Daily report for 6 September 2007

Les dlgus la CdP 8 de la CLD se sont runis dans des sances du matin et de l’aprs-midi de la CRIC 6 et de la CST 8. La GC s’est runie l’aprs-midi. A la fin de la journe, quatre groupes de contact avaient t tablis. Le groupe de contact sur le plan stratgique dcennal s’est runi tout le long de la journe, tandis que les groupes de contact sur le CRIC et sur le CST ont commenc leurs travaux dans l’aprs-midi. Un groupe de contact sur le budget a t cr, mais commencera son travail vendredi matin.

LA GRANDE COMMISSION

PROGRAMME ET BUDGET: L’aprs-midi, le responsable de service de la CLD, de Kalbermatten, a introduit le rapport concernant les programme et budget (ICCD/COP(8)/2/ et Add.1-11). Il a indiqu que la proposition de budget au titre de la biennale 2008-2009 est un budget de maintenance, a fourni les raisons de sa minceur et a prsent les implications possibles d’une planification, programmation et budgtisation axe sur les rsultats. Le TCHAD a suggr de classer les activits par ordre prioritaire pour parer de nouvelles baisses du dollar par rapport l’euro et, avec le SWAZILAND, a exhort les parties rgler leurs arrirs. Le prsident de la GC, Ositadinma Anaedu, a indiqu qu’il guiderait le groupe de contact sur les programme et budget jusqu’ ce qu’un prsident soit slectionn.

REEXAMEN DU CRIC: Le secrtariat a introduit le point concernant les procdures ou les mcanismes institutionnels additionnels propres aider la CdP dans l’valuation rgulire de la mise en œuvre de la Convention (ICCD/COP(8)/3). Le LESOTHO a plaid pour la continuation du CRIC. Le SWAZILAND et la GAMBIE ont plaid pour le renouvellement du mandat du CRIC et ont soulign l’importance de la considration des conclusions du groupe de contact sur le plan stratgique dcennal. La CHINE a avalis l’ide de faire du CRIC un organe permanent et de renforcer son rle et sa fonction, y compris l’valuation de la mise en application du plan stratgique dcennal. Le BRESIL a suggr la tenue de runions intersessions simultanes ou conscutives du CRIC et du CST, a fait objection la tenue d’une session du CRIC durant les sessions de la CdP et, avec le CANADA, a propos que les runions du CRIC soient rduites cinq jours. Le CANADA a suggr la prvision de journes supplmentaires pour les runions rgionales. La NORVEGE a dclar que la gestion durable des terres est le fondement du dveloppement durable, de la croissance rurale et de la rduction de la pauvret.

LE COMITE CHARGE D’EXAMINER LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION

AGENCES ET INSTITUTIONS MULTILATERALES DE FINANCEMENT: Le prsident du CRIC, Franklin Moore, a invit les participants prsenter leurs dclarations concernant le financement de la Convention par les agences et institutions multilatrales. Plusieurs pays ont parl des projets soumis au Fonds pour l’environnement mondial (FEM) qui n’ont pas obtenu de financement. Le SALVADOR a souhait savoir pourquoi le financement du projet PDF-B, approuv la FEM-3, a t retir la FEM-4. Le CAMBODGE, le CHILI, la TANZANIE, la GUINEE-BISSAU, le TURKMENISTAN et le PAKISTAN ont remerci le FEM pour son soutien, tandis que d’autres pays ont demand un financement de la part du FEM. Le NIGERIA a compliment le FEM pour ses rformes. HATI a dclar que le FEM devrait se concentrer sur les zones o l’rosion des terres est la plus aige.  Plusieurs pays d’Afrique et d’Amrique centrale ont encourag le FEM classer par ordre prioritaire les financements ncessaires leurs rgions.

Le PANAMA, la CTE D’IVOIRE, le NIGERIA, le BURUNDI et le MAROC ont soulign que le financement accord par le FEM la CLD est insuffisant et plus faible que celui accord d’autres Conventions. Ces pays ont appel l’galisation des financements accords par le FEM aux diverses conventions. L’ARABIE SAOUDITE a indiqu que le FEM doit tre considr comme tant le principal mcanisme de financement de la CLD.

Le dlgu des ETATS-UNIS d’AMERIQUE a not que le financement du FEM dpendait des cofinancements et que l’aptitude obtenir ces cofinancements influenait les reconstitutions de fonds subsquentes. Le BURKINA FASO a demand au FEM et aux pays industrialiss de faciliter la mobilisation des ressources du secteur priv.

Le PARAGUAY, au nom du Groupe des pays d’Amrique Latine et des Carabes, et la CHINE ont encourag le FEM amliorer la communication avec les points focaux nationaux. Le KENYA, la TANZANIE, la GUINEE-BISSAU et le GUATEMALA ont parl des difficults rencontres dans l’obtention du soutien du FEM en temps voulu.

