Daily report for 9 December 1998
Plusieurs orateurs devaient voquer les activits nationales et les efforts fournis dans leurs pays en rapport avec les plans d'action nationaux et rgionaux. Le KENYA donna un aperu sur les activits d'laboration de son P.A.N, y compris l'tablissement d'un forum runissant les diffrents concerns et la dtermination des besoins des ONG et des organisations de base communautaire dans le domaine du renforcement des capacits. Le BRESIL nota l'tendue de la dsertification qui l'affecte, y compris les pertes conomiques qu'elle provoque et qui atteignent US$800 millions par an. Le dlgu indiqua que son pays a lanc une campagne nationale de conscientisation sur les consquences de la dsertification. Les activits nationales de l'ARABIE SAOUDITE englobent des efforts visant promouvoir des semences rsistant la scheresse et l'utilisation de l'eau saline traite dans le secteur agricole. La GAMBIE dcrivit ses activits nationales visant concrtiser les obligations prises dans le cadre de la CCCC, de la CCD et de la CDB. Le reprsentant de NIUE dclara que la synergie entre les trois Conventions de Rio facilitera pour son pays l'apprhension des problmes de dgradation des terres et de dforestation.
La TURQUIE parla de la coordination des politiques au niveau national, en particulier dans le domaine de la reforestation. Le TCHAD mit en exergue l'implication accrue d'un nombre grandissant d'acteurs. Le GHANA est en train de renforcer les capacits des institutions locales et cherche forger des liens troits avec la communaut internationale. Le ZIMBABWE a pris des mesures pour tablir un fonds national pour la lutte contre la dsertification et mettre en place une cellule de travail dans le domaine de l'ducation et la conscientisation, et est en train d'aider les communauts identifier et mettre uvre des projets. La LIBYE mit en relief son projet visant transfrer l'eau potable du sud vers le nord. Le NIGERIA parla de son Comit de Coordination Nationale pour le Contrle de la Dsertification form de reprsentants du gouvernement et des ONG. Le dlgu de la MONGOLIE dclara que, nonobstant sa transition vers un nouveau systme, son pays doit se conformer aux principes cologiquement durables et conomiquement profitables. La BOLIVIE voqua le programme d'action sous- rgional visant rsoudre le problme de la dsertification dans la rgion du plateau en Amrique du Sud. Le dlgu souligna la ncessit de la coordination entre les P.A.N et les efforts sous-rgionaux et rgionaux. Le reprsentant de l'EQUATEUR nota la participation active de son pays dans les programmes sous-rgionaux. Le MOZAMBIQUE parla de sa lgislation nationale en faveur de la protection environnementale et son programme national de financement de la mise en uvre de la CCD.
Plusieurs intervenants mirent l'accent sur les questions prioritaires ncessitant attention et action. Les domaines prioritaires pour les participants au premier forum national de l'OUGANDA devaient inclure l'change d'informations, le renforcement des capacits, la gestion et la conservation des eaux et des sols, les sources d'nergie alternatives, le dveloppement des technologies appropries et le soutien institutionnel. L'ARGENTINE souligna que le dveloppement doit tre durable et mit en relief l'importance de la coordination des politiques au niveau national. MADAGASCAR donna un aperu sur son plan d'action environnemental applicable en trois phases. Le dlgu mit l'accent sur les approches participatives employes pour rendre les communauts locales responsables de la conservation et de la gestion durable des ressources. L'AFRIQUE DU SUD souligna l'importance du renforcement des capacits tous les niveaux et mit en exergue le rle vital des femmes dans la mise en uvre de la CCD.
Les domaines prioritaires pour le P.A.N du BOTSWANA sont: l'allgement de la pauvret et l'habilitation des communauts travers la promotion d'alternatives durables pour les moyens de subsistance; le renforcement des partenariats et des rseaux entre les concerns; le renforcement des capacits; la mise en place de mcanismes de mobilisation et de canalisation des ressources financires; l'ducation et le dveloppement technologique; et le renforcement des capacits en matire de recherche, de collecte, d'analyse et de diffusion des donnes. Les PAYS DE L'ANNEXE IV appelrent entre autres: l'tablissement d'une coopration entre le Secrtariat de la CCD et les agences de l'UE au niveau des projets pilotes; la mise en place d'un rseau pour le suivi de la dsertification l'chelle nationale et l'chelle du bassin mditerranen; l'identification, l'laboration et l'utilisation d'un ensemble commun d'indicateurs d'impact; et l'change des connaissances traditionnelles. ISRAEL suggra d'explorer les voies et moyens d'exploiter les avantages des zones arides, tels que: la douceur des saisons hivernales pouvant rendre les cultures sensibles au froid plus comptitives; l'abondance de la lumire photosynthtique, longueur d'anne, pouvant faire de l'aquaculture une alternative de subsistance profitable; et l'abondance, l'intensit et la constance de l'nergie solaire. TUVALU et les ILES COOK mirent l'accent sur les besoins de la rgion du Pacifique Sud et requirent l'attention du Secrtariat cette rgion.
