Daily report for 12 December 2000
Les dlgus se runirent dans une Plnire du matin pour examiner les questions organisationnelles et entendre les dclarations manant de diverses organes des Nations Unies et organisations et ONG affrentes. Le Comit sur la Science et la Technologie (CST) se runit dans une session de laprs midi pour considrer son organisation du travail et commencer les discussions sur linformation scientifique et technique utilise dans la mesure de lavancement.
PLENIERE
QUESTIONS ORGANISATIONNELLES : Les dlgus adoptrent lordre du jour provisoire (IICD/COP(4)/1), qui contient galement lordre du jour provisoire du CST. Ils dcidrent galement dadmettre en tant quobservateurs deux organisations intergouvernementales et 30 organisations non gouvernementales (ONG).
La CdP dcida dtablir la GC pour examiner les questions en suspens. La suggestion de la Suisse dentamer les discussions sur la dclaration des engagements durant la premire semaine, plutt que la deuxime fut renvoye la GC.
Les fonctionnaires aux postes de Vice Prsidents du Bureau sont : Abdallah Ghebalou (Algrie), Jiri Hlavacek (Rpublique Tchque), Carlos Humberto Salazar (Salvador), Ketevan Tsereteli (Gorgie), Philbert Brown (Jamaque), Maga Hamadou (Mali), Farouk Adli(Republique Arabe de Syrie), Lennart Bondesson (Sude) and Theresia Adam (Suisse). Ils lirent Olarewanju Smith (Canada) pour servir en tant que Prsident du CST. Kabelo Mafura (Lesotho) fut dsign comme Prsident de la GC.
La CdP adopta galement la proposition de la Syrie de suspendre les runions tous les jours une demi-heure partir de 16h30 pour permettre aux dlgus Musulmans de rompre le jene du Ramadan.
DECLARATIONS : Le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba Diallo rsuma les activits entreprises aux chelles nationale, sous-rgionale et rgionale, et rapporta quune Table Ronde des Parlementaires sera tenue entre les 12 et 13 dcembre, paralllement aux sessions de la CdP.
LORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE invita la CdP accorder une attention spciale : entre autres , au dveloppement et lamlioration des systmes proactifs de prvention prcoce contre la scheresse ; la dtermination des profils de vulnrabilit et de lvaluation exhaustive des impacts sociaux, conomiques et environnementaux, bass sur des indicateurs qui peuvent tre contrls en mme temps que le dveloppement de la scheresse ; et la fourniture de ressources techniques et financires aux pays les plus vulnrables.
Notant une augmentation considrable dans le nombre des requtes aux services du Mcanisme Mondial (MM), le FONDS INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA) dclara que le soutien bilatral au MM a t sporadique et insuffisant. Il demanda la CdP de raffirmer ses engagements aider le MM et sassurer quil obtienne les ressources ncessaires pour accomplir efficacement ses tches. La CONVENTION SUR LES ESPECES MIGRATRICES DANIMAUX SAUVAGES (CEM) appela des synergies tous les niveaux y compris ceux nationaux, entre la CCD et le CEM.
LORGANISATION POUR LALIMENTATION ET LAGRICULTURE souligna le besoin, de renforcer les efforts pour identifier et divulguer des pratiques agricoles simples et efficaces qui amliorent simultanment la conservation des ressources et la biodiversit, la scurit alimentaire, la stabilit sociale et lamlioration des revenus, et lentreprise et la mse en uvre de rformes institutionnelles pour renforcer laccs des populations locales , entre autres, le micro-crdit et les marchs agricoles pour assurer la scurit alimentaire. LUNESCO souligna ses initiatives dans la production de matriaux ducationnels pour combattre la dsertification, et ses tudes scientifiques planifies, incluant le savoir traditionnel.
Le NIGERIA, au nom du G-77/Chine, appela : lamlioration du MM pour lui permettre de remplir son mandat ; ltablissement dune structure institutionnelle de suveillance de la mise en uvre de la CCD ; et la formulation dune dclaration comportant un chancier et des rsultats mesurables.
La FRANCE, parlant au nom de lUE, nota certaines imperfections dans le fonctionnement du CST, ce qui aboutit des retards dans la mise en uvre effective de la CCD et appela le CST rorganiser ses procdures pour quelles soient cohrentes avec son mandat.
Le CHILI , au nom de la Rgion dAmrique Latine et Carabes souligna la ncessit dun soutien financier et technique pour prparer les programmes daction nationaux PAN) ; une dcision de la CdP-4 damlioration des units de coordination partir du budget du Secrtariat ; et des initiatives spcifiques entreprises en collaboration avec dautres agences des Nations Unies, le FEM et les pays donateurs pour financer les programmes daction rgionaux et sous rgionaux.