Rpondant aux questions, le FEM a dcrit ses critres pour le financement des projets, prcisant que dans le cadre de la FEM-4, une approche plus quitable, tenant compte de la focalisation particulire de la CLD sur l’Afrique, a t ralise. Le dlgu a ajout que comme suite sa quatrime reconstitution de fonds, le FEM a procd un rexamen des projets en attente dans son pipeline, et que cela a abouti au retrait ou au renouvellement de certains projets. Le FEM a ensuite introduit sa rforme actuelle et sa nouvelle stratgie.

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL: Bongani Masuku (Swaziland) a introduit le rapport du Groupe de travail spcial (GTS) concernant l’amlioration des procdures encadrant la communication des donnes (ICCD/CRIC(6)/6 et Add.1). L’UE a apport son appui aux recommandations du rapport mais a appel des procdures plus pratiques. Le CANADA a dclar que le GTS n’a pas honor son mandat.

Le prsident Moore a annonc que six projets de dcisions seront examins dans un groupe de contact prsid par Bongani Masuku (Swaziland). Il a ensuite suspendu le CRIC pour permettre au groupe de contact de terminer ses travaux.

LE COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

THEME PRIORITAIRE: Les dlgus de la Mongolie et du Mexique ont prsent, chacun, un document concernant les dfis environnementaux poss son pays, la recherche et les enseignements tirs lis au thme prioritaire du CST, qui porte sur les effets des variations climatiques et des activits humaines sur l’rosion des terres. L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a donn un aperu des connexions entre les changements climatiques et la dsertification et de leurs effets sur la pauvret et l’inscurit alimentaire. La TUNISIE a soulign l’importance du savoir traditionnel et local dans la dtermination des stratgies de lutte contre la dsertification. L’ISLANDE a prsent un rapport sur le Forum international sur les sols, la socit et les changements mondiaux, et a mis en relief la recommandation du Forum de demander au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’volution climatique (GIEC) d’laborer un rapport spcial sur ce sujet.

M.V.K. Sivakumar, Organisation mtorologique mondiale (OMM), a prsent un rapport sur le sminaire organis par l’OMM et la CLD sur les changements climatiques et l’rosion des terres (ICCD.COP(8)/CST/8 et ICCD/COP(8)/CST/INF.1), dont des papiers ont t publis dans Climate and Land Degradation. La ROUMANIE a not que ce sminaire a fourni un exemple de l’implication d’institutions de haut niveau, dotes d’une exprience scientifique pertinente, dans le CST.

LE FICHIER: Le secrtariat a introduit le document concernant le fichier d’experts indpendants (ICCD/COP(8)/9), soulignant la ncessit de sa mise jour. Aucune observation n’a t prsente.

RAPPORT DU GdE: Au sujet du rapport du GdE concernant les tudes de cas sur la conservation et la mise en valeur pour les usagers de la mise en œuvre de la Convention (ICCD/COP(8)/CST/ 2/Add.5), H.P. Singh a rsum plusieurs tudes de cas, dont un cas dans lequel les efforts de mise en valeur ont donn lieu un rapport de 400%. L’EGYPTE a soulign l’importance de la recherche pour montrer aux dcideurs la valeur conomique de la science. La FRANCE a soulign la valeur de l’analyse comparative des tudes de cas.

PROGRAMME DE TRAVAIL FUTUR DU CST: Le prsident William Dar a invit les dlgus examiner le thme prioritaire pour la CST 9 et a soulign que le projet stratgique dcennal contient des recommandations pertinentes. Les orateurs ont convenu du besoin de mettre en harmonie le programme de travail avec le plan stratgique dcennal et a prsent les options offertes pour ce thme. Le JAPON a propos: les repres et indicateurs, le suivi et l’valuation et les systmes d’alerte prcoce; les synergies entre les Conventions de Rio; et le renforcement des capacits des locaux. L’AFRIQUE DU SUD a suggr de faciliter l’harmonisation des rapports nationaux, des systmes d’alerte prcoce et la gestion du savoir traditionnel. L’ESPAGNE a propos d’examiner les cots socioconomiques de la ngligence de la lutte contre l’rosion des sols et la dsertification. L’ARGENTINE, appuye par le BRESIL, a dclar que la mise en œuvre du plan stratgique dcennal exigerait des UCR et a souhait voir un rle leur tre octroy dans les travaux du CST. La FRANCE a suggr que le CST pourrait guider les Rseaux du programme thmatique. La NORVEGE a soulign le besoin de fournir un descriptif complet des points anticips de l’ordre du jour de la CST 9.

