Read in: English

Daily report for 17 November 1999

Les Participants aux travaux de la CdP-3 de la CCD ont poursuivi leurs dlibrations dans deux groupes. La GC s'est pench sur les thmes de la stratgie moyen terme du Secrtariat, l'annexe des procdures de conciliation et d'arbitrage, la mise en application de la Convention en Afrique, et autres questions. Le CST a examin, pour sa part, les thmes des connaissances traditionnelles et des systmes d'alerte avance.

LA GRANDE COMMISSION

STRATEGIE A MOYEN TERME: Au sujet de la Stratgie Moyen Terme du Secrtariat (ICCD/COP(3)/6), l'UE souligna que ce dernier n'tait pas un organe de mise en uvre et qu'il ne devait pas se surcharger d'activits programmatiques. Le reprsentant ajouta qu'il devait s'acquitter des activits centrales incombant un secrtariat sans dupliquer le travail des autres, cooprer avec les Secrtariats d'autres conventions, promouvoir la prise de conscience et faciliter la divulgation de l'information et les changes. Le BENIN nota que le G-77/CHINE a labor un projet de dcision et suggra de s'en servir comme point de dpart dans les consultations informelles.

L'ACCORD AVEC LE GOUVERNEMENT ALLEMAND CONCERNANT LE SIEGE: Le Secrtariat rapporta que l'accord avec le gouvernement Allemand concernant le sige avait t sign le 18 aot 1998 et qu'il est entr en vigueur le 8 juillet 1999.

L'ANNEXE DES PROCEDURES DE CONCILIATION ET D'ARBITRAGE: Le Secrtariat introduisit la documentation (ICCD/COP(3)/7) renfermant les annexes concernant l'arbitrage et la conciliation. L'orateur rappela que la CdP-2 avait dcid d'examiner la question la lueur des progrs qui seraient raliss sur cette mme question dans d'autres conventions environnementales pertinente, et de se pencher, la CdP-3, sur l'opportunit d'tablir un groupe spcial composition non limite charg d'examiner et de faire des recommandations sur cette question. Le G-77/CHINE appuya l'ide d'tablir un tel groupe et appela une dcision fixant sa convocation la CdP-4 au plus tard. L'UE, soutenue par le JAPON, la COLOMBIE et la SUISSE, suggra que le Secrtariat analyse les progrs raliss dans d'autres conventions et labore un nouveau document pour examen la CdP-4. La CHINE mit en relief la ncessit d'un calendrier pour le traitement de la question aux fins de s'assurer de la participation d'experts juridiques au sein des diffrentes dlgations.

REGLE 47 DU REGLEMENT INTERIEUR (ICCD/COP(3)/ 13): Le G-77/CHINE, appuy par l'ALGERIE, appela une rsolution sur ce point, la CdP-3. L'UE suggra de le dfrer la CdP-4, compte tenu du fait que d'autres conventions pertinentes sont actuellement en train de l'examiner.

PROCEDURES POUR LA RESOLUTION DES QUESTIONS DE MISE EN APPLICATION (ICCD/COP(3)/18): Le G-77/ CHINE souligna le besoin de mettre en place un organe subsidiaire similaire celui dont se sont dotes d'autres conventions environnementales, pour l'valuation de la mise en application de la CCD sur une base rgulire. L'orateur affirma qu'un groupe charg de l'examen des rapports nationaux ne pouvait constituer qu'un arrangement temporaire. L'UE ritra la ncessit de procder une analyse soigneuse des travaux similaires mens dans le cadre d'autres conventions pertinentes et proposa de dfrer cette question la CdP-4. Le JAPON nota que les procdures et les mcanismes variaient en fonction des conventions et que les discussions devaient tre menes dans le contexte propre de la CCD. Des consultations informelles, facilites par Michael Ellis (Royaume-Uni) eurent lieu autour de l'examen de la stratgie moyen terme, des procdures d'arbitrage et de conciliation, de la Rgle 47 et de l'valuation de la mise en application de la convention.

