Daily report for 24 May 2016

Bonn Climate Change Conference - May 2016

Mardi, la Conférence de Bonn sur les changements climatiques a repris ses travaux avec la réunion de l’APA dans les consultations informelles ouvertes à tous tout au long de la journée. Une réunion des experts techniques (TEM) sur le renforcement de la mise en œuvre des mesures d'adaptation s’est tenue dans la matinée et en début d'après-midi. Des consultations informelles dans le cadre du SBI et du SBSTA ont également eu lieu tout au long de la journée.

APA

NOUVELLES DIRECTIVES RELATIVES AU CHAPITRE SUR L’ATTÉNUATION DE LA DÉCISION 1/CP.21: Le Co-Président Jo Tyndall a encouragé les Parties à se concentrer sur: la question de savoir si, et comment les caractéristiques et les informations sur les CDN doivent être adaptées selon le type de CDN ou sur une autre base, et les enseignements tirés des CPDN; et si, et comment les directives existantes sur la comptabilité doivent être prises en compte, et le niveau de détail requis.

 À propos des directives en général, il a été demandé à de nombreux pays de refléter la diversité des CDN dans quelques directives communes à toutes les CDN et dans certaines directives spécifiques aux types de CDN. Beaucoup de participants ont souligné que l'objectif est d'améliorer la compréhension des CDN, y compris pour le suivi des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs individuels et collectifs.

Le MEXIQUE a appelé à des directives complètes. Le BRÉSIL a suggéré une base générale, avec des niveaux de détails en fonction du type de CDN ou du but de l'information fournie. Notant les différences dans les capacités et les compétences, la Chine, au nom des LMDC, contrée par les ÉTATS-UNIS, a appelé à la différenciation entre les pays développés et les pays en développement.

Pour ce qui est des caractéristiques, de nombreux pays ont mis en garde contre les directives normatives. Les LMDC ont déclaré que les directives sont déjà définies dans l'Accord de Paris, et qu’elles identifient les éléments communs et différenciés. L'UE, l’AFRIQUE DU SUD et l'AUSTRALIE ont souligné la quantifiabilité des CDN.

Sur les types de CDN pour l'atténuation nécessitant des directives adaptées, les pays ont suggéré entre autres, des objectifs de réduction/limitation des émissions à l’échelle de l'économie, un écart par rapport au statu quo, l'intensité et des objectifs sectoriels et des stratégies de développement à faibles émissions, des plans et des actions.

A propos de l'information, les Maldives, au nom de l'AOSIS, ont souligné le soutien pour l’amélioration de la qualité de l'information au fil du temps, et ont appelé à la pleine mise en œuvre du renforcement des capacités en matière de transparence. La NORVÈGE a souligné le besoin de clarté sur le rôle du secteur des terres et des marchés. Le CANADA a identifié la nécessité de mettre l'accent sur l'amélioration de l'information sur les lignes de base et les projections. L'AUSTRALIE a appelé à des propositions.

Le représentant de l’Arabie saoudite, au nom du GROUPE ARABE, a souligné la clarté, la transparence et la compréhension comme principaux critères, et a noté que la CDN de son pays est centrée sur l'adaptation et la diversification économique avec les co-avantages de l'atténuation. Le Koweït, au nom du G-77/CHINE, a noté que, pour beaucoup, les CDN comprennent l'atténuation, l'adaptation et d'autres éléments.

 Sur les enseignements tirés des CDN, la SUISSE, l'UE et la NORVEGE ont proposé de s’inspirer des directives de Lima sur les CDN. La RÉPUBLIQUE DE CORÉE a appelé à l'analyse des CDN existantes. Le VIET NAM a demandé que les futures CDN puissent refléter les leçons apprises.

S’Agissant de la comptabilité, de nombreux pays ont demandé de s’appuyer sur l'Accord de Paris, la Convention et le Protocole de Kyoto, et ont souligné les principes de l'intégrité de l'environnement et d’éviter du double comptage.

Le Kenya, au nom du GROUPE AFRICAIN, a appelé à des directives qui abordent la diversité des CDN, volontaires et non normatives. Les LMDC ont appelé à des principes généraux plutôt qu’à des procédures ou modalités opérationnelles détaillées.