La CE, au nom de l’UE, a distribu un projet de dcision pour appeler : organiser le CST sous forme de confrence scientifique et technique; se concentrer sur un seul sujet thmatique; et impliquer une institution dote de l’expertise approprie. Le MEXIQUE a propos que le CST promeuve l’valuation des scenarios futurs, comme cela a t fait par le GIEC. Le dlgu a galement suggr d’laborer un programme de travail concret, comme cela a t fait par l’Organe subsidiaire charg de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques, de la Convention sur la diversit biologique (CDB). Le PEROU a apport son appui l’Espagne, a soulign l’importance de la connexion entre les programmes thmatiques rgionaux avec le CST, et a mis en exergue la question du savoir traditionnel. Le BURKINA FASO a apport son appui la proposition de l’UE et a suggr l’implication des ONG. Le MMO a suggr la tenue d’une runion scientifique avant le CST pour laborer des recommandations pour considration par les parties. H.P. Singh (GdE) a suggr la question du savoir traditionnel comme thme. Le BRESIL a convenu de l’importance du savoir traditionnel et a indiqu que toute discussion devrait intgrer le partage des avantages et se placer dans le cadre des ngociations menes dans la CDB. Le dlgu dclar que le travail du CST et de la CLD doit rester sous la conduite des pays et ne devrait pas perdre de vue les implications budgtaires. Le prsident du CST, Dar, a dsign le Canada et la Roumanie comme prsidents du groupe de contact.

GROUPE DE CONTACT OUVERT A TOUS – CST

Le Groupe de contact sur le CST a procd l’examen du thme prioritaire et le format de la session, propos par l’UE. Les participants ont labor des propositions de considrer le suivi et l’valuation biophysiques et socioconomiques pour soutenir les prises de dcisions dans la gestion des terres. Au sujet de la proposition de l’UE, les participants ont galement examin les options offertes quant au format et au budget. Plusieurs comits de rdaction ont t tablis pour laborer les projets de dcisions qui s’y rapportent. Le CST examinera probablement ces projets de dcisions et d’autres, vendredi.

GROUPE DE CONTACT OUVERT A TOUS – CRIC

Prsid par Bongani Masuku (Swaziland), le groupe de contact sur le CRIC s’est runi de 0 heure 7h du matin. Les dlgus y ont dcid que les parties soumettraient, par crit, leurs observations concernant les projets de dcisions, au prsident, pour discussion, vendredi.

GROUPE DE CONTACT OUVERT A TOUS – PLAN STRATEGIQUE

Le groupe prsid par le vice-prsident Sem Shikongo (Namibie) a achev l’change de vues prliminaire sur les UCR, la coordination entre le secrtariat et le MM, et le cadre de la mise en œuvre. Les dlgus ont continu diverger sur le matriau utiliser comme plate-forme pour leurs dlibrations, mais ont dcid de soumettre, par crit, leurs positions rgionales sur l’ensemble des trois sujets, au prsident, de manire ce qu’il puisse laborer un projet de texte soumettre la considration du Groupe, vendredi aprs-midi.

Au sujet de la coordination entre le MM et le secrtariat, les problmes de politique dtermins englobent des chevauchements dans les activits et une certaine confusion autour de la question de savoir si lequel du MM ou du secrtariat dirige la CLD. Quelques dlgations ont prsent des solutions “pratiques” telles que des plans de travail moyen terme et biennal assortis d’tapes cls, le renforcement des capacits du MM et du secrtariat, l’laboration d’un programme de travail conjoint, l’claircissement de la rpartition des tches, et le suivi par la CdP. Les observations concernant le MM ont mis en relief: son soutien ingal et insuffisant aux parties; l’volution de son rle; l’interprtation du mandat; et la mise en application des dcisions manant de son Comit de facilitation.

Au sujet des lments devant figurer dans le cadre de la mise en œuvre, plusieurs dlgations ont puis dans le contenu du plan stratgique dcennal. Certains ont soulign que l’adoption d’un plan stratgique dcennal requiert un budget visible pour la concrtisation des activits, mais d’autres ont mis en garde contre la confusion entre la stratgie pour la mise en œuvre de la Convention et celle pour la lutte contre la dsertification.

DANS LES COULOIRS

La progression des travaux dans le groupe de contact sur le plan stratgique tait presque au point mort, jeudi aprs-midi, en raison des divergences persistantes sur le texte qui devrait former la plate-forme des travaux du groupe. Les dlgus ont suggr que la tentative de rouvrir le chapitre consacr la mise en œuvre rend compte de l’insatisfaction des dlgus l’gard du projet de texte de la CdP 8, en particulier la “disparition” inexplique, du rapport final du GTII, d’une formulation proposant, en guise d’orientation future, “la possibilit d’une fusion du MM et du secrtariat en une seule institution.”

En attendant, des rumeurs ont couru selon lesquelles les Secrtaires excutifs de la CLD entrant (Gnacadja) et sortant (Diallo) arriveraient Madrid durant le week-end pour s’adresser aux dlgus au cours de la runion de haut niveau.  

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