Daily report for 2 May 2005

La troisime session du Comit charg de la Mise en uvre de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification (CRIC-3) s'est droule du 2 au 11 mai 2005, Bonn, en Allemagne. Y ont pris part, prs de 600 participants, dont les dlgus de 130 pays Parties, ainsi que les reprsentants des agences des Nations Unies, des organisations internationales et des organisations non gouvernementales. Les dlgus se sont runis en sessions plnires, en concertations rgionales et en consultations informelles, pour procder l'valuation de la mise en application de la Convention en Afrique, l'examen des questions ayant trait la mise en uvre de la Convention, l'chelon mondial, des changes d'expriences et la formulation de recommandations concrtes pour les travaux futurs de la Convention. Plusieurs vnements spciaux ont eu lieu en marge de la runion. La CRIC-3 a conclu ses travaux par l'adoption de son rapport, qui renferme les recommandations et les conclusions concernant la mise en application de la Convention, la fois en Afrique et l'chelon mondial, pour examen la septime Confrence des Parties, prvue en octobre 2005 Nairobi, au Kenya, en octobre 2005.

Au terme de cette runion d'une semaine et demie, plusieurs dlgus taient d'avis que la CRIC-3 a t un exercice utile. Elle a donn aux pays touchs par la dsertification, l'occasion de procder des changes d'informations, d'expriences et des leons apprises. Elle a mis en lumire les problmes, les imperfections et les dfis relever dans la mise en uvre de la Convention, et a formul des recommandations quant la manire d'amliorer le travail dans ce domaine. Toutefois, beaucoup ont galement fait part de leur dception concernant la lenteur de la mise en uvre, que certains attribuent au manque de ressources humaines, financires et techniques. Un grand nombre de participants ont convenu que, comme l'a exprim le Secrtaire Excutif Hama Arba Diallo, dans son discours de clture, davantage de progrs et d'efforts sont ncessaires et que nous devons continuer pdaler, sans s'arrter.

BREF HISTORIQUE DE LA CCD/CRIC-3

La Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Dsertification (CCD) est la pice matresse des efforts de la communaut internationale dans le domaine de la lutte contre la dsertification et la dgradation des sols. La CCD a t adopte le 17 juin 1994 et ouverte la signature en octobre 1994. Elle est entre en vigueur le 26 dcembre 1996. La CCD compte actuellement 191 Parties. La CCD reconnat les aspects physiques, biologiques et socioconomiques de la dsertification, l'importance de la rorientation du transfert des technologies de manire le rendre plus en phase avec la demande, et de l'implication des communauts locales dans la lutte contre la dsertification et de la dgradation des sols. Au cur de la CCD il y a l'laboration de programmes d'action nationaux, sous-rgionaux et rgionaux (respectivement, PAN, SASR et PAR) par les gouvernements, en coopration avec les billeurs de fonds, les communauts locales et les ONG.

NEGOCIATION DE LA CONVENTION: En 1992, comme requis par la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement, l'Assemble Gnrale de l'ONU a adopt la Rsolution 47/188 appelant l'tablissement d'un comit de ngociation intergouvernemental pour l'laboration d'une convention sur la lutte contre la dsertification dans les pays connaissant de graves scheresses et/ou dsertification, en particulier en Afrique (CNID). Le CNID s'est runi cinq reprises, entre mai 1993 et juin 1994, et a rdig la CCD et quatre annexes rgionales pour l'Afrique, l'Asie, l'Amrique Latine et Carabes, et la Mditerrane du Nord. Une cinquime annexe, pour l'Europe Centrale et Orientale, a t labore et adopte au cours de la CdP-4, en dcembre 2000.

En attendant l'entre en vigueur de la CCD, le CNID s'est runi six reprises, entre janvier 1995 et aot 1997, pour entendre les rapports sur l'tat d'avancement de l'action urgente, lance en faveur de l'Afrique et des mesures intrimaires prises en faveur des autres rgions, et pour procder aux prparatifs de la CdP-1. Les prparatifs ont englob la discussion du programme et du budget du Secrtariat, des fonctions et des arrangements administratifs ayant trait au mcanisme de financement de la CCD, du Mcanisme Mondial (MM) et de l'tablissement du Comit Scientifique et Technologique (CST).

CdP-1: La Premire Confrence des Parties (CdP-1) de la CCD se runit Rome, en Italie, du 29 septembre au 10 octobre 1997. Le CST devait tenir simultanment sa premire session les 2 et 3 octobre. Les ordres du jour de la CdP-1 et du CST-1 portrent principalement sur les questions d'organisation. Les dlgus choisirent Bonn, Allemagne, comme rsidence du Secrtariat Permanent, et le Fonds International pour le Dveloppement Agricole (FIDA) comme l'organisation devant administrer le Mcanisme Mondial (MM). Sur recommandation du CST, la CdP tablit un groupe spcial pour la supervision de la continuation du processus d'valuation des repres et indicateurs et dcida de charger le CST-2 d'examiner les liens entre les connaissances traditionnelles et la technologie moderne. Une runion Plnire fut consacre au dialogue entre les ONG et les dlgus. Ces derniers devaient par la suite adopter une proposition appelant consacrer des runions Plnires, au cours des CdP venir, au dialogue avec les ONG.

CdP-2: La Seconde Confrence des Parties (CdP-2) se runit Dakar, au Sngal, du 30 novembre au 11 dcembre 1998. Le CST se runit en parallle la CdP du 1er au 4 dcembre. Les dlgus y approuvrent les dispositions relatives aux liens institutionnels entre la Convention et le Secrtariat de l'ONU et l'Accord concernant le Sige, conclu avec le gouvernement allemand. Le Secrtariat s'installa en Allemagne dbut 1999. La CdP approuva galement les ajustements apports son budget et adopta les rgles de procdure en suspens concernant les membres du Bureau, mais garda entre crochets le libell concernant le vote majoritaire en l'absence de consensus. Les pays d'Europe Centrale et de l'Est furent invits soumettre la CdP-3 un projet d'annexe de mise en uvre rgionale. Le CST tablit un groupe spcial pour le suivi de ses dbats sur les liens entre les connaissances traditionnelles et modernes. Les dlgus abordrent les dcisions concernant la stratgie moyen terme du Secrtariat, l'adoption du Mmorandum d'Entente (ME) conclu entre la CdP et le FIDA concernant le Mcanisme Mondial, et la proposition du G-77/Chine appelant l'tablissement d'un Comit sur l'Evaluation de la Mise en uvre de la Convention (CRIC).

CdP-3: Les Parties se runirent pour la CdP-3 Recife, Brsil, du 15 au 26 novembre 1999. Le CST se tint du 16 au 19 novembre 1999. La CdP approuva le ME longuement ngoci concernant le MM. Elle dcida d'tablir un groupe de travail spcial pour l'valuation et l'analyse approfondie des rapports sur les programmes daction nationaux, sous-rgionaux et rgionaux, en vue de dgager des conclusions et de proposer des recommandations concrtes sur les futures tapes dans la mise en uvre de la CCD. Les dlgus s'accordrent galement sur la poursuite des consultations autour du projet de texte de l'annexe de mise en uvre rgionale additionnelle, pour l'Europe Centrale et de l'Est, en vue de son adoption la CdP-4. La CdP dsigna enfin un groupe de discussion, spcial, sur le savoir traditionnel et un autre sur les systmes de prvention prcoce.

CdP-4: Les Parties se runirent du 11 au 22 dcembre 2000, Bonn, en Allemagne. Parmi les accomplissements les plus importants de cette CdP, l'adoption de la cinquime annexe rgionale consacre l'Europe Centrale et de l'Est, le dmarrage des travaux du groupe de travail spcial charg de l'valuation de la mise en application de la CCD, l'initiation de l'examen des modalits devant encadrer l'tablissement du CRIC, la soumission des propositions concernant l'amlioration du travail de la CST, et l'adoption de la dcision concernant l'initiative du Conseil du Fonds Mondial pour l'Environnement (FEM) concernant l'exploration des meilleures options offertes au FEM pour le soutien de la mise en uvre de la CCD.

CdP-5: La CdP-5 s'est runie du 1er au 13 octobre 2001, Genve, en Suisse, et le CST s'est runi en parallle du 2 au 5 octobre. La CdP s'est focalise sur l'tablissement des modalits devant encadrer les travaux devant tre accomplis durant l'intervalle des deux annes qui nous spare de la CdP-6. Des progrs ont t enregistrs dans un certain nombre de domaines, notamment: l'tablissement du CRIC, la dtermination des modalits de l'amlioration de l'utilit et de l'efficacit du CST, et l'amlioration de la plate-forme financire de la CCD, suite au soutien vigoureux accord la proposition du FEM, de dsigner la dgradation des terres parmi les ples de focalisation de son financement.

CRIC-1: La premire runion du CRIC s'est tenue au sige de la FAO, Rome, en Italie, du 11 au 22 novembre 2002. Le CRIC a t tabli conformment la dcision 1/COP.5, pour procder la revue rgulire de la mise en uvre de la CCD, tirer les conclusions et proposer des recommandations concrtes la CdP, concernant les tapes suivantes de la mise en uvre. La CRIC-1 a procd l'examen des prsentations des cinq rgions de la CCD, traitant de sept domaines thmatiques assujettis l'valuation: les processus participatifs impliquant la socit civile, les ONG et les organisations communautaires de base; les cadres ou les arrangements lgislatifs et institutionnels; les liens et les synergies avec les autres conventions environnementales et, le cas chant, avec les stratgies nationales de dveloppement; les mesures de mise en valeur des terres dgrades, la surveillance de la scheresse et l'valuation de la scheresse et de la dsertification; les systmes d'alerte prcoce pour l'attnuation des effets de la scheresse; l'accs des pays touchs Parties, en particulier, les pays en dveloppement touchs, Parties, aux technologies appropries, aux connaissances et au savoir-faire; et la mobilisation des ressources et la coordination, tant au niveau national qu' celui international, y compris la conclusion d'accords de partenariat.

La runion a procd galement l'examen des donnes concernant les mcanismes de financement pouvant apporter leur soutien la CCD, des avis fournis par le CST et le MM, et du rapport du Secrtariat concernant les mesures visant renforcer les liens avec d'autres conventions et organisations pertinentes.

La CRIC-1 a adopt enfin des recommandations concernant le programme de travail de la CRIC-2, nonant que les sessions du CRIC, tenues durant les sessions ordinaires de la CdP procderont: l'examen du rapport exhaustif de la session intersessions; l'valuation des politiques, modalits oprationnelles et autres activits du MM; la revue des rapports labors par le Secrtariat concernant l'excution de ses fonctions; et l'examen des rapports concernant la collaboration avec le FEM.

CdP-6: La CdP-6 s'est tenue du 25 aot au 6 septembre 2003, La Havane, Cuba. Des progrs y ont t accomplis sur un certain nombre de sujets, dont: la dsignation du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) comme mcanisme de financement de la CCD; les activits visant la promotion et au renforcement des liens avec d'autres conventions et organisations, institutions et agences internationales pertinentes; l'amlioration de l'efficacit du CST; et le suivi du Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD). La CdP a adopt 31 dcisions, dont huit ont t labor dans le CST et six dans le CRIC.

La COP-6 a marqu la transition de la CCD de la phase de conscientisation celle de la mise en application. Parmi les sujets qui ont marqu cette transition, il y a lieu de citer la dsignation du FEM comme mcanisme de financement de la CCD et la dtermination des critres devant encadrer l'valuation du CRIC par la CdP-7. Deux facteurs ont servi de pousse supplmentaire pour la ralisation de progrs significatifs: la prsence du Prsident cubain, Fidel Castro, connu pour sa capacit de faire beaucoup avec peu, et le premier anniversaire du SMDD, qui avait retenu la lutte contre la dsertification, comme outil pour l'radication de la pauvret.

COMPTE RENDU DE LA CRIC-3

Lundi matin 2 mai 2005, le Prsident de la CRIC-3, Mohamed Mahmoud Ould El Ghaouth (Mauritanie) a ouvert la session. Il a fait remarquer que la prochaine tape de la CCD consistera exercer un impact dans le domaine et s'assurer de l'implication continue des acteurs. Il a galement soulign qu'en raison de difficults financires, la CRIC-3 avait t reporte de 2004 2005, et que le soutien la participation des pays en dveloppement et des organisations non gouvernementales (ONG) tait limit. Il a rattach l'importance des CRIC-3: au potentiel de la Convention d'encourager l'adoption d'une approche intgre dans la mise en uvre des objectifs retenus par le Sommet Mondial du Dveloppement Durable (SMMD) et des Objectifs de Dveloppement pour le Dbut du Millnaire (ODM); la formulation des dcisions devant tre soumises, travers la CRIC-4, la CdP-7, pour adoption; et, l'examen de l'avenir du processus du CRIC, la CdP-7. Il a encourag la CRIC-3 apporter des contributions au renforcement ncessaire des aspects de durabilit des ODM.

Les participants ont ensuite lu Evgeny Gorshkov (Fdration de Russie), Rapporteur, et ont adopt l'ordre du jour et l'organisation des travaux (ICCD/CRIC(3)/1).

Dans sa dclaration liminaire, le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba Diallo, a soulign que les niveaux inadquats des contributions apportes au fonds fiduciaire consacr la participation, ont empch plusieurs pays Parties et ONG ligibles d'tre reprsentes de manire effective. Il a exprim sa gratitude aux pays donateurs, pour leur soutien au processus du CRIC, et a mentionn le Projet de Taille Moyenne du FEM cofinanc par la Banque Mondial, qui a permis l'organisation de trois ateliers sous-rgionaux consacrs aux leons apprises et aux meilleures pratiques en Afrique. Il a introduit la structure de la session, qui incluait deux runions consacres l'une l'valuation de la mise en uvre de la Convention en Afrique et l'autre l'examen d'une slection de thmes ayant trait au processus de mise en uvre de la Convention au niveau mondial. Il a appel les pays affects Parties qui n'ont pas encore adopt leurs programmes d'actions nationaux (PEN), intensifier leurs efforts en vue de finaliser leurs PEN, d'ici fin 2005. Il a soulign que la CCD est un outil qui peut contribuer grandement l'radication de la pauvret. 

Aprs des concertations rgionales, la plnire a repris le mardi matin 3 mai, pour entendre les dclarations des reprsentants des groupes rgionaux et des groupes d'intrt. La Jamaque, au nom du G-77/Chine, et le Luxembourg, au nom de l'Union Europenne (UE), ont soulign l'importance de la mise en uvre de la Convention pour la ralisation des ODM, l'UE proposant de mettre l'accent sur la dsertification, la fois aux chelons national et international, au cours du Sommet pour l'Evaluation du Dbut du Millnaire, prvu en septembre 2005. Le G-77/Chine a accueilli avec satisfaction la cration du Programme Oprationnel 15 du FEM (PO 15), consacr la dgradation des sols, souhaitant le voir men dans le cadre d'une approche de la base au sommet. La reprsentante a dclar que le FEM et ses agences d'excution devaient faciliter la bureaucratie et viter l'ajout de conditions supplmentaires dans le dboursement et l'allocation des fonds correspondant aux besoins des pays. Elle a soulign la ncessit: de poursuivre le traitement de sources de financement autres que le FEM; d'actualiser les engagements en faveur du transfert des technologies; et de renouveler les engagements en faveur de la CCD, en saisissant l'opportunit de l'Anne Internationale des Dserts et de la Dsertification (AIDD) en 2006. Rappelant la Dcision de Paris concernant l'Efficacit de l'Aide, l'UE a soulign que la mobilisation des ressources pour les PEN devrait faire partie intgrante des stratgies nationales de dveloppement, et que la bordure scientifique de la Convention, y compris l'intrt port aux savoirs traditionnels, devrait tre aiguise. Le dlgu galement recommand que le CRIC soit une instance consacre des discussions de fond, axes sur des rsultats, avec moins de formalits et davantage d'interactivit, le G-77/Chine soulignant que la viabilit du processus du CRIC a t clairement dmontre.

La Syrie, au nom du Groupe Asiatique, a soulign que la mise en application effective des PEN, des programmes d'action sous-rgionaux (PASR) et des programmes d'action rgionaux (PAR), est encore en retard, et a soulign le besoin urgent d'harmoniser les activits programmatiques tous les niveaux. Attirant l'attention sur les difficults auxquelles la rgion Africaine a t confronte dans l'laboration de ses rapports nationaux, cause de la longueur du processus de mobilisation des ressources, le dlgu a appel l'amlioration des processus institutionnels et du soutien financier, pour une mise en application effective de la Convention.

Intervenant au nom du Groupe Africain, le Swaziland a soulign que l'valuation de la mise en uvre de la Convention, en Afrique, a t utile pour l'amlioration de la prise de conscience quant aux besoins conomiques des personnes qui dpendent de l'utilisation des ressources naturelles. Le dlgu a appel l'ensemble des acteurs cibler des projets de gnration de revenus pour les pauvres, de raliser la gestion durable des sols (GDS). Il a encourag les dlgus dgager une stratgie approprie pour un financement opportun et adquat pour l'laboration des rapports nationaux. Soulignant que seuls les pays africains ont accs au financement du PO 15 du FEM, il a prcis que plusieurs pays africain ont finalis leurs PEN et ont besoin d'investissements pour leur mise en application.

Parlant au nom de l'Europe Centrale et Orientale (ECO), l'Armnie a dclar que l'valuation de la mise en uvre en Afrique sera utile dans l'laboration des rapports nationaux des pays de la rgion. Attirant l'attention sur l'emplacement gographique de la rgion et sur la similarit des problmes poss aux rgions d'ECO et Mditerranenne, le dlgu a exprim l'intrt que portent les pays d'ECO leur participation dans le programme retenu pour les pays de la rgion Nord Mditerrane. Concernant les questions mondiales, outre la mobilisation des ressources et le transfert des technologies et du know-how, il a mis en relief la ncessit d'un soutien pour l'laboration des PEN, travers le Mcanisme, et pour l'laboration des rapports nationaux. Il a galement demand au Secrtariat de tenir un atelier rgional, pour aider les pays d'ECO dans ce domaine.

Le dlgu de St. Vincent et Grenadines, parlant au nom de la rgion Amrique Latine et Carabes, a dclar que les recommandations de la CRIC-3 devraient prendre en ligne de compte la position de l'Assemble Gnrale concernant l'AIDD. Il a mis en exergue l'importance de la coopration et du partenariat dans la mise en uvre effective de la Convention, et a affirm qu'un effort concret devrait tre fourni pour le traitement du problme rcurrent de la mobilisation des ressources et du manque de fonds. Il a galement indiqu que la rgion attend avec impatience de voir le FEM et la Banque Mondiale lui accorder un soutien plein et engag pour l'laboration des rapports nationaux.

