindre les agriculteurs, mais que la participation des parties prenantes dans les valuations devient de plus en plus commune. Elle a soulign que la Nouvelle Zlande est galement en train d'laborer un plan d'action national de dveloppement durable pour le secteur de l'eau.
Les participants ont ensuite dbattu de l'adaptation dans le secteur de l'eau, de la recherche sur la vgtation et des partenariats interrgionaux.
Marjorie Soto Franco, de la Croix Rouge du Nicaragua, a parl de l'approche gnrale, de la stratgie et des mthodes utilises dans la prparation aux catastrophes lies aux changements climatiques, dans le cadre du projet pilote men sur le littoral du Nicaragua donnant sur les Carabes. Elle a indiqu que le programme de la Croix Rouge relatif aux changements climatiques visent tablir des liens, tous les niveaux, entre les experts des changements climatiques et les communauts effectuant les prparatifs aux catastrophes, travers l'amlioration de la prise de conscience, le renforcement des capacits et la dfense de la cause. Dcrivant le caractre participatif du projet, elle a soulign qu'il traite les risques climatiques travers l'laboration de mthodes et d'outils, la mise en place d'un dialogue institutionnel et l'valuation de la vulnrabilit et des capacits.
Robert Correll, de l'Arctic Impact Assessment Council, Etats-Unis, a prsent les rsultats de l'tude en cours des effets des changements climatiques dans l'Arctique. Il a soulign les caractristiques uniques des tempratures et des prcipitations de l'Arctique, et a affirm que les effets y sont exercs de manire plus svres et plus rapide que dans d'autres rgions. Correll a soulign que l'tude, qui repose sur une varit de sources, dont celles du savoir autochtones, a dtermin que dans les 100 prochaines annes, la tempratures sont susceptibles de connatre une volution pouvant atteindre 10 degrs Celsius dans certaines rgions de l'Arctique. Il a indiqu qu'au fur et mesure de la disparition des glaciers, les moyens de vivres seront bouleverss par les changements survenant dans les cosystmes et dans les aires de rpartition des animaux et par l'apparition de nouvelles voies de transport maritime. Il a expliqu qu'il y a des preuves de perte de salinit des ocans due aux quantits massives d'eau provenant des calottes glacires et que cela affectera la circulation du courant thermique des ocans, altrant ainsi gravement l'un des principaux rgulateurs du climat de la plante.
Osvaldo Canziani, de l'Universal Ecological Foundation, Argentine, a parl du destin des communauts autochtones dans le cadre des changements climatiques. Il a mis en relief les travaux effectus dans le cadre de l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire et a dclar que les populations autochtones sont menacs par de nombreux problmes environnementaux et notamment par les changements climatiques. Il a cit l'inscurit alimentaire et la raret de l'eau comme tant deux effets des changements climatiques sur les populations autochtones, notant que l'accs l'eau sera rduit de manire grave d'ici 2080.
Joseph Konno, de l'Agence pour la Protection Environnementale, Micronsie, a prsent un projet mis en place dans son pays, qui utilise, dans le domaine de l'adaptation, une approche anti-risque climatique. Il a parl de l'application de ce projet l'amlioration de la surface des routes, aux amendements rglementaires dans la planification de l'utilisation des terres et la planification stratgique nationale du dveloppement. Mettant en exergue les entraves poses dans ce domaine, telles que la raret des donnes, la limitation des ressources et les difficults accder au financement et une dfinition acceptable des risques, il a affirm qu' long terme, les projets de dveloppement anti-risques climatiques minimisent les cots et amliorent les retombes des investissements.
Les participants ont ensuite engag un dbat sur les niveaux de l'influence des activits humaines dans la rgion Arctique, sur le rle des populations autochtones dans les tudes d'impact, et sur la manire de transfrer l'exprience de l'tude de l'Arctique, d'autres rgions.
