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Daily report for 5 October 2001

Le Prsident de la CdP-5, Basset, ouvrit la sance de l'aprs-midi, en invitant le reprsentant de la FAO prsenter sa brve intervention. Le reprsentant mit en exergue les liens troits entre la FAO et la CCD dans les domaines de la lutte contre la dsertification, l'inscurit alimentaire et la pauvret. Il nota la coopration de la FAO avec le MM dans le lancement des PAN, et son soutien continu en faveur des synergies avec d'autres conventions.

Les dlgus passrent ensuite au document concernant l'accrditation des ONG (ICCD/ COP(5)/9/Add.1), lequel fut approuv sans objection.

DIALOGUE OUVERT AVEC LES ONG: Souhaitant la bienvenue aux participants, le Prsident de la CdP-5, Basset, nota l'importance du dialogue entre les ONG et les dlgus gouvernementaux et invita les reprsentants des ONG prsenter leurs exposs.

Emmanuel SECK (ENDA-Tiers Monde) mit l'accent sur: le rle des ONG dans la mise en place des PAN; les potentialits des ONG amliorer la prise de conscience concernant la CDD au sein du processus du SMDD; la ncessit d'une synergie entre les diffrentes conventions environnementales; et l'impratif d'inclure les femmes dans les processus dcisionnels. Christian COMELIAU (University Institute of Development Studies de Geneve) labora sur le cadre conceptuel du systme mondial dans lequel la CCD et le dveloppement durable sont mis en uvre. L'orateur appela une valuation de la manire dont le march intgre les besoins lmentaires, et un accent sur les besoins d'ordre social.

Deiter IMHOF (Swissaid) mit en exergue: les liens entre la monoculture et la dsertification; les effets ngatifs de la production capitaliste sur l'environnement et sur la biodiversit dans les pays en dveloppement; et le besoin d'une rforme agraire. Ruth MUBIRU (Uganda Women Tree Planting Movement) labora sur le rle des femmes, la pauvret et sur la dsertification dans le contexte africain, et proposa la mise en place de stratgies anti-dsertification intgrant l'ducation, la sensibilisation, la conscientisation du public, le renforcement des capacits, l'accs des femmes la terre et l'ducation des filles.

Prsentant un expos sur la synergie entre les conventions, Venkat RAMNAYYA (Youth for Action) et Yves CORRIVEAU (Solidarit Canada-Sahel) soulignrent le besoin de synergies aux niveaux international, rgional et local. Ils indiqurent que la CCD doit traiter des proccupations manant de divers processus multilatraux extrieur Rio, tels que celui de l'OMC, et de la mise en place de repres et d'indicateurs permettant de suivre l'implication des ONG dans les PAN.

Rogatien Biao, du BENIN, souligna le rle des ONG et de la socit civile dans la mise en application de la CCD. L'orateur proposa l'instauration de partenariats entre les ONG du nord et du sud et entre les ONG et les gouvernements dans les prparatifs du SMDD, et appela les ONG lancer une campagne de conscientisation du public visant mettre en relief les liens entre la pauvret, les catastrophes environnementales et la mondialisation. Maryam Niamir-Fuller (FEM) souligna le rle du FEM en sa qualit d'unique fournisseur des plus importants d'un soutien en faveur des proccupations environnementales mondiales, voquant toutefois les contraintes entravant la mise en uvre des activits d'habilitation, y compris, le manque de capacit au niveau des pays, des calendriers peu ralistes pour la mise en application des projets, et l'absence de mcanismes de participation.

Le SENEGAL mit l'accent sur la Nouvelle Initiative Africaine comme tant un bon moyen de pousser vers l'avant le dveloppement durable en Afrique. Le NIGER dclara que dans certains pays, les lgislations doivent voluer vers davantage de sensibilit la perspective fminine, et, avec le MAROC, appela un soutien international en faveur des ONG. La SUEDE souligna que les rgimes fonciers et la promotion des femmes sont important pour la mise en application de la CCD. L'INDE souligna que la participation des ONG, en particulier celles des femmes, doit tre intgre dans les processus dcisionnels. Le dlgu de l'ORGANISATION DE L'UNITE AFRICAINE mit l'accent sur le rle de la socit civile dans les processus dcisionnels et le KENYA mit en relief les avantages que viendrait offrir l'implication des Comits de Coordinations des ONG Nationales dans les PAN. La NORVEGE apporta son appui au rle des ONG dans la travail visant faire de la question de la dgradation des sols, un thme cl du SMDD.