CONCERTATIONS REGIONALES

La Norvge, au nom de JUSSCANNZ, a soulign que les questions touchant la lutte contre la dsertification doivent tre examines dans le cadre des engagements internationaux plus larges, tels que les ODM et l'AIDD. Mettant en relief le rle de la CCD dans le rappel la communaut internationale que la lutte contre la dgradation des sols et l'radication de la pauvret sont complmentaires, le porte-parole a affirm que la Convention est un outil majeur de l'intgration du dveloppement des terres sches dans les papiers des stratgies de rduction de la pauvret (PSRP). Il a galement soulign que les PEN devraient tre intgrs dans les politiques macroconomiques et dans les stratgies nationales d'allgement de la pauvret, et a souhait voir un accent plus prononc, tre plac sur la socit civile dans la mise en uvre de la Convention.

Aprs la plnire d'ouverture, lundi 2 et mardi matin 3 mai, les Parties ont prit part des concertations rgionales parallles.

AFRIQUE: La concertation a t prsid par Bongani Masuku (Swaziland). Il a prsent un expos sur les rsultats des trois ateliers sous-rgionaux: l'Atelier Sous-rgional pour l'Afrique du Nord et de l'Ouest, du 9 au 11 fvrier 2005, Ouagadougou, au Burkina Faso; l'Atelier Sous-rgional pour l'Afrique Centrale, du 15 au 17 fvrier 2005, Douala, au Cameroun; et l'Atelier Sous-rgional pour l'Afrique Orientale et du Sud, du 21 au 23 fvrier 2005, Addis Ababa, en Ethiopie. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, a dclar que les contributions qui seront apportes par les pays africains Parties constitueront un point de repre dans l'histoire du CRIC.

Au sujet du processus participatif impliquant les ONG, les Organisations de la Socit Civile (OSC) et les Organisations Communautaires de Base (OCB), les dlgus ont soulign l'importance du renforcement de leurs capacits participer. Au sujet de la rhabilitation des sols dgrads, les dlgus ont indiqu qu'il est essential de comprendre et de traiter les principales causes de la dgradation. Au sujet du FEM, ils ont soulign qu'une aide devrait tre fournie aux pays africains Parties, pour le renforcement de leur capacit accder aux financements du FEM. Ils ont souhait voir une assistance tre fournie aux pays africains qui n'ont pas encore labor leurs PEN. Au sujet de la mise en uvre de la CCD, ils ont appel l'tablissement de liens troits et de synergies avec d'autres conventions environnementales, en particulier la Convention-Cadre sur les Changements Climatiques (UNFCCC) et la Convention sur la Diversit Biologique (CDB). Ils ont soulign qu'il est ncessaire d'amliorer le fonctionnement propre et l'efficacit des Organes Nationaux de Coordination (ONC), et qu'un mcanisme pour le suivi et l'valuation de l'efficacit des ONC devrait tre mis en place. Ils ont galement mis en exergue la ncessit de l'intgration des ONC avec les trois conventions de Rio, i.e. l'UNFCCC, la CCD et la CDB.

Au sujet de la mise en uvre du PAR et de ses rseaux de programmes thmatiques (RPT) pour la lutte contre la dsertification en Afrique, les observations suivantes ont t prsentes: les institutions charges des ROT devraient laborer des plans pour la mise en uvre du PAR; le PAR devrait tre mis en uvre l'chelon sous-rgional et rgional; et l'opration et l'efficacit des RPT devraient tre mises en relief. Les dlgus ont soulign qu'il est ncessaire de faire davantage de mise en rseau lectronique pour l'change d'informations, et qu'il est besoin d'une valuation dtaille et objective de la performance des RPT et de l'change et de la diffusion des donnes, en particulier aux dcideurs politiques.

La concertation rgionale s'est poursuivie mardi matin 3 mai. Au sujet des voies et moyens d'amliorer les procdures de communication des donnes, ainsi que la qualit et le schma des rapports nationaux, le Secrtariat a montr du doigt un certain nombre de problmes, notamment le fait que trs peu de rapports fournissent des dtails sur la manire dont les Parties sont en train d'utiliser des indicateurs d'impact ou sur le point de savoir si ces indicateurs sont en train d'tre tests sur le terrain; et le fait que le financement des activits d'tablissement des rapports n'a t ni prvisible ni cohrent. Au cours du dbat, les participants ont demand aux donateurs et aux organisations internationales de fournir un financement adquat et une assistance dans le renforcement de leur aptitude produire des rapports de haute qualit. Ils ont demand au Secrtariat de faciliter l'organisation d'un atelier et des activits de renforcement des capacits dans lesquelles les Correspondants Nationaux (CN) devraient tre entirement impliqus.

Au sujet des ajustements ncessaires l'laboration et l'application des programmes d'action, le Secrtariat a dclar que dans les rapports nationaux soumis par les Parties, les questions telles que l'nergie, le suivi et l'alerte prcoce, ne sont pas traites de manire adquate. Tout en apportant leur appui au dveloppement des sources d'nergie renouvelable, quelques pays ont dclar que certaines technologies, telles que celles des quipements de l'nergie solaire, ne sont pas abordables dans les pays africains, et ont soulign l'importance de la mise au point de sources d'nergie renouvelable, pratiques et abordables. Un dlgu a soulign l'importance de la protection et de l'utilisation rationnelle des parcours de pturage. Les participants ont demand une assistance dans la mise en place de systmes de suivi et d'alerte prcoce.

ASIE: Khaled Al-Sharaa (Syrie) a prsid la concertation. Le Secrtaire excutif Diallo a rsum les perspectives rgionales dans la mise en application de la convention en Asie et a prcis que le problme de la dgradation des sols est devenu une priorit sur l'agenda du dveloppement durable de la rgion. Il a mis en relief la ncessit de mobiliser des ressources financires et de promouvoir une implication plus importante des partenaires internationaux dans la mise en uvre des PAN, des PASR et des PAR, et a soulign l'importance de la coopration sud-sud pour la promotion des savoir faire et du transfert des technologies.

Au sujet de l'approche participative devant tre applique dans l'laboration et l'excution des programmes d'action, un reprsentant des ONG a dclar que la participation peut tre amliore travers des initiatives d'implication des locaux dans des ouvrages tels que les jardins communautaires et scolaires. Un pays a soulign l'importance des indicateurs pour le suivi et l'valuation des activits nationales.

Au sujet des cadres lgislatifs et institutionnels, un dlgu a dclar que l'absence de lgislation nationale affecte la mobilisation des ressources et le financement, et un autre a soulign m'importance de l'application des lois. Au sujet de interconnexions et des synergies avec d'autres conventions environnementales, quelques pays ont mis l'accent sur la ncessit de dvelopper les synergies aux chelons international et national. Au sujet des mesures de rhabilitation des terres dgrades et de mise en place de systmes d'alerte prcoce visant attnuer les effets de la scheresse, une ONG a soulign la ncessit de recommandations pratiques et applicables.

Au sujet de la mobilisation des ressources, plusieurs dlgus ont soulign la ncessit: de dterminer les besoins et les demandes de financement; de changer la stratgie de financement; de rattacher les activits de lutte contre la dsertification celles de l'radication de la pauvret; et de fournir des soutiens financiers pour la mise en uvre des PAN. Quelques pays ont galement soulign que la procdure d'accs au financement devrait tre plus facile.

Au sujet des voies et moyens de promouvoir le savoir faire et le transfert des technologies, un pays a soulign la ncessit de classer en ordre prioritaire les mesures immdiates et long terme. Un autre pays a indiqu que la cration de conditions favorables et l'affectation de ressources financires adquates, sont ncessaires au transfert des technologies, et d'autres encore ont soulign que le transfert des technologies requiert une mobilisation des ressources. Un reprsentant d'ONG a mis l'accent sur les meilleures technologies disponibles et celles qui ont des effets multiples.

Mardi matin, le reprsentant du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD) a prsent le projet portefeuille des PNUD/FEM visant aider les pays les moins avancs (PMA) et les Petits Etats Insulaires en Dveloppement (PEID) dans l'laboration de leur PAN et des plans d'investissement pour l'application des PAN, soulignant la ncessit d'un renforcement des capacits dans ces pays.

Au sujet du suivi et de l'valuation de la scheresse et de la dsertification, un dlgu a soulign l'importance de la coopration sud sud, et un autre a signal qu'il n'existe aucun repre de rfrence pour le suivi et l'valuation aux chelons rgional et sous-rgional.

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES: Cette concertation rgionale a t prside par Edmund Jackson (St. Vincent et Grenadines). Au sujet des processus participatifs, plusieurs dlgus ont soulign que la conscientisation du public a besoin d'tre amliore. Un dlgu a indiqu que l'absence de ressources est un obstacle de taille, et un autre a dclar que le financement est un lment cl. Un dlgu a suggr que les gouvernements et les OSC devraient tablir des points focaux pour la participation et la connexion avec les communauts locales. Quelques dlgations ont dclar que les processus participatifs ne peuvent russir que lorsque les gouvernements les institutionnalisent et s'y engagent financirement. Un pays a galement soulign la ncessit de mener des valuations du degr d'information du public de la ralit de la dgradation des sols.

Au sujet des systmes d'alerte prcoce anti-scheresse et de la rhabilitation des sols dgrads, un pays a soulign l'importance pour la rgion de poursuivre ses efforts dans ce domaine, en particulier les sols agricoles. Un autre a soulign l'importance de l'alerte prcoce dans le domaine de la lutte contre la dsertification. Un dlgu a attir l'attention fois sur les mesures prventives et les mesures curatives, ainsi que sur le soutien financier et technique, cet effet.

L'aprs-midi, les dlgus ont procd l'examen de la question de la mobilisation et de la coordination des ressources. Le Secrtaire Excutif Diallo a soulign la ncessit de dterminer et d'explorer des voies et moyens de mobiliser des fonds pour permettre aux pays de parachever les rapports nationaux et les PAN. Plusieurs intervenants ont fait part de leurs rserves concernant l'absence de financement. Un dlgu a dclar que les demandes de financements en faveur des Parties de la rgion devraient tre refltes dans les recommandations de la CRIC-3, en particulier pour les projets mens aux chelons national et rgional. Certains orateurs ont fait observer que trs peu de fonds ont t fournis aux ONG.

Au sujet de l'accs des pays affects Parties, en particulier, les pays affects en dveloppement Parties, aux technologies appropries, aux connaissances et au savoir-faire, le Comit Scientifique et Technologique a dcrit les manires de promouvoir les diffrents types de technologies et les approches en matire de transfert des technologies. Un pays a dclar que le travail accompli par le CST et ses experts devrait tre publi. Un autre a soulign que la rgion a beaucoup offrir dans le domaine des savoirs traditionnels, pour arrter la dsertification.

Au sujet de la prise en considration des voies et moyens d'amliorer les procdures encadrant la communication des donnes, ainsi que la qualit et la forme des rapports soumettre la CdP, les dlgus ont soulign la ncessit de procder la collecte et la diffusion des donnes au sein de la rgion travers les centre d'change d'informations. Un dlgu a plaid pour l'utilisation des sites web officiels des gouvernements pour les changes d'informations, et un autre a suggr de recourir aux outils conventionnels tels que la diffusion radiophonique.

Le Secrtariat a prsent un expos sur la considration des ajustements ncessaires au processus d'laboration et d'application des programmes d'action, y compris l'valuation de la mise en uvre amliore des obligations relevant de la Convention. L'oratrice a attir l'attention sur plusieurs nouveaux domaines pour le processus de mise en application, notamment: l'radication de la pauvret, l'nergie renouvelable et les systmes d'alerte prcoce dans le domaine de la dgradation des sols.

Mardi matin, un dlgu a soulign l'importance des programmes sous-rgionaux et nationaux, compte tenu du fait que la dsertification traverse les frontires. Un autre a mis en relief la coordination entre les programmes. Le Secrtariat a dclar que ces programmes sont commands par la demande, et ne sauraient tre mens sans financements de la part des gouvernements. Un orateur a mis l'accent sur les synergies entre diverses questions, conventions et organisations intergouvernementales, et a indiqu que les PASR devraient s'efforcer d'impliquer la coopration entre les pays voisins.

Le Prsident Jackson a mis en exergue les sujets cls devant tre dbattus dans le cadre rgional, notamment: la reconstitution de fond du FEM, le rle du MM, la Dclaration de Bonn sur les PAN, et les programmes rgionaux et nationaux

MEDITERRANEE DU NORD & EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE: La concertation relative ces rgions a t coprside par Mario Quagliotti (Italie) et Ashot Vardevanyan (Armnie). Au sujet de l'ordre du jour de la CRIC-3, le Secrtariat a mis l'accent sur l'examen la fois des questions africaines et des questions mondiales, et a signal que les mandats et les fonctions du CRIC seront assujettis un renouvellement, et les attributions du CRIC, une valuation, la CdP-7. Au sujet de l'valuation de la mise en application de la CCD dans les pays africains touchs, le Secrtariat a soulign la ncessit de se focaliser sur: le lien entre la rduction de la pauvret et la dsertification, la promotion des activits de gnration de revenus, et l'implication des communauts locales. Le Secrtariat a soulign la ncessit d'intgrer les discussions sur l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) au sein de la CCD, et a invit les Parties apporter leur contribution l'laboration du rapport concernant la mise en application de la Dclaration de Bonn, qui doit tre soumis la CdP-7. Le Coprsident Quagliotti a prcis que la soumission des PAN a dpass les attentes. Les Experts des deux rgions ont prsent des informations sur le contexte rgional gnral, l'un deux mettant en exergue le consensus ralis entre les pays sur le besoin d'amliorer la lgislation concernant la dsertification.

Au sujet de l'utilisation durable et de la gestion des parcours, un expert de la rgion Mditerrane du Nord a soulign la ncessit d'encourager la prise de mesures efficaces pour la diffusion d'un code des pratiques agricoles, et un expert de la rgion d'UCO a cit le surpturage comme tant l'un des problmes les plus urgents rsoudre. Un pays a soulign la ncessit d'indicateurs numriques permettant de s'assurer des rapports transparents et comparables.

Les experts rgionaux ont prsent des reports sur le suivi et l'valuation de la dsertification et sur les programmes de reboisement/boisement. L'ECO a mis l'accent sur la coopration rgionale dans le domaine de la recherche scientifique, l'un des participants accordant une priorit au reboisement. Au sujet du financement, le Secrtariat a suggr le rattachement de la dsertification aux changements climatiques, la prvention des catastrophes naturelles, la rduction de la pauvret et les ODM. D'autres participants ont soulign la ncessit de financements extrieurs, mettant en relief les projets financs par l'UE. Au sujet du transfert des technologies, un participant a prsent un rapport sur l'Evaluation Ecosystmique du Dbut du Millnaire et sur le rle du savoir traditionnel. Le Secrtariat a fait part de ses rserves concernant le progrs limit accompli dans le domaine de l'laboration des rapports, l'chelon national.

La concertation s'est poursuivie mardi matin, lorsque le Secrtariat a introduit les dialogues interactifs mondiaux sur la rationalisation des PAN et sur les effets de la dsertification sur la migration et sur les conflit. L'orateur a galement mis les participants jour sur la question de la coopration rgionale, numrant les activits proposes par les pays de la rgion de la Mditerrane du Nord et les pays de la rgion ECO. Plusieurs dlgus ont chang leurs expriences dans le domaine de la ralisation des activits proposes, mettant l'accent sur les progrs accompli et les dfis poss en raison des contraintes financires et de la limite des capacits nationales. Quelques dlgus ont retir les activits proposes, et d'autres ont confirm leur engagement indiquant toutefois des retards attendus. Le Secrtariat a dcrit les activits planifies pour l'exercice 2006, telles que discutes par le comit d'organisation qui englobe: la Banque Mondiale, les Volontaires des Nations Unies, l'UNESCO, la FAO et la CDB. L'orateur a mis en relief le nouvel aspect du patrimoine culturel dans les dserts.

PREMIERE REUNION: L'EVALUATION EN AFRIQUE

Mardi aprs-midi 3 mai, le Prsident El Ghaouth a introduit les documents consacrs l'examen des rapports sur la mise en application des pays affects touchs Parties, y compris sur le processus participatif (ICCD/CRIC(3)/2, Add.1 Add.4), l'examen des rapports soumis par les pays industrialiss Parties sur les mesures prises pour aider l'laboration et la mise en uvre des programmes d'action des pays africains touchs Parties (ICCD/CRIC(3)/3, Add.1 et Add.2), et l'examen des donnes fournies par les organisations des Nations Unies, les OIG et les ONG au sujet de leurs activits menes en soutien l'laboration et l'application de la Convention dans les pays africains (ICCD/CRIC(3)/4).

PROCESSUS PARTICIPATIF IMPLIQUANT LA SOCIT CIVILE, LES ONG ET LES OCB: Ce thme a t examin en plnire, mardi aprs-midi 3 mai. Les dlgus ont entendu des exposs prsents par une slection de pays africains.

Le Gabon a prsent son exprience en matire d'implication des parties prenantes dans l'laboration de la stratgie nationale pour la rduction de la pauvret, et dans les diffrents programmes environnementaux. La reprsentante a dclar que les enseignements tirs suggrent: de faire usage des forums de discussion disponibles; de promouvoir l'change d'informations entre les diffrentes parties prenantes; l'tablissement de forums de discussion virtuels pour l'change d'informations; et la promotion des initiatives de conscientisation.

Le Ghana a prsent son exprience dans le domaine de l'implication des communauts dans les projets de gestion des feux de brousse et de l'habilitation des communauts dans la gestion de leurs ressources naturelles, a attir l'attention sur le programme de plantation d'arbres initi par le groupe des femmes Yameriga. La reprsentante a galement soulign l'importance de l'utilisation des croyances traditionnelles dans la protection des ressources naturelles.

Le Zimbabwe a introduit le Projet du District de Muposhi, se focalisant sur le cadre institutionnel rgissant la mise en application des PAN. Le projet vise la mobilisation de l'ensemble des partenaires, avec un financement de la part du MM, se focalisant sur l'application de la loi, le renforcement des capacits et les leaders traditionnels, la conscientisation du public, et le soutien des comits de district environnementaux. Les avantages du projet englobent l'radication de la pauvret, la gnration de revenus et la rduction du taux de dsertification. Au sujet de la promotion de la participation dans la mise en application de la Convention, la reprsentante a recommand: la mobilisation des ressources adquates; l'investissement dans le renforcement des capacits locales; la promotion de la participation de toutes les institutions; la promotion de l'appropriation des initiatives par les communauts locales; et le dveloppement des synergies entre les accords environnementaux multilatraux et les efforts fournis par les gouvernements et par les ONG.

