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Daily report for 13 December 2000

MERCREDI 13 DECEMBRE 2000

Les dlgus se runirent dans des sessions du matin et de laprs-midi du Comit sur la Science et la Technologie (CST) pour examiner la liste dexperts, la surveillance des rseaux, le savoir traditionnel et les systmes de prvention prcoce. La Grande Commission (GC) se runit brivement le matin et lit les Coprsidents du Bureau du groupe de travail ad hoc, aprs quoi elle fut ajourne pour faciliter les consultations des groupes rgionaux. Elle se runit de nouveau dans laprs-midi pour tudier les questions de programme et budget et dcida dtablir des groupes informels ouverts sur ces questions.

GRANDE COMMISSION (GC)

MISE EN UVRE DE LA CONVENTION : Le Prsident Mafura (Lesotho) rapporta qu la suite des consultations informelles de mardi, le Bureau de la CdP avait dcid de former un bureau du groupe de travail ad hoc constitu de cinq membres qui valuera la mise en uvre de la CCD. La GC lit Willem van Corten (Belgique) et Mohammed Mahmoud el Ghaouth (Mauritanie) en tant que Coprsidents et, par mesure exceptionnelle, furent nomms membres honoraires du Bureau de la CdP.

LUE souligna que la nomination des Coprsidents en tant que membres honoraires du Bureau nest valable que pendant la dure de la CdP-4. Le CHILI, au nom du groupe dAmerique Latine et Carabes , avec le NIGERIA ET LA SYRIE, dclara que les membres du bureau devraient reflter lquilibre rgional des Nations Unis. Le CANADA dclara quil avait des propositions pour aborder les rserves autour du document sur la Mise en uvre de la Convention (ICCD/COP(4)/2/Add.7) qui ne contient pas de mthodologie dtaille pour le groupe de travail, et soutint la proposition de lUE de mardi dtablir un groupe de contact pour discuter de la nature et du calendrier des runions intersession. Le G-77/CHINE dclara que le groupe ne stait pas consult sur la question et ne pouvait pas faire de proposition. La GC fut ajourne jusqu laprs-midi pour permettre les consultations.

PROGRAMME ET BUDGET : Le Secrtaire Excutif Adjoint de la CCD prsenta le Programme et Budget du Secrtariat (ICCD/COP(4)/2, et Add.1-8). On ne considra individuellement que les rapports sur les units de coordination rgionale (UCR) et les moyens damliorer la budgtisation et le processus dlaboration de rapports.

Sagissant des UCR, la MAURITANIE, au nom du G-77/Chine, appuye par plusieurs pays en dveloppement, appela la CdP allouer sur une base prvisible, 420.000 $US pour financer les aspects centraux des trois UCR bases Mexico, Abidjan et Bangkok. Il suggra ltablissement dun groupe informel pour lexamen de la question. Le dlgu appuya la suggestion de la SUISSE pour retirer, si possible, les fonds des budgets oprationnels du Secrtariat et du Mcanisme Mondial (MM). La CHINE offrit un soutien partiel lUCR asiatique.

Notant limportance des UCR dans la coopration Sud-Sud. LUE prfra la mobilisation de ressources partir des Etats membres et des institutions existantes, par exemple, le Sahara et lObservatoire du Sahel. En rponse la question du JAPON concernant la relation entre les UCR de la CCD, lARGENTINE souligna les activits de coordination rgionale mentionnes dans les quatre annexes de mise en uvre rgionale de la CCD. Le CANADA dclara que les efforts multipliaient les initiatives rgionales existantes.

Le Prsident Mafura tablit ensuite un groupe de travail informel ouvert pour examiner la question et prsenter son rapport la GC.

Les dlgus discutrent galement de lamlioration de la budgtisation et de llaboration des rapports, suite la prsentation par le Secrtariat de trois approches la budgtisation, nommment, base sur les programmes, base sur les rsultats et base sur les programmes avec indication des rsultats. Bien que reconnaissant la ncessit de transparence, ils divergrent sur le point de savoir sil fallait continuer avec lapproche actuelle base sur les programmes, utilise par les conventions surs, ou lapproche base sur les rsultats utiliss par le PNUD et le Fonds des Nations Unies pour les Populations. Le G77/CHINE, et plusieurs pays en dveloppement prfraient la budgtisation base sur les programmes. LUE opta pour une budgtisation base sur les rsultats, base sur trois programmes de travail du Secrtariat, du MM et du CST et demanda galement un audit du budget de base pour la priode 2000-2001, soumettre la CdP-5. LEGYPTE dclara que les propositions taient les techniques, et non pas des systmes assurant la transparence et que les techniques taient actuellement en examen aux Nations Unies. La dlgue dclara que la proposition de lUE ferait fi des rgles de financement actuelles des Nations Unies. Le CANADA sinforma sur les dernires dcisions de lAssemble Gnrale sur la question. Un autre groupe de travail ouvert fut tabli pour se consulter sur les quatre sous-articles restants et sur lapproche de budgtisation.