Le BENIN parlant au nom du Groupe Africain, appela la CdP-4 sassurer que le groupe de travail ad hoc tabli par la CdP-3 demeure indtermin et que son existence nempche pas les ngociations de crer un comit pour la revue de la mise ne uvre de la CCD ; que le travail se poursuive durant la priode intersession ; et que les conclusions et les recommandations venues des diverses Parties et du groupe de travail ad hoc fassent partie de la dcision de la CdP-5. le dlgu soutint lappel du G-77/CHINE assigner le FEM en tant que mcanismes financiers temporaires de la convention. La SYRIE, au nom du Groupe Asiatique, souligna la ncessit de combattre la dsertification au niveau international pour encourager le dveloppement.
LE GROUPE DE TRAVAIL ALLEMAND SUR LA DESERTIFICATION parlant au nom des ONG, exprima sa proccupation sur, entre autre, le manque de participation de la socit civile dans le processus des PAN et appela linstauration dindicateurs sur le manque de priorit accorde la dsertification par certains Etats partenaires touchs.
GRANDE COMMISSION (GC)
La GC entama, puis choua dans lachvement de lexamen de lArticle 7 de lOrdre du Jour sur la Mise en uvre de la Convention. Le Secrtaire Excutif Diallo prsenta les documents examiner (ICCD/COP(4)/3/Add7 et Add7(A)) notant que la CdP-4 ne pouvait tudier que 33 rapports. Le reste serait renvoy deux runions intersession en mars et avril 2001.
Il nota que deux critres taient utiliss pour identifier les rapports pour prsentation la CdP-4 : les pays connus pour avoir approuv les PAN et la date de ratification par un pays de la CCD.
LALGERIE appela une approche de revue, base sur des critres et des indicateurs prdtermins. LUE suggra de se focaliser sur : les synergies avec dautres conventions pertinentes ; les principaux obstacles et succs ; et ladhsion au principe de participation. Le dlgu exprima ses rserves sur les runions intersession proposes et suggra ltablissement dun groupe de contact pour discuter de la question.
LE BENIN, au nom du G77/Chine, proposa une discussion, section par section, du document et un examen, pays par pays, des rapports. Avec la SYRIE, lIRAN, lEGYPTE, la TUNISIE et lOUZBEKISTAN, il appuya lide dun bureau cinq membres. La TUNISIE prfrait un comit de soutien ad hoc, non cours terme, de courte dure. La MAURITANIE soutint la cration dun groupe de travail ad hoc dure indtermine qui pourrait tenir des runions intersession mais ne pourrait pas se substituer au comit pour revoir les rapports nationaux. Le MAROC suggra des rapports de mise jour. Le CANADA proposa limplication des ONG dans le groupe de travail ad hoc.
La GC adopta le document, par referendum, mais ne russit pas raliser le consensus sur le nombre des membres du bureau et les runions intersession. Le Secrtaire Excutif Diallo suggra que, en tant quorgane subsidiaire de la CDP, les cots de fonctionnement des runions du groupe de travail ad hoc seraient couverts dans le cadre du budget de lAssemble Gnrale des Nations Unies pour les runions des organes subsidiaires.
COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE
QUESTIONS ORGANISATIONNELLES : Concernant lordre du jour du CST, les dlgus se mirent daccord sur une proposition de lUE de discuter de la manire damliorer lefficacit du CST afin de soumettre des propositions concrtes la considration de la CdP. Ils lirent ensuite deux Coprsidents issus de lErythre et du Mexique, reprsentant respectivement les groupes Africain et dAmerique Latine et Carrabes. Le Groupe Asiatique et le Groupe dEurope de lEst prsenteront leurs nominations la prochaine runion du CST.
Le Prsident du CST, Olarewanju Smith, prsenta ensuite le rapport de la runion du Bureau du CST-3, tenue en octobre 2000.
REPERES ET INDICATEURS : Dans la prsentation de la synthse sur linformation scientifique et technique sur les repres et indicateurs contenus dans les rapports des pays (INCCD/COP(4)/GST/5), le Secrtariat nota que les pays africains navaient pratiquement pas dinformation, repres ou indicateurs, au niveau national, sur la dsertification. Il dclara que peu dinformation tait fournie dans les rapports sur lutilisation des indicateurs de mise en uvre identifis, et que le travail sur les indicateurs tait men dans la structure dautres initiatives environnementales et conventions internationales. Les rapports manquaient dinformation concernant les essais des impacts des indicateurs. Sagissant des rapports des pays dvelopps, il dclara quil tait difficile dtre certains si les activits scientifiques taient en train dtre dveloppes dans les pays en dveloppement et nota que le financement visait habituellement les plans environnementaux nationaux ou la gestion des ressources naturelles gnrales, et non pas spcifiquement la dsertification.
