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Daily report for 8 December 1998

Plusieurs orateurs mirent en exergue les activits nationales menes dans le cadre de leurs P.A.N. Les efforts nationaux de l'ALGERIE ont englob le suivi et la tldtection dans les rgions sensibles. Les proccupations des acteurs communautaires du NIGER portent entre autres sur l'absence de sources d'nergie alternatives au bois de chauffe. Le SALVADOR dclara que les catastrophes naturelles doivent rappeler aux Parties leur engagement pour la protection de l'environnement. Le dlgu fit tat des activits menes dans le cadre de la coopration rgionale en Amrique Latine. Le TOGO souligna qu'il tait temps de faire le bilan des progrs raliss depuis la CdP-1 et exhorta les Parties poursuivre l'laboration de leurs P.A.N. Le NEPAL souligna que le dveloppement doit se focaliser sur l'tre humain et son environnement et que les activits conues dans ce cadre doivent viser l'allgement de la pauvret. L'exprience nationale de la TANZANIE indique l'importance de la volont politique et de la rigueur des mcanismes de conscientisation, de l'harmonisation des activits transversales, de la mise disposition du soutien technique, de la clart des arrangements de partenariat, et de la fiabilit et la durabilit des arrangements financiers. La JAMAIQUE attira l'attention sur les problmes et les besoins des petits Etats insulaires en Dveloppement.

Le SENEGAL affirma que la mise en œuvre ncessitait la pleine participation des communauts locales. La NORVEGE dclara que la participation des femmes tait vitale pour le succs de la CCD. Le CAP VERT a proclam l'an 2000 Anne de la Lutte contre la Dsertification et travaille la promotion de la conscientisation publique. Le CHILI dclara que ses politiques nationales ont t consolides l'chelle locale. La SYRIE a mis en place plus de 30 rserves pour protger la terre. L'IRAN parla de la planification familiale et de ses rapports avec la dsertification. Le PNUD mit l'accent sur son soutien continu en faveur du renforcement des capacits dans les pays touchs.

L'INDE offrit d'abriter le rseau rgional de Gestion Agro- forestire et de Conservation des Sols. L'OUZBEKISTAN voqua les efforts nationaux visant relever les dfis qui lui sont poss, y compris les efforts de conversion des monocultures de coton. L'ARMENIE appuya l'adjonction d'une cinquime annexe la CCD. Le KAZAKHSTAN nota que la dsertification constituait un problme inter tats et donna un aperu sur les efforts conjoints mens avec les pays voisins. L'ESPAGNE parla du soutien qu'elle apporte un certain nombre de projets en Afrique et en Amrique Latine. L'ETHIOPIE souligna le besoin d'intgrer la lutte contre la dsertification dans la stratgie nationale de dveloppement durable. Le MALI parla des rformes nationales visant la dcentralisation et ouvrant aux collectivits locales la voie de la participation dans les prises de dcision relatives la gestion des terres. La FINLANDE estime que les P.A.N doivent couvrir tous les aspects conomiques et sociaux. La MAURITANIE appela la mise en place d'units de coordination rgionale en Afrique, Asie et Amrique Latine et Carabes. Le MAROC annona que le sige de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), qu'il sert en qualit de prsident, sera transfr de Paris Tunis. Le CILSS assura que les acteurs organiss de la socit civile sahlienne, en particulier les agriculteurs et les ONG, taient activement impliqus dans l'laboration des P.A.N et que les relations Etat / socit civile sont en train de se dvelopper de manire positive. La CHINE dclara que la mise en œuvre effective exigeait des pays: de prendre conscience de l'importance et de l'urgence du renforcement de la coordination et de la coopration; de promouvoir activement le transfert des ressources financires et des technologies vers les pays en dveloppements touchs; de renforcer la coopration Sud-Sud; d'explorer et d'appliquer les nouvelles technologies; d'duquer et de mobiliser les populations des zones affectes; et d'encourager les initiatives des communauts locales et des partenaires sociaux.

L'UE affirma que les pays touchs taient les mieux placs pour faire bouger le processus et mit en relief les P.A.N en tant qu'instruments important pour guider l'action. La SUISSE dclara que les P.A.N permettent d'clairer la politique dveloppementale globale et lui confrent consistance et efficacit. La CE nota que l'exprience des pays du Sahel dans la gestion de la scheresse qui a svi dans les annes 1970 offrait un enseignement de valeur aux pays touchs. L'ITALIE proposa que le "mandat de Dakar" dbouche sur un trait assorti d'engagements spcifiques la CdP-4, lorsque tous les plans d'action rgionaux seront approuvs.

