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Daily report for 20 December 2000

La Plnire se runit tout au long de la journe pour entendre les 32 dernires dclarations dans le segment spcial sur la mise en uvre de la Convention, dclarations faites par un Premier Ministre, et des fonctionnaires et des reprsentants des organes de haut rang et agences spcialises des Nations Unies, et engager un dialogue avec les ONG. Le groupe de travail ad hoc sur l'valuation de la mise en uvre de la CCD (GTAH) se runit pour examiner les rapports rgionaux prsents par les groupes d'Amrique Latine et Carabes et de la Mditerrane du Nord, et six rapports de pays prsents par les reprsentants d'Italie, Bolivie, Argentine, Chili, Cuba, Portugal et Moldavie.

PLENIERE

SEGMENT SPECIAL: Le Prsident de la CdP-6 de la CCC et la CONVENTION SUR LES TERRES HUMIDES mirent en exergue les liens entre leurs Conventions et la CCD. Le CENTRE INTERNATIONAL POUR LA RECHERCHE AGRICOLE, le COMITE INTERGOUVERNEMENTAL PERMANENT POUR LE CONTRLE DE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL, la BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT, l'ORGANISATION DE L'UNITE AFRICAINE, l'INSTITUT DES NATIONS UNIES POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE, la CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DEVELOPPEMENT, l'ORGANISATION AFRICAINE DE CARTOGRAPHIE ET DE DETECTION A DISTANCE et le SAINT SIEGE dcrivirent leur soutien pass et continu aux activits de la CCD. Concernant le financement de la CCD, le BOSTWANA et la GUINEE BISSAU appelrent une fentre du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) pour financer la mise en uvre de la CCD. Le RWANDA appela un mcanisme financier qualifi dans le cadre de la CCD. La SUEDE et le Pakistan accueillirent la dcision du FEM pour explorer un soutien possible aux activits de lutte contre la dsertification.La REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE POPULAIRE DU LAOS invita les donateurs soutenir le Mcanisme Mondial (MM). Le SOUDAN, l'INDONESIE et le MYANMAR appelrent un soutien des activits dans leurs rgions.

Le GHANA dclara que le commerce perptuait la dgradation des terres et appela l'Organisation Mondiale pour le Commerce aborder les problmes rencontrs par l'Afrique. Le TCHAD soutint l'tablissement d'un comit pour la mise en uvre de la CCD. Le CAMBODGE et le SRI LANKA voulaient collaborer avec le Secrtariat de la CCD. La PALESTINE dclara que sa rcente lgislation environnementale contenait un chapitre sur la dsertification. Le YEMEN nota que la lutte contre la dsertification amliorait l'agriculture et aidait l'allgement de la pauvret. ISRAEL dclara que sa recherche avait dmontr les limites de la science et de la technologie et la ncessit d'agir prudemment dans des cosystmes fragiles

PALAU,les ILES MARSHALL et la PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE invitrent le Secrtariat organiser un atelier rgional pour les Iles Pacifiques.

L'EQUATEUR dclara qu'il participerait dans les activits de la CCD et l'Evaluation de la Dgradation des Terres Arides et l'Evaluation des Ecosystmes du Millnium. La TURQUIE soutint la cration d'une cinquime annexe pour l'Europe Centrale et de l'Est.

Les ONG dcrivirent leurs activits au niveau local pour soutenir la mise en uvre de la CCD. Le Prsident conclut le segment notant que les dclarations refltaient un fort soutien la CCD de la part des Parties dveloppes et en dveloppement ainsi que des institutions internationales.

LE DIALOGUE DES ONG: Le deuxime dialogue ouvert avec les ONG considra les perspectives du genre dans la lutte contre la dsertification. Ouvrant la session, le Secrtaire Excutif Adjoint de la CCD, Kalela, nota que bien que les femmes dans les rgions dsertifies sont les plus lourdement touches par la dsertification, il y a une prsence large et croissante de femmes dans les prises de dcisions, qui pourraient laborer des politiques pour la transformation de la ralit des femmes dans les terres arides.

L'USC CANADA dclara que le but de la session tait de souligner, travers la prsentation d'tudes de cas, quelques uns des rsultats, dfis et leons apprises par les femmes dans la mise en uvre de la CCD.

La CONFEDERATION D'ONG EN AFRIQUE CENTRALE (Cameroun) nota les approches du sommet vers le bas, semi-diriges et de la base vers le haut dominantes dans le dveloppement des Programmes d'Action Nationaux (PAN) et dclara que la plus part des rapports nationaux manquaient d'information sur la participation des femmes. En dpit des efforts des gouvernements pour canaliser le genre, le MOUVEMENT DES FEMMES OUGANDAISES POUR LA PLANTATION D'ARBRES nota les contraintes persistantes, incluant l'inscurit des terres, les crdits insuffisants et les conflits. L'ASSOCIATION DE FORMATION ET D'APPUI DE DEVELOPPEMENT (Mali) se focalisa sur l'ducation de la fillette et des programmes d'alphabtisation des femmes, et leur impact sur la conservation des ressources nationales.