Le Prsident de la Table Ronde Interparlementaire de lundi donna lecture la Dclaration des Membres des Parlements. La Dclaration appelle la socit civile, les institutions acadmiques, l'Union Interparlementaire et le Secrtariat de la CCD mobiliser des ressources financires pour le soutien de la lutte contre la dsertification, publier et transmettre la Dclaration tous les parlements nationaux pour attirer leur attention et organiser des runions similaires dans les futures CdP. Le LESOTHO a lanc aux membres de son parlement le dfi de rhabiliter deux sites par an. Le ROYAUME-UNI dclara que l'action concrte doit rester le point focal du travail des dlgus.
Plusieurs organisations intergouvernementales voqurent les voies et moyens travers lesquels elles pourraient faciliter la mise en uvre. Le PNUE dclara que le soutien qu'il peut apporter la CCD touche quatre principaux domaines d'expertise: les projets FEM; l'valuation, y compris le travail sur les repres et les indicateurs, l'valuation des capacits des institutions et des rseaux aptes soutenir la Convention, l'valuation des bonnes pratiques, l'tablissement de "registres des connaissances," l'assistance dans le traitement des questions scientifiques et techniques et l'aide dans la promotion de la conscientisation concernant la Convention; les synergies avec d'autres conventions et entre les efforts de dveloppement environnemental et socio-conomique; et le soutien de la coordination rgionale travers les six bureaux rgionaux du PNUE dont le renforcement est programm, en particulier en Afrique. La FAO peut soutenir la mise en uvre travers, entre autres, le rle de mdiateur et d'assistant technique qu'elle pourrait jouer au niveau des P.A.N et travers l'identification et la dissmination des bonnes pratiques. La CNUCED peut jouer un rle travers, entre autres, la fourniture de l'information concernant les arrangements commerciaux prfrentiels aux fins de s'assurer de leur meilleure utilisation.
L'importance de la coopration internationale et des actions entreprises par les pays industrialiss furent galement souligne. La TUNISIE mit en relief les efforts consentis par les pays en dveloppement pour ratifier et mettre en application la CCCC et la CDB et appela les pays industrialiss soutenir la mise en uvre de la CCD. L'orateur nota en substance que les consquences socio-conomiques de la dsertification transcendaient les frontires et en faisaient un problme mondial. MYANMAR appela un soutien financier et technique international pour la facilitation des projets anti- dsertification des pays en dveloppement touchs. Le TCHAD nota l'importance de la coopration internationale, prcisant que "si toutes les fourmis s'unissaient, elles pourraient soulever un lphant." Le ROYAUME-UNI indiqua qu'il envisageait l'accroissement de son aide au dveloppement pour les annes venir et reconnut la ncessit d'amliorer la prise de conscience des ses citoyens quant aux objectifs de la CCD. Le DANEMARK voqua le soutien continu qu'il apporte aux pays en dveloppement et appela la communaut des bailleurs de fonds internationaux cooprer d'avantage.
Les intervenants parlrent galement des questions touchant aux instruments et aux organes de la CCD. L'ARGENTINE appela la dfinition des instruments pour faciliter la mise en place du MM, mit en relief l'importance de la coopration institutionnelle avec d'autres conventions et plaida pour un engagement au soutien financier et technique du CST. La GAMBIE, le BOTSWANA et le PEROU, entre autres, souligna la ncessit de rendre le MM oprationnel. L'EGYPTE plaida pour la mise en route du MM en 1999 et appela les pays mettre contribution des ressources financires et techniques pour la ralisation de cet objectif.
Le BURKINA FASO appuya l'tablissement d'un comit charg de la revue de la mise en uvre, notant que les Parties se devaient d'utiliser les mmes critres d'valuation. L'ANGOLA et les ILES COOK apportrent leur appui l'appel lanc mardi par l'Italie en faveur de l'laboration d'un mandat de Dakar et d'un trait assorti d'engagements prcis.
Un certain nombre de dlgus devaient voquer les questions touchant la ratification. La RUSSIE dcrivit son exprience avec les systmes de suivi et la formation d'experts et appuya l'adjonction d'une cinquime annexe la CCD, qui, devait prciser le dlgu, permettrait d'acclrer l'accession de son pays la CCD. La REPUBLIQUE DE COREE soumettra la CCD son assemble nationale dans le courant de l'anne prochaine. Le BANGLADESH appela les pays qui ne l'ont pas encore fait, et en particulier les pays donateurs, accder la CCD.
LA GRANDE COMMISSION
La GC procda l'examen des rapports d'avancement soumis par les groupes officieux. John Ashe (Antigua et Barbuda), Prsident du groupe de contact sur le budget et le programme de 1999, prsenta et recommanda l'adoption d'un texte consensuel. Parmi les dispositions retenues dans ce texte: l'approbation du budget central rvis pour 1999 dont le montant est de US$6.1 million; l'approbation de la cration d'un nouveau fonds fiduciaire pour la contribution annuelle extraordinaire apporte par le gouvernement allemand; une requte au Secrtaire Excutif de soumettre la CdP-3 un projet de budget programmatique pour 2000/2001; et l'adoption d'une chelle indicative des contributions des Parties au fonds gnral de la Convention. La GC adopta le texte.
