Daily report for 26 October 2005

LES FAITS MARQUANTS DE LA CDP-7 DE LA CCD

MERCREDI 26 OCTOBRE 2005

La Runion Spciale a continu entendre les dclarations des dlgations et des ONG. Les dlgus se sont runis galement dans la Grande Commission (GC) pour procder: l'examen de l'application de la Convention; l'examen des activits de promotion et de renforcement des relations avec les diverses organisations pertinentes; au suivi du rsultat du Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable; et, l'examen des progrs accomplis dans la mobilisation des ressources financires pour la mise en application de la CCD. Les groupes de contact ont poursuivi les discussions sur: le programme et budget; les projets de dcisions du Comit sur l'Examen de la Mise en Application de la Convention (CRIC); les units de coordination rgionales (UCR); et, le rapport de l'Unit d'Inspection Conjointe (UIC).

REUNION SPECIALE

DECLARATIONS DES MINISTRES: Le Prsident de la CdP-7, Stephen Kalonzo Musyoka, a invit les parties et les reprsentants de la socit civile prsenter leurs dclarations.

Le dlgu de la JORDANIE a parl de son exprience avec le PAN, et a appel un soutien financier de la mise en application de la CCD. La REPUBLIQUE DE COREE a mis en relief le lien entre les catastrophes naturelles, les changements climatiques et la dsertification, et a appel la CdP-7 adopter une dcision concernant l'offre de la Core d'accueillir la CdP-8. La ZAMBIE a fait tat d'une rduction des flux de l'aide publique au dveloppement (APD), et a suggr que la CdP appelle le FEM fournir 5 millions de dollars aux parties touches qui ont complt leurs PAN. La GAMBIE a propos que le budget central de la Convention soit accru, et a appel au renforcement des capacits.

Le dlgu de l'ARABIE SAOUDITE a prsent un rapport sur le soutien apport par son gouvernement aux pays en dveloppement, et a encourag l'octroi de davantage d'assistance au Secrtariat de la CCD. Le BRESIL a soulign la ncessit de dterminer les synergies entre les Conventions de Rio, et a apport son appui aux UCR. La reprsentante de l'AFRIQUE DU SUD a parl des efforts fournis par son pays pour le traitement de l'rosion des sols, et a dclar qu'il serait prt fournir des fonds pour la russite de 2006 Anne Internationale des Dserts et la Dsertification. L'ARGENTINE a soulign les synergies entre les conventions environnementales, et a dclar que la CdP-7 devrait promouvoir la solidarit et la coordination des efforts rgionaux. Le VIETNAM a dcrit les politique et stratgie nationales pour la lutte contre la dsertification, et a exprim l'espoir de voir se poursuivre le soutien provenant des organisations internationales et des partenaires du dveloppement pour la mise en application de la Convention.

Le DANEMARK a soulign l'octroi d'une priorit la lutte contre la dsertification et l'rosion des sols, l'chelon national, l'change des leons apprises et des bonnes pratiques, et au renforcement de la prise de conscience des interconnexions entre la dsertification et la pauvret. La COMMISSION EUROPEENNE a dclar que la volont politique et l'intgration de la dsertification sont cruciales pour le traitement de l'rosion des sols, et a raffirm son appui financier et le renforcement des partenariats. Le reprsentant a soulign galement la ncessit d'amliorer l'efficacit des activits du Secrtariat.

La FRANCE a mis en exergue: une expertise scientifique adquate; une participation plus importante des ONG; et une utilisation approprie du budget et des ressources. Attirant l'attention sur sa proposition de transformer le PNUE en une Organisation Environnementale des Nations Unies, il a dclar que le traitement de la dsertification, thme transversal, ncessite une structure plus intgre. L'ALLEMAGNE a soulign: le rle de la CCD dans la promotion d'une approche proactive mondiale pour le traitement de la dsertification; la ncessit de faire avancer la mise en application de la Convention; et, les orientations concernant les opportunits financires ayant rapport avec la Dclaration de Paris concernant l'Efficacit de l'Aide. L'ISLANDE a soulign que le traitement de la dsertification doit intgrer toutes les disciplines pertinentes, et a apport son appui aux synergies avec d'autres conventions.

Le JAPON a dclar qu'il entendait doubler son APD en faveur de l'Afrique dans les trois prochaines annes. Le dlgu a soulign l'importance de l'intgration de la dsertification dans les plans de dveloppement, et a fait part de ses rserves concernant l'excs des dpenses du budget du Secrtariat, ainsi que concernant l'efficacit du cot et la transparence des activits du Secrtariat. L'ITALIE a mis en relief: les actions et les ressources supplmentaires; les Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD) et l'radication de la pauvret; les synergies, les partenariats et le renforcement des capacits; et le savoir traditionnel utile la mise en application de la CCD. La SUISSE a mis l'accent sur les initiatives communautaires locales, la mise en uvre des recommandations du rapport de l'UIC, et la mise en application de la CCD.

