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Daily report for 4 October 2001

EVALUATION DES DONNEES DISPONIBLES CONCERNANT LE FINANCEMENT DE LA CCD: Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, introduisit le rapport (ICCD/ COP(5)/3/Add.3). L'orateur mit en exergue l'action mene dans le cadre des dcisions prises en novembre 2000 par le Conseil du FEM et par la CdP-4 de la CCD, et prsenta un rapport sur les activits de suivi des dcisions prises par le Conseil du FEM, en mai 2001, qui s'tait accord pour dire que la dsignation de la dgradation des sols comme ple de focalisation devait tre poursuivi, en tant que moyen d'amliorer le soutien du FEM la mise en application de la CCD. Diallo requit galement l'laboration d'une note dtaille sur l'laboration des modalits devant rgir la dsignation de la dgradation des sols comme ple de focalisation du FEM, soumettre la considration de son Conseil d'administration la prochaine runion de dcembre 2001et l'assemble d'octobre 2002.

Le G-77/CHINE, avec le GRULAC, la MAURITANIE, CUBA, ST. VINCENT ET les GRENADES, le HONDURAS, le MALAWI, la LIBYE, le COSTA RICA, le MALI, les BAHAMAS, la REPUBLIQUE DOMINICAINE, le MEXIQUE, l'URUGUAY et d'autres pays, souligna l'impratif de dsigner le FEM comme principal mcanisme de financement pour la mise en application de la CCD. Le NEPAL, le ZIMBABWE, le MAROC et d'autres intervenants firent part de leur espoir de voir le futur financement du FEM servir avantageusement la mise en application des PAN. L'ARGENTINE, la TUNISIE et d'autres pays indiqurent que le financement du FEM destin la CCD doit s'effectuer sur la mme base que celle des autres conventions environnementales, telles que celles sur le Changement Climatique et sur la Biodiversit. L'UE accueillit favorablement le renforcement des efforts du FEM pour le financement des activits de lutte contre la dgradation des sols. Le porte-parole prcisa toutefois que la CdP doit voir aussi avec d'autres agences multilatrales. La SUISSE indiqua qu'il tait prmatur de dsigner le FEM comme principal mcanisme de financement de la CCD, compte tenu, entre autres, du fait que ce dernier ne couvre normalement que les cots marginaux des projets. La NORVEGE nota que la CdP ne doit pas prjuger des dcisions qui seront prises par le FEM et ajouta que le MM doit continuer de jouer un rle central dans la mobilisations des fonds. L'AUSTRALIE, avec les ETATS-UNIS et le CANADA, encouragea le Secrtariat collaborer troitement avec le FEM sur les modalits devant rgir la dsignation du thme de la dgradation des sols, comme ple de focalisation du FEM, prcisant toutefois que les dcisions de la CdP vce sujet doivent attendre une confirmation de la part du Conseil du FEM et de l'Assemble de la.CCD. Le Scrtaire Excutif, Diallo, dclara que le Secrtariat entendait poursuivre les ngociations, soulignant que le FEM n'est pas une solution de raccourci.

LES PROGRES REALISES PAR LES PAYS TOUCHES PARTIES DANS LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD: Le Secrtariat prsenta son rapport (ICCD/COP(5)/3) renfermant un compte rendu partiel du soutien qu'il a apport comme suite aux requtes faites par les Parties, en faveur d'activits nationales, sous-rgionales et rgionales. L'orateur attira l'attention sur le rapport complmentaire du GTS adress la CdP-5, (ICCD/COP(4)/ AHWG/6).

Le MAROC et la TUNISIE suggrrent une mise jour du rapport de manire y couvrir toutes les activits entreprises avant la CdP-5. Le MALAWI nota l'insertion russie des activits des PAN dans le cadre de sa coopration avec l'African Caribbean, Pacific et l'UE (ACP/EU) "Cotonou Agreement." Le Secrtaire Excutif Diallo exprima son espoir de voir cette coopration avoir lieu dans un contexte plus large, y compris avec la Banque Mondiale et les initiatives du PNUD dans le domaine de l'radication de la pauvret.

LA COMMISSION SUR LES SCIENCES ET LES TECHNOLOGIES

LES REPERES ET INDICATEURS: La discussion de ce thme, entam mercredi, se poursuivit avec des dclarations prsentes par un certain nombre de dlgus. Les Parties flicitrent le CILSS et l'OSS pour leur travail, et l'ETHIOPIE, le CHILI et la ZAMBIE firent part de l'intrt qu'ils portent la promotion d'initiatives similaires dans leurs propres rgions. Le BURKINA FASO, la TURQUIE, l'ALLEMAGNE, la FRANCE, le CAP VERT, le DANEMARK, le MEXIQUE et le RESEAU INTERNATIONAL DES ONG OPERANT DANS LE DOMAINE DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ET LA SECHERESSE (RIOD) nota la ncessit: d'un renforcement des capacits nationales; d'un soutien financier; d'une attention de la part des dcideurs politiques; d'une harmonisation entre les divers acteurs; d'une coordination et d'une dcentralisation des donnes; d'un renforcement de la coopration rgionale; des indicateurs de l'implication de la socit civile; et de mcanismes d'change d'information.