Le Prsident officieux David Johansson (Finlande) dclara que le groupe charg de traiter les questions juridiques et institution nelles tait parvenu s'accorder sur cinq projets de dcisions: les arrangements administratifs et le soutien au Secrtariat, y compris les arrangements d'intrim; l'accord concernant le sige du Secrtariat permanent; la revue de la mise en uvre de la Convention; les annexes des procdures d'arbitrage et de conciliation; et la collaboration avec d'autres conventions. Le projet de dcision relatif au protocole d'accord entre la CdP et le FIDA concernant le MM est encore en suspens.
Ragissant au projet de dcision propos pour les arrangements administratifs et de soutien, la reprsentante des ETATS-UNIS parla des difficults que lui pose le paragraphe 3 qui appelle l'imputation du financement des services de confrence au budget rgulier, prcisant qu'en principe, ce sont les Parties qui doivent en assumer les cots. Elle mit en exergue la parit avec ses conventions surs, notant qu'un libell similaire n'avait pas t adopt durant la CdP-4 de la CCCC. La GC adopta le projet de dcision relatif l'accord concernant le sige du Secrtariat permanent, qui approuve le protocole sign le 18 aot 1998 en attendant sa ratification par la Rpublique Fdrale d'Allemagne.
S'agissant de la proposition de texte sur la revue de la mise en uvre de la Convention, L'UE dclara que le paragraphe propos par le G-77/Chine et appelle la CdP transmettre la CdP-3 le projet de dcision figurant dans le document ICCD/COP(2)/L.9, qui tablit un Comit charg de la Revue de la Mise en uvre de la Convention, doit tre plac entre crochets compte tenu du fait qu'il n'y a pas eu d'accord sur ce point. Le texte fut rfr un groupe officieux pour discussion approfondie. Les projets de dcisions concernant la rsolution des problmes, les annexes des procdures d'arbitrage et de conciliation et la collaboration avec d'autres conventions furent adopts.
La GC devait galement adopter les textes des Rgles 22(1) et 31 (composition du Bureau) du rglement intrieur. Dans les deux rgles, aprs "la ncessit de s'assurer de la rpartition gographique quitable et de la reprsentation adquate des Parties pays touchs, en particulier ceux d'Afrique," la GC se mit d'accord pour y ajouter "sans ngliger les Parties pays touchs des autres rgions." Concernant la Rgle 47 (vote majoritaire dans l'absence de consensus) qui comporte encore des crochets, la GC s'accorda pour reflter dans le rapport de la runion que le Bureau examinera ce sujet dans la priode intersessions.
La GC adopta aussi le projet de dcision transmis par le groupe officieux sur les sessions ordinaires de la CdP, moyennant un seul amendement. Jeudi, la GC examinera les rvisions de texte des projets de dcisions concernant les annexes de mise en uvre rgionales et les plates-formes de coopration et les programmes interrgionaux et la coopration rgionale entre les pays d'Europe Centrale et de l'Est. Le Prsident officieux Chair Harold Acemah (Ouganda) dclara qu'aprs une premire lecture du projet de dcision sur le MM, le groupe officieux dut constater que plusieurs questions restaient encore rsoudre et s'entendit pour tenir de nouvelles discussions. L'orateur rapporta par ailleurs que le groupe n'a pas eu le temps d'examiner les libell portant sur la stratgie moyen terme du Secrtariat et la mise en uvre de la Convention, mais qu'il le fera jeudi. La GC adopta l'unanimit une rsolution exprimant sa solidarit avec l'Amrique Centrale.
LE GROUPE OFFICIEUX SUR LA MISE EN OEUVRE
Au cours de la sance nocturne du groupe officieux charg de la question de mise en uvre, les dlgus devaient adopter un libell renfermant une combinaison d'lments des propositions soumises par le G-77/CHINE et par l'UE pour le programme de travail de la CdP et les procdures devant rgir la communication des donnes et la revue de la mise en application. Des participants rapportrent que les dernires questions rsolues se rfraient au niveau de dtail et l'orientation des lments devant tre revus la CdP-3.
A SUIVRE AUJOURD'HUI
PLENIERE: Ce matin, la Plnire entendra probablement des dclarations de Parties et d'observateurs et prendra une action sur les projets de dcisions manant du CST et de la GC. L'aprs-midi, les dlgus sont susceptibles de tenir une sance de dialogue avec les ONG.
GRANDE COMMISSION: La GC se runira cet aprs-midi pour examiner les projets de dcision en suspens que les groupes officieux doivent, selon les instructions qui leur ont t donnes, achever jeudi matin.