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Daily report for 3 October 2001

EVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DE LA CONVENTION: Le Secrtariat introduisit le thme des mcanismes institutionnels supplmentaires pour l'valuation rgulire de la mise en application de la Convention (ICCD/COP(5)/3/Add.1).

Le BENIN, au nom du G-77/CHINE, avec la MAURITANIE, l'IRAN, l'OUZBEKISTAN et d'autres pays, souligna la ncessit d'tablir une commission charg de l'valuation de la mise en application de la Convention (CRIC) en tant qu'organe subsidiaire intergouvernemental de la CCD. La BELGIQUE, au nom de l'UE, dclara que l'valuation de la mise en application doit tre accomplie par les Parties travers les rapports nationaux et doit tre rgulire, structure, souple et efficace du point de vue cot.

L'INDE mit en exergue la ncessit de suivre une approche thmatique et d'utiliser les UCR en guise de correspondants nationaux pour la mise en application. L'ARGENTINE souligna le besoin de disposer d'instruments et d'outils garantissant la russite de la mise en uvre de la CCD. Le SENEGAL appela un organe subsidiaire, auquel les Parties pourraient avoir recours entre les CdPs, et dclara que l'organe doit avoir la prrogative de dterminer l'approche suivre dans l'laboration des rapports. CUBA souligna la ncessit de considrer: la frquence des runion; les ralisations accomplies et les lacunes sur la base des rsultats du GTS; le rle des UCR; et le processus dcisionnel. Le KENYA proposa: un mcanisme composition non limite permettant de s'assurer des changes d'expriences; un processus d'valuation systmatique transparent, efficace et rapide; la considration du suivi des recommandations manant des processus d'valuation; et avec la SYRIE, proposa la considration de la composition du comit. La SUISSE, avec la NORVEGE, dclara que la discussion doit commencer par l'examen de la fonction du comit, en particulier, pour ce qui est de sa relation avec les autres organes de la CCD, et de son caractre, en planchant sur les avantages d'un mcanisme ad hoc type.

Notant une possible divergence entre les suggestions composites du texte portant sur "la mise en application de la Convention" et les propositions des dlgus, le reprsentant des ETATS-UNIS dclara que les dlgus se devaient de considrer la signification de ce concept. L'orateur encouragea galement l'examen du point de savoir si le comit pouvait remplacer la GC durant les sessions de la CdP. L'AUSTRALIE nota que l'valuation de la mise en application doit venir apporter une valeur ajoute et amliorer l'enseignement tir des bonnes pratiques, et que les discussions doivent considrer le point de savoir laquelle de l'approche thmatique ou de l'approche nationale est prfrable en matire d'laboration des rapports.

Le Prsident Jabbari (Iran) indiqua que Franklin Moore (Etat-Unis) avait t dsign Prsident du groupe de contact sur ce thme.

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL: Le Secrtariat introduisit le rapport du Groupe de Travail Spcial (ICCD/COP(4)/AHWG/6) et mit en exergue sur les conclusions et les recommandations des nombreux rapports nationaux.

L'ARGENTINE nota l'importance de la large participation et des progrs raliss dans le traitement de l'allgement de la pauvret dans le contexte de la lutte contre la dsertification. Le BENIN proposa la traduction des recommandations et les conclusions du rapport en autant de dcisions de la CdP. La SYRIE dclara que les recommandations du rapport pouvaient servir de programmes d'action pour la mise en uvre de la Convention. Le MALAWI souligna la ncessit d'amliorer la conscientisation quant au processus de la CCD dans les ambassades des pays donateurs. La NORVEGE mit en relief le renforcement des capacit de bas en haut, comme tant la cl de la russite de la mise en application.

LA COMMISSION SUR LES SCIENCES ET TECHNOLOGIES

LE SAVOIR TRADITIONNEL (ST): Le Prsident de la CST, Philbert Brown (Jamaque) introduisit la proposition de l'Italie appelant la ralisation d'un projet pilote d'un rseau d'institutions, d'organes et d'experts sur le thme du savoir traditionnel (ICCD/ COP(5)/CST/2). L'ITALIE prsenta la proposition qui se focalise sur la rgion mditerranenne et s'appui sur le travail accompli par le groupe ad hoc. Elle englobe des composantes cognitives et oprationnelles et implique, entre autres, la mise en place de structures permettant d'accrotre l'information sur le ST et son application, la recherche de voies et moyens pratiques permettant de tirer avantage du ST tout en assurant sa protection juridique, et l'tablissement d'une banque de donnes interactive, base sur l'internet. Le projet de deux ans qui s'lve US$ 1 million dont une partie sera finance par l'Italie, englobe des ateliers et un programme de formation et vise amliorer le dialogue.