APPLICATION LA CCD EN AFRIQUE: Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo,  introduisit la documentation concernant l'application de la CCD (ICCD/COP(3)/5/Add.2, and A-E) and nota que 80% des pays africains avait soumis leurs rapports. Le MALI dclara que la CCD fournissait l'opportunit d'intgrer le dveloppement rgional et national et de coordonner efficacement les actions menes dans le cadre des diffrentes conventions. La Colombie et les ETATS-UNIS dclarrent que les rapports africains fournissaient des donnes et des expriences utiles et susceptibles dtre reproduites dans dautres rgions. LUE mit en exergue l'tablissement d'un lien entre la dsertification et la pauvret et, avec le NIGERIA, la participation de l'ensemble des concerns. Le MALAWI dclara que la dsertification doit tre traite dans le cadre des stratgies conomiques et dveloppementales des pays. Le MAROC et le SENEGAL notrent le rle jou par les communauts locales dans le processus des PAN. Un certain nombre de Parties firent part des difficults rencontres dans la mise en uvre des PAN en raison du manque de ressources. Le SOUDAN nota le rle du FEM dans la mise en uvre des PAN. Le MALI, avec le CAP VERT, mit l'accent sur la ncessit d'obtenir des ressources financires travers le Mcanisme Mondial et d'autres institutions. Le JAPON dclara que les rapports sur l'tat d'avancement des PAN taient importants pour l'analyse approfondie des actions concrtes. Le dlgu des ETATS-UNIS nota que les PAN devaient traiter les problmes de mise en application.

GROUPE DE DISCUSSION AUTOUR DE L'APPLICATION DE LA CCD EN  AFRIQUE: Pierre-Marc Johnson (Canada) prsida un groupe de discussion sur l'application de la CCD en Afrique. Le MOZAMBIQUE, au nom de la rgion sud africaine, prsenta les mesures entreprises en vue de s'assurer de la mise en uvre des PAN, y compris du renforcement des capacits au niveau local travers des ateliers consultatifs et un forum national sur la dsertification. L'oratrice voqua les difficults rencontres dans l'obtention du soutien des partenaires internationaux et indiqua que des repres et des indicateurs taient en cours d'laboration aux niveaux sous-rgionaux et nationaux. L'OUGANDA, au nom de la sous-rgion d'Afrique de l'Est, mit en relief la ncessit d'intgrer les questions de dsertification dans les diffrentes stratgies visant le dveloppement durable et l'radication de la pauvret et mit en relief l'importance de la participation de tous les concerns dans le processus des PAN, en particulier le rle des femmes et des jeunes. L'orateur souligna le manque de fonds pour le contrle de la dsertification et indiqua que plusieurs pays se trouvaient dans le processus d'tablir un fonds national pour la lutte contre la dsertification.

Le TCHAD, au nom de l'Afrique Centrale, parla des difficults poses par l'instabilit politique dans la rgion, l'inadquation des ressources financires et l'absence d'organes de coordination, reconnaissant toutefois l'existence d'une forte volont politique pour la mise en application de la CCD. Le MALI, au nom de la sous-rgion d'Afrique de l'Ouest, dclara que les pays o les choses ne sont pas en train d'avancer sous ceux  en proie aux conflits sociaux et l'instabilit politique. Le dlgu indiqua que les difficults rencontre dans l'excution de l'approche participative dues la variation des niveaux de prparation, l'inadquation des ressources et l'insuffisance des donnes disponibles pour la planification, ont t autant de contraintes pour le processus des PAN. Il ajouta que les ONG partenaires ne disposaient souvent pas des ressources ncessaires et qu'elles restaient tributaires du soutien des ONG du Nord pour effectuer leur travail. Le MAROC rsuma le rapport des pays de la sous-rgion d'Afrique du Nord, mettant l'accent sur l'importance de la coordination des principaux acteurs et de la participation du niveau local. L'orateur appela une coopration plus marque avec la communaut des donateurs pour le financement des projets.