Dans les discussions qui ont suivi, la Colombie a prsent les conclusions atteintes durant les concertations du Groupe Amrique Latine et Carabes (GRULAC), telles que la ncessit d'une participation permanente, l'absence de financements cibls et de communication avec les communauts locales, et la possibilit d'utiliser les mass mdias. L'UE a recommand: la dcentralisation et l'affectation des fonds des collectivits et des communauts locales; l'implication du secteur priv dans la GDS; et l'amlioration de la transparence dans, et l'valuation de, la participation de la Socit Civile dans la mise en uvre de la Convention.

Le Groupe de Coordination des Zones Arides a prsent une tude de cas mene en Ethiopie, se focalisant sur la participation des diffrentes parties prenantes dans le projet de rpartition des versants de valles aux Jeunes sans terres. Ce projet dtermine les rles et les responsabilits des divers groupes dans ce processus participatif, notamment: les bnficiaires, les associations, les communauts environnantes, les administrations gouvernementales, et les ONG. L'oratrice a prcis que la participation diffrents niveaux et dans diffrents lieux, est interconnecte, soulignant que les institutions des communauts locales doivent tre lgitimes.

Le G-77/Chine a appel la communaut internationale soutenir la durabilit des processus participatifs l'chelon local. L'Inde et la Namibie ont apport leur appui l'habilitation des communauts locales travers des initiatives lgislatives. L'Indonsie a mis en relief les liens entre la pauvret, les moyens de vivre et la participation, et l'habilitation des femmes, des jeunes et des communauts autochtones. Le Kirghizstan a mis en exergue la pauvret, la migration et les aspects conomiques de la dsertification, en tant que thmes intersectoriels.

La Tunisie a dclar que le PAN est un bon outil pour la promotion de la participation des parties prenantes, suggrant que les ONG peuvent tre charges de tches environnementales sur une base contractuelle. L'Algrie a soulign que la participation doit tre soutenue par des programmes assortis de procdures claires, des objectifs et une formation. La Tanzanie a soulign que pour tre efficace, la participation l'chelon national devrait tre lgalise. L'Iran a parl du rle des centres de recherche dans la promotion de la participation. Le Zimbabwe a soulign la dcentralisation de la gestion des ressources naturelles pour s'assurer de la participation. 

CADRES OU ARRANGEMENTS LEGISLATIFS ET INSITUTIONNELS: Ce thme a t examin en plnire mercredi 4 mai. Le Secrtariat a dcrit les principaux points engendrs par les ateliers sous-rgionaux africains, en particulier, la ncessit d'tablir des ONC et de mettre jour et d'harmoniser la lgislation nationale.

Le Bnin a partag ses expriences dans le domaine de l'adoption des mesures visant rduire la pression continue sur les ressources naturelles, qui sont menes travers les ressources naturelles et les programmes de gestion des terres. Le dlgu a indiqu qu'une rforme juridique a t entreprise pour mettre jour les lois et pour renforcer leur application, et, ct institutionnel, diverses structures ont t tablies avec l'implication de tous les acteurs.

Le Kenya a dcrit les principaux principes de sa loi-cadre rgissant l'environnement, mettant en exergue l'implication des diverses institutions, tous les niveaux, dans l'application des lois. En dpit des succs raliss, le pays a encore des dfis relever, en particulier: la mobilisation des ressources; l'accroissement de la part du budget national affecte la dsertification; l'amlioration de la gestion des ressources naturelles transfrontire; et l'implication des communauts locales dans la gestion environnementale.

Dans son expos, le dlgu des Seychelles a mis l'accent sur: l'rosion des sols due l'lvation du niveau des mers, dcoulant des changements climatiques; les difficults rencontres dans l'application des lois et des rgulations en raison du manque de main-d'uvre et de ressources; et la protection de quarante pour cent de ses terres.

Aprs les exposs, un dlgu a exprim son intrt pour le Tribunal des Citoyens mis en place au Kenya et a souhait en savoir davantage sur sa manire de fonctionner. Un autre dlgu a fait observer l'importance des mesures traditionnelles dans la protection des sols. Quelques dlgations ont soulign que la coordination et les synergies entre les trois conventions de Rio devraient tre plus concrtes. La Chine, au nom du Groupe asiatique, a soulign l'importance de la lgislation et de l'application de la loi, ainsi que des arrangements institutionnels et de la bonne coordination. Le Panama, au nom du GRULAC, a soulign l'importance des cadres lgislatifs et institutionnels, appelant au renforcement de la coopration mondiale et des actions dans le domaine.

Le Lesotho et l'Ouganda ont mis l'accent sur la prise en considration des aspects sociaux. L'Ouganda a soulign que les cadres institutionnels et juridiques devraient viser la modification des pratiques traditionnelles long terme en matire d'utilisation des terres, qui contribuent la dgradation des terres, et l'accroissement des mesures d'encouragement l'chelon communautaire. L'Inde a parl de ses programmes nationaux de lutte contre la dsertification et l'radication de la pauvret dans les rgions affectes, soulignant que l'Inde dispose de cadres institutionnels et juridiques dfinis et labors, mais que le manque de ressources financires adquates est la plus grande contrainte.

Appelant une attention particulire sur les Etats insulaires en dveloppement (PEID), le dlgu des Comores a soulign que les changements climatiques, le dboisement et l'expansion des activits agricoles sont les principales causes de la dgradation des sols dans les PEID. Le Cap Vert a dclar que les plans et les projets devraient se focaliser sur la gestion durable des ressources naturelles.

La Tunisie a mis en relief le rle des OCN dans la lutte contre la dsertification, et a soulign que les PAN devraient tre entirement intgrs dans les stratgies de dveloppement nationales. Mettant en exergue le lien entre la pauvret et la dgradation des sols, l'UE a recommand que les questions de dgradation des sols soient intgres dans les PSRP, et que certains PAN devraient tre reformuls conformment cela. Le reprsentant a galement soulign l'importance de l'habilitation des autorits locales et communauts dans la gestion de leurs propres ressources.

LIENS ET SYNERGIES AVEC D'AUTRES CONVENTIONS ENVIRONNEMENTALES ET, SELON CE QU'IL CONVIENT, AVEC LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT NATIONAL: Ce thme a t examin par la plnire, mercredi 4 mai. Le Secrtariat a introduit les principaux rsultats des ateliers sous-rgionaux, relativement aux liens et aux synergies.

La Gambie a prsent son exprience nationale dans le domaine du dveloppement des synergies et des liens entre les diverses conventions environnementales et les divers programmes nationaux en rapport, mettant l'accent sur: le processus participatif fond sur une approche ascendante; la mise en application conjointe des programmes d'action de la CCD, de l'UNFCCC et de la CDB; la synergie dans la mise en uvre de ces programmes d'action avec les PSRP, les stratgies de dveloppement nationales, et les politiques macroconomiques; la gestion intgre des ressources naturelles; et les politiques et stratgies sub-sectorielles et intersectorielles. Le dlgu a prcis que le PAN a t intgr dans le Plan d'Action Environnemental de la Gambie et dans les Plans d'Actions Environnementaux Locaux.

Le Swaziland a dcrit son approche l'gard des problmes rencontrs dans la promotion des synergies: l'intgration des PAN; l'amlioration du renforcement des capacits des PFN; l'engagement de l'ensemble des parties prenantes; et l'utilisation de consultants nationaux pour la mise en application des PAN. Quelques progrs ont t enregistrs, mais les insuffisances englobent: le manque d'implication des partenaires du dveloppement et du secteur priv; la mauvaise application des stratgies et politiques de dveloppement; et la faible capacit des PFN coordonner et guider la mise en application des PAN. Le dlgu a recommand de renforcer les institutions nationales et de susciter l'intrt des partenaires du dveloppement accrotre le financement direct destin aux PAN.

Mettant en exergue les objectifs communs des trois conventions de Rio, la France a soulign la ncessit d'un systme collectif d'information et de donnes, qui puisse servir galement au systmes d'alerte prcoce et l'adaptation aux changements climatiques. Il a suggr la conduite d'tudes sur les cots conomiques, sociaux et environnementaux causs par l'rosion des ressources naturelles, et une meilleure coordination entre les donateurs et les fonds, et le renforcement des capacits.

Dans le dbat qui a suivi, l'Algrie a dclar que les synergies entre les trois conventions de Rio n'ont pas t ralises en Afrique, soulignant la ncessit de projets axs sur les synergies. Le Burkina Faso a soulign l'importance de la coopration et de la coordination au plan interne. Le Salvador a dclar que la question de l'eau est une question cl dans les trois conventions de Rio. Le Brsil a introduit son exprience dans la poursuite des synergies entre les dpartements des gouvernements nationaux et les organisations internationales et rgionales.

L'Argentine, appuye par la Tanzanie, a soulign que les synergies entre les trois conventions de Rio devraient tre considres du point de vue de leurs objectifs spcifiques, ainsi que dans le cadre du mandat et des responsabilits des correspondants des diffrentes conventions. L'Ouganda a dclar que les synergies apportent une valeur ajoute en termes d'utilisation efficiente des ressources, et a mis en relief la ncessit d'amliorer la prise de conscience du besoin d'une coordination efficace dans la mise en uvre de l'ensemble des conventions environnementales. L'UE a parl de la nature intersectorielle de la dsertification, signalant qu'une coordination multidisciplinaire des conventions environnementales l'chelon national mettrait contribution les diffrentes parties prenantes.

Le Cambodge, au nom de l'Asie, a attir l'attention sur le projet Capacit Nationale d'Autovaluation (CNAE) pour la mise en application des trois conventions de Rio, qui vise la dtermination des priorits nationales et des besoins en matire de renforcement des capacits, ainsi qu' l'laboration des stratgies nationales pour le traitement des questions environnementales mondiales. Le Sngal a dclar qu'une tude axe sur l'identification des synergies et l'amlioration de la mobilisation des ressources, devrait tre mene. La Guine-Bissau a mis l'accent sur les aspects techniques, institutionnels et financiers des synergies. La Colombie a soulign la ncessit d'un examen srieux de la nature et des objectifs des synergies.

La Suisse a fait part de ses rserves concernant la promotion des synergies comme approche formelle l'chelon local. Cuba a dclar que les synergies devraient tre traites en fonction des questions mondiale, notamment, la pauvret, la scurit alimentaire, l'utilisation durable des ressources naturelles, la pollution et les changements climatiques. L'Ethiopie a introduit son exprience dans la mise en uvre synergtique des trois conventions l'chelon local. Le Canada a dclar que l'harmonisation des activits de communication des donnes et de mise en place d'un systme d'information est importante pour les synergies. Le Pakistan a mis l'accent sur la coordination, la conscientisation et le renforcement des capacits l'chelon local. L'Inde s'est dclare d'avis que les synergies devraient tre places au niveau stratgique, mais que la coordination est requise au niveau oprationnel.

Rpondant aux questions et observations souleves, le Secrtariat a dcrit les activits menes pour l'tablissement de synergies entre les trois conventions, notamment, la cration d'un groupe de liaison mixte, la mise en place d'un programme de travail conjoint, l'laboration d'un papier d'action sur les activits communes et la tenue d'un atelier conjoint sur les forts.

MOBILISATION DES RESSOURCES ET COORDINATION, A LA FOIS NATIONALE ET INTERNATIONALE, Y COMPRIS LES CONCLUSIONS DES ACCORDS DE PARTENARIAT: Ce thme a t examin en plnire mercredi 4 mai. Le Secrtariat a soulign que les pays africains ont rapport l'tablissement de mcanismes de coordination, mais ont fait tat de difficults rencontres dans l'accs aux financements extrieurs, et ont appel un accroissement des ressources qui seront alloues au PO 15 du FEM, pour sa quatrime reconstitution de fonds.

L'Ethiopie a prsent son exprience dans la mise en place d'un fonds pour l'environnement travers un financement d'amorage fourni par le gouvernement. Le dlgu a recommand la mise en opration du fonds pour l'environnement, l'laboration de davantage de projets participatifs et la conscration de la majeure partie du fonds aux communauts.

Dans son expos, le Maroc a mis en exergue l'approche territoriale participative et dynamique de son PAN, et a prsent un rapport sur la rforme budgtaire qui permet aux fonds publics d'tre consacrs aux processus participatifs et aux projets d'ONG. Le Niger a soulign le rle du secteur priv dans les projets de reboisement/boisement et le processus de dcentralisation en cours dans le pays, prcisant toutefois que ces efforts sont encore insuffisants pour faire face la magnitude de la dsertification au Niger.

L'UE a ritr que le dveloppement des zones arides devrait devenir partie intgrante des cadres de dveloppement nationaux et du programme de dveloppement international, et a appel la mise en place de systmes d'alerte prcoce, l'application d'indicateurs et l'accroissement de la coopration scientifique nord sud dans le domaine de la dsertification. Le reprsentant a soulign l'importance de la GDS pour l'amlioration des aptitudes d'assimilation travers le renforcement des capacits, mettant en relief les obstacles d'ordre procdural entravant l'accs aux ressources financires nationales disponibles et au potentiel de la ligne budgtaire de la CDB consacre aux terres sches. Il a galement attir l'attention sur la ncessit d'un financement de base pour se conjuguer aux fonds du FEM, et a encourag le montage de financements innovants, en particulier travers l'tablissement de partenariats avec le secteur priv.

Le Centre des Etudes et Applications du Dveloppement Durable a prsent une tude de cas sur la mobilisation et la coordination des ressources pour un pastoralisme durable en Iran. Mettant en relief le soutien international fourni par les PNUD/FEM, les agences de coopration bilatrale et d'autres encore, la reprsentante a dcrit les mcanismes de mobilisation des ressources nationales pour le pastoralisme, dont un programme baptis Fonds d'Investissement Communautaire. Elle a prcis que ce programme d'appui sources multiples vise: la promotion du travail de conscientisation et d'information sur le pastoralisme nomade, en tant que moyen de GDS et d'radication de la pauvret; au renforcement des capacits des communauts de pasteurs nomades; et la promotion d'un environnement politique favorable au pastoralisme.

Jeudi 5 mai, les dlgus ont poursuivi le dbat autour de ce thme, se focalisant sur les observations suscites par les exposs prsents mercredi. Au sujet de la question souleve par le Swaziland concernant la possibilit d'envisager un programme spcifique la lutte contre la dsertification, utilisant des ressources financires accordes par l'UE, l'UE dclar que pour le lancement d'une telle initiative, un renforcement des capacits devrait tre effectu auparavant, et que les initiatives axes sur la lutte contre la dsertification devraient galement englober les questions de gestion des bassins versants et de la dsertification dans les basins aquifres. Apportant son appui aux vues exposes par l'UE, l'Allemagne a soulign l'importance de l'alignement des rgles et procdures des divers mcanismes financiers et de l'intgration des initiatives axes sur la gestion des sols dans les stratgies de dveloppement nationales.

La Syrie a soulign l'importance de la GDS dans les zones arides, et a attir l'attention sur les questions des conflits et des migrations causes par la dgradation des sols. La Gambie a soulign que la mise en uvre de la Convention devrait se focaliser sur l'accomplissement des engagements pris et sur la ralisation d'actions concrtes dans le domaine. La Guine a soulign l'importance de la synergie et de la coordination entre les donateurs, ainsi que la ncessit du renforcement des capacits des pays dans le domaine de l'laboration de propositions de projets ligibles. Mettant en exergue le soutien financier bilatral qu'elle apporte aux pays africains pour la gestion durable des ressources naturelles, la Suisse souhait avoir des claircissements sur le point de savoir si le financement devait tre achemin travers un canal officiel tel que les PAN pour les PASR, prcisant qu'il est plus facile quelquefois de faire fournir les fonds travers des arrangements bilatraux. Faisant remarquer que plusieurs pays d'Asie et du Pacifique n'ont pas encore labor leurs PAN, Palau a estim qu'il est prmatur de parler de l'application des PAN, et a appel des ressources achemines travers le MM pour l'laboration des PAN, avant la CRIC-5.

Le Pakistan a soulign l'importance de la durabilit et de la continuit des programmes sans soutien financier extrieur, et a expliqu que la mobilisation des ressources ncessite un renforcement des capacits et devrait tre commande par la demande. La Rpublique CentrAfricaine a dclar que le soutien international est important pour la mise en application des PAN, ainsi que pour l'amlioration de la prise de conscience quant l'importance du traitement des questions environnementales. Plusieurs pays ont soulign l'importance de l'intgration des PAN dans les stratgies de dveloppement nationales, et des activits gnratrices de revenus. Plusieurs orateurs ont galement indiqu qu'outre les mcanismes financiers multilatraux, il doit y avoir un investissement national dans la lutte contre la dsertification.

L'UE a dclar que la lutte contre la dgradation des sols requiert une approche intgre. L'Ouganda a mis l'accent sur les difficults rencontres dans l'accs aux ressources financires disponibles. Le Burundi a suggr un passage de l'approche fonde sur des projets une approche fonde sur des programmes, en matire de financement. L'Azerbadjan a encourag les pays changer leurs pratiques dans le domaine des affaires, en vue de prserver les forts et d'viter la dgradation des sols. La Guine-Bissau a fait remarquer qu'il n'existe pas de composante consacre la lutte contre la dsertification, au sein du Fonds Europen pour le Dveloppement. Le Vit-Nam a dclar que le financement exige un engagement politique de haut niveau. Madagascar a partag son exprience dans le domaine de la gestion des programmes conjointement avec les pays donateurs. Le Kirghizstan a propos que les pays engendrent des fonds travers la promotion de l'cotourisme, du commerce et des exportations de produits. La Chine a plaid pour la mise en place d'une lgislation consacre la lutte contre la dsertification permettant de tenir les gouvernements pour responsables, diffrents niveaux, ainsi que pour des politiques fiscales et foncires favorables la mobilisation du secteur priv pour le financement.

La Confrence des Ministres des Forts d'Afrique Centrale (COMIFAC) a suggr que les pays crent leurs propres fonds nationaux pour la lutte contre la dsertification. Une ONG a fait part de ses rserves concernant l'absence de participation d'ONG africaines dans les travaux de la CRIC-3, en dpit de la focalisation de la Convention sur l'Afrique. Le porte-parole a galement fait remarquer que l'laboration de PAN en Asie Centrale ncessite des ressources financires.

 L'Algrie a appel la promotion de la coopration sud-sud. Timor Lestea prsent un rapport sur l'intgration de la dsertification dans son plan de dveloppement national. Le Tadjikistan a soulign la ncessit d'accrotre la confiance des donateurs en les pays rcipiendaires, l'Inde soulignant l'importance des capacits des pays utiliser les ressources financires de manire efficace. L'Egypte a accord une priorit aux rformes conomiques nationales permettant d'entamer des partenariats avec le secteur priv. L'Erythre a partag ses expriences dans le domaine de la mobilisation des ressources humaines locales, en particulier les communauts locales et les tudiants locaux. La Finlande a mis en relief le lien entre la mobilisation des ressources et la gouvernance, en particulier, avec les grands processus participatifs, la fois l'chelon national et l'chelon international, ainsi que les approches fondes sur les droits, dans le domaine de la proprit des ressources naturelles. En rponse, l'UE a ritr que la coopration internationale pour le dveloppement et les financements accords par l'UE sont guids de plus en plus par les priorits des stratgies de dveloppement nationales, recommandant l'intgration de la dsertification dans les programmes nationaux et le renforcement du rle des PFN pour s'assurer de leur participation dans les prises de dcisions stratgiques. Le Niger a soulign le rle des chefs de file dans l'amlioration de la coordination des donateurs.