Le BRÉSIL, avec la GRENADE, a suggéré la clarté conceptuelle autour de la «comptabilité», et le BRÉSIL a souligné que le travail devrait se concentrer sur le suivi des progrès accomplis, et non compter les unités.

La NOUVELLE ZÉLANDE a appelé à des propositions sur les directives comptables centrées sur: les principes et les normes pour protéger l'intégrité de l'environnement; le fondement sur les approches existantes; et la manière d’intégrer toutes les CDN.

NOUVELLES DIRECTIVES RELATIVES AUX COMMUNICATIONS SUR L’ADAPTATION, Y COMPRIS, ENTRE AUTRES, EN TANT QUE COMPOSANTE DES CDN VISÉES AUX ARTICLES 7.10 ET 7.11 DE L’ACCORD DE PARIS: La Co-Présidente Sarah Baashan a invité les Parties à examiner: ce que les communications sur l’adaptation cherchent à atteindre, en particulier à la lumière des liens avec d'autres questions, et le champ d’application des directives requises; et la manière de réaliser l’équilibre entre la nécessité de flexibilité et les directives pour les communications sur l'adaptation.

Quant à l’objectif visé par les communications sur l'adaptation et au champ d’application, de nombreuses Parties ont déclaré que les communications sur l'adaptation devraient partager les pratiques et les expériences nationales. L’Uruguay, au nom du G-77/CHINE, a souligné le rôle des communications sur l'adaptation dans: la communication des besoins, des priorités et des plans pour catalyser l'action et le soutien; la réalisation de la parité avec l'atténuation; et l’aide aux pays en développement pour la réalisation de l'objectif global en matière d'adaptation.

Le Botswana, au nom du GROUPE AFRICAIN, et la Jamaïque, au nom de l'AOSIS, ont souligné le rôle des communications sur l'adaptation dans l'évaluation de l'échelle des besoins et dans l’appui à un bilan mondial efficace. L’INDONÉSIE, avec HAÏTI, a demandé instamment de considérer le bilan mondial comme une opportunité pour aider à élever le niveau d’ambition en matière d'adaptation. L'ARGENTINE a déclaré que l'adéquation du soutien constitue également un élément important du bilan mondial.

Les PMA et la Colombie, au nom de l’AILAC, ont déclaré que les communications sur l'adaptation devraient fournir des précisions sur les besoins et les priorités. La NORVÈGE a déclaré que les communications sur l'adaptation représentent «juste une partie du tableau» du soutien pour l'adaptation.

Les ÉTATS-UNIS ont souligné le rôle des communications sur l'adaptation dans le maintien du profil élevé de l'adaptation réalisé dans l'Accord de Paris et ont proposé d'utiliser les communications sur l'adaptation comme «résumés de haut niveau» des leçons apprises.

La SUISSE a souligné que les communications sur l'adaptation devraient être basées sur la planification nationale et avoir de l’appui. L'UE a recommandé l'inclusion d'éléments rétrospectifs et prospectifs. L'INDE a mis en garde contre le fait de confondre la planification de l’adaptation et de l'action avec la communication. L’Équateur, au nom des LMDC, a souligné le maintien d'une approche différenciée pour les communications sur l'adaptation.

L'AUSTRALIE a considéré les communications sur l'adaptation comme un véhicule pour la diffusion d'informations sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre, les lacunes, les difficultés rencontrées et les leçons apprises, tout en mettant en garde contre la duplication des travaux en cours dans d'autres organes de la Convention. Le JAPON a demandé des éclaircissements sur la relation entre le processus de reconnaissance des efforts des pays en développement et les directives sur les communications.

EL SALVADOR a souligné que les communications et le bilan mondial devraient éviter un retour en arrière et être guidés par la science et l’équité.

L’Arabie saoudite, au nom du GROUPE ARABE, a déclaré que les communications devraient montrer la manière dont les Parties contribuent à l'objectif global sur l'adaptation, sans être punitives.

Quant à l’équilibre, de nombreuses Parties ont souligné la nécessité de maintenir la flexibilité tout en réduisant au minimum les charges supplémentaires pour les pays en développement.