Le G77/CHINE : proposa lallocation de nouvelles ressources au groupe de travail ad hoc sur les systmes de prvention prcoce ; nota le rapport daudit clair mais ntait pas daccord avec une recommandation dabandonner les petites contributions values provenant des tats membres des Nations Unies ; et chercha une clarification de la part du MM propos dun report dans le budget de 1999 sans laccord de la CdP, et une donation de 2 millions de dollars faite par la Banque Islamique qui nest pas refltes dans le rapport. LUE nota le grand nombre dateliers et le faible niveau des activits du CST, et demanda llaboration dun programme de travail pour la prochaine biennale avec des indicateurs de performance, une distinction entre les budgets extraordinaires et de base et une rflexion sur les synergies avec les conventions surs.

COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

ELECTION DES COPRESIDENTS : Valentin Sofroni (Rpublique de Moldavie) et Md. Nuruzzaman (Bangladesh) furent lus en tant que coprsidents du CST, en mme tant que Rafael Viloria (Mexique) Mebrahtu Iyassu (Erythre) qui agira galement en tant que Rapporteur.

ETABLISSEMENT DUNE LISTE DEXPERTS : En introduisant la liste dexperts (ICCD/COP(4)/5 et Add.1), le Secrtariat dclara que 14% des 1510 experts sont des femmes, que certaines disciplines, incluant lagriculture sont sous-reprsentes et que les Parties nont pas prsent de rapport sur lutilisation de la liste.

Concernant les disciplines sous-reprsentes lEGYPTE dclara que lagriculture est bien reprsente par certaines des autres disciplines. La CHINE dclara que chaque pays peut avoir sa propre interprtation des disciplines et requis que le Secrtariat prpare une structure directrice des disciplines.

Sagissant de lutilisation limite de la liste, plusieurs dlgus demandrent au CST de considrer la manire damliorer son utilisation. LITALIE proposa que le CST entame lidentification des besoins en recherche sur lesquelles peuvent travailler les experts. LONG RESEAU SUR LA DESERTIFICATION (RIOD), demanda aux gouvernements dinclure les ONG et les experts de la socit civile dans leurs soumissions la liste.

SURVEILLANCE ET EVALUATION DES RESEAUX : Sur cette question, le Secrtariat nota que le travail tablit durant la Phase I et les termes de rfrence pour une deuxime phase impliquant une surveillance pilote approfondie dans la sous-rgion du sud Africain et la maintenance et le dveloppement de la base de donnes labore durant la Phase I.

Un reprsentant du consortium dirig par le PNUE qui a men terme ses travaux, prsenta leur plan pour la phase II. Il dclara que le consortium : identifierait et travaillerait avec des partenaires dans la sous-rgion ; tablirait un forum-internet abritant des discussions thmatiques ; et sassocierait dautres rseaux et bases de donnes pertinents. Il dclara que la base de donnes sera oprationnel travers des campagnes de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacits dans la sous-rgion.

Dans la discussion qui suivit , le KENYA appuya lide dune identification prcoce des centres de rseaux, et, avec le SENEGAL et lEGYPTE exprima sa proccupation concernant la lente progression. LEGYPTE appela une analyse point de vue cot, notant le cot lev de la surveillance. Le MEXIQUE souligna la ncessit de synergie avec les efforts similaires dans dautres rgions.

SAVOIR TRADITIONNEL : LITALIE, au nom du panel ad hoc sur le savoir traditionnel (ST), fit un rapport sur les travaux du panel et mit en exergue les recommandations pour les activits futures, incluant : ltablissement dun rseau bas sur le web, pour lequel un premier noyau a t install en Italie ; les donnes de collection et dinventaire ; lutilisation des droits de protection pour le ST ; et ltablissement dindicateurs et de repres dans le but, entre autres, de protger le ST au niveau national.

Dans la discussion qui suivie, certains participants appelrent une nouvelle approche pour rconcilier le ST et le savoir moderne.

Concernant les moyens de protection du ST, lUNESCO nota les risques associs de lutilisation des droits dauteurs et mit laccent sur une approche long terme pour inventorier, valider et examiner linterrelation entre les droits de proprit de ST par les peuples et la diffusion du savoir. Le MAROC sinterrogea sur le point de savoir comment lutilisation des droits dauteurs fonctionnerait en pratique, notant que les individus ne possdent pas un tel savoir et souligna la sensibilisation sur la ncessit de prserver ce capital comme essentielle la protection du ST.