La NAMIBIE demanda que les parties procdent des changes d'information sur les indicateurs communautaires. Le MAROC souligna les diffrences inter-rgionales dans les causes de la dsertification, la ncessit d'une coordination des PAN pour la facilitation de la coopration rgionale, et du besoin de renforcer les organisations qui ont fait leurs preuves dans le domaine du soutien apport au pays. La COMMISSION EUROPEENNE nota la mise en place d'un nouveau projet de recherche sur les indicateurs d'impact. Le CANADA, l'ALLEMAGNE et le MEXIQUE plaidrent en faveur de l'adoption de fortes mesures de suivi par la CST.

FUTUR PROGRAMME DE TRAVAIL DE LA CST: Le Secrtariat rappela la dcision de la CdP stipulant que chaque session de la CST doit examin un thme prioritaire, et les dlgus discutrent des thmes possibles pour la prochaine session de la CST. La NAMIBIE mit en relief les propositions portant, entre autres, sur les nergies nouvelles et renouvelables et la promotion de moyens de subsistance alternatifs. L'UE, avec un large appui d'autres participants, suggrrent le thme de la dgradation des sols. ISRAL nota les liens entre la dgradation des sols et les pratiques pastorales et agricoles non viables et plaida pour une focalisation sur les moyens de vie alternatifs. Le JAPON et d'autres pays appuyrent l'ide d'accorder une attention aux synergies entre les Conventions de Rio. La NORVEGE, avec d'autres dlgus, proposa une valuation intgre des systmes d'alerte prcoce, des repres et indicateurs, et du savoir traditionnel. Le PEROU mit en relief la dgradation des sols dans les terres hautes comme tant un thme potentiel. L'EGYPTE et le NIGER plaidrent pour une focalisation sur les cas de russite en matire de mise en valeur des terres. L'ARGENTINE appela l'examen des indicateurs de suivi et d'valuation. Le Secrtariat assura les dlgus que le suivi des thmes prcdents sont inclus dans le plan de travail. Un groupe de contact restreint fut cr, lequel groupe retourna avec une proposition de thme pour la CST portant sur "la dgradation des sols, la vulnrabilit et la rhabilitation: une approche intgre." La proposition fut adopte.

Les dlgus devaient ensuite dbattre de l'tablissement d'un programme de travail pour un groupe d'experts restreint relevant de la CST. Ils notrent que le sujet doit maner des rapports nationaux, estimant toutefois qu'il tait prmatur de se pencher sur une dfinition prcise du travail accomplir. Le MOZAMBIQUE demanda si le groupe d'experts devait se focaliser sur le mme thme comme dfini pour la CST pour les l'anne suivante, mais le Secrtariat nota leurs diffrents mandats et calendriers. Le MAROC, appuy par l'UE et le JAPON, nota que le groupe d'experts doit rendre la Convention oprationnelle de manire concrte. Le projet de dcision soumis par les ETATS-UNIS demandant aux Parties de soumettre leurs propositions concernant le thme, travers les groupes rgionaux avant le 31 janvier 2002, fut adopt. Le Bureau de la CST examinera les propositions et dterminera les termes de rfrence du groupe d'experts et, avec les groupes rgionaux et le Secrtariat, procdera la slection des experts.

L'ELABORATION DU RAPPORT DE LA CONFERENCE DES PARTIES: La CST examina et adopta les projets de dcisions devant tre transmises la CdP ayant trait la plupart des points inscrits son ordre du jour (ICCD/COP(5)/L. 1-7). La dcisions couvre: l'tude d'valuation des rseaux, institutions, agences et autres organes disponibles; le fichier d'experts indpendants; l'valuation et la mise en application des aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux; le savoir traditionnel; les systmes d'alerte prcoce; l'Evaluation de la Dgradation dans les Zones Arides et l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire; et l'amlioration de l'efficience et de l'efficacit de la CST. Au cours de la discussion, des modifications mineures furent introduites dans les projets de dcisions. Au sujet du projet de dcision concernant l'tude d'valuation des rseaux disponibles, la NORVEGE proposa un amendement appelant imputer le financement de ce projet sur le budget central de la Convention plutt qu' travers les contributions volontaires. L'UE s'y opposa fortement et la proposition fut abandonne. Au sujet de la dcision concernant le fichier d'experts indpendants, une proposition avance par le BURKINA FASO appelant demander aux pays de soumettre des rapports sur leur utilisation du fichier, fut adopte. Au sujet du projet de dcision concernant le savoir traditionnel, les dlgus dbattirent de la suppression de la rfrence au MM dans l'exploration des partenariats et dcidrent finalement de la retenir. L'adoption des trois derniers projets de dcisions concernant le programme de travail de la CST, le programme de travail du groupe d'experts et les repres et indicateurs, furent reports vendredi.