L’Uruguay, au nom du G-77/CHINE, a souligné la nécessité de la flexibilité conformément aux dispositions de l’article 7 de l'Accord de Paris (adaptation), y compris sur les véhicules de communication.

Le GROUPE AFRICAIN a appelé à «des directives communes minimales», indifféremment du moyen de communication utilisé. L’AOSIS a appelé au maintien de la flexibilité dans les modalités d'établissement de rapports sur l'adaptation. L'INDE a déclaré que les directives doivent être ascendantes et impulsées par le pays. L'ARGENTINE a appelé à la préservation de la flexibilité tout en reconnaissant que l'identification des directives rendrait le processus plus efficace. La RÉPUBLIQUE DE CORÉE a appuyé les éléments minimums communs.

Les ÉTATS-UNIS ont suggéré d'inclure: un aperçu du processus de prise de décision d'un pays, des informations sur les priorités et les actions; les activités d'adaptation dans un proche avenir; et les besoins en matière de soutien.

Les PMA ont noté le lien entre le bilan mondial et la transparence, les communications sur l'adaptation étant considérées comme une source de données. L’INDONÉSIE a appuyé l’élaboration des modalités, des procédures et des lignes directrices en même tant que celles qui seront utilisées pour le bilan mondial et la transparence.

Le JAPON a souligné qu'un nouveau type de communication est nécessaire, compte tenu de l'existence des CDN, des PNA et des communications nationales, et a suggéré que les directives pourraient recommander des éléments à inclure, sans les rendre obligatoires.

Les LMDC ont déclaré que l’équilibre pourrait être maintenu en respectant la nature volontaire et discrétionnaire des communications sur l'adaptation.

La NORVÈGE a demandé instamment la fourniture de détails suffisants pour permettre le suivi des progrès accomplis vers l'objectif mondial. Le MEXIQUE a appelé à une approche fondée sur les écosystèmes.

L’AILAC a recommandé, étant donné le nombre CPDN comportant des composantes de l'adaptation, de demander au Secrétariat d'élaborer un document technique qui distille leurs éléments communs.

MODALITÉS, PROCÉDURES ET DIRECTIVES POUR LE CADRE DE TRANSPARENCE DE L'ACTION ET DU SOUTIEN VISÉ À L'ARTICLE 13 DE L'ACCORD DE PARIS: Le Co-président Tyndall a invité les Parties à examiner: les expériences acquises et les enseignements tirés des systèmes de MRV existants, et la manière dont ceux-ci constituent une base pour un renforcement du cadre de transparence de l'action et du soutien; et ce que constitue la flexibilité pour les pays en développement, et la manière dont elle pourrait être appliquée par le biais des modalités, des procédures et des directives pour assurer une participation pleine et efficace.

À propos des expériences acquises et des enseignements tirés, l’Afrique du Sud, au nom du GROUPE AFRICAIN, a déclaré que le démarrage du rapport sur une base régulière est plus important que l’établissement des rapports d'une manière transparente. Le représentant a suggéré que, dans l’élaboration des modalités, toutes les Parties doivent prendre en compte, entre autres: la flexibilité; les besoins en matière de renforcement des capacités; et, avec le BRÉSIL, les liens avec d'autres articles pertinents de l'Accord de Paris. Les ÉTATS-UNIS, appuyés par la NORVÈGE, ont souligné que les rapports et l'examen constituent une occasion de renforcer les capacités.

Le Pérou, au nom de l’AILAC, a suggéré que les expériences acquises dans REDD + peuvent être utiles pour l’établissement des lignes de base et a noté que les lignes directrices de REDD + ne seront pas remplacées par les modalités, les procédures et les lignes directrices du cadre de transparence.

Le JAPON, le CANADA, la NORVÈGE et d'autres pays ont estimé que les échanges de vues axés sur la facilitation (FSV) sont instructifs sur les lacunes en matière de capacité et sur les difficultés. Le BRÉSIL a indiqué que l'un des enseignements tirés des FSV est qu’une directive plus générale n’est pas synonyme de flexibilité, mais que des directives détaillées pourraient être plus utiles pour la mise en œuvre et l'examen.

