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Daily report for 7 August 1995

LES FAITS MARQUANTS DU CIND: LUNDI 7 AOT 1995

La Septime Session du Comit Intergouvernemental de Ngociation de la Convention sur la Lutte contrela Dsertification (CIND-7) s'est ouvert lundi, Nairobi. La Plnire de l'aprs-midi a t consacre l'adoption de l'ordre du jour et de l'organisation des travaux, ainsi qu' l'audition des dclarations duPrsident du CIND, du Secrtaire Excutif du Secrtariat Intrimaire, du FIDA, et la revue de l'tat desratifications.

AGENDA ITEM 1: ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET DU PROGRAMME DE TRAVAIL

Le Prsident Bo KJELLEN, aprs avoir souhait la bienvenue aux dlgus, prsenta unaperu sur l'organisation des travaux ainsi qu'un rsum des ralisations accomplies ce jour. Il donnaensuite le dtail du programme prvu pour le CIND-7. Le prsident suggra que les groupes rgionauxdtermins par les annexes de la Convention se runissent Mercredi matin pour discuter des annexesrgionales et des actions qui s'y rapportent ainsi que des sujets et problmes lis la priode intrimaire,et de prsenter leurs rapports la Plnire du Mercredi aprs-midi. Il dclara, par ailleurs, qu'il espraitterminer les travaux, une journe plus tt que prvu, soit le Jeudi 17 Aot. L'ordre du jour provisoire etl'organisation des travaux (A/AC.241/32) furent adopts.

KJELLEN a fait noter que les conclusions de la troisime session de la CDD constituent un signepolitique clair que la Convention a t intgre au suivi de Rio et qu'elle permet la mise en relief desrapports entre les problmes des zones arides, et les considrations lies l'utilisation des terres, lascurit alimentaire et aux autres facteurs socio-conomiques. Il a ajout que le CIND s'engage dans unenouvelle phase de travail, dans laquelle les groupes de travail vont devoir aborder la question desprparatifs de la Confrence des Parties (CdP) et la Plnire, examiner les questions intrimaires, enparticuliers celle de l'action d'urgence pour l'Afrique. Il a prcis que les discussions sur les sujets desecrtariat permanent et des rgles de procdure seront complexes et qu'il y a lieu de s'inspirer du travaildes autres conventions. Les sujets lis au mcanisme mondial, aux articles concernant la cooprationscientifique et technique, l'approche allant de la base vers le sommet et la participation et action del'chelon locale sont autant d'innovations qui confrent la CLD, une importance dans sesdveloppements pratiques et thoriques.

KJELLEN devait encore dclarer que les rapports concernant la scheresse en Afrique, soulignentl'importance de l'action dans les zones arides Africaines. Il attira l'attention sur le rle de la Conventionqui met en relief les points forts du dveloppement Africain et la solidarit des autres pays avec l'Afrique,dans leur considration des diffrentes rgions. KJELLEN ajouta que des millions de personnes vivantdans les zones arides, attendent de la CLD une relle amlioration de leurs conditions. Les dlgus n'ontpas le droit l'chec.

Le Secrtaire Excutif, l'Amb. Hama Arba DIALLO mentionna dans son rapport que 107Etats et Organisations Rgionales d'Intgration Economique ont sign la Convention. Cinq Etats, le CapVert, L'Egypte, le Mexique, les Pays-Bas et le Sngal ont dj remis leurs instruments de ratification audpositaire, et de nombreux autres pays ont entam les procdures de ratification.

Conformment la dcision du Comit, prise lors de sa dernire session, le Secrtariat Intrimaire acompil sept documents, A/AC.241/33 A/AC.241/39, couvrant les sujets que le Comit entend traiter.Chacun de ces documents sera introduit par le Secrtariat lorsque les Groupes de Travail aborderont lesujet. Le document A/AC.241/40 comprend un rapport sur l'application de la rsolution sur l'Actiond'Urgence pour l'Afrique, et couvrant galement les autres rgions; ce rapport est compil partir desinformations fournies dans les dlais, par les gouvernements. Le document A/AC.241/41 rcapitule lasituation des fonds extrabudgtaires. La situation, la fois, des fonds volontaires et des fonds fiduciairesest proccupante.

Concernant la rsolution sur l'Action dUrgence pour l'Afrique, le Secrtariat a facilit la tenue de deuxrunions rgionales en Afrique de l'Est et de l'Ouest. Celles prvues pour les rgions Nord et Sud del'Afrique, seront tenues d'ici la fin 1995. Aux niveaux nationaux, des journes de sensibilisation ont torganises dans 13 pays Africains. A l'occasion de la Journe Mondiale de la Lutte contre Dsertification,diverses activits, incluant des sminaires, des fora et des publications, ont t entrepris par les agencesonusiennes, avec la collaboration du Secrtariat. De nombreuses ONG ont accompli de mme, avecl'appui du PNUE, plusieurs activits cette occasion.

Le Vice Prsident du FIDA, charg du Dpartement des Politiques Economiques et RessourcesStratgiques, Shigeaki TOMITA, fit noter que la convergence entre les oprations du Fonds en matire delutte contre la pauvret dans les zones arides et les dispositions prises par la CLD, implique que le FIDAest appel jouer un rle important dans leur mise en oeuvre. Le FIDA se doit par consquent de menerdes programmes innovants pour apporter l'aide ncessaire aux populations pauvres des cosystmesfragiles et de continuer mobiliser les ressources cet effet. Il souligna aussi que le Fonds a contribu,sous diverses formes, la prise de conscience. Par exemple, il a collabor avec le secrtariat Intrimaire etavec le Centre for or Commun Future, l'laboration d'une version simplifie de la CLD. Il devait ensuitesouligner que les PNA (Plans d'Action Nationaux) ne doivent pas tre de simples listes d'achat, mais desplans dynamiques, voluant avec l'exprience. A cet effet, le FIDA a lanc un Programme pilote deSubvention et d'Assistance Technique pour aider les pays Africains mettre en oeuvre la CLD; ceprogramme vise, en particulier, les groupes marginaliss. Il est important de s'assurer que lesfinancements arrivent au niveau des communauts. TOMITA fait galement noter que le Fonds pourl'Environnement Mondial (FEM) ne doit pas se limiter un rle de redploiement de fonds, mais chercher faciliter la participation des institutions financires et du secteur priv dans la mise en oeuvre de la CLD.

L'Espagne, au nom de l'UE, a dclar que l'UE attache la plus haute importance la CLD et encourage laclrit de son entre en vigueur. Le dlgu ajouta que l'UE pourrait essayer de procder l'ensemble desratifications, en un seul coup. Le CIND doit progresser dans la dtermination du rle du Secrtariat quantau fond et la forme des rapports d'avancement des ralisations. Il prcisa aussi que la rgion pourraitpartager l'exprience des pays du bassin mditerranen.

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