LES GROUPES DE CONTACT

Le groupe de contact sur le thme programme et budget se runit dans la soire pour entendre les claircissements du Secrtariat sur un certain nombre de points prcis. Un autre groupe de contact doit probablement se runir vendredi pour dbattre d'autres questions en suspens.

En raison, principalement, de la question en suspens de la commission sur l'valuation de la mise en application de la CCD (CRIC), le groupe de contact sur les questions juridiques dcida de mener un dbat d'ordre gnral uniquement et de ne pas chercher raliser un accord sur les Articles 27 (mesures pour la rsolution des questions ayant trait la mise en application) et 28 (rglement des diffrents). Le dbat autour de l'Article 27 porta sur le champ d'action de la clause rglement des diffrents et sur le point de savoir si la clause du respect des obligations avait quelque lien avec les Articles 22 (CdP), 26 (communication des donnes) et 28 (rglement des diffrends). Au sujet du champ d'action, les dlgus discutrent du point de savoir si "la rsolution des questions" faisait rfrence l'valuation gnrale de la mise en application de la CCD ou au respect des obligations par les pays individuels. Au sujet de l'Article 28, il y eut un bref dbat gnral sur la question de savoir si l'Article tait suffisamment indpendant de l'Article 27 pour garantir une conclusion. En dpit du consensus apparent mergeant sur son indpendance, le dbat fut dfr, en attendant le rsultat du CRIC. Le groupe est susceptible d'adopter une dcision appelant la poursuite de l'examen de ce sujet par le Groupe d'Experts Ad Hoc la CdP-6.

Le groupe de contact sur le CRIC se runit brivement et s'accorda pour dire que les groupes rgionaux doivent soumettre leurs points de vue par crit, pour permettre l'laboration du projet de document qui servira de plate-forme pour le dbat de vendredi. Le projet de document est susceptible de contenir une introduction et des propositions rgionales. Les trois grandes prfrences pour le CRIC passe par: un organe intrimaire complet charg de l'valuation de la mise en application et du traitement de tous les aspect du processus; un organe limit la fois dans la dure et dans le champ d'action, et possiblement une CST rforme et charge de cette fonction d'valuation; et un organe intrimaire dont la permanence ou le caractre ad hoc sont encore indtermin.

DANS LES COULOIRS

Les couloirs taient relativement calmes, jeudi, une bonne partie des sances du matin et de l'aprs-midi de la GC ayant t consacre des concertations rgionale et informelle autour des questions en suspens soumis aux groupes de contact. La CST tait en train de s'efforcer de terminer son travail.

Il y a eu, cependant, beaucoup d'activits, les deux journes de la Table Ronde Interparlementaire ayant dmarr en prsence de plus de 30 parlementaires venus des quatre coins du monde. Dans le cadre des thmes de pauvret, de dveloppement durable et de lutte contre la dsertification, de la CdP-5, le dbat de la Table Ronde s'est focaliser sur les synergies entre la CCD et d'autres conventions, et sera consacr, vendredi, au FEM comme mcanisme de financement de la CCD. La Table Ronde laborera probablement un projet de dclaration qui sera prsente la CdP, vendredi.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La Plnire se runira 10h dans la Salle de Confrence XVIII pour consacrer un certain temps une sance de dialogue avec les ONG. Elle se runira de nouveau dans la mme salle 15h pour: adopter le rapport de la CST; conclure l'accrditation des ONG; entendre les dclarations des Parties et des observateurs, y compris par le Directeur Gnral de la FAO; et possiblement pour entendre le rapport de la Table Ronde Interparlementaire; et pour entendre un rapport sur l'tat d'avancement de la GC.

GC: Aprs l'ajournement de Plnire de l'aprs-midi, la GC se runira pour valuer le rapport du MM, de la Rgle 47 des procdures et le rapport du groupe de contact sur les questions juridique.

CST: La CST se runira pour une heure de temps, 10h, dans la Salle de Confrence XII, pour adopter les trois projets de dcision concernant le programme de travail de la CST et celui du groupe d'experts, et le thme des repres et indicateurs.

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