MESURES POUR LA REHABILITATION DES SOLS DEGRADES ET LA MISE EN PLACE DE SYSTEMES D'ALERTE PRECOCE: Le Secrtariat a introduit ce thme la plnire, vendredi matin 6 mai. Le reprsentant du CST a soulign que pour la premire fois, une analyse du contenu scientifique et technique des rapports est entreprise et que des indicateurs et des repres y sont identifis. Le Cap Vert a prsent un expos sur les progrs nationaux accomplis dans la lutte contre la dsertification, mettant en relief les techniques utilises telles que le terrassement et la construction de barrages. Le Tchad a parl de la cration d'un systme d'alerte prcoce pour permettre la prvision des scheresses et des pnuries alimentaires, recommandant la dcentralisation des stratgies de prvention des crises et le renforcement des capacits nationales coordonner les politiques de scurit alimentaire et de restauration des sols. Djibouti a prsent une tude de cas de restauration forestire, soulignant l'importance de l'implication des communauts locales, de l'amlioration de la prise de conscience de la population et des dcideurs, et de la cration d'un dpartement forestier au sein du Ministre de l'Environnement pour s'assurer de la durabilit des projets. L'Italie a prsent un projet russi de rhabilitation de sols dgrads Keita, au Niger, concluant que le savoir scientifique quantitatif et qualitatif est une condition pralable la rhabilitation.

Au sujet de l'valuation du contenu scientifique et technique des rapports, le Groupe d'Experts du CST a signal: que quelques pays seulement ont appliqu les rsultats du suivi dans les prises de dcisions; que les indicateurs cologiques restent insuffisamment labors; qu'il n'y a pas de liens entre le savoir traditionnel et la recherche scientifique; et que la plupart des pays n'ont pas soumis de rapports ou n'ont pas tabli de systmes d'alerte prcoce. Le porte-parole du Groupe a recommand: le renforcement des capacits et des approches participatives; la normalisation des donnes et des renseignements; et l'amlioration de la coordination institutionnelle.

Au cours du dbat qui a suivi, la Gambie a soulign l'importance des approches participatives, de la proprit foncire et d'une assistance long terme dans la GDS. La Malaisie a introduit son exprience dans le domaine de la GDS aux chelons national et local. Le Guatemala a mis en relief les plans de prvention, la formation en matire de GDS, et les plans de rhabilitation des sols. Le Swaziland a attir l'attention sur son manque de ressources pour la rhabilitation. Le Kirghizstan, au nom de l'Asie, a mis l'accent sur les sources d'nergie renouvelable et l'amlioration de la productivit, la lutte contre la salinisation des sols, la surexploitation des terres, l'accroissement des donnes concernant l'utilisation des sols, le suivi et les mesures de prvention, et l'implication du secteur priv. Djibouti a recommand l'adoption d'une approche systmatique dans la lutte contre la dsertification. Le Maroc a accord une priorit au ciblage des causes profondes de la dgradation des sols, dans les activits de rhabilitation.

La Guine a soulign le rle des communauts locales dans la rhabilitation des sols dgrads, et, appuye par l'UE, a mis en relief la ncessit de l'harmonisation des donnes. L'UE a dclar que le rgime foncier, la planification et les processus dcisionnels dcentraliss, et le dveloppement des marchs locaux sont autant d'lments importants dans la mise en application de la GDS. Le Kenya a recommand que les profils des pays doivent fournir des renseignements utiles aux dcideurs, et a soulign la ncessit d'impliquer les communauts dans les mesures de rhabilitation des sols. Le Gabon a partag son exprience dans le domaine du reboisement, y compris la mise en application des lois pertinentes, et a soulign l'importance de la mondialisation des systmes d'alerte prcoce. La Belgique et l'Argentine ont soulign l'importance de la dissmination et de la reproductibilit des meilleures pratiques et des cas de russite. Le Ghana a partag son exprience dans le domaine de la rhabilitation des sols dgrads, mettant l'accent sur le rgime foncier, le partage des avantages, et les ressources de substitution. L'Ethiopie a signal l'absence de donnes statistiques sur la dgradation des sols. La Chine a pos la question de savoir si les pays industrialiss entendaient poursuivre leur soutien aux pays touchs pour l'laboration des outils scientifiques et techniques requis pour la mise en uvre des initiatives de rhabilitation. L'Erythre a partag son exprience dans les efforts effectifs et ses efforts aboutis dans la cration de zones protges. Le Sngal a soulign la viabilit des, et l'accs aux, donnes scientifiques, et l'change d'informations sur les outils et les mthodologies.

L'Argentine a appel la communication entre les experts. L'Armnie a attir l'attention sur l'exploitation des ressources naturelles et sur la pollution des sols, comme tant les principales causes de la dgradation dans son pays, et Grenade a mis en relief l'impact des activits humaines en gnral. L'Indonsie a dclar qu'un suivi efficace est ncessaire, et a parl de foss combler dans le domaine de la disponibilit des outils et des mthodologies. Sainte Lucie a signal l'absence de donnes quantitatives et l'cart entre le CST et les divers acteurs travaillant dans ce domaine, suggrant que le CST fournisse des normes permettant d'harmoniser les donnes. Le Mali a soulign la ncessit de dterminer les effets sociaux des projets de rhabilitation. La Tunisie a partag son exprience russie dans la mise en uvre des efforts de reboisement, mettant en relief l'implication des communauts locales. L'Ouzbkistan a demand que le Secrtariat mobilise des fonds pour les activits et les outils de suivi, en particulier, la tldtection.

Rpondant aux questions, le reprsentant du CST a soulign la ncessit de donnes crdibles et de mthodologies pour l'harmonisation des donnes, et a parl des difficults rencontres dans l'analyse statistique des donnes. Le Tchad a appel un soutien continu des ONG dans la collecte des donnes techniques. L'Italie a dclar que les communauts devraient tre sensibilises par rapport aux mesures de rhabilitation. Djibouti a dclar que dans son pays la terre appartient l'Etat et que les communauts sont considres de fait propritaires des terres. Le Cap Vert a prsent un rapport sur la construction du premier barrage dans le pays et a soulign le rle du gouvernement dans la supervision des processus de reboisement.

SURVEILLANCE ET EVALUATION DE LA SECHERESSE ET DE LA DESERTIFICATION: Ce thme a t examin par la plnire, vendredi matin 6 mai. Le Mali a prsent un expos prcisant qu'en 1999, un rseau national de surveillance environnementale, a t tabli, et qu'il a collect quelques donnes biophysiques. Il a inform les dlgus de la cration d'une composante suivi et valuation dans le rseau, signalant toutefois que le financement est un problme de taille.

La Namibie a introduit son exprience dans le domaine du suivi l'chelon local destin amliorer les prises de dcisions dans les parcours semi-arides. Le dlgu a prcis que des indicateurs d'valuation, par score et par charge, des conditions du cheptel vif, ont t labors dans son pays. Impliquant les communauts locales, la mthode LLM utilise un savoir traditionnel et des pratiques qui fournissent des alertes prcoces directes la plupart des communauts touches. Il a soulign que les systmes de veille doivent tre mis en uvre par les agriculteurs locaux, sur la base de leurs besoins en matire d'information.

La Tunisie a rapport qu'un systme de veille, intgr dans le plan de dveloppement national, a t tabli pour l'obtention de donnes sur la GDS et pour l'laboration des mesures de rhabilitation. Le dlgu a soulign que le dveloppement rural a t promu pour combattre la dsertification, et a mis en relief: l'identification des outils d'valuation, l'utilisation d'indicateurs pour valuer les efforts fournis dans le domaine de la rhabilitation des sols dgrads, et le renforcement des capacits.

L'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a introduit ses deux ples stratgiques, i.e. le dveloppement et l'information, et ses observatoires installs dans 11 pays en Afrique, engags dans un suivi et une surveillance long terme. Le reprsentant a dcrit le travail accompli par l'OSS: dans l'laboration des outils d'opration, de systmes d'informations, des bases de donnes rgionales et des indicateurs de l'rosion des sols; dans l'application de la tldtection la surveillance des changements de vgtation et de la dsertification; dans la conduite d'valuation des ressources; dans la cartographie; dans le suivi et l'valuation de la ralisations des PAN; dans l'aide apporte aux pays pour le dveloppement des profils environnementaux des pays, fournissant des donnes scientifiques pour les prises de dcisions; et dans l'laboration de modules de formation. Il a recommand l'adoption d'une approche tourne vers les indicateurs, dans l'laboration des systmes d'alerte prcoce.

Dans le dbat qui a suivi, Cuba, au nom du GRULAC, a soulign l'importance des donnes de base, et a mis en relief la ncessit de mettre jour les systmes de collecte des donnes et de renforcer les capacits humaines. Soulignant l'importance du suivi et de l'valuation dans la mise en uvre de la Convention, le Maroc a fait tat de l'absence de connaissances et de dispositions spcifiques sur le suivi. Le dlgu des Seychelles a partag l'exprience de son pays dans l'laboration de systmes de suivi utilisant des donnes satellitaires. Au sujet des activits de l'OSS, le dlgu des Etats-Unis a mis l'accent sur le suivi des effets sociaux, y compris l'impact des modifications survenues dans l'utilisation des terres sur l'agriculture traditionnelle, et Madagascar a demand si l'OSS planifiait d'tendre ses activits d'autres rgions et d'autres pays. L'Union du Maghreb Arabe (UMA) a soulign l'importance de l'autovaluation. L'UE a recommand que le suivi et l'valuation nationale dans les PAN ne devraient pas tre limits la dsertification, et a ritr l'importance des indicateurs. Isral a attir l'attention sur l'importance de relevs effectus sur le long terme, pour le suivi de la productivit des sols, ainsi que pour le suivi et l'valuation des effets des changements climatiques et des activits humaines sur la dgradation des sols. L'Allemagne a soulign la ncessit d'indicateurs conomiques. 

En rponse une question pose par le GRULAC, le Mali a fait tat de la disponibilit de donnes concernant la rgnration des sols aprs les feux de brousse. La Namibie a dclar que des donnes releves sur les 30 40 dernires annes sont utilises pour la comparaison des repres, et a soulign que des indicateurs de suivi de l'tat de l'environnement ont t labors. La Tunisie a mis en relief l'implication des communauts de base dans le suivi et l'valuation. Au sujet des effets sociaux, l'OSS a soulign l'importance non seulement des donnes biophysiques, mais galement des donnes socioconomiques pour le suivi et l'valuation.

ACCES PAR LES PARTIES TOUCHEES, EN PARTICULIER, LES PAYS EN DEVELOPPEMENT TOUCHES, AUX TECHNOLOGIES APPROPRIEES, AUX CONNAISSANCES ET AU SAVOIR-FAIRE: Ce thme a t examin par la Plnire, vendredi aprs-midi 6 mai. Rsumant les conclusions des ateliers sous-rgionaux, le Secrtariat a soulign la ncessit, entre autres, d'une dissmination des techniques de production agricole durable, et d'une promotion des techniques de protection et de restauration des terres. L'oratrice a galement mis en relief les principales recommandations, y compris: d'approfondir et de diffuser les connaissances; de promouvoir l'utilisation des technologies d'information de communication innovantes pour la diffusion des rsultats de la recherche; et d'accrotre la prise de conscience de l'existence de pratiques agricoles durables.

L'Algrie a partag son exprience dans le domaine du transfert des technologies et de l'laboration d'outils de suivi. Soulignant qu'un systme d'observation satellitaire de la terre a t dvelopp par l'Agence Spatiale Algrienne, il a indiqu que ce dernier est utilis pour surveiller les modifications survenues dans l'utilisation des terres et l'tat de l'environnement, ainsi que pour la planification dans les domaines de l'nergie et des mines. Prcisant que les donnes satellitaires sont utilises par les dcideurs politiques dans la formulation des stratgies et politiques nationales, il a soulign que les donnes sont galement utilises par les universits, l'industrie et les communauts locales, et que l'accs aux donnes satellitaires est rcemment devenu gratuit.

Madagascar a prsent un expos sur l'application de techniques biologiques et mcaniques de rhabilitation des terres, et a soulign la ncessit des changes d'expriences, du recours aux savoirs traditionnels et de la coopration sud sud. L'Afrique du Sud a parl d'une approche axe sur l'tre humain, en matire d'accs aux technologies, prsentant une tude de cas sur les co-technologies agricoles en soutien au savoir traditionnel. Le Centre International de Recherche Agricole dans les Zones Arides (ICARDA) a prsent son consortium de recherche sur la dsertification, la scheresse, la pauvret et l'agriculture, qui engage les communauts rurales dans le travail de recherche travers les nouvelles technologies d'information et des centres radio.

Dans le dbat qui a suivi, la Chine, appuye par le Maroc, a appel: des politiques prfrentielles en faveur des pays touchs, leur permettant d'accder aux technologies des pays industrialises peu de cot; des programmes de bourses universitaires; et un mcanisme pour la promotion d'une coopration sur les technologies les plus utiles, tablir par le Secrtariat et le CST. Isral a inform les dlgus de la disponibilit de bourses octroyes par son pays pour des cours sur la gestion des terres sches et des technologies en rapport. Le Swaziland a suggr des transferts des technologies simples entre les communauts locales. L'UE a recommand d'utiliser de manire efficace les programmes scientifiques disponibles, et d'difier une base scientifique plus solide pour la Convention. Le G-77/Chine a ritr que la communaut internationale devrait honorer ses engagements dans le domaine du transfert des technologies cot modr. Le CST a annonc le lancement, la CdP-7, d'un portail consacr aux technologies pertinentes, et a prsent un rapport sur le dbat en cours autour d'un programme de bourses universitaires.

RAPPORTS SOUS-REGIONAUX ET REGIONAUX: Lundi 9 mai, la plnire a procd l'examen des rapports sous-rgionaux et rgionaux concernant la mise en application de la Convention, ainsi que les rsultats des ateliers sous-rgionaux et rgionaux en Afrique.

Le Comit Intertatique Permanent pour le Contrle de la Scheresse dans le Sahel a donn un aperu sur les accomplissements dans le domaine de la lutte contre la dsertification dans la sous-rgion et a mis en relief la mobilisation des ressources pour la mise en uvre des PAN, les instruments conomiques et les aspects sociaux de la gestion des ressources.

L'UMA a introduit ses activits sous-rgionales, y compris l'tablissement d'un observatoire pour le suivi des projets de dsertification transfrontire. Le reprsentant du COMIFAC a soulign les contraintes, y compris les problmes financiers et la lenteur des procdures administratives. Il a indiqu que leurs activits sont focalises sur: l'amlioration de la prise de conscience; la sensibilisation des pays industrialiss partenaires, du soutien ncessaire dont les pays en dveloppement ont besoin; et, la poursuite de la coopration avec le MM.

L'Autorit Intergouvernementale pour le Dveloppement (IGAD), a dclar que tous les pays d'Afrique Orientale ont labor des PAN et ont tabli des mcanismes pour leur mise en application. Il a dclar que l'IGAD a des difficults de mobilisation des ressources. La Communaut pour le Dveloppement de l'Afrique Australe, a introduit ses activits, qui englobent: le transfert des technologies l'chelon local; le dveloppement des technologies d'nergie renouvelable; l'laboration de protocoles pour la gestion des ressources naturelles; la promotion d'un plan de dveloppement stratgique incluant l'radication de la pauvret; la lutte contre le SIDA; et la garantie de la scurit alimentaire.

L'OSS a mis l'accent sur la diffusion des donnes, et a indiqu que ses membres ont produit un inventaire cartographique et des donnes cartographiques informatises. Le reprsentant a appel une mobilisation des ressources pour les RPT.

Le Prsident El Ghaouth a ensuite appel les participants prsenter leurs observations sur les rapports des ateliers sous-rgionaux. La Tunisie et le Swaziland ont dclar que la coopration et la coordination rgionale sont importantes dans l'laboration et l'application des PAN et des RPT. Le Centre Arabe des Etudes des Zones Arides et des Terres Sches a parl des systmes d'alerte prcoce dans la rgion arabe. L'Organisation Africaine de Cartographie et de Tldtection a appel au partage du savoir-faire en matire de suivi et d'valuation de la dsertification.

DEUXIEME REUNION: LES QUESTIONS MONDIALES

EXAMEN DES DONNEES DISPONIBLES RELATIVES A LA MOBILISATION ET A L'UTILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES: Au cours de la plnire du jeudi matin 5 mai, le Prsident El Ghaouth a introduit le point de l'ordre du jour " Examen des donnes disponibles relatives la mobilisation et l'utilisation des ressources financires et autres soutiens par les agences et les institutions multilatrales, en vue d'amliorer leur efficacit et leur utilit pour la ralisation des objectifs de la Convention, y compris les donnes concernant les activits du FEM, du MM et de son Comit de Facilitation " (ICCD/CRIC(3)/6). Il a indiqu aux dlgus que l'examen de ce point de l'ordre du jour sera effectu avec la participation des membres suivants du groupe de discussion: Jim Carruthers, Prsident du Comit de Facilitation (CF) du MM; Moctar Tour, du FEM; Christophe Crpin, de la Banque Mondiale; Philip Dobie, du PNUD; Anna Tengberg, du PNUE/FEM; et Christian Mersmann, du MM. Le Groupe de discussion a t modr par Octavio Prez Pardo (Argentine).

Dans ses observations liminaires, Pardo a soulign la ncessit d'un mcanisme pour l'valuation de l'efficacit des activits financires des agences multilatrales charges de canaliser les financements aux pays en dveloppement travers les donateurs bilatraux.

Tour a prsent un expos sur l'dification de partenariats pour une mise en uvre synergtique de la Convention. Il a mis en exergue les principes rgissant les partenariats pour la GDS, y compris l'introduction d'une approche nationale et d'une approche holistique dans les programmes de dveloppement durable, tels que les PSRP. Il a souhait voir le FEM se focaliser sur la gestion transfrontire des ressources ayant rapport avec l'eau. Il a mis en relief les leons apprises et les difficults rencontres, y compris les barrires institutionnelles, culturelles, financires et politiques poses aux partenariats. Il a galement suggr, pour l'avenir: de btir sur les acquis et d'acclrer les volutions actuelles; l'institutionnalisation de l'intgration sectorielle et de la programmation nationale; la lgitimation des approches fonde sur le partenariat, dans les programmes de financement; et le passage une culture de concrtisation.