LE GROUPE D'EXPERTS SPECIAL SUR LES QUESTIONS JURIDIQUES (GES): Le Prsident du GES, Patrick Szell (Royaume-Unis) prsenta le projet de dcision du groupe concernant la rsolution des questions ayant trait la mise en application et les thmes d'arbitrage et des procdures de conciliation, lequel fut adopt ad referendum. La dcision: dcide de confier la CdP-6 le soin de poursuivre l'examen et de faire des recommandations sur les procdures et les mcanismes institutionnels devant rgir la rsolution des questions de mise en application et sur l'arbitrage et les procdures de conciliation, sur la base d'un nouveau document de travail; requiert du Secrtariat l'laboration d'un nouveau document pour utilisation dans son travail; et invite les Parties soumettre leurs points de vue avant le 31 janvier 2003.

RAPPORT DE LA GC: Prsentant l'tat d'avancement des travaux, le Prsident de la GC, Mohammed Jabbari (Iran), signala que le groupe de contact sur le Programme et Budget n'a pas enregistr de progrs significatifs et qu'il se runira de nouveau pour la clarification des questions en suspens. Au sujet de la progression des travaux de la commission charge de la mise en application de la CCD, le Prsident Franklin Moore (Etat-Unis), nota que les points de vue des dlgus taient en cours de compilation dans un texte crochet/alternatif.

RAPPORT DE LA CST: Le Prsident Philbert Brown (Jamaque) indiqua que la CST avait tabli des groupes de contact sur l'amlioration de l'efficience et de l'efficacit de la CST et des thmes de la CST-6. La CST adopta, pour transmission la CdP, des projets de dcisions (ICCD/COP(5)/L.1-10), sur: l'tude d'valuation des rseaux disponibles; le fichier d'experts; l'valuation et la mise en uvre des aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux; le savoir traditionnel; les systmes d'alerte prcoce; l'valuation de la dgradation des zones arides (LADA) et l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire; l'amlioration de l'efficience et de l'efficacit de la CST; le futur programme de travail de la CST; le programme de travail du groupe d'experts; et, les repres et les indicateurs.

LA GRANDE COMMISSION

LE RAPPORT CONCERNANT LE MECANISME MONDIAL: Le Prsident Directeur Gnral du MM, Per Rydn, prsenta le rapport (ICCD/COP(5)/ 3 and 4) et souligna que le MM ncessitait plus de financement et de ressources humaines pour l'accomplissement de ses activits en expansion qui englobe: la collecte et la dissmination d'informations; la promotion d'actions de coopration et de coordination; et la mobilisation et la canalisation des ressources financires. L'orateur ajouta que le MM est en train de travailler pour la cration de nouvelles opportunits avec les Parties donatrices, les gouvernements et d'autres. Accueillant favorablement les suggestions des dlgus appelant ce que la dgradation des sols devienne un ple de focalisation du FEM, il prcisa que le MM aide les pays accder aux fonds du FEM. Il suggra galement la conduite d'une valuation externe indpendante de la stratgie oprationnelle et du travail du MM pour revue par la CdP-6.

L'UE souligna l'importance de l'amlioration de la capacit de raction du MM, en particulier par rapport la coordination avec le FEM, et de l'vitement de la duplication des activits du FIDA et la FAO. Le G-77/CHINE requit du MM, la mobilisation de ressources additionnelles et apporta son appui une augmentation graduelle des effectifs. Notant que le MM est un jeune organe qui a besoin de "soins," la CHINE, ICARDA/CGIAR et le GRULAC, firent tat de leur collaboration fructueuse avec le MM.

LA COMMISSION SUR LES SCIENCES ET LES TECHNOLOGIES

ELABORATION DU RAPPORT DE LA CONFERENCE DES PARTIES: La CST se runit le matin pour conclure l'adoption des projets de dcisions pour la CdP. Le dbat porta sur le programme de travail de la CST, le programme de travail du groupe d'experts, et les repres et les indicateurs (ICCD/COP(5)/ L.8-10).

Au sujet du programme de travail de la CST, l'UE proposa un libell clarifiant le contenu des soumissions des Parties concernant les bonnes pratiques, et un libell limitant le nombre de runions intersessions du Bureau de la CST consacres la planification et l'organisation des travaux. Le CANADA proposa l'invitation des rapports concernant la recherche innovante.