Le MEXIQUE a suggéré de confier au Comité sur l'adaptation et au Groupe d'experts pour les PMA (LEG) le travail technique sur l'adaptation, et a attiré l'attention sur la nécessité d'une directive sur la transparence de l'aide. L’IRAN a souligné la nécessité de préparer des rapports complets sur les MŒ et la mobilisation de l'appui destiné aux pays en développement.

La République démocratique du Congo, au nom des PMA, a appelé à des directives claires sur ce qui devra être mesuré, vérifié et pris en compte dans le système de MRV, et à une définition opérationnelle convenue du financement climatique.

SAINT LUCIA a appelé, entre autres, à des formats de rapports communs et à l'utilisation des lignes directrices et des paramètres communs du GIEC.

Sur la flexibilité, de nombreuses Parties ont appuyé l’utilisation du principe de l'amélioration continue au fil du temps dans la conception du cadre de transparence. Les Maldives, au nom de l'AOSIS, ont insisté sur la nécessité de veiller à l’amélioration au fil du temps, des capacités des Parties. La NOUVELLE ZÉLANDE a suggéré l'apprentissage à partir de l'utilisation de l'approche par étapes du GIEC.

L’Inde, au nom des LMDC, a insisté sur la nature différenciée du cadre de transparence, a appelé à l’application de la différenciation et du principe de RCMDCR et à intégration systématique de la flexibilité dans les modalités, les procédures et les lignes directrices. L’ARABIE SAOUDITE a identifié deux niveaux de flexibilité: l’application systématique; et la flexibilité intégrée dans les lignes directrices actuelles.

L'UE et la NORVÈGE se sont opposées à l'application de la flexibilité à un niveau général. Les ÉTATS-UNIS ont déclaré que la flexibilité ne peut pas être discutée dans le cadre des procédures communes, et, avec la NORVÈGE, ont indiqué que cela dépend de la capacité de chaque pays. L'AUSTRALIE et l'UE ont soutenu l'élargissement de la souplesse aux PMA et aux PEID.

Le GROUPE AFRICAIN a souligné, entre autres, la volonté politique des pays en développement de participer efficacement au cadre de transparence.

Sur le mode de travail, de nombreuses Parties ont appuyé les propositions ciblées. Le CANADA a proposé le lancement des travaux techniques à Marrakech. Le JAPON a appelé à l’élaboration d’un programme de travail. L’ARABIE SAOUDITE s’est opposée à la présentation des propositions à ce stade et a suggéré le travail dans un groupe de contact ou en sessions informelles.

QUESTIONS RELATIVES AU BILAN MONDIAL VISÉ À L’ARTICLE 14 DE L’ACCORD DE PARIS: La Co-Présidente Baashan a invité les Parties à examiner: les contributions au bilan mondial; la manière dont le bilan mondial sera effectué, en gardant à l'esprit la nécessité de la simplicité, la pertinence, l’appropriation et l'inclusion; et la relation, le cas échéant, entre le bilan mondial et le dialogue axé sur la facilitation de 2018.

À propos des contributions au bilan mondial, de nombreuses Parties ont mentionné les rapports: du GIEC; des organes constitués en vertu de la Convention; et des organes subsidiaires. Beaucoup ont également noté que les contributions varieront pour l'atténuation, l'adaptation et les MŒ.

La Colombie, au nom de l’AILAC, a proposé de relier le bilan mondial au cycle d'évaluation du GIEC. La GRENADE a mentionné l'information régionale. L’INDONÉSIE, le JAPON, la NORVÈGE et la NOUVELLE ZÉLANDE ont appelé à l'examen des contributions des acteurs non étatiques.

Le Koweït, au nom du G-77/CHINE, a souligné les évaluations globales des CDN et des informations sur la mobilisation du soutien. Le JAPON a mis l’accent sur l'information provenant du FEM et du FVC. L'UE et la SUISSE ont fait référence aux résultats du cadre de transparence. L'INDE, l'ARGENTINE et la NORVÈGE ont appelé à l’inclusion du rapport sur l'état du soutien destiné à l'adaptation. Le BRÉSIL a demandé l'examen des contributions qui seraient nécessaires pour l’évaluation de l'équité dans le bilan mondial.

La Jordanie, au nom des LMDC, a suggéré des propositions sur l'information, en plus de celles énumérées dans la décision 1/CP.21 (résultat de Paris).