L'INDONESIE a dclar que peu de progrs ont t accomplis dans l'application de la CCD, et a appel des actions concrtes. Le VENEZUELA a dclar que la lutte contre la dsertification est le moyen le plus efficace d'radiquer la pauvret, et a appel au renforcement de la coopration internationale et rgionale. La TUNISIE a soulign la ncessit de faire avancer les actions pratiques dans le cadre de la mise en uvre de la CCD tout en traitant la famine, la pauvret et les conflits rgionaux, et a mis en relief l'change d'expriences et la coopration Sud-Sud. Le PAKISTAN a donn un aperu sur les problmes lis la dsertification, poss son pays, y compris la pauvret et l'rosion cologique, et a dcrit les mesures prises pour y faire face. Le dlgu du BOTSWANA a introduit les efforts fournis par son pays dans la mise en application du PAN, a apport son appui l'ide de renforcer les UCR, et a mis en exergue le rle du FEM dans le traitement du problme de l'rosion des sols.

Le dlgu de la GUINEE a attir l'attention sur les problmes lis l'rosion des terres, poss son pays, y compris la scurit alimentaire et les rfugis, et a appel au renforcement des organes subsidiaires de la CCD. La FEDERATION DE RUSSIE a soulign les effets de la scheresse sur le rendement agricole et les indicateurs socioconomiques, et a offert des cours de suivi spatial et de formation pour le traitement de la dsertification. Le NEPAL a dclar que des parcelles marginales en pente combines des schmas de prcipitations extrmes, constituent autant de dfis poss la mise en application de son Programme d'Action National, mis en place rcemment. L'IRAN a fait rfrence aux impratifs socioconomiques et environnementaux lis aux OMD et la dsertification, et a appel l'utilisation des mthodes traditionnelles et modernes de lutte contre la dsertification.

Le dlgu de la COTE DIVOIRE a dclar que dans son pays, les conflits ont caus migration et rosion des terres. Il a appel un renforcement des capacits et un soutien financier, et a apport son appui l'URC en Afrique.

ISRAEL a applaudi les rsultats de l'EM concernant les terres sches et la dsertification, et a raffirm les partenariats avec les pays africains. Le dlgu de l'EGYPTE a dclar que son pays a finalis son PAN, et a fait part de son engagement fournir son appui d'autres pays africains, tel que la formation. Le LIBAN a inform que son PAN a t lanc en 2003. Le MALAWI a exprim l'espoir de voir la CdP-7 tre un tournant dans la mise en application de la CCD, et a soulign l'importance du financement de la CCD. La MAURITANIE a soulign la ncessit d'une lgislation nationale consacre la lutte contre la dsertification.

L'organisation JEUNES POUR L'ACTION, parlant au nom des ONG, a encourag les donateurs et les divers pays Parties prendre des mesures pour la mise en application de la CCD et a appel une assistance en faveur des ONG. Le porte-parole a galement soulign le rle des femmes dans la lutte contre la dsertification. Le COMITE INTERETATIQUE PERMANENT POUR LE CONTROLE DE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL a dcrit son rle dans l'laboration des PAN, dans la mise en uvre de la CCD et dans la promotion du dialogue intertatique dans cette rgion. La COMMISSION CENTRAFRICAINE SUR LES FORETS a soulign l'importance cologique ce cette rgion, et les menaces auxquelles elle est actuellement confronte. L' UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE (UICN) a appel les parties: intgrer la valeur et l'importance des services des cosystmes des terres sches; accrotre les opportunits conomiques dans les zones arides travers la promotion de la diversification des moyens de vivre; et reconnatre le pastoralisme en tant que pratique de gestion durable des terres sches, et adopter des mesures concrtes pour un pastoralisme compatible avec la conservation des ressources.

GRANDE COMMISSION

Chair Ricardo Valentini (Italie) a ouvert la session.

VALUATION DE L'APPLICATION DE LA CONVENTION: Le Secrtariat a introduit le document (ICCD/COP(7)/3). L'UE, appuye par la NORVEGE, a soulign l'importance du processus d'valuation dans l'inventaire des contributions apportes par la CCD, a suggr que cela soit initi avant le nouveau cycle de communication des donnes, et qu'une valuation complte devrait avoir lieu avant la CdP-8. Le SWAZILAND, appuy par le G-77/CHINE, a appel au renouvellement du mandat et l'institutionnalisation du CRIC, et a suggr que l'initiation d'un processus d'valuation officiel serait prmature ce stade. L'ARGENTINE, appuye par le RWANDA, a mis en garde contre le sacrifice d'un dbat de fond en faveur de longues dclarations nationales.