CONCLUSIONS: TUVALU a soulign l'urgence avec laquelle doivent tre traits les besoins des pays les plus vulnrables, et avec laquelle on doit passer de la phase de l'change d'information et d'tude celle de l'action. Le dlgu a affirm que sans mesures appropries d'adaptation aux changements climatiques, le dveloppement durable des PEID sera srieusement mis en pril. Le BRESIL a parl des Scnarios Rgionaux de Changements Climatiques mis en place pour le programme de l'Amrique du Sud, qui fourniront des renseignements sur les effets des changements climatiques et sur les tudes de vulnrabilit et d'adaptation, et a indiqu que ces renseignements seront accessibles aux pays d'Amrique du Sud.
L'UE a not que l'adaptation est une rponse court et moyen termes, la variabilit climatique, qui ne peut pas faire face aux effets long terme des changements climatiques. Avec le JAPON, le reprsentant a soulign que des mesures d'attnuation de effets sont requises pour viter le dpassement des seuils critiques.
Le CANADA a plaid pour l'adoption d'une approche base sur le degr de vulnrabilit, pour informer le processus dcisionnel de l'adaptation. Le dlgu a prcis que l'adaptation n'est pas un thme nouveau, et qu'il a besoin d'tre compris dans le cadre de la gestion des risques. La STRATEGIE INTERNATIONALE POUR LA REDUCTION DES CATASTROPHES a mis en relief les liens entre l'adaptation et la gestion et la rduction des risques. Soulignant que la communaut de la gestion des risques a plusieurs outils offrir, il a encourag l'tablissement d'un engagement plus important entre les communauts de l'adaptation et de la gestion des risques.
Le PANAMA a mis en exergue le projet d'adaptation rgional du FEM en cours de concrtisation en Amrique Centrale, au Mexique et Cuba, qui vise traiter la vulnrabilit actuelle aux dangers climatiques, travers un processus impliquant toutes les parties prenantes. Il a indiqu que la phase finale du projet prsentera un certain nombre d'options d'adaptation particulires. La CHINE a dclar que la mise au point et le transfert des technologies peut jouer un rle important dans l'adaptation. L'ARABIE SAOUDITE a soulign l'importance de l'adaptation aux effets des mesures de rponse, et, avec le JAPON et d'autres, a mis en relief la valeur des changes d'information. La FRANCE a soulign l'importance de la fourniture des renseignements aux dcideurs locaux. Plusieurs pays ont not l'urgence du besoin de passer l'action. Le dlgu des ILES COOK a soulign la ncessit de traiter la problmatique de l'adaptation sur une chelle plus importante et a parl des difficults rencontres dans les pays vulnrables obtenir une assurance approprie. Le SOUDAN a fait remarquer que les capacits adaptatives se perdent avec l'augmentation de l'intensit des phnomnes climatiques, et que par consquent des approches viables garantissant les moyens de vivre, sont cruciales.
DANS LES COULOIRS
De nombreux dlgus ont exprim la fois surprise et confusion, mercredi, face ce qu'ils ont estim tre des tentatives de court-circuiter les dbats sur le Programme d'Action de la Barbade pour le Dveloppement durable des PEID et sur la Confrence sur la Rduction des Catastrophes, pour empcher l'laboration de conclusions sur ces sujets avant que les discussions n'aient lieu. Certains d'entre eux se sont dits galement proccups par les pourparlers sur l'assouplissement des rgles concernant la question de la complmentarit, dans le dbat consacr au MDP, en raison du risque de dstabilisation des efforts de rduction des missions, fournis par les pays industrialiss. D'autres, en revanche, ont suggr qu'une souplesse accrue est ncessaire pour promouvoir l'investissement dans les pays en dveloppement.
Dans une note plus positive, plusieurs participants, enthousiastes l'gard de l'atelier sur l'adaptation, tenu dans l'aprs-midi, ont soulign que les changes d'information et d'expriences ont mis en exergue l'urgence qu'il y a entreprendre une action. Certains ont exprim l'espoir de voir l'atelier catalyser "l'action" d'adaptation, colporte par la rumeurs.