Dans la discussion qui suivit, l'AUSTRALIE mit l'accent sur l'importance des autorits locales dans l'accomplissement du dveloppement durable. L'OUGANDA dcrivit les domaines de mesures recommands pour la canalisation du genre, bass sur les rsultats d'une tude locale. Le SIERRA LEONE appela un format pour inclure les activits des ONG dans les rapports nationaux de la CCD. Notant qu'une focalisation sur les droits et autorisations assure le succs dans la mise en uvre de projets, la NORVEGE souligna que ces questions devraient tre le point de mire dans les terres arides et mit l'accent sur l'implication des femmes.

NATURAMA (Burkina Faso) , dclara que la coopration devait dpasser les aspects techniques et des politiques de mise en uvre, pour inclure les aspects institutionnels et la communication. BIRDLIFE INTERNATIONAL appela les Parties de la CCD accder la Convention sur les Espces Migratrices et invita le Secrtariat de la CCD se joindre l'initiative du PNUE sur l'laboration harmonise de rapports.

L'ARGENTINE, au nom d'un rseau d'ONG, souligna quelques-uns des rsultats des femmes dans le processus des PAN. L'ALLIANCE DES FEMMES DE ZAMBIE dcrivit le processus d'accomplissement d'une politique des genres en 18 points et dclara que le PAN de la ZAMBIE est sensible au genre. Le RESEAU DES CARAIBES POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE (Trinidad et Tobago) mit l'accent sur les liens entre la pauvret, l'analphabtisme et la dsertification.

Le NIGERIA, au nom du G-77/Chine, avec la NORVEGE et le PAKISTAN, exprimrent leur soutien des dialogues similaires avec les ONG, dans le futur. Dans ses remarques de conclusion, le Prsident de la CdP-4, Batjargal, dclara que si les intrts des femmes taient abords, la mise en uvre de la CCD serait russie.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC SUR LA MISE EN UVRE

RAPPORTS REGIONAUX DES GROUPES D'AMERIQUE LATINE ET CARABES: Le SALVADOR, parlant au nom de la rgion d'Amrique Latine et Carabes (ALC), mit l'accent sur les problmes interdpendants de la dgradation des sols, de la pauvret et de la migration. Il dclara que le Programme d'Action Rgional de l'ALC (PAR) inclue: le travail sur les indicateurs et les repres; un rseau d'information; le soutien pour l'harmonisation de la politique publique; la promotion du savoir traditionnel; et le renforcement de la coopration horizontale. Le reprsentant souligna le problme de l'insuffisance du financement.

Dans la discussion qui suivit, le MM souligna son rle dans l'assistance aux pays dans leur prparation de propositions de projets/ programmes finanables. Le GUATEMALA appela au soutien du FEM aux projets rgionaux. Les dlgus mirent l'accent sur les liens entre le dveloppement conomique et la prservation des ressources foncires.

RAPPORTS NATIONAUX DE LA REGION DE LALC : LARGENTINE dclara que son PAN tait un mcanisme qui permet une coordination dcentralise des activits nationales, sans tablir un point central important. Le reprsentant dclara que cest un processus continu et quil avait t rvis afin dintgrer les leons tires. La BOLIVIE souligna la structure institutionnelle de son PAN, qui se concentre sur laccroissement de la prise de conscience, le renforcement des comptences des autorits, la participation active et la promotion de nouvelles activits conomiques. CUBA insista sur le fait que le maintien de la productivit des sols, lien entre le dveloppement conomique et social et laction communautaire, tait un aspect important de ses efforts de lutte contre la dsertification. Le CHILI mit en exergue le renforcement des capacits au niveau local et le dveloppement dun rseau lectronique comme tant des actions russies.

Concernant les obstacles rencontrs dans la mise en uvre de la CCD, lARGENTINE dclara que son PAN ne disposait pas de ses propres fonds, mais bnficiait dune varit de sources de financement, ce qui rendait plus difficile le dveloppement dactivits nationales et rgionales. Le reprsentant ajouta que les subventions de lUnion Europenne lagriculture nuisent la comptitivit et la rentabilit de lexportation de produits nationaux et impactent donc lapplication de nouvelles technologies. Il invita les donateurs inclure les proccupations concernant la dsertification dans les initiatives bilatrales. Le CHILI mit laccent sur le manque de prise de conscience de la CCD au niveau institutionnel et linertie institutionnelle. Les autres problmes soulevs incluaient la faible conscience de la gravit de la dsertification, le manque dintgration dans la planification et linsuffisance des ressources financires.