Le financement de la mise en œuvre et les thmes institutionnels devaient tre galement abords. Le porte-parole du G-77/CHINE raffirma sa dtermination de combattre la dsertification, prcisant que la coopration internationale dans le domaine du financement restait essentielle. L'UE a t et continuera tre une source de financement majeure pour la CCD, fera en sorte que les ressources seront utilises de manire plus efficace et aidera le MM dans la mobilisation des ressources. La FRANCE appela les bailleurs de fonds bilatraux et multilatraux accrotre la quote-part des fonds destins la lutte contre la dsertification et plaida pour une utilisation plus efficiente des ressources.

Le Conseil du FEM a stipul que la lutte contre la dgradation des terres doit faire partie intgrante des activits inscrites dans le cadre de sa stratgie oprationnelle. Une nouvelle initiative du FEM, "Ateliers de dialogue," donnera l'occasion de se familiariser avec l'identification des projets, la manire d'accder aux ressources du FEM et le cycle des projets du FEM. La SUEDE dcrivit un processus en six tapes pour l'dification des partenariats oprationnels, commenant par la mise en route d'un processus de prparation ascendant dans les pays touchs et progressant travers l'identification des bailleurs de fonds potentiels, la mise en place des P.A.N, et leur discussion avec les donateurs. La CE souligna le besoin de s'assurer que les communauts locales disposent des ressources ncessaires la lutte contre la dsertification.

Le BENIN appela ses partenaires mobiliser les ressources travers le MM et nota la valeur des initiatives et des actions du Secrtariat. Le FIDA requit la CdP de lui fournir une orientation pour le dveloppement de ses potentialits et de sa dynamique. L'ERYTHREE souhaita voir le MM devenir pleinement oprationnel en temps opportun. Le PAKISTAN exprima l'espoir de voir son fonds national pour la lutte contre la dsertification bnficier d'une assistance adquate de la part des donateurs. Le MAROC dclara qu'une mise en application effective et rapide de la CCD ncessitait la mise disposition du Secrtariat permanent, des moyens lui permettant de remplir son rle, la garantie du fonctionnement du MM, et la mise en œuvre des P.A.N avec la participation des partenaires du MM.

Le porte-parole du G-77/CHINE affirma qu'un Secrtariat fort constituait la cl de vote de la russite de la mise en œuvre. La MAURITANIE dclara que le Secrtariat de la CCD doit disposer de la libert de s'acquitter de ses responsabilits. L'ALLEMAGNE dclara avoir concrtis sa part dans la facilitation du dmarrage du Secrtariat permanent en janvier 1999. Le KAZAKHSTAN loua le travail du Secrtariat sur les repres et les indicateurs et fit part de son intrt tester la mthodologie. La FINLANDE dclara que le Secrtariat devait continuer tre actif dans la promotion de la mise en place des plans d'action nationaux et rgionaux.

L'UE dclara que le CST doit fournir des conseils pratiques, laborer un programme de travail structur et complter les travaux en rapport entrepris par d'autres organes. Le dlgu des ETATS-UNIS dclara que la CdP, le CST et le MM devaient travailler ensemble et se focaliser sur l'identification et la canalisation des ressources vers ceux qui en ont le plus besoin, de manire aussi efficace et aussi rapide que possible.

L'ITALIE dclara que le mcanisme de souplesse de la CCCC pouvait s'avrer un outil utile pour les efforts devant tre fournis dans le cadre de la CCD. Le TOGO nota les synergies entre les conventions de Rio et appela une coopration pour l'harmonisation des actions aux niveaux national et rgional. Le reprsentant de la CCCC suggra l'tablissement d'une coordination avec la CCD dans le domaine des dispositions logistiques et administratives. Il appela l'adoption d'une vision scientifique intgre, indiquant qu'il comptait sur le PNUE, aprs renforcement de ses capacits, de raliser ce travail. Il souhaita galement la relance de l'intgration des rapports nationaux devant tre labors dans le cadre des trois conventions de Rio.

LA GRANDE COMMISSION

La GC procda l'examen de la promotion et du renforcement des liens avec d'autres conventions pertinentes, les procdures et mcanismes institutionnels de la rsolution des problmes rencontrs dans la mise en œuvre et, l'annexe des procdures d'arbitrage et de conciliation. Le Secrtariat introduisit le document ICCD/COP(2)/7 (collaboration et synergies entre les conventions de Rio dans le cadre de la mise en œuvre de la CCD). L'orateur indiqua que le document tayait les raisons justifiant la coopration avec les autres conventions, laborait une initiative pilote conjointe, passait en revue les principaux aspect de la synergie et proposait des mesures pour l'amlioration de la coopration entre les secrtariats des conventions.