Carruthers a introduit le travail du CF. Il a affirm que ce dernier apporte dsormais ses fruits et qu'il est utile dans l'change d'informations et la facilitation des partenariats. Il a dclar que le CF est galement confront de nombreux dfis et qu'il est en train de dterminer les enseignements tirer. Il a mis en relief la ncessit de renforcer son autovaluation et d'amliorer son rle l'chelon rgional dans les questions stratgiques, prcisant que le Fonds International pour le Dveloppement Agricole (FIDA), en tant qu'institution hte du MM, a fourni des ressources substantielles aux projets inscrits dans le cadre du plan de travail.

Crpin a parl de la stratgie de la Banque Mondiale, soulignant la ncessit: de stratgies plus solidement ficeles l'chelon national; d'une dcentralisation et d'une dlgation de pouvoir l'chelon local; et de programmes de gestion par rsultats, l'chelon international. Il a appel des efforts collectifs et un plan d'action clair inscrit dans un cadre de gestion par rsultat selon un calendrier prcis.

Dobie a prsent un expos sur l'importance du renforcement des capacits, suggrant une focalisation sur la livraison plutt de procds (connaissances, aptitudes et donnes) que de matriel, et a dclar que le renforcement des capacits offre des opportunits pour l'habilitation des populations locales, en particulier les femmes. Prcisant que les PAN visent renforcer les capacits, il a soulign que c'est travers et dans le cadre des PAN, que les pays se sentent propritaires de leurs programmes, et que les populations locales deviennent des participants actifs dans la mise en uvre des programmes. Soulignant que le renforcement des capacits est la colle qui tient les investisseurs ensemble, il a dclar que chaque projet devrait avoir un lment explicite de renforcement des capacits et que le financement devrait cesser d'tre rgi par les principes dmods rgissant le financement de panier. 

Tengberg a prsent un expos sur le soutien des initiatives lances l'chelon rgional. Elle a dcrit l'approche stratgique adopte par le PNUE pour la mobilisation du soutien en faveur de la mise en application de la Convention, approche focalise sur: le renforcement des capacits; l'valuation environnementale et la recherche; l'laboration d'outils, de mthodologies et les bonnes pratiques en matire de GDS; et la GDS sur les cosystmes transfrontires. S'agissant des initiatives d'tude et de recherche, elle a fait tat de projets interconnects avec les objectifs de la CCD, tels que l'Evaluation Ecosystmique du Dbut du Millnaire et l'Etude de la Dgradation des Sols dans les Zones Arides. Elle a mis en relief les dfis relever dans le domaine de la mobilisation des ressources l'chelon rgional, notamment: la coordination des donateurs; l'harmonisation des cadres politiques, juridiques et institutionnels; et, les capacits des organisations rgionales et sous-rgionales, dans le domaine de la coordination des efforts de mobilisation des ressources.

Mersmann a parl des stratgies futures de mobilisation des ressources. Prcisant que le terme mobilisation des ressources ne devrait pas se focaliser uniquement sur les ressources financires, et que les ressources en instruments, en connaissances et en donnes ainsi que les ressources humaines, devraient y tre galement prises en compte. Soulignant que la dgradation des sols et la rhabilitation des ressources naturelles sont des questions intersectorielles multi facettes, il a dclar que le MM a accueilli avec satisfaction le renforcement du rle de son CF, en vue de l'dification d'une rponse collective pour le traitement de ces questions et la cration de synergies gagnant-gagnant, prcisant que le MM, tout en continuant affiner sa focalisation, entend s'engager dans des initiatives stratgiques avec les institutions et les organisations qui traditionnellement ne font pas partie intgrante de la mise en uvre de la CCD, ainsi qu'avec le secteur priv. Il a prcis qu' cet effet, le MM procdera l'exploration des initiatives mergeante telles que la Plate-forme des Donateurs pour le Dveloppement Rural, le Partenariat pour la Restauration des Paysages, et l'initiative Commerce de Demain pour la cration de moyens de vivre durables travers le commerce et l'amlioration de l'accs aux marchs. Il a soulign l'importance de l'engagement des donateurs amliorer l'efficacit de l'aide travers l'alignement de leurs politiques et l'intgration des objectifs de la CCD dans les programmes de dveloppement nationaux. Il a galement appel l'augmentation de l'allocation destine au PO 15, dans la prochaine reconstitution de fonds.

Dans le dbat qui a suivi, le Liban, au nom de l'Asie, appuy par plusieurs pays en dveloppement, a mis en relief les problmes rencontrs dans la scurisation de l'assistance financire extrieure travers des partenariats avec le secteur priv. Le dlgu de St. Vincent et Grenadines, au nom du GRULAC, a appel une tude, mene par le Secrtariat et le MM, pour la quantification de l'aide bilatrale canalise directement vers la mise en application de la Convention. Plusieurs dlgus ont requis une assistance pour les pays qui n'ont pas encore achev leurs PAN. L'Italie, au nom des pays du Nord Mditerranen, a recommand l'intgration de la dgradation des sols dans les priorits nationales aux fins de bnficier des financements disponibles. Le Belarus, au nom de l'ECO, a fait tat, avec proccupation, de l'absence de soutien de la part du MM dans la rgion. Le G-77/Chine a soulign la ncessit, pour les donateurs internationaux, de revitaliser le MM, et pour le MM: de se focaliser plutt sur les ressources financires que celles humaines et instrumentales; de satisfaire les priorits; et d'informer les pays rgulirement sur les ressources disponibles. Le Venezuela a appel les pays industrialiss honorer leurs engagements concernant l'aide publique au dveloppement (APD) et les modes de production et de consommation durables.

Au sujet du FEM, le G-77/Chine, appuy par plusieurs participants, a ritr la ncessit: d'accorder une importance gale aux trois conventions de Rio, dans la quatrime reconstitution de fonds; de consacrer davantage de ressources au PO 15; et d'accorder une priorit aux projets relevant des programmes d'action du PO 15. Le Groupe Asiatique a demand que le principe de la rpartition quitable soit appliqu travers les annexes de mise en application rgionale de la CCD, et que l'laboration des rapports sur l'utilisation du PO 15 du FEM devrait tre entreprise dans le cadre de la Convention. Le GRULAC a appel une clarification des attributions du PO 15 et la garantie du rle central de la CdP dans la formulation des politiques concernant le financement de la mise en application de la convention. Les dlgus ont demand d'intgrer ces considrations dans le Mmorandum d'Entente (ME) en discussion entre le FEM et de la CCD. Le FEM a soulign la ncessit d'une meilleure information des pays sur les procdures du FEM et sur le contenu ventuel du ME.

L'Iran a lou le travail accompli par le MM. Le Swaziland a fait observer que la plupart des exposs du groupe de discussion n'avaient pas soulign de manire adquate l'importance du renforcement des capacits. La Guine-Bissau a fait part de ses proccupations quant au fait que, dans plusieurs pays, l'laboration des PAN se trouve bloque par l'absence de ressources financires. La Gambie a fait tat d'un manque de ressources financires pour la mise en application des PAN. Les reprsentants des ONG des Carabes ont dplor le fait que les projets soient approuvs en fonction de la bonne formulation des propositions, au lieu que ce soit en fonction de l'importance des projets. D'autres reprsentants d'ONG ont dclar que les OCB peuvent jouer un rle important dans l'application de la Convention. Ils ont encourag les organisations internationales et les donateurs apporter leur soutien la participation et la contribution des ONG.

EXAMEN DES VOIES ET MOYENS DE PROMOUVOIR LE SAVOIR-FAIRE ET LE TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Lundi 9 mai, la plnire s'est penche sur le point de l'ordre du jour Examen des voies et moyens de promouvoir le savoir-faire et le transfert des technologies pour la lutte contre la dsertification et/ou l'attnuation des effets des scheresses, ainsi que la promotion du partage des expriences et l'change d'information entre les parties et les institutions et organisations intresses (ICCD/CRIC(3)/7). Dans son expos, le Prsident du CST, Riccardo Valentini, a mis l'accent sur les carts dans les domaines du transfert des technologies et du savoir-faire, et a appel une analyse des carts. Il a galement soulign l'importance de nouvelles initiatives dans le domaine du partenariat priv-public et l'implication de la Socit Civile dans le transfert des technologies et du savoir-faire, et a soulign la ncessit de ressources financires.

La Thalande, au nom de l'Asie, a soulign que le transfert des technologies est coteux et que plusieurs pays en dveloppement en Asie ne disposent pas de ressources financires adquates. Le dlgu a indiqu qu'outre la promotion des technologies modernes, le savoir traditionnel devrait tre promu et diffus. Il a recommand de se focaliser, entre autres, sur: les mesures pour la prvention de la dgradation des sols et l'amlioration de la productivit des sols; la promotion de l'change d'information et de connaissances; l'tablissement de systmes d'alerte prcoce; et la mise en place de programmes rgionaux de renforcement des capacits. Il a galement appel les institutions internationales faciliter la coopration technique travers la coopration sud sud.

St. Vincent et Grenadines, au nom du GRULAC, ont dclar que le savoir traditionnel et autochtone est collationn et utilis pour la promotion du dveloppement durable, signalant que l'adaptation du savoir traditionnel aux conditions de production actuelles dans les terres sches a contribu l'amlioration des moyens de vivre. Soulignant que les questions de transfert des technologies ont t consolides dans plusieurs RTP, il a mis l'accent sur l'absence d'infrastructure pour l'change d'informations et sur les contraintes financires au transfert des technologies.

L'Espagne, au nom des Pays du Nord Mditerranen, a accord une priorit: la promotion de la coopration scientifique, la formation et au renforcement des capacits; et la documentation des donnes et des rsultats de la recherche. La reprsentante a galement soulign que l'accs la technologie et aux connaissances dpend de l'tat d'avancement de l'application de la Convention et de la disponibilit de ressources financires.

La Slovaquie, au nom de l'ECO, a dclar que la dgradation des sols due aux activits humaines est un srieux problme dans la rgion. Le dlgu a indiqu que des donnes et un potentiel de recherche sont disponibles, mais qu'il est encore besoin: d'une amlioration de la prise de conscience tous les niveaux; d'une promotion de la coopration scientifique et de l'change d'information; d'une troite coopration et de partenariats entre les pays viss l'Annexe IV et ceux viss l'Annexe V; et d'une mobilisation de ressources financires pour les pays touchs.

La Guine-Bissau a mis l'accent sur l'implication de la Socit Civile et du secteur public dans le transfert des technologies. Le dlgu de la Guine a attir l'attention sur les problmes auxquels sont confrontes les institutions de recherche dans son pays, notamment le manque de ressources humaines et financires et l'indigence des changes d'informations l'chelon national. Il a appel un soutien dans le domaine du renforcement des capacits, en particulier en matire d'tablissement de l'inventaire des savoirs traditionnels et de l'laboration d'indicateurs. Le Swaziland a soulign l'importance de la promotion des changes de connaissances et d'expriences, de la sensibilisation des dcideurs politiques, et de la reconnaissance du rle des communauts.

Le reprsentant de ICARDA a mis l'accent sur sa collaboration avec les centres de recherche nationaux et avec les communauts locales. Le Prsident du CST a appel les donateurs financer les programmes de recherches utiles la mise en application de la CCD, et a mis en exergue la coopration nord-sud tous les niveaux des petites entreprises travers des programmes de micro crdits.

EXAMEN DES VOIES ET MOYENS D'AMELIORER LES PROCEDURES DE COMMUNICATION DES DONNEES AINSI QUE DE LA QUALITE ET DU FORMAT DES RAPPORTS A SOUMETTRE A LA CDP: Lundi 9 mai, la plnire a abord ce point de l'ordre du jour (ICCD/CRIC(3)/8). Dans son introduction, le Secrtariat a suggr, en guise de recommandation la CdP-7, l'tablissement d'un groupe de travail spcial. Le dlgu des Etats-Unis a propos d'examiner cette question avec celle de la mise en application de la Convention, appelant des soumissions crites de la part des pays, avant la CdP-7. Cette proposition a t accepte par le Prsident.

EXAMEN DES AJUSTEMENTS NECESSAIRES A L'ELABORATION ET A LA MISE EN UVRE DES PROGRAMMES D'ACTION, Y COMPRIS L'EVALUATION DE L'APPLICATION AMELIOREE DES OBLIGATIONS DE LA CONVENTION: Lundi 9 mai, la plnire s'est penche sur ce point de l'ordre du jour (ICCD/CRIC(3)/5). Le Secrtariat a recommand que les plans d'action stratgiques soient mens par les dcideurs politiques nationaux, qu'une priorit soit accorde la dsertification dans les politiques de coopration, et que des mesures budgtaires soient adoptes l'chelon national.

La Guine-Bissau a signal que l'tablissement des priorits l'chelon national est effectu avec les partenaires internationaux, et a dplor l'absence de communication des donnes concernant l'exploitation illicite des ressources animalires et forestires. Le Swaziland a plaid pour l'adoption d'indicateurs et, avec la Gambie, pour l'valuation des manuels d'utilisation disponibles. La Belgique a ritr la ncessit d'une documentation des meilleures pratiques, le Prsident indiquant que cela sera mentionn dans le rapport final de la CRIC-3.

L'aprs-midi, les dlgus ont poursuivi l'examen de ce point de l'ordre du jour travers trois groupes de discussions.

Utilisation et Gestion Durables des Parcours: Le groupe de discussion sur l'utilisation et la gestion durables des parcours a t modr par Abdessalem Kallala (UMA), et a englob: Annemarie Watt (Australie), Wilfredo Alfaro Cataln (Chili), Kubanychbek Kulov (Kirghizstan) et Maryan Niamir-Fuller (PNUD). Le groupe de discussion a galement inclus des membres invits titre personnel: Ali Akbari (Iran), Mohamad Aly Ag Hamana (Mali) et Josephine Kishaypi (Tanzanie). 

Watt a parl d'expriences vcues dans le domaine de la gestion durable des parcours en Australie. Soulignant que l'amlioration de la conservation et de la gestion de l'accs l'eau est un domaine crucial, elle a mis en exergue plusieurs mesures prises en faveur de la conservation des eaux dans les parcours. Elle a galement mis en relief les mesures prises pour supprimer les incitations perverses encourageant la mauvaise gestion des sols, et pour aider les pasteurs diversifier leurs pratiques agricoles en vue de promouvoir la durabilit conomique, environnementale et sociale dans les zones de parcours, travers des mcanismes d'investissement.

Alfaro Cataln a donn un aperu sur les mesures lgislatives mises en place pour la gestion durable des parcours au Chili. Soulignant que plusieurs instruments lgislatifs ont t mis en place pour la lutte contre la dsertification, il a mentionn la 'Loi Suprme' mise en place pour la gestion durable des parcours. Il a galement prcis qu'un investissement important a t consacr la rhabilitation des terres dgrades, et a appel un soutien international.

Kulov a parl de l'levage traditionnel dans son pays, mettant en lumire sa contribution l'conomie et aux exportations nationales. Il a dclar que les mesures de gestion durable des parcours devraient prendre en considration: la livraison des produits de l'levage aux marchs; le transfert intergnrationnel des savoirs traditionnels; et la possibilit du leasing long terme des parcours.

Niamir-Fuller a parl du pastoralisme et de la mobilit du cheptel vif. Affirmant que le pastoralisme et la mobilit du cheptel permettent une diversification de l'utilisation des terres et des moyens de vivre, elle a prcis que la mobilit du cheptel vif permet une adaptation sophistique aux dfis poss par l'pret de l'environnement. Elle a identifi quatre domaines fondamentaux ayant rapport avec la gestion durable des parcours et ncessitant l'laboration de politiques appropries et d'instruments juridiques: l'accs la terre et ses ressources; l'habilitation des leveurs pasteurs et des OCB; l'conomie et les marchs; et la promotion de services appropris aux leveurs pasteurs.

Akbari a parl de l'utilisation des parcours et du pastoralisme en Iran, recommandant l'implication des nomades dans les prises de dcisions concernant la gestion des ressources, l'application des droits juridiques, et la fourniture de services sanitaires et ducationnels mobiles, aux nomades. Il a soulign la ncessit d'une approche holistique et d'changes d'expriences et d'informations. 

Hamana a prsent un rapport sur le pastoralisme au Mali, mettant en relief l'levage de btail sur pied en tant que source de revenu majeur dans son pays. Il a dclar qu'il y est besoin, entre autres: d'une lgislation approprie; d'une reconnaissance de la pression exerce par l'agriculture sur le pastoralisme; d'une facilitation des changes d'informations la fois au niveau des communauts de base et des prises de dcision.

Kishaypi a prsent une tude de cas sur la gestion des parcours dans la communaut Masa en Tanzanie, et a soulign que le pastoralisme est une adaptation sophistique aux dfis et aux risques poss. Elle a soulign que les changements survenant dans les modes d'utilisation des terres affectent le pastoralisme.

Lancement de Programmes de Reboisement/Boisement et Intensification des Programmes de Conservation des Sols: Le groupe de discussion sur le thme du lancement de programmes de reboisement/boisement et intensification des programmes de conservation des sols, a t modr par le Prsident du CST, Valentini, et a inclus les membres suivants: Jos Miguel Leiva Prez (Guatemala); Vesa Johannes Kaarakka (Finlande); Michael Andrew (Sainte Lucie); Hongbo Ju (Chine); et Richard Thomas (ICARDA).

 Kallala, le modrateur, a soulign l'importance des interconnexions entre la dsertification et le surpturage, la croissance dmographique, la gestion de l'eau et les nouvelles mthodes pastorales qui supplantent celles traditionnelles. Le Guatemala a attir l'attention sur l'agroforesterie, et Kallala a suggr de la retenir comme thme pour une future session. La France et le Maroc ont soulign les problmes lis aux diffrents droits inhrents l'accs aux parcours, i.e. proprit commune contre privatisation, et le PNUD a propos une documentation des meilleures pratiques en matire de gestion, la fois, des parcours de proprit prive et des parcours de proprit commune. L'Ouganda a fait part de ses rserves concernant les limites de l'investissement et de la recherche dans la gestion des parcours, et les conflits lis aux pratiques pastorales traditionnelles. L'Algrie a soulign la ncessit pour les gouvernements d'tre impliqus dans la gestion durable du cheptel travers des programmes de dveloppement rural. L'Ouganda, le Maroc, la Syrie et le Mozambique ont mis l'accent sur la dimension culturelle du pastoralisme, la Syrie soulignant le besoin d'examiner la question de l'ducation dans les zones pastorales. La Tanzanie a suggr que les approches stratgiques en matire de gestion des parcours, tiennent compte de la croissance dmographique, de la scurit alimentaire, de l'agriculture de subsistance et des changements climatiques. La Tunisie a encourag la complmentarit entre l'agriculture et le pastoralisme, et entre la gestion des parcours et le boisement. Kallala a recommand l'laboration de plans de prparation la scheresse, l'Australie mentionnant la possibilit d'utiliser le savoir autochtone. Le PNUD a propos la considration d'un droit des pasteurs leveurs des ressources.