Plusieurs dlgus firent part de leur intrt tre associs aux projets proposs. Ils soulignrent l'opportunit de combiner le ST avec les connaissances et les techniques contemporaines. Le CANADA appuya l'ide d'inclure les dtenteurs dans le savoir oral. La NORVEGE, le BRESIL et le SECRETARIAT DU COMMONWEALTH mirent l'accent sur les principes d'accs et de partage des avantages, et des droits des dtenteurs du ST, proposant de les inclure tout de suite.

REVUE DU GUIDE PRATIQUE DE L'ELABORATION DES RAPPORTS NATIONAUX: Le Secrtariat prsenta ses propositions de rvision du guide pratique (ICCD/ COP(5)/CST/5). Les dlgus exprimrent des points de vue divergents concernant la spcificit des lignes directrices et des proccupations furent souleves quant l'inapplicabilit potentielle de certains articles. Le Secrtariat clarifia que le guide pratique est un document gnral qui a besoin d'tre interprter par les Parties. L'OBSERVATOIRE DU SAHARA ET DU SAHEL (OSS), l'AFRIQUE DU SUD, le COMITE INTER-ETATS PERMANENTCHARGE DU CONTROLE DE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL (CILSS) et la FRANCE requirent l'adjonction de rfrences plus prcises. L'ALGERIE souhaita une meilleure coordination au sein du document. Le JAPON, le MAROC et d'autres exprimrent des proccupations quant au risque de voir la prise en considration ne pas pouvoir avoir lieu avant le dbat sur le thme des repres et indicateurs. Le Prsident Brown demanda aux dlgus de soumettre le reste des commentaires par crit pour inclusion dans le dbat ultrieur.

LES SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: Le Secrtariat retraa l'historique, le mandat et les principales proccupations lies aux Systmes d'Alerte Prcoce (SAP), et le Prsident de du groupe ad hoc sur les SAP, Kazuhiko Takeuchi (Japon) prsenta les conclusions du panel (ICCD/ COP(5)/CST/4) sa runion de juin 2001.

Le MAROC, avec la NORVEGE, souligna les liens entre les SAP, les repres et indicateurs, et l'change d'information. L'orateur proposa la formation d'un groupe de travail ad hoc pour la coordination de ces sujets. Le CANADA nota les liens avec le ST. Le dlgu des ETATS-UNIS mit en exergue les recommandations du panel appelant la cration de systmes de suivi de la dsertification et la capitalisation sur les outils de tldtection, et encouragea l'utilisation de volontaires locaux pour la collecte des donnes.

Le dlgu de SAINT VINCENT ET DES GRENADES mit en relief les Carabes en tant que nouveau venu dans le domaine de la lutte contre la dsertification, et fit part de son intrt participer dans le programme pilote pour l'laboration des repres. La REPUBLIQUE DOMINICAINE souligna l'impratif d'une coopration Sud-Sud. Le CILSS exprima l'intrt qu'il porte l'expansion de ses systmes de scurit alimentaire dans le cadre de la lutte contre la dsertification.

LES STRATEGIES DE COMMUNICATION DES DONNEES: Le Secrtariat prsenta les deux soumissions "diffrentes mais complmentaires" (ICCD/COP(5)/CST/6). La soumission de l'OSS attire l'attention sur la faiblesse des mcanismes de communication, y compris le format de l'information et l'absence d'infrastructure dans les pays en dveloppement. La soumission du CANADA met l'accent sur la ncessit: d'adapter la communication l'audience, de synchroniser les stratgies des gouvernements et des ONG, et d'largir la participation locale.

Le CANADA nota le manque de rapports soumis la CST, reliant cet tat des faits au dbat sur l'efficience et l'efficacit. L'ITALIE dcrivit des initiatives pertinentes, dont un mcanisme italien d'change d'informations pour la couverture mdiatique de la dsertification. Le NIGERIA appela la mise en place d'un mcanisme permettant aux membres d'changer des programmes modles. L'ALLEMAGNE dcrivit ses efforts de partager l'information sur les programmes d'action et nota la ncessit d'un change double sens.

EVALUATION DE LA DEGRADATION DES ZONES ARIDES ET L'ETUDE ECOSYSTEMIQUE DU MILLENAIRE: Le Secrtariat introduisit le document concernant l'valuation de la dgradation des Sols dans les Zones Arides (LADA) et les initiatives de l'Etude Ecosystmique du Millnaire (MA) (ICCD/COP(5)/INF.7).