Au sujet du programme de travail du groupe d'experts, les dlgus dbattirent du rle des groupes rgionaux dans la transmission des recommandations des Parties la considration par le Bureau de la CST. Le SENEGAL proposa que les groupes rgionaux ou sous-rgionaux synthtisent les recommandations des Parties pour soumission au Secrtariat. Le dlgu des ETATS-UNIS, appuy par la SUISSE et d'autres, proposa que les Parties soumettent leurs propositions directement au Secrtariat pour acclrer le processus et obtenir un ventail de propositions le plus large possible. Intgrant les proccupations de l'ERYTHREE concernant le risque de voir certaines Parties, seulement, bnficier du soutien des groupes rgionaux, et celles de la BELGIQUE anticipant les difficults susceptibles d'entraver la ralisation d'un accord autour d'une synthse rgionale, la CST adopta une proposition stipulant que les soumissions doivent tre sollicites la fois des Parties et des organisations pertinentes.

Le dbat aborda galement la manire dont le groupe d'experts pourrait entamer ses travaux avant la prochaine session de la CST, compte tenu du fait que cette session n'a adopt ni son programme de travail ni ses termes de rfrence en raison des contraintes de temps. Les ETATS-UNIS, avec d'autres, notrent, avec regret, que la CST n'a pas eu le temps d'aller jusqu'au dbat autour de ce sujet et proposrent de donner au Bureau de la CST la prrogative d'laborer de manire indpendante du programme de travail du groupe d'experts en une seule reprise. Faisant tat des prcdents historiques, les ETAT-UNIS, avec la NORVEGE et la FRANCE, proposrent que le groupe d'experts oprent momentanment sans termes de rfrence.

Au sujet des repres et des indicateurs, le BURKINA FASO, appuy par le SENEGAL et d'autres, proposrent l'insertion d'un paragraphe oprationnel encourageant la coopration Sud-Sud dans les domaines de l'change d'informations et du renforcement des capacits. L'ARGENTINE proposa que le GRULAC soit mentionn comme l'une des entits encourages continuer de travailler sur les repres et indicateurs. Le RIOD, appuy par l'Allemagne, proposa que soit requise l'laboration d'indicateurs permettant le suivi de l'implication de la socit civile dans la mise en application de la CCD.

Les dlgus furent ensuite informs des problmes poss au projet de dcision concernant l'efficience et l'efficacit de la CST, qui avait t adopt jeudi. Le Prsident Brown nota que certaines Parties ont estim que les thmes n'ont pas tous t couverts de manire approprie. Un nouveau paragraphe prambulaire portant sur les liens et les synergies entre la CST et d'autres organes de la CCD, ainsi qu'avec d'autres conventions, fut ajout. Le dlgu des ETATS-UNIS souleva des rserves techniques concernant l'annexe de la dcision tablissant le groupe d'experts relevant de la CST. Notant que la dcision a dja t adopt, le Prsident Brown proposa la tenue de consultations entre les Etats-Unis et le Bureau de la CST, dans l'objectif de rviser la dcision lors de la Plnire de la CdP.

Le Prsident Brown remercia les dlgus et le Secrtariat, et cltura les travaux de la CST 13h15.

DANS LES COULOIRS

La CST a conclu officiellement ses travaux, vendredi, sans avoir entirement rsolu la principale question de l'amlioration de l'efficience et de l'efficacit de la CST. Des interventions de dernire minute par le dlgu des Etats-Unis ont clarifi que le projet de dcision concernant le "groupe d'experts" qui sera tabli dans le cadre de le CST, doit tre rouvert en Plnire. Les possibilits de rsoudre les questions en suspens ont t bloques par des difficults au niveau des procdures, au moment o la dcision en question tait pousse de manire agressive travers le processus d'approbation, jeudi. Les consultations avec le Bureau de la CST se sont poursuivies aprs la clture de la session de la CST. Certains observateurs ont not qu'en ne russissant pas rsoudre la question de l'efficience et de l'efficacit, la CST a, une fois de plus, dmontr la ncessit d'une rforme dans ce domaine prcis.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: La runion spciale de haut niveau regroupant Chefs d'Etat, Ministres et Chefs d'organisations intergouvernementales se droulera dans la Salle de Confrence XVIII 9h30 et 15h. Parmi les participants de haut rang devant prsenter une dclaration sur l'tat d'avancement de la mise en application de la convention, les Prsidents du Venezuela et du Cap Vert, et les Premiers Ministres du Mozambique, du Niger et du Bnin.

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