Dans le dbat sur rapports rgionaux, plusieurs Parties mirent en relief le problme de l'inadquation des ressources financires. Le MALAWI, avec le KENYA, dclara que le Mcanisme Mondial pouvait aider la mobilisation des ressources. La FINLANDE nota que financement et partenariats taient cruciaux pour l'implication des agences donatrices et souligna l'importance de la conscientisation. L'EGYPTE et l'ETHIOPIE mirent en exergue les partenariats comme tant l'lment cl de la lutte contre la dsertification. Le BURKINA FASO mit l'accent sur la ncessiter de se focaliser sur la participation et sur les activits centres sur l'tre humain. Le BENIN attira l'attention sur les pays confronts des problmes d'rosion ctire. Notant que sa crise civile a rduit sa capacit de concrtiser les programmes conomiques et sociaux, le LIBERIA affirma son engagement mettre en application la CCD. La LIBYE appela des mesures long terme pour amliorer l'utilisation des ressources naturelles. Le SENEGAL requit l'laboration de PAN dimension sous-rgionale. Le NIGERIA nota l'impratif de procder des changes d'information aux niveaux sous-rgionaux. La TUNISIA mit en exergue l'importance accrue des projets transfrontaliers.

LE COMITE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

Le dlgu des PAYS-BAS rappela la dcision de la CdP-1 qui stipule que la revue des rapports nationaux par la CdP doit se baser sur les rapports soumis par les Parties et sur les avis mis par le CST et le Mcanisme Mondial et dclara que cette question doit tre inscrite l'ordre du jour du CST. Le Prsident du CST, Munemo (Zimbabwe), indiqua que le Bureau avait avis que la GC tait en train de dbattre du sujet. Reza Hosseinpour-Tavani (Iran) fut lu vice-prsident du CST.

LES CONNAISSANCES TRADITIONNELLES: Au sujet du rapport du Groupe Spcial (ICCD/COP(3)/CST/3), le Prsident du CST-2, Mohammed Reza Jabbari (Iran) nota que le Bureau du CST-2 a discut et endoss les recommandations du Groupe. Le Secrtariat introduisit le document concernant les voies et moyens d'tablir un lien entre le travail du CST sur la question des connaissances traditionnelles et les travaux similaires mens par d'autres conventions (ICCD/COP(3)/CST/3/Add.1). Le dlgu des ETATS-UNIS suggra de crer des liaisons au niveau des bases de donnes entre les conventions et d'encourager les points focaux nationaux et les conventions en rapport collaborer cette fin. Le BRESIL souligna la pertinence du thme de la protection de la proprit intellectuelle au regard de cette question.

Concernant la synthse du Secrtariat sur la question des connaissances traditionnelles dans les cosystmes des zones arides (ICCD/COP(3)/CST/Add.2), la NORVEGE mit en lumire la ncessit d'tablir des rseaux de connaissances autochtones tenant compte de du rle des femmes. Le dlgu des ETATS-UNIS nota le rle des groupes communautaires de base dans le rassemblement des diffrents acteurs, tels que les agriculteurs, les leveurs et les scientifiques, autour du problme. L'AFRIQUE DU SUD nota le besoin de renforcer les capacits des vulgarisateurs agricoles de manire prendre en considration les aspects sociaux, conomiques et de rpartition des rles entre les sexes dans les systmes traditionnels.

L'EVALUATION DES RESEAUX: Le vice-prsident Smith nota que le groupe informel s'est accord sur la poursuite de la Phase 2, mme si quelques questions techniques et financires restaient rsoudre. L'orateur suggra que le Secrtariat labore les termes de rfrence de la Phase 2 et les soumette la prochaine runion intersessions du Bureau du CST. Il nota en outre le consensus raliser autour de la ncessit de se focaliser sur l'Afrique, sous-rgion par sous-rgion. La FRANCE demanda aux pays touchs de formuler leurs attentes de la Phase 2. L'EGYPTE affirma que le Bureau n'est pas le forum appropri pour la dtermination des termes de rfrence de la Phase 2.

LE FICHIER D'EXPERTS: Le vice-prsident Smith rapporta que les consultations informelles ont labor des propositions pour un projet de dcision incluant un appel l'identification des experts par catgories de discipline et par spcialisation, une invitation l'adresse des Parties, de soumettre des propositions supplmentaires de manire s'assurer du traitement des domaines sous- reprsents, et une requte l'adresse du Secrtariat, d'laborer un rapport sur l'utilisation du fichier.