Sur la manière de mener le bilan mondial, l'UE a déclaré que la forme devrait découler de la fonction, et a appelé à un processus équilibré adapté à la nature différente de l'atténuation, de l'adaptation et des MŒ.

Le Botswana, au nom du GROUPE AFRICAIN et l'INDONÉSIE ont déclaré que l’information devrait être disponible suffisamment à temps pour permettre son examen. L'UE, la GRENADE, la NORVÈGE, la NOUVELLE ZÉLANDE et le VIET NAM, contrés par l'ARABIE SAOUDITE, ont suggéré des processus techniques et politiques distincts.

De nombreux pays, contrés par l'ARABIE SAOUDITE, ont suggéré l'apprentissage à partir du dialogue structuré d’experts (SED) sur l'examen de 2013-2015. L'INDE a déclaré que l'examen de 2013-2015 était centré sur l'évaluation des efforts au titre de l'atténuation.

Concernant les résultats, la GRENADE et les Îles Salomon, au nom des PMA, ont souligné la nécessité d’achever le bilan mondial en 2023, afin de permettre aux Parties de faire le point de ses résultats dans la préparation de leurs CDN. Les LMDC ont suggéré un rapport analytique d'une table ronde de haut niveau émis après 2023. L’AILAC a suggéré l’examen du résultat du bilan mondial par la CMA. Le CANADA et l'UE ont suggéré un «moment politique» de haut niveau en 2023.

L'INDE a soutenu des propositions sur la conception du bilan mondial et un document divers élaboré par le Secrétariat.

À propos de la relation entre le bilan mondial et le dialogue axé sur la facilitation de 2018, il a été généralement admis que le dialogue axé sur la facilitation et le bilan mondial sont différents quant à leur champ d‘application, mais que ce dernier pourrait apprendre du premier. Les PMA ont déclaré que le dialogue offre aux Parties une occasion de renforcer l'ambition. L'INDE a déclaré que le dialogue devrait aborder la manière dont l'équité, le développement durable et les efforts d'éradication de la pauvreté sont pris en compte dans les efforts pour l'atténuation. L'ARGENTINE a suggéré que le dialogue se charge de l’entrée en vigueur rapide de l'Accord.

SBSTA

AGRICULTURE: Les Parties ont examiné un projet de conclusions visant à refléter le travail accompli à la SBSTA 44, y compris: l’examen des rapports de l'atelier; l’intégration des propositions des Parties et des observateurs; la tenue de deux ateliers en session; et l’acceptation de poursuivre l'examen des rapports de l'atelier à la SBSTA 45. Un groupe de pays en développement a proposé d'insérer «rappelant l'article 9 de la Convention, sur la base des objectifs, des principes et des dispositions de la Convention» dans un paragraphe indiquant que le SBSTA a poursuivi ses travaux scientifiques et techniques décidés à la SBSTA 40. Plusieurs pays développés se sont opposés à l'insertion. La question reste en suspens.

QUESTIONS RELATIVES À LA SCIENCE ET À L’EXAMEN: Directives sur la manière dont les évaluations du GIEC peuvent informer le bilan mondial: Au cours des consultations informelles, deux Parties se sont opposées à une référence à: la SED sur l'examen 2013-2015 concernant l'apprentissage à partir des expériences passées; au rapport du Président du SBSTA sur l'événement spécial SBSTA-GIEC tenu à cette session; et à l'encouragement, adopté à la CdP 21, adressé à la communauté scientifique pour avoir comblé les lacunes de la recherche, y compris sur les scénarios de 1,5 ° C. Les Parties ont convenu de faire référence à l'examen 2013-2015 dans une note de bas de page et à l’«échange d'informations» lors de l'événement spécial. Les Parties ne sont pas parvenues à un accord sur la référence à l'encouragement à la communauté scientifique et se sont concertées au cours des consultations informelles tenues dans la soirée.