Les dlgus discutrent de la faon de faire entrer le CST dans les travaux du groupe de travail ad hoc, de la raison pour laquelle les indicateurs ntaient pas utiliss dans les pays touchs, si les indicateurs devaient tre locaux, rgionaux ou mondiaux, et de la raison pour laquelle les cas o ils taient utiliss ne sont pas souligns dans le rapport de synthse.
Le SENEGAL, appuy par lOUGANDA, dclara que le rapport de synthse ne refltait pas de faon prcise la situation en Afrique, notant que certains pays sont en train d essayer les indicateurs du processus.
LUE souleva un nombre de questions incluant la valeur ajoute par le CST compar dautres organes et si plus daccent devait tre plac sur les programmes rgionaux ou sur les institutions, au sens large du terme. Il dclara quun nouveau format de rapport devait tre achev avant la CdP-5.
La GAMBIE proposa de travailler en rseau avec dautres agences pour viter la duplication des efforts. La MAURITANIE dclara que lutilisation de repres et indicateurs tait un exercice dynamique de dveloppement.
LE COMITE INTERGOUVERNEMENTAL PERMANENT DE LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION DANS LE SAHEL (CILSS) suggra linstauration de repres dans une structure plus globale, et proposa lidentification des institutions et des organes pour faciliter le travail sur les indicateurs. La NORVEGE proposa llaboration dindicateurs sur la participation locale dans les PAN.
ISRAL declara que les indicateurs dimpact devraient tre indicateurs, sensibles et facilement mesurables. LOBSERVATOIRE DU SAHARA-SAHEL (OSS), souligna le besoin dindicateurs de test au niveau des pays, qui seraient les instruments qui permettraient le contrle des PAN.
Sagissant des apports du CST dans les travaux du groupe ad hoc, le MEXIQUE proposa lvaluation des experiences o le plus grand nombre de ralisation a t enregistr. Les ETATS-UNIS, suggrrent didentifier les difficults dans lutilisation des indicateurs afin didentifier les problmes affronts par certains pays dans la mise en uvre de la CCD.
LEGYPTE souligna que les travaux prcdents du CST devraient tre reflts dans le rapport du groupe de travail ad hoc et que les imperfections seraient considres comme des questions aborder dans un futur proche.
Durant la pause, un groupe informel, constitu par lEgypte, lAllemagne, la France, le CILSS, lOSS, le Japon, lArgentine et Isral, se runit pour discuter de la faon dinsrer les discussions au travail du groupe ad hoc. Lorsque le CST se runit de nouveau, le Prsident Smith rapporta que le groupe avait soulev la ncessit de : modifier la structure de llaboration de rapports pour souligner les travaux en cours dans les pays ; examiner pourquoi les indicateurs ntaient pas utiliss ; et valuer sil fallait suivre les pays o il y a des travaux en cours ; et les mcanisme pour un tel suivi. Le groupe informel poursuivra ses dlibrations et fera des rapports au CST en dbut de sa prochaine runion.
A SUIVRE AUJOURDHUI
PLENIERE : La Plnire se runira dans la Salle Plnire de 15h00 16h00.
GRANDE COMMISSION : La GC est prvue de se runir 10h00 et de nouveau 16h00 dans la Salle Plnire pour achever lexamen des questions en suspens.
GROUPE DE TRAVAIL AD HOC : Ce groupe se runira aprs lajournement de la GC pour commencer lexamen des rapports sur la Mise en uvre de la Convention.
COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE (CST) : Le CST se runira dans la Salle des Comits 10h00 pour entendre un rapport du groupe informel qui tudiait lapport aux travaux du groupe de travail ad hoc.
EVENEMENTS SPECIAUX : Un vnement secondaire sur la surveillance du processus, les indicateurs dimpact et lEvaluation de la Surveillance pour les Programme dAction de Lutte contre la Dsertification , organis par le GTZ, lOSS et le Secrtariat de la CDD aura lieu dans la salle de runion de la presse 18h00. Le Bureau de lEvaluation de lEcosystme du Millenium sponsorisera un atelier 13h00 sur le thme Destiner lEvaluation de lEcosystme du Millenium joindre les besoins de la CDD . Consulter le tableau pour le lieu de rencontre.