Le porte-parole du G-77/CHINE, appuy par le GRULAC, l'EGYPTE et l'INDE, souligna la ncessit d'amliorer et de renforcer les activits de coopration entre les conventions et indiqua que les questions touchant la coopration institutionnelle taient encore en considration l'Assemble Gnrale. L'UE nota les recommandations stipules dans le chapitre consacr "l'Amlioration de la cohrence dans les divers processus et organismes intergouvernementaux" du document of Rio+5, et appela des actions pour concrtiser ces tapes, viter le double emploi et accrotre l'efficacit. L'EGYPTE suggra d'insrer les termes de rfrence de la coopration financire entre le FEM et le FIDA. L'INDE souligna l'importance de la prservation de la biodiversit travers la CCD et souhaita voir la question des brevets et l'importance qu'elle revt dans les termes de l'accord de l'OMC, reflte dans le document. L'ISLANDE nota la tendance, constate dans le cadre de la CCCC, limiter les discussions sur les puits d'absorption aux seules activits de foresterie et plaida pour l'insertion, dans le chapitre consacr aux liens scientifiques et techniques, la rhabilitation des terres dgrades, thme qui sert les objectifs la fois de la CCCC et de la CCD. Le Secrtariat prit note des interventions et dclara que l'amlioration de la coordination et des synergies au niveau du terrain sera reflte dans les efforts futurs.

S'agissant des procdures et mcanismes institutionnels de rsolution des problmes rencontrs au niveau de la mise en œuvre et l'annexe des procdures d'arbitrage et de conciliation, le Secrtariat introduisit le document ICCD/COP(2)/10 et nota que l'adoption des annexes ncessitera un amendement de la Convention tel que dcrit dans l'Article 30 de la CCD. Le porte- parole du G-77/CHINE dclara que, compar la CCCC qui a rcemment dcid d'tablir un processus de consultation multilatral, la CCD est une convention jeune et que la mise en place d'un tel processus ncessiterait un dbat plus approfondi. Concernant l'annexe, l'orateur appela l'tablissement d'un groupe d'experts spcial pour dbattre du sujet et en rfrer la CdP-3.

L'UE dclara que les procdures doivent avoir un caractre simple, non-conflictuel, coopratif, consultatif et, appuye par le groupe JUSCANZ, adapt aux circonstances de la Convention. L'UE, appuye par le groupe JUSCANZ, appela le Secrtariat compiler les soumissions pour la CdP-3, en tenant compte de l'exprience des autres conventions. Le porte-parole du groupe JUSCANZ dclara que l'tablissement d'un groupe spcial tait prmatur et que la CdP se devait de procder par tapes, la premire tant la compilation des points de vue et leur soumission la considration de la CdP-3.

La MAURITANIE et la CHINE dclarrent que les positions du G- 77/CHINE et de l'EU/ JUSCANZ n'taient pas ncessairement contradictoires. La MAURITANIE dclara que la CdP-2 pourrait se mettre d'accord pour rfrer ce sujet un groupe spcial ouvert pour le discuter et faire des recommandations la CdP-3, et procder dans l'intrim une compilation des points de vue qui pourrait servir de plate-forme aux discussions. L'EGYPTE et la CHINE soulignrent qu' elle seule, la compilation des points de vue serait insuffisante et qu'un groupe de travail ouvert est indispensable au dbat. La SYRIE dclara que la mise en œuvre de la Convention doit d'abord commencer, en particulier au niveau de la mise en opration du MM, et c'est seulement partir de l que la CdP pourrait prvoir les diffrends susceptibles de surgir et adopter les mesures appropries.

DANS LES COULOIRS

Le groupe officieux charg des questions juridiques a dbattu, durant l'aprs-midi, de la proposition de dcision sur la revue de la mise en œuvre de la Convention. Le G-77/Chine a propos l'tablissement d'un Comit charg de la revue de la mise en œuvre de la Convention mais d'autres dlgus ont prfr aborder le sujet la CdP-3, comme convenu dans la Dcision 10/COP.1. Le projet de texte du Secrtariat reflte ce dernier point de vue et invite les Parties prsenter leurs soumissions crites d'ici le 30 avril 1999. Le groupe est par ailleurs parvenu s'entendre sur l'accord concernant le sige, suite des contacts bilatraux entre le G-77/Chine et l'UE. Le groupe officieux sur la mise en œuvre approuva les textes portant sur les sessions ordinaires de la CdP et sur les programmes d'action rgionaux.

Le groupe de contact sur les questions budgtaires est, croit-on savoir, prt de conclure un accord. Des participants ont rapport que l'une des contributions allemandes sera transfre un fonds spcial et compense par une pargne au niveau du Secrtariat, compte tenu du niveau du cot de vie relativement peu lev Bonn. En rsultat de quoi, les contributions des diffrentes Parties resteront sensiblement les mmes.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Vingt-six orateurs sont susceptibles d'intervenir sur le thme des voies et moyens de promouvoir la mise en œuvre effective de la Convention, au cours des sances du matin et de l'aprs-midi du Segment Spcial.

GRANDE COMMISSION: La GC se runira probablement dans l'aprs-midi.

GROUPES OFFICIEUX: Les groupes officieux tablis pour la ngociation des projets de dcisions pour la GC ont t instruits d'achever leurs travaux avant mercredi soir.

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