EXAMEN DES MODALITÉS ET DES PROCÉDURES POUR LA CDM: Au cours des consultations informelles, les Parties ont examiné le projet de conclusions proposées par les co-facilitateurs, en tenant compte de la diversité des points de vue entendus lors de la dernière consultation. Dans l’ensemble, les Parties ont apprécié l'équilibre et les compromis proposés dans le texte. Cependant, les avis ont divergé sur l'opportunité d'inclure des liens directs avec les propositions des Parties dans une note, certains préconisant la suppression des liens. Une Partie a demandé des moyens plus claires et plus directes de trouver les propositions, en notant que les modifications apportées aux modalités et procédures qui pour certaines Parties sont nécessaires, ne figurent pas dans les conclusions, mais peuvent se trouver dans ces propositions. Les Parties ont approuvé la formulation initiale des co-facilitateurs avec des liens vers les propositions.

SBI

MODALITÉS ET PROCÉDURES DE FONCTIONNEMENT ET UTILISATION D'UN REGISTRE PUBLIC VISÉ L’ARTICLE 4.12 DE L’ACCORD DE PARIS (REGISTRE DES CDN): Au cours des consultations informelles sur le projet de conclusions, les discussions ont porté sur les paragraphes: Prenant en compte les vues exprimées par les Parties sur ce point à la SBI 44; et notant les liens des travaux sur le registre, avec les questions abordées dans deux points de l'ordre du jour du SBI et de l'APA.

 A l’issue de discussions prolongées, les Parties ont convenu de supprimer le paragraphe sur les liens, et d'ajouter une référence aux liens «au point 6 de l'ordre du jour du SBI et de l'APA» dans le paragraphe sur la prise en compte des vues des Parties.

Les Parties ont également décidé d'ajouter un libellé reconnaissant que «le Secrétariat continuera à améliorer, le cas échéant, le registre provisoire».

Deux Parties n’ont pas été en mesure de s’accorder sur l’utilisation de «la» ou de «un» registre public dans un projet de paragraphe. La Co-facilitatrice Madeleine Diouf Sarr (Sénégal) a encouragé les Parties à se concerter sur la question, et a indiqué qu’un projet de conclusions final sera présenté à la plénière de clôture du SBI..

GENRE: Au cours des consultations informelles pour examiner les projets de conclusions, certains pays, contrés par d'autres, ont proposé de supprimer la référence à l'insuffisance du financement pour le programme de travail de Lima. Un pays a suggéré d'ajouter des références à «sous réserve de circonstances nationales», et de supprimer les références à la préparation, à la SBI 45, d’un projet de décision pour la CdP 22, et aux contributions des Parties annexées au projet de conclusions. Certains ont suggéré comme compromis, le maintien des références aux circonstances nationales et au projet de décision, sans référence à l'annexe. Les Parties n’ont pas pu s’accorder sur ces questions en suspens. Le Co-facilitateur Martin Hession (UE) fera rapport au Président du SBI, afin de se donner un délai supplémentaire pour parvenir à un accord.

SBSTA/SBI

MESURES DE RÉPONSE: Au cours des consultations informelles de la matinée, les Parties ont examiné la troisième version du projet de programme de travail révisé des co-facilitateurs, y compris les éléments, les délais et les résultats. Sur le partage de vues et d'expériences, y compris à travers des études de cas, une Partie s’est opposée à la spécification, préférant une référence générale à la directive contenue dans le résultat de Paris. De la même manière, alors que de nombreuses Parties se sont accordées sur l’appel à des propositions, certaines ont opté pour un cadre plus général sur la portée des propositions.

S’agissant de la tenue d'un atelier, certaines Parties ont préféré un atelier intersessions. Préoccupés par le fait que ce choix pourrait limiter la participation et avoir des incidences budgétaires, d'autres ont opté pour un atelier en session et/ou un événement de lancement à la CdP 22.

Dans le groupe de contact qui a suivi, les Parties ont examiné un projet de conclusions. Le Président du SBI Tomasz Chruszczow a jugé cet élément important pour de nombreux pays qui font leur «entrée dans une économie en transition et dans le développement durable». Le Président du SBSTA, Carlos Fuller, a salué la conclusion sur les modalités, le programme de travail et les fonctions du Forum au titre de l’Accord de Paris, et a appelé à des progrès dans l'amélioration du forum et du programme de travail. Bahreïn, au nom du G-77/CHINE, et l'Afrique du Sud, au nom du GROUPE AFRICAIN, ont déclaré que les conclusions pour tous les sous-points seront présentées comme un ensemble. Les Parties ont ensuite repris l'examen des éléments du programme de travail. Les discussions se poursuivront.