Concernant les autres travaux du panel sur le ST, lOMM recommanda la recherche qui intgre les prvisions traditionnelles et modernes. Le JAPON encouragea lutilisation dindicateurs et de repres pour mesurer lefficacit du ST et comprendre ses liens avec le savoir moderne. Le Prsident invita lITALIE a laborer une proposition sur le rseau du ST.

SYSTEMES DE PREVENTION PRECOCE : Le JAPON, parlant au nom du panel ad hoc sur les systmes de prvention prcoce (SPP), prsenta les travaux du panel et discuta des trois domaines principaux examins ; collection des donnes, laccessibilit et lintgration ; lvaluation et la prvision de la scheresse et de la dsertification, et les mesures de prparation ; et la divulgation de linformation aux derniers utilisateurs des applications des SPP et du contrle et de lvaluation de la dsertification, ainsi que des mcanismes de rponse. Il nota, entre autres, que le renforcement des systmes existants est plus important que den tablir de nouveaux, et recommanda danalyser la vulnrabilit, et de lier le ST aux SPP. Plusieurs dlgus appuyrent la rinstauration du Panel ad hoc sur les SPP.

Concernant le travail ultrieur du panel, les ETATS-UNIS suggrrent que les termes de rfrence du panel spcifient des rsultats tangibles. Le KENYA suggra llaboration de mcanismes pour faciliter la collection et lchange de donnes. LEGYPTE proposa de se focaliser sur les systmes applicables aux terres arides.

LOMM appela , entre autres, dvelopper des profils de vulnrabilit, dvaluer les impacts sociaux et conomiques de la scheresse et dtablir des institutions multidisciplinaires coordonnes focalises sur la gestion de la scheresse te les politiques nationales contre la scheresse. Le MEXIQUE demanda sil y avait un plan dvaluation des cots rsultant du manque de plan de prvention, pour les communauts.

Concernant la composition du panel, lARGENTINE dclara quil devrait tre largi pour inclure les experts en droits et en administration.

ACTION FUTURE DU CST : Notant la grande quantit dinformation disponible, lAfrique du Sud, soutenue par les Etats-Unis, la NORVEGE, la SUEDE, la GUYANNE et le CANADA, proposa de se focaliser sur la gestion de linformation. Les Etats-Unis mirent en exergue le besoin dun flux dinformation deux voies entre les communauts et les scientifiques. Le NIGERIA et ISRAL appuyrent lutilisation de systmes dextension agricole pour la divulgation de linformation. Le SENEGAL soumit des recommandations pour un travail supplmentaire du CST labor par la runion prparatoire Africaine tenue en octobre. Le Prsident Smith tablit ensuite un petit groupe pour travailler sur les stratgies de partage de linformation parmi les dtenteurs des enjeux et qui fera son rapport au CST , jeudi.

DANS LES COULOIRS

Les consultations se poursuivirent tard mercredi, pour essayer de rsoudre les diffrends sur certaines questions organisationnelles relatives aux groupes de travail ad hoc, qui a dj un jour de retard dans ses travaux. Selon certains observateurs, les divergences principales concernaient le point de savoir si les rapports devaient tre rviss avant la CdP-5 et donc, sil y avait besoin de runions intersession et, si oui, leur dure. Il ny eut galement pas daccord sur le point de savoir sil fallait renvoyer la question un groupe de contact ou la considrer dans le groupe de travail ad hoc.

A SUIVRE AUJOURDHUI

PLENIERE : La Plnire se runira 10h00 pour lire les Coprsidents du groupe de travail ad hoc nomm par la GC et couter une dclaration faite par le FEM.

LE GROUPE DE TRAVAIL AD HOC : Ce groupe se runira immdiatement aprs lajournement de la Plnire pour entamer lexamen des rapports sur la mise en uvre de la CCD.

COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE (CST) : Le CST se runira 10h00. Les dlgus entendront des rapports faits par des petits groupes sur la savoir traditionnel et sur les stratgies pour la gestion de linformation et continuer les discussions des domaines pour les travaux futurs du CST .

EVENEMENTS SPECIAUX : Un atelier sur  la CCD en tant que structure pour une cohrence plus grande entre la communaut scientifique et le dveloppement de la Coopration en Asie Centrale , organise par le GTZ, le BMZ, le DesertNet et le Secrtariat de la CCD aura lieu dans la salle de confrence de presse 17h00.

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