Valentini a soulign le lien troit entre dsertification et dforestation, et a indiqu que les conditions environnementales gnrales participent l'aggravation de la dgradation des sols. Il a affirm que l'accroissement des zones forestires est crucial pour la mise en uvre de la Convention.

Leiva Prez a dclar que le reboisement ne devrait pas tre peru uniquement comme tant une production de services, mais galement comme tant un instrument de lutte contre la dsertification et de mise en conformit avec les exigences requises par le contrle des gaz effet de serre, dans le cadre de l'UNFCCC. Il a mis en relief le rle de la lgislation dans ce domaine.

Kaarakka a soulign: l'importance du boisement dans la gestion des ressources des forts naturelles; le rle des produits et services forestiers fournis par les arbres et les forts, dans la dsertification; la ncessit de politiques environnementale favorisant la promotion du reboisement; et la ncessit de la participation de toutes les parties prenantes dans le boisement. Il a prcis que la promotion du commerce quitable est un important outil de marketing dans la promotion du boisement.

Andrew a dclar que la dsertification non seulement affecte la production des sols mais galement les bassins aquatiques. Il a mis en relief les outils suivants pour la GDS: des programmes de reboisement, des programmes de boisement, des programmes d'agro-systmes, l'agriculture organique et l'agriculture fonde sur la conservation.

Ju a dcrit les efforts fournis par la Chine dans le domaine du reboisement, la fois dans l'accroissement du couvert forestier et dans la promotion des produits et services forestiers et en particulier, dans la lutte contre les temptes de poussires et les temptes de sable, soulignant l'importance de le rtablissement des cosystmes dans le cadre des efforts visant s'assurer de la protection des forts.

Thomas, parlant de projet promu en Afrique pour le renforcement des moyens de vivre et le sauvetage des sols, s'est focalis sur: la gestion et la restauration des fonctions des cosystmes; la conduite d'tudes politiques et institutionnelles; le partage des connaissances et l'change de donnes; et la diversification des systmes et des moyens de vivre. Il a mis en lumire les insuffisances de ces projets, y compris le fait qu'ils ne soient pas rattachs ni aux PAN ni au RTP et le manque d'implication des correspondants de la CCD. 

Suivi et Evaluation de la Dsertification: Le groupe de discussion sur le suivi et l'valuation de la dsertification a t modr par Ajai (Inde) et men avec la participation des membres suivants: Mara Nery Urquiza Rodrguez (Cuba); Alhassane Adama Diallo (Burkina Faso); Wadid Erian (Syrie); Uriel Safriel (Isral); Claude Heimo (Suisse); Larry L. Tieszen (Etats-Unis); et Hongbo Ju (Chine). 

Dans son expos, Rodriguez a mis en relief: les bases de donnes pluridisciplinaires pour considrer les conditions sociales, conomiques et environnementales dans les zones rurales; la formation dans le domaine de l'utilisation des technologies pertinentes; et l'intgration des valuations de risques, des valuations de l'impact environnemental et la gestion des aires protges dans les systmes de suivi et d'valuation.

Safriel a partag les expriences vcues dans le domaine de la classification des terres sches en fonction de leurs facteurs cologiques, ainsi que des diffrents effets exercs par les activits humaines. Mettant l'accent sur l'exacerbation mutuelle de la dsertification et des changements climatiques, il a accord une priorit la prvention de la dsertification et l'attnuation des changements climatiques.

Erian a prsent un rapport sur le suivi et l'valuation des modifications survenues dans la vgtation de la rgion arabe, travers la tldtection et l'analyse des images satellitaires, en vue de dterminer les points chauds et de mettre au point des systmes d'alerte prcoce.

Ju a prsent un expos sur la dsertification et le suivi, l'utilisation des donnes satellitaires et la modlisation informatique. Il a illustr plusieurs cartes rgionales de la dsertification voluant dans certaines sous-rgions d'Asie. Il a offert l'assistance de son pays dans la fourniture d'une expertise technique aux divers pays.

Diallo a dcrit les activits de la Commission Internationale contre la Dsertification dans le Sahel en Afrique Orientale, qui englobent, entre autres: la compilation des donnes biophysiques et socioconomiques concernant la dgradation des sols; la coordination institutionnelle; et le renforcement des capacits.

Heimo a prsent un expos sur le suivi multi capteurs, chelle multiple et diachronique, utilisant les donnes satellitaires et la modlisation informatique. Il a dclar que bien que les technologies satellitaires soient disponibles, l'utilisation de l'observation de la Terre reste limite cause du manque d'assimilation technique et du cot lev des technologies.

Tieszen a prsent un expos sur le suivi de la dsertification, utilisant l'imagerie satellitaire haute rsolution. Il a mis en relief: les tudes menes sur l'utilisation des terres et les couverts forestiers; l'analyse des librations de carbone; et la simulation et la modlisation biogochimique du carbone. Il a dclar que l'utilisation de la tldtection et la modlisation informatique permet le suivi de la dsertification, ainsi que l'tude des interrelations entre la dgradation des sols, les changements climatiques et l'rosion de la biodiversit. 

Dans le dbat qui a suivi, les dlgus ont procd un change de vues sur l'accs aux technologies de suivi et au partage des images et des donnes satellitaires.

DIALOGUES INTERACTIFS GLOBAUX: Mardi 10 mai, la plnire a men deux dialogues interactifs globaux.

Dgradation des Sols/Dsertification et leur Impact sur la Migration et les Conflits: Le dialogue sur la dgradation des sols/dsertification et leur impact sur la migration et les conflits, a t prsid par Hans Gnter Brauch (Allemagne) et a t men avec la participation des membres suivants: Sisir Ratho (Inde), Janos Bogardi (UNU), Issa Martin Bikienga (Comit Intertatique Permanent pour le Contrle de la Scheresse dans le Sahel); Jose L. Rubio (Espagne); Ursula Oswald (Mexique) et Marc Baltes (Organisation pour la Scurit et la Coopration en Europe (OSCE)). 

Oswald a prsent les rsultats de la recherche sur la scurit environnementale. Les principaux points qu'elle a dvelopps s'noncent comme suit:

  • des preuves mergent quant la corrlation entre la pauvret, la dsertification et les conflits de divers genres, dans les zones arides et semi-arides;
     

  • la dsertification est un contributeur la dgradation, la pnurie et au stress de l'environnement;
     

  • la scheresse est une cause de famine, de migration, de rvoltes de la faim, de crises intrieures et de conflits violents;
     

  • la dsertification peut contrecarrer toute amlioration enregistre dans les effets des changements climatiques sur la plupart des dserts, moins que des actions appropries soient entreprises au niveau de la gestion; et
     

  • la comprhension de la relation causale complexe entre la dgradation environnementale, la migration et les conflits reste une tche pour la recherche empirique tourne vers la thorie qui pourrait un stage donn permettre de tirer des enseignements utiles l'action politique prventive.

Rubio a dclar que la migration massive d'Amrique Latine et Carabes vers l'Europe s'est acclre ces dernires annes en raison du grand dcalage entre les revenus dans les deux rgions, soulignant qu'une migration excessive risque de donner lieu des problmes conomiques et sociaux. Il a soulign la ncessit d'laborer des politiques nationales pertinentes, d'amliorer la prise de conscience et de promouvoir la coopration rgionale.

Bogardi a suggr que la migration soit reconnue non seulement comme un droit mais galement comme un trait du dveloppement humain. Il a affirm, toutefois, que les gouvernements sont de moins en moins prts absorber les migrants et que davantage d'efforts devraient tre fournis dans ce domaine. Il a parl du lien entre la mondialisation et la migration, prcisant que la migration peut renforcer la globalisation et appel une action prcoce pour le traitement du problme de la dgradation des terres qui non seulement provoque une rosion des sols mais qui affecte aussi les ressources cruciales.

Ratho a signal que beaucoup de migrants sont issus des zones rurales o ils vivaient de l'agriculture. Ils sont souvent forcs de migrer cause des pressions exerces par l'industrialisation et la faible productivit des terres. Il a partag les expriences vcues dans son pays dans les domaines de la gestion de la dgradation des sols et de la migration, travers des mesures lgislatives et politiques, notamment au niveau de l'habitat et de la scurit sociale.

Bikienga a dclar que la dgradation des sols est la plus grande menace en Afrique Sub-sahlienne et Orientale qui contribue la pauvret. Il a suggr les lignes directrices et les mesures suivantes pour rsoudre le problme: promotion de la formation des ressources humaines dans le domaine de la gestion de la dgradation des sols; conduite de dialogues visant l'harmonisation des efforts aux niveaux sous-rgionaux; et, gestion des ressources transfrontires travers les PASR.

Baltes a soulign que les changements environnementaux, en particulier, la dgradation des sols, ont un lien direct avec les conflits. Il a signal que l'OSCE est en train de cooprer avec le PNUE et le PNUD dans le cadre de l'Initiative pour l'Environnement et la Scurit, pour confrer une cohrence aux actions entreprises dans le domaine de l'environnement et de la scurit, y compris les programmes de renforcement des capacits.

Dans le dbat qui a suivi, le dlgu de Bosnie-Herzgovine a attir l'attention sur la contamination des sols par l'uranium et les explosifs utiliss au cours de la rcente guerre mene dans son pays. L'Algrie et Cuba ont soulign les dimensions et les causes historiques et politiques de la migration, en tenant compte de la surexploitation des ressources naturelles par les pays ex-coloniaux. Mettant en relief les liens entre les changements climatiques et la dsertification, l'Ouzbkistan a dclar qu' la fois les effets positifs et les effets ngatifs des changements climatiques sur la productivit des sols devraient tre pris en considration. S'agissant de la migration, la Guine a suggr que davantage d'attention soit accorde aux problmes auxquels les populations des pays htes sont confrontes et aux liens entre la scurit humaine et environnementale. Mettant en relief les liens entre la dsertification/dforestation et la scurit militaire, la Somalie a dclar que le commerce charbon de bois contre armes est un srieux problme dans son pays. Il a galement dclar qu'outre la dgradation des sols induite par l'homme, les catastrophes naturelles, en particulier les scheresses conscutives, exacerbent l'rosion des terres. Prcisant que les gens migrent souvent pour trouver de l'eau, la Guine-Bissau a pos la question de savoir si les lois internationales rgissant les droits de l'homme peuvent traiter les problmes d'eau caractre transfrontire.

L'Institut International de la Biodiversit Centrasiatique a suggr qu'une attention accrue soit accorde aux problmes rencontrs dans la lutte contre la migration illicite dans les pays de transit des migrants. Le Groupe de Coordination des Terres Sches du Soudan a attir l'attention sur les interconnexions entre les scheresses et les guerres et, en particulier, les conflits entre les populations sdentaires et les agriculteurs nomades. Isral a attir l'attention sur la rduction de la productivit des sols, comme cause de migration. La Syrie a demand si des mesures ou une rsolution, sur la migration et le dplacement de personnes, pouvaient tre adoptes. Oswald a recommand l'utilisation plutt des processus naturels et des savoirs traditionnels que des engrais chimiques, dans la mise en valeur des terres. Bikienga a soulign que le pastoralisme nomade est habituellement cologiquement rationnel. Ratho a appel une reconnaissance des droits traditionnels des migrants sur les ressources naturelles. Brauch a suggr de collecter davantage de donnes sur les causes de la migration, combinant les vues des sciences sociales et environnementales.

Intgration des PAN et leur Contribution la Rduction de la Pauvret: Le dialogue sur l'intgration des PAN et leur contribution la rduction de la pauvret a t modr par Philip Mikos (Communaut Europenne) et a t men avec la participation des membres suivants: Delphine Ouedraogo (Burkina Faso), Steven Muwaya (Ouganda), Jos Roberto de Lima (Brsil), Pham Minh Thoa (Vit-Nam), Anneke Trux (Allemagne), et Leonard Berry (en son nom personnel).

Mikos a prsent un rapport sur les efforts fournis par la CE pour l'intgration de la GDS dans la coopration en matire de dveloppement, travers les valuations de l'impact environnemental et stratgique, et les profils environnementaux des pays, en particulier dans les domaines du dveloppement rural, de la scurit alimentaire et des rformes agricoles.

Berry a prsent le document concernant l'intgration des PAN et leur contribution l'radication gnrale de la pauvret (ICCD/CRIC(3)/Misc.1), encourageant: l'adoption d'une approche intersectorielle long terme, d'une approche transversale permettant de conjuguer l'amlioration des conomies rurales et la lutte contre la dsertification; une implication accrue des points focaux dans les prises de dcisions nationales; la conduite d'une valuation de la dgradation des sols; et l'analyse de la rpartition de la pauvret et de la dsertification l'chelon national.

Ouedraogo a prsent un expos sur l'intgration russie des PAN travers l'laboration d'une feuille de route pour la mise en opration des PAN, la collecte du soutien politique en leur faveur et leur intgration dans les stratgies nationales. Elle a soulign que la feuille de route a t labore sur la base d'une valuation des projets existants et de leurs liens avec les proccupations ayant trait la dsertification, et d'une estimation des besoins financiers d'une lutte long terme contre la dsertification. Elle a dclar que cela a permis au Burkina Faso de bnficier du projet de partenariat pilote du FEM et d'tre impliqu dans TerrAfrica, qui est une plate-forme multipartenaires oriente vers des rsultats, mise en place pour la canalisation des ressources financires et non financires en faveur de la GDS vers l'Afrique sub-saharienne avec des financements de la Banque Mondiale et le FEM.

Muwaya a prsent un expos sur l'intgration des PAN dans les programmes d'radication de la pauvret en Ouganda. Il a soulign que le PAN a t intgr dans le Plan d'Action pour l'Eradication/PSRP, qui sert de programme-cadre, et qu'un Groupe de Travail Multidisciplinaire a t tabli. Prcisant que l'intgration requiert une amlioration de la prise de conscience, la sensibilisation des dcideurs politiques et l'implication de la Socit Civile, il a galement soulign que la proprit et la mise en uvre des PAN devraient tre largies, que tous les secteurs devraient tre impliqus et qu'il devrait y avoir un cadre juridique et institutionnel pour soutenir la mise en uvre des PAN.

De Lima a dcrit l'intgration des PAN dans les programmes nationaux d'radication de la pauvret au Brsil. Soulignant que le PAN sert de guide et de cadre conceptuel l'chelon fdral, il a attir l'attention sur l'intgration des PAN dans divers programmes tels que le programme 1 million de rservoirs d'eau et le programme Formation des enseignants.

Thoa a partag avec les dlgus les leons apprises par son pays de la mise en uvre de son PAN, a dcrit les principaux obstacles rencontrs dans ce domaine, notamment: la limite des ressources gouvernementales; l'absence de coordination entre les projets; l'absence des ressources humaines; et l'inflexibilit des mcanismes et procdures oprationnels des donateurs et de leurs gouvernements.  

Trux a parl de l'appui rciproque entre l'dification des partenariats de la Convention et des processus d'intgration des PAN. Elle a prcis que l'intgration des PAN implique l'intgration des PAN dans la conscientisation du public, le dveloppement national, la recherche, le budget et les politiques, et qu'elle est galement lie au cadre de l'aide internationale au dveloppement.

Dans le dbat qui a suivi, le dlgu des Etats-Unis a encourag le rattachement de l'intgration des PAN aux ODM. Le Mali a soulign la ncessit d'une cohrence entre les PAN et les PSRP. Le Botswana a dclar que le secteur public devrait tre galement impliqu dans le processus d'intgration. L'Ouganda a dclar que les communauts locales et les autorits devraient avoir un rle important y jouer. Le Maroc a dclar que les situations sociales et conomiques devraient tre prises en compte dans l'intgration des PAN.

RECOMMANDATIONS/CONCLUSIONS DE LA CRIC-3 

Mardi aprs-midi 10 mai, le Prsident El Ghaouth a ajourn la plnire et a demand aux dlgus de se runir en consultations informelles pour examiner l'bauche du rapport de la runion, se focalisant sur ses recommandations et conclusions. Prcisant que les recommandations seront soumises la CdP-7 pour information et prise de dcisions, il a soulign que le CRIC est un organe technique et qu'il n'est pas tenu de prendre des dcisions.

EXAMEN DE LA MISE EN APPLICATION EN AFRIQUE: Au sujet du paragraphe sur l'impulsion de l'approche participative travers les mcanismes disponibles, l'UE a suggr d'ajouter une rfrence aux approches spcifiques la parit hommes-femmes.

Dans le chapitre consacr aux cadres lgislatifs et institutionnels, l'UE, contre par le G-77/Chine, a suggr d'ter l'intitul claircissement initial, du paragraphe portant sur les mesures de rforme, et de le remplacer par rformes en cours. Il a galement propos de supprimer le texte stipulant que l'intervention des agences de coopration hors du cadre logique du soutien en faveur du PAN n'est pas de nature faciliter une cohrence plus importante, et a suggr de le remplacer par un nouveau paragraphe mettant en exergue l'importance de s'assurer d'une cohrence plus importante travers l'intgration de toute une gamme d'interventions dans le domaine de la GDS.

Dans le chapitre consacr la mobilisation des ressources, la Suisse a propos l'ajout d'une rfrence aux investissements dans la lutte contre la dgradation des sols et dans la rduction de la pauvret hors du cadre officiel de la CCD. Dans le paragraphe appelant l'intgration de la CCD dans les systmes de coordination, l'UE a suggr de supprimer la rfrence l'arrangement concernant la dsignation d'un chef de file, et a dclar que les rfrences TerrAfrique devraient mentionner que le programme n'est pas encore oprationnel.

Les dlgus ont ensuite dbattu du libell appelant des recommandations et des conclusions concrtes concernant la suite des mesures prendre dans le cadre de la mise en application de la Convention en Afrique.

Au sujet des synergies entre les trois conventions de Rio, l'UE a propos de souligner qu'une approche partage la fois au niveau des programmes et au niveau des projets renforcerait la cohrence des cadres national et international de la gestion des ressources naturelles. Au sujet du transfert des technologies, l'UE a propos la suppression d'une rfrence aux progrs techniques accomplis pour l'obtention d'espces gntiquement transformes rsistantes la scheresse. Au sujet de l'amlioration et la diffusion des savoirs traditionnels, le G-77/Chine a propos d'ajouter un libell appelant l'estimation des savoirs traditionnels. Les deux amendements ont t accepts par les dlgus.