TEM SUR L'ADAPTATION: Amélioration de la mise en œuvre des mesures pour l'adaptation: Farhana Yamin, Track 0 and Chatham House, était le facilitateur. Sur la mise en œuvre de l'adaptation, les participants ont souligné le rôle des systèmes d'information tels que l’établissement des liens entre les systèmes hydro-météorologiques et d'autres systèmes de données et stations météorologiques automatiques qui prodiguent des conseils sur le choix des cultures et des pratiques. Plusieurs participants ont souligné la nécessité pour les systèmes de gouvernance de se tourner vers une perspective multisectorielle et de se concentrer sur les réformes politiques, et aussi de s’impliquer dans la gouvernance multi-niveaux et vers la prise de décision conjointe entre les parties prenantes. Un orateur a souligné l'engagement avec le secteur privé, et un autre a mis en relief la nécessité de concevoir de nouveaux modèles d'affaires résilients au climat. Beaucoup ont mis l’accent sur une approche contextuelle, y compris l’aménagement du paysage.

Les discussions ont porté sur les risques de maladaptation, et les participants ont souligné la construction dans les zones inondables, la plantation des cultures de rente qui sont sensibles aux changements climatiques et aux forces du marché, et l’appauvrissement des aquifères pour accroître la sécurité alimentaire à court terme. Les participants ont souligné que les données sur les changements climatiques et les informations doivent être disponibles et accessibles pour réduire la maladaptation, et que les technologies peuvent évaluer les risques et accroitre l'efficacité des systèmes existants. Bon nombre ont souligné la disponibilité de l'eau comme fondamentale pour l'adaptation et le développement.

Des groupes restreints se sont ensuite formés pour examiner la fourniture du financement, la technologie et le soutien pour le renforcement des capacités, ainsi que les possibilités et options pour accélérer la mise en œuvre des mesures de l'adaptation. Dans l'après-midi, les participants ont discuté des possibilités pour accélérer la mise en œuvre des mesures d'adaptation, y compris les bonnes pratiques à imiter, le soutien et les partenariats.

DANS LES CORRIDORS

Mardi, avec les nuages suspendus au-dessus du Centre international de conférence de Bonn, le mauvais temps semblait s'infiltrer dans les consultations alors que délégués mettaient tout en œuvre pour épuiser les points de l'ordre du jour encore restants avant mercredi, date limite fixée par les présidents des organes subsidiaires. Les tensions persistaient: un délégué s’est dit frustré par le fait que certaines Parties «choisissent» les aspects de l'Accord de Paris auxquels elles vont s’attaquer, tandis qu'un autre a déclaré que les vieilles positions surgissaient encore, ce qui ralentit le travail technique.

Avec la résurgence des positions tranchées bien connues, y compris sur l'interface science-politique, un délégué a dit craindre que si des progrès ne sont pas accomplis rapidement à l’OS 44, «une année se sera écoulée sans travail depuis Paris» lorsque les Parties se réuniront de nouveau à Marrakech. D'autres étaient en désaccord, affirmant que les demandes provenant des consultations informelles pour des documents techniques, des ateliers, des propositions, des dialogues et des actions des intervenants constituent un signal des travaux importants en vue pour les préparatifs de la CdP22 et la tenue de celle-ci.

Tard dans la journée, les observateurs ont salué un événement spécial organisé par les présidences française et marocaine sur le Mécanisme international de Varsovie sur les pertes et les préjudices, reconnaissants que «les pertes et les préjudices n’ont pas complètement disparu dans cette session». Avec une abondance d'exemples provenant des ONG et des OIG sur la manière dont elles soutiennent la résilience, l'assurance, la gestion des risques, la sensibilité au genre et bien plus encore, les participants ont quitté la salle avec un sentiment d’optimisme au sujet de la gamme de solutions avancées par les acteurs non étatiques. Cependant, les acteurs non étatiques ont quitté la réunion alors qu’ils étaient toujours à la recherche des précisions sur la manière dont la CdP 22 examinera cette question importante.

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