Anna Tengberg (PNUE) fit un expos sur l'tat d'avancement de LADA qui vise fournir une information standard et des outils mthodologiques de base pour l'valuation de la dgradation des sols diffrentes chelles gographiques, y compris l'tude des points chauds et des points brillants au niveau national notant qu'elle celle-ci en est aujourd'hui sa deuxime phase de planification et se trouve dans le pipeline du processus d'approbation du FEM. L'oratrice indiqua galement que les mthodologies sont encore au stade d'laboration, et qu'une approche consultative sera adopte.

Walt Reid (MA) prsenta le MA qui est une tude scientifique conjointe servant les besoins des conventions de la lutte contre la dsertification, de la biodiversit et des zones humides. L'orateur accueillit favorablement les contributions apportes par la CCD et encouragea la conduite de nouvelles valuations sub-globales. En rponse des questions poses par le parterre, Reid mit en exergue les similarits entre le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique et le MA, compte tenu notamment que les deux sont pertinents au plan politique sans imposer de prescription, et ancrs dans les pays signataires. Plusieurs orateurs soulignrent la ncessit d'laborer des liens de procdure entre le MA et la CST/ COP.

LES REPERES ET INDICATEURS: Ce thme (ICCD/ COP(5)/CST/7) fut inaugurer par un aperu donn par le Secrtariat sur les efforts fournis ce jour. Le CILSS prsenta son rapport concernant les initiatives visant dvelopper des repres et des indicateurs, traitant, entre autres: des efforts fournis en matire de dfinition et de suivi et d'valuation de la mise en application, des enseignements disponibles tirs de la mise en application des PAN, et des conclusions du travail d'laboration des indicateurs.

LES GROUPES DE CONTACT

Le groupe de contact sur les questions juridiques se runit puis s'ajourna aprs un change prliminaire de points de vue sur les points de convergence et de divergence possibles concernant les Articles 27 (mesures visant rsoudre les questions touchant la mise en application) et 28 (rglement des diffrents) et dcida de se runir aprs que les groupes rgionaux aient eu le temps de tenir leurs consultations. Les Groupes furent encourags considrer la possibilit de dbattre de chaque Article de manire spare.

Le groupe de contact sur l'valuation de la mise en application entama ses dlibrations autour du projet des termes de rfrence de la commission sur l'valuation de la mise en application de la Convention (CRIC). L'examen tourna vers un dbat sur le point de savoir si le CRIC doit oui ou non devenir un organe subsidiaire de la Convention, mais on ne parvint aucun accord. Le groupe reprendra ses discussions jeudi.

Dans le groupe de contact sur le programme et budget, les dlgus ont pos des questions et cherchrent obtenir des claircissements sur nombre de points prcis. Le Secrtariat y rpondra au cours de la prochaine runion du groupe de contact.

DANS LES COULOIRS

Au dmarrage de la troisime journe de la runion, l'impression tait que l'objectif ambitieux de terminer la majeure partie des questions de fond de la CdP avant la fin de la premire semaine, tait plutt bien engag, avec les discussions de la GC et de la CST suivant leur bon train. Ce plan semble maintenant tre en difficult, compte tenu du peu de progrs enregistr dans les groupes de contact sur l'valuation de la mise en application et sur les questions juridiques. Une partie du problme que le groupe juridique doit traiter porte sur les diverses attentes des groupes rgionaux quant savoir quels prcdents appartenant aux conventions post-Rio, devraient dterminer l'orientation de la CCD. Quelques participants ont galement insinu que le dbat autour des questions juridiques a des liens avec la question du CRIC et que cela affecte la progression sur ce sujet.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GC: La GC se runit 10h puis 15h dans la Salle de Confrence XVIII pour examiner l'information concernant le financement de la mise en application de la CCD par les agences et les institutions multilatrales, l'valuation des progrs raliss et des rsultats obtenus par les pays en dveloppement Parties dans la mise en uvre de la CCD, et le rapport du Mcanisme Mondial sur les contraintes rencontres par les pays touchs Parties dans l'excution des programmes d'action.

CST: La CST se runira 10h puis 15h dans la Salle de Confrence XII pour parachever ses travaux. Les dlgus dbattront des repres et indicateurs, de l'tablissement de panel(s) ad hoc et du programme de travail de la CST. Ils laboreront galement un projet de rapport et adopteront des recommandations pour la CdP.

GROUPES DE CONTACT: Les groupes sur les questions juridiques, l'valuation de la mise en application et le programme et budget se runiront probablement de nouveau jeudi.

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