Au sujet des processus participatifs, l'UE a propos d'ajouter un libell appelant l'laboration d'indicateurs spcifiques aux pays, pour le suivi et l'valuation de la participation des acteurs de la Socit Civile, et l'insertion de ces acteurs dans les organes dcisionnels et leur implication rgulire dans les processus de prise de dcisions et de mise en application des PAN. Le dlgu a galement propos l'insertion d'un nouveau libell appelant l'implication des groupes vulnrables et marginaliss dans la lutte contre la dsertification et un renforcement long terme des capacits des communauts locales.

Le G-77/Chine a propos l'insertion d'une nouvelle phrase stipulant que le soutien devrait tre accru pour les pays africains qui ont prsent leurs rapports, pour les aider continuer de promouvoir les approches participatives dans ces pays. L'UE a propos un nouveau paragraphe, soulignant que le succs de la mise en application de la Convention dpendra non seulement de l'investissement dans les projets, mais galement de la proprit des projets. Le G-77/Chine a propos un nouveau libell appelant un soutien financier en faveur des pays africains qui n'ont pas labor les PAN. Dans le paragraphe appelant l'insertion de mesures de lutte contre la dgradation des sols dans des mcanismes spcifiques, les dlgus ont dcid de supprimer la rfrence au Mcanisme pour un Dveloppement Propre du Protocole de Kyoto.

La consultation informelle de mardi a repris 23 h et s'est poursuivie jusqu'aux premires heures du matin de mercredi 11 mai. Au cours de la session nocturne, le dbat s'est focalis sur l'insertion de l'valuation des services cosystmiques dans le cadre de la surveillance et de l'valuation des terres sches africaines.

La consultation informelle a repris mercredi aprs-midi 11 mai. Les dlgus ont dcid de remplacer le terme services cosystmes par protection, rhabilitation et restauration des cosystmes dans les terres sches dans le texte.

Recommandations et Conclusions Finales concernant la Mise en Application de la Convention en Afrique: Les conclusions et les recommandations sont tires de l'examen des rapports africains, et sont un rsum de la compilation des ides, suggestions et propositions avances par les diverses dlgations durant la CRIC-3. Elles sont structures en fonction des thmes en cours d'examen de la mise en uvre en Afrique.

Au sujet des processus participatifs, la CRIC-3 a recommand, entre autres, que:

  • les activits de la Socit Civile touchant la mise en uvre de la Convention devraient tre appuyes tous les niveaux par des ressources et des soutiens appropris;
     

  • la proprit locale de la GDS en Afrique devrait tre amliore travers l'adoption d'approches participatives authentiques tous les niveaux du cycle des projets et par une documentation continue des processus d'apprentissage;
     

  • des indicateurs spcifiques aux pays, applicables la participation, devraient tre dvelopps et utiliss; et
     

  • l'arrt de la dgradation des sols et la promotion de la rhabilitation environnementale devraient impliquer les groupes vulnrables et marginaliss, par la cration d'opportunits d'activits alternatives de gnration de revenu.

Au sujet du cadre et arrangements lgislatifs et institutionnels, la CRIC-3 a soulign que le renforcement des capacits est urgemment requis en Afrique pour renforcer l'amlioration et l'impact des cadres lgislatifs. La CRIC-3 a recommand que des mcanismes de rsolution des conflits devraient tre labors aux chelons nationaux, sous-rgionaux et rgionaux pour limiter les effets de ces conflits sur l'environnement et pour minorer les facteurs favorisant la rimplantation et la migration forces.

Au sujet de la mobilisation et de la coordination des ressources, la CRIC-3 recommande que:

  • un soutien financier devrait tre mis la disposition des pays africains Parties qui n'ont pas encore labor leur PAN;
     

  • des efforts pour l'lvation du niveau des ressources financires et l'attraction d'investissements pour la lutte contre la dsertification doivent promouvoir des activits financirement profitables et offrir des incitations pour la participation du secteur public;
     

  • la GDS devrait tre intgre dans les plans et budgets nationaux et dpartementaux et ceux des donateurs, et que cela requiert un renforcement des capacits dans les domaines de la planification des projets et des aptitudes de ngociation; et
     

  • l'amlioration de la gestion des ressources naturelles transfrontires requirent des ressources humaines et financires.

La CRIC-3 a soulign: que la russite de la mise en application de la Convention dpend non seulement des investissements dans les projets, mais galement des investissements dans les ressources humaines travers le renforcement des capacits; et que les projets de recherche cible, focaliss sur la dgradation des sols et l'radication de la pauvret devraient bnficier de la considration qui leur est due dans les PAN, les PASR et dans le cadre du NEPAD.

S'agissant des interconnexions et des synergies, la CRIC-3 recommande que les correspondants nationaux africains du FEM devraient tre en mesure d'encourager activement les synergies entre les conventions de Rio et autres traits environnementaux, et de faciliter l'accs des projets inscrits dans le cadre des PAN, aux financements relevant du PO 15 du FEM. Elle souligne galement que des ateliers sur les synergies commands par les pays devraient inclure une composante formation et appuyer l'adoption d'une approche commune aux trois conventions de Rio l'gard de ce domaine thmatique, dans le cadre de la CCD.

Au sujet de la rhabilitation des terres dgrades et des systmes d'alerte prcoce, la CRIC-3 recommande la continuit et la cohrence des activits travers la favorisation d'une approche programmatique. La CRIC-3 recommande galement que la durabilit des programmes et des projets ncessite une scurisation travers un meilleur renforcement des capacits; que des cadres d'incitation, avec la productivit et les revenus dans les zones rurales, devraient tre systmatiquement labors et devraient cibler les entrepreneurs locaux.

Au sujet du suivi et de l'valuation de la scheresse et de la dsertification, la CRIC-3 recommande que:

  • les formes plus intgres de suivi et d'valuation des terres sches africaines devraient englober l'valuation des avantages tirs des cosystmes en matire de bien-tre humain et d'activits conomiques, l'exploitation et la diffusion des meilleures pratiques, et des scnarios de rduction de la vulnrabilit et des risques; et
     

  • les systmes environnementaux doivent accrotre la capacit d'adaptation et de rsistance des pays touchs Parties, vulnrables aux catastrophes naturelles et doivent promouvoir les approches ayant trait l'intgration de la rduction des risques dans les stratgies et les programmes de prvention.

Au sujet des technologies, des connaissances et du savoir-faire, la CRIC-3 recommande qu'un compendium des approches disponibles en matire d'analyse comparative applicables la GDS et aux systmes d'information environnementale, devrait aider les pays africains tablir des lignes directrices et procder une slection fonde sur la normalisation des repres. La CRIC-3 met en exergue l'amlioration de la coopration nord sud et la fourniture d'un soutien de la coopration sud sud.

EXAMEN DE LA MISE APPLICATION A L'ECHELON MONDIAL: Au sujet de la mobilisation des ressources, les pays ont dcid d'ajouter une rfrence au Plan de Mise en uvre de Johannesburg. Dans le paragraphe soulignant la ncessit pour les donateurs de simplifier les procdures concernant l'accs aux financements destins aux PAN, l'Inde a propos d'ajouter d'une manire quitable. Cette proposition a t approuve. L'UE a requis la suppression de la rfrence appelant aux partenariats mergeants de l'UE dans le cadre du programme TerrAfrique. Le dlgu a galement suggr l'insertion d'un libell soulignant que le partenariat pilote du FEM et le programme TerrAfrique ont besoin de liens avec la mise en application de la CCD, et que ces initiatives, ainsi que la coopration multilatrale et bilatrale, devraient tre harmonises dans les stratgies nationales de dveloppement. Moyennant quelques amendements mineurs, ces suggestions ont t acceptes. Le G-77/Chine a propos l'insertion d'un nouveau paragraphe suggrant la prise en considration: de l'implication des PFN de la CCD dans l'laboration des projets soumis au FEM; la transparence et la simplification des procdures; et, la reconstitution des fonds et le renforcement des capacits, pour les projets inscrits dans le cadre du PO 15.

S'agissant des rfrences aux services cosystmiques dans les chapitres consacrs la mobilisation des ressources et au transfert des technologies, l'Inde, appuye par le G-77/Chine, Cuba et l'Argentine, mais contre par l'UE, a demand leur suppression, soulignant l'absence de consensus autour de la signification de l'expression dans le cadre de la CDB. Isral a rappel que le terme est tir de l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire, pour souligner la prise en considration des services conomiques et sociaux que les cosystmes apportent au dveloppement des terres sches.

Au sujet du point d'ordre gnral, l'Australie a suggr d'insrer, dans le chapeau du rapport, un libell prcisant sa nature non ngocie, le dlgu des Etats-Unis proposant d'utiliser la formulation tire de la CRIC-1 le dfinissant comme tant un rsum de la compilation des ides et suggestions avances durant le CRIC. Le G-77/Chine a appel l'insertion de toutes les suggestions faites la CRIC-3 dans le rapport. Les dlgus ne sont pas parvenus s'accorder sur les propositions mentionnes ci-dessus et ont report le dbat un stade ultrieur.

Le dlgu des Etats-Unis a suggr de supprimer le paragraphe appelant un soutien de la part du FEM en faveur de l'laboration des rapports africains et le paragraphe appelant l'tablissement d'un groupe de travail spcial pour la revue d'une slection de rapports nationaux avant la CdP-8. Le G-77/Chine y a fait objection et a suggr que la CdP-7 prenne une dcision en vue de permettre au Secrtariat de faciliter l'entreprise d'une tude visant la consolidation des procdures encadrant la communication des donnes, y compris un processus simplifi et des outils ajusts pour l'valuation de l'application.

Au sujet du transfert des technologies, le G-77/Chine a propos l'insertion d'un nouveau libell appelant davantage de travail de la part des pays industrialiss dans la formulation de politiques prfrentielles pour encourager le secteur public transfrer des technologies aux pays en dveloppement des prix modrs.

Au sujet du financement de la mise en application de la Convention par les agences et institutions multilatrales et le Canada a propos, et les dlgus ont accept, d'enlever la rfrence la CdP-9, du paragraphe consacr l'impact du CRIC et l'arrangement concernant les partenariats l'chelon national. Dans le mme paragraphe, l'UE a suggr l'introduction d'un amendement dans la rfrence l'adoption par les donateurs d'une approche fonde sur la dsignation d'un chef de file. Un libell de compromis a t propos par le Brsil a t accept. La Norvge a propos, et les dlgus ont approuv, de supprimer le paragraphe, suggrant que la CdP pourrait souhaiter mandater un examen approfondi du processus de mise en application, focalis sur des questions telles que celles du flux des ressources extrieures et intrieures engages pour la mise en application de la convention.

Mardi, les consultations informelles ont repris 23 h et se sont poursuivies jusqu'aux premires heures de mercredi 11 mai. Au cours de cette session nocturne, le dbat s'est focalis sur l'examen de la pauvret et de la vulnrabilit environnementale et de l'utilisation d'investissements et d'incitations conomiques pour faire face la dgradation des sols.

Au sujet de l'ajustement devant tre apport au processus d'laboration et la mise en application des programmes d'action, les dlgus se sont galement accords sur un libell appelant des synergies entre les PAN et les programmes forestiers nationaux dans le cadre des terres sches ou autres cadre politiques similaires. Au sujet du financement de la Convention, les participants ont dcid d'ajouter une rfrence aux pays couverts par les annexes de mise en uvre rgionales autres que celle Africaine, dans la recommandation appelant un soutien financier pour le parachvement des PAN en 2005. La recommandation stipulant que les pays en dveloppement devraient employer des moyens de mobilisation des ressources innovants, a t retire.

Les consultations informelles ont repris mercredi 11 mai. Les participants ont galement dcid d'intituler le dernier chapitre du rapport pauvret et vulnrabilit environnementale et a mis en relief l'interdpendance des deux et la ncessit de les maintenir sous examen.

Recommandations et Conclusions Finales Concernant l'Application de la Convention l'Echelon Mondial: Au sujet du processus d'valuation et des procdures de communication des donnes, la CRIC-3 recommande que:

  • le FEM et ses agences d'excution devraient tre sollicits de considrer la possibilit de fournir le financement ncessaire la prochaine tape du cycle d'tablissement des rapports relevant des annexes du CRIC, autres que celle africaine;
     

  • la version rvise du Guide d'Utilisation devrait se focaliser, entre autres, sur les leons apprises, les effets positifs de l'action entreprise, les manires d'valuer les approches et de rehausser les meilleures pratiques;
     

  • la CdP pourrait inviter le CST amliorer la crdibilit des donnes quantitatives figurant dans, et tablir les formats des, indicateurs biophysiques et socioconomiques utiliss dans les profils des pays;
     

  • les rapports nationaux devraient, entre autres: mettre jour et formater les donnes pour s'assurer de la comparabilit des rsultats; inclure des cartes des points chauds; et se focaliser sur les volutions, l'analyse comparative des performances et les leons apprises;
     

  • la poursuite de l'laboration des points concernant les profils nationaux devrait tre intgre dans l'ordre du jour de la CdP-7; et
     

  • un financement adquat et prvisible des rapports nationaux, devrait tre assur.

Au sujet de l'efficacit des mesures bnficier aux usagers des ressources naturelles, la CRIC-3 recommande que:

  • l'intgration des PAN dans les cadres du dveloppement nationaux, devrait rpondre aux demandes au niveau du terrain et englober les collectivits locales, les NGOs et les communauts, et le suivi devrait tre dcentralis;
     

  • des mthodologies sont ncessaires pour l'identification de la rpartition spatiale de la pauvret;
     

  • les PAN devraient bnficier de l'attention qui leur est due dans les cadres de coopration nationaux; 
     

  • le soutien au pastoralisme nomade dans les terres sches devrait bnficier d'une priorit; et
     

  • le pastoralisme et l'utilisation durable des parcours devraient tre maintenus sous examen par la CdP et les organes subsidiaires.

Au sujet du partage d'expriences et de l'change d'information, la CRIC-3 recommande que la CRIC-5 examine les trois domaines d'action stratgique de la Dclaration de Bonn: la gestion durable de l'utilisation des terres, l'laboration de systmes d'agriculture et d'levage durable, et le dveloppement de sources d'nergie nouvelles et renouveles. La CRIC-3 a galement conclu que la CdP pourrait considrer la possibilit d'laborer une matrice des options politiques et des mesures pratiques pour le suivi des progrs accomplis dans les domaines stratgiques de la Dclaration de Bonn.

Au sujet de la mise en application et des ajustements ncessaires introduire dans le processus d'laboration et dans l'excution des programmes d'action, la CRIC-3 recommande que: les PAN devraient englober des stratgies pour la prvention des causes de la migration environnementale et des rimplantations, et des mcanismes de prvention, de gestion et de rsolution des conflits; le niveau macro du cadre lgislatif rgissant la mise en application de la convention doit s'assurer de la scurisation du rgime juridique encadrant la rduction de la pauvret et la promotion des pratiques durables en matire d'utilisation des terres; et la CdP pourrait demander un examen ou une valuation de l'impact de la dgradation des sols sur l'rosion de la biodiversit et sur les changements climatiques.

Au sujet de la promotion du transfert des technologies, la CRIC-3 recommande que:

  • les rseaux des programmes thmatiques des Programmes d'Action Rgionaux devraient bnficier de ressources adquates;
     

  • les partenariats public-priv et priv-priv devraient mettre en exergue les avantages apportes aux petites entreprises, avec le soutien de mcanismes de financements prvisibles;
     

  • davantage de travail est ncessaire accomplir par les pays industrialiss pour la formulation de politiques prfrentielles encourageant le transfert des technologies aux pays en dveloppement;
     

  • le soutien des donateurs la recherche devrait tre plus clairement align sur les objectifs de la CCD; et
     

  • les programmes de bourses universitaires consacres l'tude de la dgradation des sols et de la dsertification devraient tre soutenus.

Au sujet du financement de la mise en application de la Convention, la CRIC-3 recommande que:

  • les donateurs devraient coordonner leurs rponses l'chelon des pays, notamment travers l'utilisation de l'approche fonde sur la dsignation d'un chef de file, en concertation avec les pays rcipiendaires;
     

  • les projets pilotes de partenariat du FEM devraient tre soutenus travers des accords de cofinancement tablis dans le cadre des stratgies nationales de dveloppement;
     

  • le MM devrait identifier des points d'entre dans les processus et les modalits internationaux, pour le financement de pays particuliers; et
     

  • les pays en dveloppement touchs et des pays couverts par les annexes de mise en uvre rgionales, autres que celle africaine, devraient tre soutenus financirement pour le parachvement de le PAN avant fin 2005.

Au sujet de l'engagement politique et de l'amlioration de la prise de conscience, la CRIC-3 recommande que: s'agissant de l'AIDD, une action est requise tous les niveaux pour la promotion de la GDS dans le cadre de la CCD, et les Parties sont invites prsenter leurs rapports la CdP-8; et l'dition 2005 du Sommet pour l'Evaluation du Millnaire devrait souligner la magnitude mondiale de la GDS et de la dsertification dans le cadre de l'ODM 7 (durabilit de l'environnement) et de l'ODM 1 (radication de la pauvret extrme et la famine).

Au sujet de la pauvret et de la vulnrabilit environnementale, la CRIC-3 a recommand de considrer la pauvret et la vulnrabilit environnementale comme tant troitement interdpendants, et qu'elles devraient tre maintenues sous examen; et qu'une analyse multidisciplinaire et une recherche transdisciplinaire doivent tablir les conditions pour la mise en place d'un systme d'alerte prcoce des crises humanitaires.

PLENIERE DE CLOTURE

Mercredi aprs-midi 11 mai, le Secrtaire excutif Diallo a prsent un expos sur la proclamation de l'anne 2006 Anne Internationale des Dserts et de la Dsertification, adopte par la rsolution 58/211 de l'Assemble Gnrale de l'ONU. Il a prcis que l'AIDD offre l'occasion de renforcer la visibilit et l'importance des questions des terres sches dans le programme environnemental international. Il a galement prcis qu'au cours de la clbration de l'AIDD, un papier stratgique ax sur l'exploration des options viables et les activits d'identification sera labor en collaboration avec d'autres organismes des Nations Unies et organisations internationales. Il a soulign que la clbration aidera la ralisation: d'une mise en uvre tourne vers le long terme de la Convention; d'une amlioration de la prise de conscience concernant la dsertification; d'un travail en rseau avec l'ensemble des parties prenantes; et de la diffusion des donnes. Le Secrtaire Excutif, Diallo, a dvoil le logo de l'AIDD.

Mardi aprs-midi 10 mai, le Kenya, en sa qualit de gouvernement hte de la CdP-7, a prsent un rapport sur les prparatifs de la CdP-7. Le dlgu a annonc qu'une runion de haut niveau y serait organise, et a encourag les dlgations envoyer des officiels de haut rang la runion, en vue d'offrir l'occasion d'amliorer la mise en application de la Convention.