LES SYSTEMES D'ALERTE AVANCEE (SAA): Le Secrtariat introduisit le rapport concernant les institutions existantes et l'exprience disponible dans le domaine des SAA (ICCD/COP(3)/CST/6). ISRAEL souligna que les SAA combinaient la prparation faire face court terme la scheresse et la prvention long terme de la dsertification et qu'ils mettaient contribution les sciences sociales et naturelles. Le JAPON mit l'accent sur l'importance des technologies bases sur l'espace pour la dtection prcoce. L'ITALIE souligna que bien que ces technologies soient utiles, la majeure partie de la collecte et de la gestion des donnes ne ncessite que des technologies simples. La NORVEGE mit en exergue son engagement cooprer dans les efforts visant amliorer les capacits des femmes mieux se prparer et s'adapter la scheresse. Le dlgu des ETATS-UNIS nota l'importance de l'intgration des collectes de donnes court et long terme. Le NIGER dclara que l'information n'tait souvent pas utilise dans l'laboration des politiques. L'OMM nota l'importance d'tablir un lien entrer les donnes et le travail d'observation men dans le cadre de la CDB, de la CCCC et de la CCD. Le NIGERIA suggra que les SAA exigeait un systme d'information climatique, des stratgies nationale de production alimentaire, des plans de gestion environnementale, et des modles de gestion locale du cycle des eaux.

L'OUZBEKISTAN suggra d'tablir un groupe d'experts charger d'aviser les gouvernements. L'ARGENTINE rappela aux dlgus de considrer le point de savoir qui utilisera le systme et quelles fins. Le Prsident demanda aux dlgus d'examiner la proposition d'tablir un groupe spcial. Plusieurs Parties appuyrent l'ide de mettre en place un rseau regroupant les institutions actives dans le domaine des SAA. La FAO, l'OSS et la LIGUE ARABE notrent les avantages offerts par un tel rseau. La TURQUIE et les PAYS-BAS notrent que plusieurs rseaux institutionnels existaient dj et le KENYA suggra d'identifier d'abord les termes de rfrence et de vrifier ensuite si un rseau existant tait en train d'effectuer le travail. L'UE souligna la ncessit de spcifier clairement les termes de rfrence devant rgir un tel groupe. Le Secrtariat nota que le CST doit dterminer la manire dont le groupe devrait se rfrer la CdP et affirma qu'il sera difficile d'tablir un tel groupe. L'Italie et les ETATS-UNIS suggrrent la mise en place d'un groupe spcial regroupant des personnes et capable d'inviter les institutions intresses participer. Un groupe de travail composition non limite fut charg d'laborer toutes les modalits ncessaires une dcision relative ce sujet.

DANS LES COULOIRS

Certains dlgus ont fait part de leur dception concernant le souhait ritr par l'UE de dfrer les questions en suspens aux futures CdP. Ils se sont interrog sur le point de savoir si cela ne venait pas indiquer que certaines Parties renonaient leurs engagements. D'autres ont expliqu que plusieurs questions inscrites l'ordre du jour de la CdP-3 n'taient pas assez mres pour la prise de quelque rsolution. Un sujet d'une question en rapport avec ce sujet, quelques dlgus se sont demand si la proposition du  G-77/Chine d'tablir un comit charg de l'valuation de l'application de la Convention devait tre interprte comme un effort visant favoriser l'laboration des outils ncessaires la mise en application de la CCD ou simplement comme une tentative de plus de se placer sur la mme ligne que les autres conventions de Rio.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GC: La Grande Commission poursuivra l'examen de la mise en application de la Convention en Afrique, au cours des sessions du matin et de l'aprs-midi, dans la Salle des Plnires.

CST: Le CST examinera les projets de dcision concernant les points inscrits son ordre du jour, au cours des sances du matin et de l'aprs-midi, dans la Salle de la Grande Commission.

Further information

Participants

Tags