Les dlgus firent des remarques sur la contribution du MM aux PAN, la valeur de linclusion plus large de la partie prenante, et la manire de faire du PAN une opportunit de gagner tous les coups pour tous les secteurs. Ils insistrent sur les bnfices tirer de lchange dinformations, de la coopration et des projets conjoints au sein de la rgion de lALC. En rponse une question provenant de lassistance, CUBA dclara que des rsultats ont t obtenus travers : la mise en uvre de synergies avec dautres secteurs, telle que la gestion durable des forts ; et limplication des niveaux de base, y compris les organisations fminines dans les zones rurales.

RAPPORT REGIONAL DE LA MEDITERRANEE DU NORD : LITALIE prsenta ce rapport rgional. Le reprsentant souligna le besoin de reconnatre les facteurs socio-conomiques au moment didentifier les politiques propres la lutte contre la dsertification. Le dlgu nota que les rgions touches par la dsertification avaient un PIB 75% infrieur au PIB moyen en Union Europenne, ce qui cause des retards dans le dveloppement conomique. Il mit en exergue les priorits du PAR, y compris : lidentification des rgions courant des risques de dsertification ; ltablissement dune mthodologie commune ; la collecte, lanalyse et lchange de donnes scientifiques et techniques ; la promotion du savoir traditionnel ; et la collaboration avec les activits rgionales et sous-rgionales existantes. Il dclara que le PAR ne duplique pas les activits nationales et se focalise principalement sur le travail en rseau. Il nota le besoin dvaluer les impacts de la dsertification sur lenvironnement et les activits conomiques et de promouvoir lintgration de la lutte contre la dsertification dans toutes les politiques europennes.

RAPPORTS NATIONAUX DE LA REGION DE LA MEDITERRANEE DU NORD ET AUTRES : LITALIE dclara quelle combattait la dsertification sur un plan national et en coopration avec les pays en dveloppement. Le reprsentant mit en exergue les domaines prioritaires du PAN incluant la protection des sols, la gestion durable des ressources en eau, la minimisation de limpact de la production et la rhabilitation des terres. Le PORTUGAL nota lrosion cause par leau, les pratiques agricoles pauvres, et labandon des terres gres comme causes de la dgradation des sols. Le reprsentant nota le long processus de dveloppement du PAN dans son pays, et dclara quil ny aurait pas de nouvelles sources de financement, mais une rorientation de celles existantes. La MOLDAVIE mit laccent sur son PAN rcent qui inclut des dispositions sur les mcanismes conomiques, tels que les crdits et la restructuration du systme fiscal, la gestion intgre des sols, et des mesures anti-rosion et de rhabilitation. Il appela au soutien de la mise en uvre du PAN.

Les problmes identifis incluaient le manque de coordination, de financement et de participation. Les dlgus discutrent de la manire daccrotre la prise de conscience et de mobiliser la socit civile, et dbattirent du point de savoir sil fallait renforcer les lois existantes ou en dicter de nouvelles pour mettre en uvre le PAN. Un dlgu soutint leffacement des dettes pour combattre la dsertification et la pauvret, et un autre invita au renforcement des institutions locales existantes afin dentreprendre des activits de lutte contre la dsertification plutt que den crer de nouvelles.

CONSULTATIONS ET GROUPES DE TRAVAIL INFORMELS : Le groupe de travail informel sur le programme et le budget poursuivit ses dlibrations durant la journe de mercredi. Les opinions divergeaient sur le point de savoir sil fallait accrotre le budget du Secrtariat afin de concilier les trois postes non pourvus lors de la dernire biennale, savoir une proposition dun apport de 400 000 USD au MM, et de 300 000 USD chacune des units rgionales.

DANS LES COULOIRS

Les consultations sur une cinquime annexe rgionale pour lEurope Centrale et de lEst se poursuivirent mercredi. Tandis que les pays des rgions appellent ladoption de lannexe la CdP-4, des points de vue divergents furent exprims sur les procdures de soumission et dadoption de ce qui est techniquement un amendement la CCD. Ces pays dclarrent que ladoption de la cinquime annexe allait acclrer leur ratification de la Convention, mme si certains reprsentants dautres rgions sinterrogent sur leur engagement la CCD. Malgr les dngations des pays donateurs, les pays des autres rgions sinquitrent aussi du fait que le financement pourrait tre allou aux pays viss dans la cinquime annexe, leur dtriment.

A SUIVRE AUJOURDHUI

LA GRANDE COMMISSION (GC) : La GC se runit tout au long de la journe afin dexaminer les points de lordre du jour sur le MM, et les questions en suspens concernant lexamen de la Rgle 47 des rgles de procdure. Elle examinera galement les rapports sur le progrs, labors par les Prsidents des groupes de travail informels et il est prvu quelle achve son travail.

GROUPE DE TRAVAIL AD HOC : Le groupe se runit dans la Salle du Comit 11h00 afin dexaminer le rapport intermdiaire fait par les Coprsidents sur lvaluation de la mise en uvre de la CCD. Ce rapport, qui rsume les conclusions des discussions, sera prsent la CdP et fournira les lignes directrices sur le futur travail intersessions.

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