Le Prsident El Ghaouth a prsent le rapport provisoire avec les amendements convenus durant les consultations informelles la plnire de clture, mercredi aprs-midi (ICCD/CRIC(3)/L.1). Indiquant que le CRIC se runira de nouveau au cours de la CdP-7, il a encourag les dlgus adopter le rapport, avec ses recommandations et conclusions, sans outre dbat. Le rapport a t adopt.

Dans ses remarques de clture, le Secrtaire Excutif, Diallo, a remerci les dlgus pour la qualit des dbats et pour les conclusions atteintes par la runion. Il a dclar que la CRIC-3 a t marque par le niveau lev des changes de donnes concernant la mise en application de la Convention et a aid tirer des enseignements et amliorer les programmes d'action dans le futur. Mettant en exergue l'importance des ressources humaines, du financement adquat et des connaissances, pour la lutte contre la dsertification, il a appel l'action dans le domaine de la mise en application de la Convention. 

Le Prsident El Ghaouth a remerci tout un chacun pour leur soutien. Il a cltur les travaux de la runion 18 h 45.

BREVE ANALYSE DE LA CRIC-3

Les participants la CRIC-3 ont, mercredi 11 mai, quitt la Bundeshaus avec des sentiments mitigs. D'un ct, beaucoup ont peru la session comme ayant t un exercice significatif et intressant, qui a permis d'valuer la mise en application de la Convention, de se focaliser sur l'Afrique et d'identifier les principaux thmes traiter et les principales actions entreprendre dans le futur et, notamment, la CdP-7. L'examen de la mise en application de la Convention en Afrique a rvl que les pays africains ont accompli des progrs, en particulier, dans les domaines de l'amlioration de la prise de conscience, de l'tablissement ou du renforcement des institutions, et de l'laboration de programmes d'action nationaux (PAN). De l'autre, la CRIC-3 a montr que la CCD est encore en train de se dmener et que sa mise en uvre n'est toujours pas tout fait en bonne voie, prs de neuf ans aprs son entre en vigueur, cause, principalement, du manque de ressources financires. Alourdie par de nombreux longs exposs, la CRIC-3 n'a pas laiss aux participants assez de temps pour s'engager dans des dialogues approfondis qui auraient pu permettre la runion d'aboutir de meilleurs rsultats. Si en 2003 la COP-6 a bien entam le passage de la phase de conscientisation vers celle de la mise en application, la CRIC-3 peut tre considre comme ayant t un petit pas en avant dans cette transition qui reste achever. 

DE LA CONSCIENTISATION A L'APPLICATION 

La CCD est souvent mentionne comme tant la sur pauvre des trois conventions de Rio. Les pays en dveloppement touchs n'ont pas cess, depuis le premier jour de la ngociation de la Convention en 1993, d'appeler les pays industrialiss accrotre leur soutien financier. Le fait que la CRIC-3 ait t reporte pour des raisons de contraintes financires a t jug incomprhensible. Les ressources financires l'chelon national sont rares la fois dans les pays industrialiss et dans les pays en dveloppement parce que la dsertification n'est pas encore perue comme une priorit dans les programmes nationaux et que, par consquent, elle ne bnficie pas de budgets cibls. Les pays industrialiss ont surmont ce problme, du moins en partie, en intgrant les activits ayant trait la dsertification dans d'autres thmes chauds figurant dans les programmes environnementaux nationaux, comme les changements climatiques et la biodiversit. De leur ct, les pays en dveloppement ont eu des difficults trouver des financements nationaux, en particulier, en raison du fait que la dgradation des sols n'est pas un crneau attrayant pour les investisseurs privs. Par consquent, l'dification de partenariats leur semble tre juste une option hypothtique. Le financement international provenant des pays industrialiss Parties tait estim maigre, l'UE appelant plusieurs reprises l'intgration des PAN dans les stratgies nationales de dveloppement et jugeant cette intgration unique orientation efficace pour les donateurs bilatraux et multilatraux. L'adoption d'approches participatives dans la mise en uvre et l'intgration des PAN est devenue une autre condition pralable l'accs au financement international.

L'tablissement du Programme Oprationnel 15 du FEM (PO 15), mcanisme de financement de la mise en application de la Convention, a t accueilli avec satisfaction par tous les pays, mais il est en mme temps cause de controverse. Durant l'actuelle reconstitution de fonds, les pays en dveloppement ont soulign avec proccupation que la CCD n'est toujours pas une priorit du FEM en comparaison avec les deux autres conventions de Rio, et que les fonds affects au PO 15 sont insuffisants et qu'ils ne sont pas rattachs directement aux projets de mise en application de la CCD. Hormis l'appel vident, lanc la CRIC-3, pour que dans le quatrime rapprovisionnement du FEM les fonds affects au PO 15 soient augments, une controverse a vu le jour autour de la future conclusion, avec le FEM, d'un Mmorandum d'Accord portant sur la Convention. Compte tenu du fait que le projet du MA reste encore dbattre la CdP-7 et compte tenu de l'incertitude qui rgne quant sa capacit de placer la CCD sur un mme pied d'galit que la Convention sur la diversit biologique et la Convention-cadre sur les changements climatiques, dans le cadre des financements provenant du FEM, il est certain que ce sujet va tre l'un des dfis les plus importants rsoudre Nairobi.

Une autre facette du dbat sur la mobilisation des ressources a port sur l'efficacit du Mcanisme Mondial (MM), qui avait t tabli comme instrument pour la facilitation de la rationalisation de l'affectation des ressources et la mobilisation de ressources supplmentaires. Plusieurs dlgations ont t surprises d'entendre parler d'une nouvelle focalisation sur des ressources instrumentales, outre celles financires, dans le travail du MM. Quelques pays ont dplor le fait que ce dernier n'ait pas russi remplir sa mission, le G-77/Chine appelant une amlioration de la transparence et de l'efficacit de ses oprations. L'UE a encourag le MM et le Secrtariat de la CCD mieux dfinir leurs rles et leurs responsabilits respectives et collaborer troitement pour la concrtisation des objectifs de la CCD.

Toujours au sujet de la mobilisation des ressources, les oprations futures de TerrAfrique et ses interactions ventuelles avec le FEM et avec le MM n'taient pas clairs pour bon nombre de dlgus. TerrAfrique est une initiative, au premier stade de son dveloppement, du Secrtariat et de la Banque Mondiale, conue pour servir de plate-forme pluripartite souple et oriente vers des rsultats, pour la promotion d'un modle diffrent permettant de mieux canaliser les ressources financires et non financires, destine au soutien de la gestion durable des sols en Afrique sub-saharienne. L'initiative a t introduite au cours d'un vnement spcial qui a vu une assistance nombreuse. Elle tait cense tre prsente la plnire mais en raison du fait que la runion avait accus un jour de retard sur son calendrier, cette prsentation n'a pas pu avoir lieu. La rfrence TerrAfrique dans le rapport de la CRIC-3 a, ainsi, soulev de nombreuses questions dans les rangs des dlgus, notamment quant savoir partir de quelle date il sera oprationnel et de quelles manires il soutiendrait la mise en application de la CCD. Ce sujet risque d'tre un autre point polmique la CdP-7.

REALISES, LES OBJECTIFS DU CRIC? 

Les objectifs du CRIC, tels qu'ils avaient t tablis par la CdP-5, consistaient aider la CdP valuer la mise en application de la Convention, la lueur des expriences acquises aux chelons national, rgional et international, et faciliter l'change d'informations sur les mesures adoptes par les Parties, en vue de tirer des conclusions et de proposer la CdP des recommandations concrtes pour la suite des mesures prendre dans le cadre de la mise en uvre de la Convention. La CRIC-3 a-t-elle ralis ces objectifs? 

Vingt-trois documents ont t labors et distribus par le Secrtariat, la CRIC-3. Les pays africains Parties ont soumis 49 rapports nationaux, dont 48, avant la date butoir du 13 janvier, qui ont t synthtiss et analyss par le Comit Scientifique et Technologique (CST) avant la CRIC-3. En rsultat de cet examen, le Groupe d'Experts du CST et plusieurs dlgations ont soulign la ncessit d'indicateurs mesurables et comparables et d'une base scientifique plus solide pour la mise en application de la convention. Aprs un change constructif des expriences vcues dans le domaine des indicateurs et du recours la science, les dlgus ont formul, la CRIC-3, des recommandations importantes ce sujet.

Toutefois, la session n'a pas rpondu aux attentes de nombreuses Parties. L'une des raisons avances est la participation limite. Le Prsident El Ghaouth et le Secrtaire Excutif Diallo ont tous deux ouvert la CRIC-3 par une dclaration sur la soumission inadquate et tardive des ressources financires qui devaient permettre une large participation des pays touchs et des ONG. Il a t signal que de nombreux participants taient de nouveaux venus dans le processus de la CCD, et que cela suscitait quelques doutes quant la priorit que certains gouvernements ont accorde cette runion technique, compte tenu du fait que l'efficacit du CRIC s'est trouve handicape par la familiarisation limite de ces participants avec le processus. Ct organisation, la runion a t surcharge d'exposs, souvent trop longs, qui ont pris une partie trop importante du temps imparti aux dialogues interactifs. Quelques dlgus ont dclar que la session aurait pu se concentrer plutt sur l'analyse et les recommandations politiques, que sur la rptition du contenu des rapports et autres documents officiels sur l'tat d'avancement et les activits de la mise en application. Certains participants ont suggr que les futures sessions du CRIC pourraient tre plus courtes et grer le temps de manire plus efficace. S'agissant du fond, les participants ont fait remarquer que certains thmes importants, tels que l'eau et la biodiversit, n'ont pas t traits de manire adquate. Ces faiblesses ont empch la runion de procder l'change de vues, plein et approfondi, ncessaire rendre plus oprationnel les recommandations l'intention de la CdP-7. Si, ct Parties, beaucoup reste faire avant de voir la dsertification bnficier d'une priorit aux chelons national et international, ct Secrtariat, beaucoup reste galement faire pour l'amlioration de son efficacit.

S'agissant du point de savoir si la CRIC-3 a ralis ses objectifs, la plupart des participants ont trouv l'change de vues sur la mise en application en Afrique, utile, mais ont soulign l'efficacit limite de la runion et l'absence d'un dbat adquat autour des recommandations politiques. Les impressions issues des travaux du CRIC constitueront une autre contribution la CdP-7, qui procdera l'valuation du mandat, des fonctions et des modalits encadrant l'opration du CRIC, pour la premire fois depuis son tablissement.

A LA RECHERCHE DE REPONSES

La question rcurrente la CRIC-3 (et travers l'historique de la Convention) tait de savoir comment rehausser le profil de la CCD et acclrer sa mise en application ? Outre l'amlioration de la prise de conscience, la mobilisation des ressources, le renforcement de la base scientifique de la CCD et l'octroi la dsertification d'une priorit aux chelons national et international, les participants la CRIC-3 ont appel rptitivement la promotion de la coopration la fois nord-sud et sud-sud, et au transfert des technologies la fois modernes et traditionnelles.

Par ailleurs, de nouvelles opportunits pour la CCD pointent l'horizon. Le Sommet pour l'Evaluation du Millnaire, en septembre 2005, pourrait servir de scne de premire classe pour le renouvellement de l'engagement international en faveur de la Convention. Plusieurs pays taient d'avis que la lutte contre la dsertification est cruciale pour la concrtisation des Objectifs de Dveloppement du Millnaire (ODM), la fois en terme d'radication de la pauvret rurale et de prvention de la dgradation environnementale. Pour valuer les rsultats de la CRIC-3, d'aucuns devraient bien sr attendre voir la manire dont les recommandations touchant aux ODM, seront traduites dans le rel. 

Une autre opportunit offerte est la clbration de l'Anne Internationale des Dserts et de la Dsertification, en 2006, qui se focalisera sur les lments environnementaux, socioconomiques, culturels et scientifiques des zones hyperarides et des terres sches. Pour cette dernire, on dispose priori d'assez de temps pour procder une planification stratgique, et les discussions la CdP-7 se focaliseront coup sr sur la manire dont la CCD pourrait utiliser au mieux la dynamique suscite, pour rehausser le profil de la dsertification dans l'arne environnementale bonde, l'attraction de davantage de fonds et l'dification de synergies et de liens solides avec les partenaires onusiens anciens et nouveaux.

La transition du stade de la planification celui de la conscientisation celui de l'application de la CCD, a t techniquement tale sur prs de deux ans. La CRIC-3 a tent de faire avancer davantage cette transition, mais la CCD reste confronte de nombreux dfis cruciaux. Sans engagement financier accru, une meilleure organisation et une efficacit renforce, la Convention, sa CdP est ses divers organes subsidiaires, dont le CRIC, ne seront pas mme de faire avancer la cause de la lutte contre la dsertification et la scheresse de manire russir aider l'amlioration des condition de vie des tres humains et de leur environnement dans les terres sches partout dans le monde.

REUNIONS A VENIR

CONGRES INTERNATIONAL DU FORUM AGRICOLE MONDIAL: cet vnement se droulera du 16 au 18 mai 2005, St. Louis, Missouri, aux Etats-Unis. Les participants y examineraient les questions auxquelles se trouve confront le systme agro-alimentaire et leurs rles dans le dveloppement conomique et le bien-tre humain sous le thme La Cl de la Paix, de la Scurit et de la Croissance: Les Systmes Agro-alimentaires Locaux, Rgionaux et Mondiaux. Pour plus de prcisions, contacter: World Agricultural Forum; tel: +1-314-206-3208; fax: +1-314-206-3222; e-mail: wafstl@stlrcga.org; internet: http://www.worldagforum.org/2005_homepage.html 

CINQUIEME FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS (FNUF-5): Cette runion aura lieu du 16 au 27 mai 2005, au sige des Nations Unies New York. Cette runion reprsente la conclusion du mandat quinquennal du FNUF. Pour de plus amples renseignements, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; internet: http://www.un.org/esa/forests 

22e SESSIONS DES ORGANES SUBSIDIAIRES DE LA CCCC: Ces runions se tiendront du 19 au 27 mai 2005, Bonn, en Allemagne. Les SB-22 seront prcdes par le Sminaire des Experts Gouvernementaux, prvu les 16 et 17 mai, qui visera promouvoir un change d'information officieux sur les actions concernant l'attnuation et l'adaptation, et sur les politiques et mesures adoptes par les gouvernements pour soutenir la concrtisation des engagements pris dans le cadre de la CCCC et le Protocole de Kyoto. Pour plus de prcision, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; internet: http://unfccc.int/meetings/sb22/items/3369.php et http://unfccc.int/meetings/seminar/items/3410.php 

CONSULTATIONS ET REUNION DU CONSEIL DU FEM: Cette runion aura lieu du 6 au 10 juin 2005, Washington DC, Etats-Unis. Pour plus de renseignements, contacter: GEF Secretariat; tel: +1-202-473-0508; fax: +1-202-522-3240; e-mail: secretariat@TheGEF.org; internet: http://www.gefweb.org/Documents/Council_Documents/council_documents.html

CONFERENCE PREPARATOIRE DE LA REUNION MINISTERIELLE SUR L'APPLICATION DES LOIS ET LA GOUVERNANCE EN EUROPE ET EN ASIE DU NORD: Cette runion se droulera du 6 au 8 juin 2005, Moscou, en Fdration de Russie. Cette runion prparera le dmarrage du processus de l'Application des Lois et la Gouvernance (FLEG) en Europe et en Asie du Nord. La runion ministrielle est prvue fin 2005 en Fdration de Russie. Pour les dtails, contacter: Nalin Kishor; tel: +1-202-473-8672; fax: +1-202-522-1142; e-mail: nkishor@worldbank.org; internet: http://lnweb18.worldbank.org/ESSD/ardext.nsf/14ByDocName/ForestGovernanceProgram 

PREMIERE REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES AIRES PROTEGEES: Cette runion, organise par le Secrtariat de la Convention sur la Diversit Biologique, aura lieu du 13 au 17 juin 2005, Montecatini, en Italie. Pour de plus amples renseignements, contacter: CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax: +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; internet: http://www.biodiv.org/doc/meeting.aspx?mtg=PAWG-01

JOURNEE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ET LA SECHERESSE: La Journe Mondiale de la Lutte Contre la Dsertification et la Scheresse est commmore chaque annes, le 17 juin. Cette anne, l'vnement sera clbr dans le monde entier, sous le thme Femmes et Dsertification. Des Evnements Spciaux seront organiss Berlin, en Allemagne, pays hte de la CCD. Pour en savoir davantage, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; internet: http://www.unccd.int

EDITION 2005 DU SOMMET DU G8 A GLENEAGLES: Le Sommet se tiendra du 6 au 8 juillet 2005, Gleneagles, Perthshire, en Ecosse. Menes sous la Prsidence du Royaume-Uni, les dlibrations du G8 se focaliseront, entre autres sujets, sur l'Afrique et les changements climatiques. Pour plus d'informations, contacter: British Prime Ministers Office; fax: +44-20-7925-0918; e-mail: http://www.number-10.gov.uk/output/Page821.asp; internet: http://www.g8.gov.uk/ 

19e CONGRES INTERNATIONAL SUR L'IRRIGATION ET LE DRAINAGE (ICID): Cette runion aura lieu du 10 au 18 septembre 2005, Pkin, en Chine. Le thme du Congrs sera l'utilisation des eaux et des sols pour la scurit alimentaire et la durabilit environnementale. Pour plus de renseignements, contacter: Chinese National Committee on Irrigation and Drainage; tel: +86-10-6210310; fax: +86-10-62180141; e-mail: info@icid2005.org; internet: http://www.icid2005.org/

SEPTIEME CONFERENCE DES PARTIES A LA CCD: La CdP-7 de la CCD aura lieu du 17 au 28 octobre 2005, Nairobi, au Kenya. Au cours de la CdP-7, la CRIC-4 se runira galement pour poursuivre l'valuation de la Convention et laborer des projets de dcisions pour adoption la CdP-7. Pour de plus amples renseignements, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; internet: http://www.unccd.int

REUNION PLENIERE DE HAUT NIVEAU DE LA 60e SESSION DE L'ASSEMBLEE GENERALE DE L'ONU, SUR LE SUIVI DES RESULTATS DU SOMMET DU MILLENAIRE: Le Sommet se tiendra du 14 au 16 septembre 2005, au sige des Nations Unies New York. La runion entreprendra probablement une valuation exhaustive des progrs accomplis dans la poursuite des engagements articuls dans la Dclaration du Millnaire. L'vnement procdera galement l'valuation des progrs accomplis dans la mise en application intgre et coordonne des rsultats et des engagements des principales confrences et sommets des Nations Unies dans les domaines conomique, social et autres. Pour plus de prcision, consulter sur l'Internet le site: http://www.un.org/ga/59/hl60_plenarymeeting.html 
 

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