EXAMEN DES ACTIVITES DE PROMOTION ET DE RENFORCEMENT DES RELATIONS AVEC D'AUTRES CONVENTIONS ET INSTITUTIONS: Le Secrtariat a introduit les documents (ICCD/COP(7)/5 et Add.1), et a attir l'attention sur le document du Groupe de Liaison Conjoint, concernant les options offertes en matire damlioration de la coopration entre les trois Conventions de Rio (FCCC/SBSTA/2004/INF.19).

L'IRAN a attir l'attention sur l'initiative mene par le gouvernement, le Processus de Thran concernant les Pays Faible Couvert Forestier, et a exprim l'espoir de le voir bnficier d'un soutien adquat des donateurs. L'ARGENTINE a encourag le renforcement de la cration des capacits. L'UE a souhait un claircissement du Secrtariat sur la distribution des documents pertinents de l'UNFCCC, et a mis en relief les synergies oprationnelles et au niveau du terrain, ainsi que la coopration institutionnelle. La reprsentante a suggr l'laboration d'un site web et un collationnement des activits entreprises en matire des synergies. En rponse l'UE, le Secrtariat a expliqu que les procdures ne permettent pas la reproduction et la mise en circulation des documents d'autres runions des Nations Unies.

L'UICN a fait rfrence au rapport du Groupe Spcial d'Experts Techniques de la CDB, qui a identifi des exemples de synergies entre les trois Conventions de Rio. Le BRESIL a soulign les synergies l'chelon national. La NORVEGE a soulign que les synergies devraient se focaliser sur: l'harmonisation des systmes de communication des donnes; l'amlioration de la socit civile; la promotion du renforcement des capacits; le renforcement de la coopration au niveau scientifique, et la promotion de la coopration l'chelon national. La reprsentante a soulign galement l'importance de la coopration dans les domaines de l'utilisation durable et de la conservation des cosystmes des terres sches.

SUIVI DU RESULTAT DU SMDD PERTINENT A LA CCD: Le Secrtariat a introduit le document (ICCD/COP(7)/6). La JAMAIQUE a accueilli avec satisfaction ce rapport, a demand la CdP de reconnatre ce qui a t accompli par la CCD, et a suggr que le profil de la Convention soit rehauss.

PROGRES ACCOMPLIS DANS LA MOBILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES POUR LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD: Le Prsident Valentini a prsent une brve introduction sur ce point de l'ordre du jour (ICCD/ CRIC(4)/4), mais aucune intervention n'a t faite.

GROUPES DE CONTACT

PROGRAMME ET BUDGET: Les discussions se sont poursuivies sur le projet de dcision concernant le programme et budget au titre de la biennale 2006-2007. Les dlgus se sont focaliss sur: les rformes permettant de faire face aux fluctuations montaires et la prsentation du budget; le budget central au titre de la biennale 2006-2007; et, le Fonds Supplmentaire et le Fonds Spcial. Le consensus a t atteint sur quelques paragraphes, mais la majeure partie du projet de dcision a t laisse entre crochets. Une dlgation a propos l'insertion de paragraphes supplmentaires encourageant le Secrtaire Excutif accorder une priorit la gestion des finances de la Convention de manire arrter la dtrioration de la situation financire, et a encourag les parties en mesure de la faire, apporter des contributions additionnelles au budget de 2005.

UNITES DE COORDINATION REGIONALES: Les discussions du groupe de contact ont continu se focaliser sur le point de savoir si la CdP-7 devait reconnatre "les fonctions des UCR disponibles" ou "la ncessit de renforcer les activits de coordination menes actuellement par les UCR disponibles." Un pays a indiqu qu'il existe de meilleures institutions pour les activits de coordination, et qu'il n'est pas prt de reconnatre les UCR existants. Quelques participants ont dclar que le paragraphe invitant la fourniture de contributions volontaires en faveur des activits des UCR, rpondrait aux besoins financiers des UCR.

REEXAMEN DE LA CONVENTION: Le groupe de contact sur les projets de dcisions du CRIC est rest divis sur la question du Mmorandum d'Entente avec le FEM, et sur le point de savoir si leur relation les autorisait "demander au" ou simplement "inviter le" FEM mettre disposition des ressources financires, et prsenter la CdP un rapport sur la mise en application de la dcision. Un libell raffirmant l'applicabilit du ME tous les pays touchs Parties ligibles, a t adopt.

RAPPORT DE L'UNITE D'INSPECTION CONJOINTE: Les discussions ont continu se focaliser sur le projet de dcision labor par le Prsident Sem T. Shikongo (Namibie). Il y a eu un dbat sur le point de savoir si une stratgie claire et cible pour la mise en uvre future de la Convention devait tre labore, en tenant compte du rapport de l'UIC, et par qui. Un groupe de pays en dveloppement a soulign que la CdP-7 est appele examiner les recommandations de l'UIC, et non laborer de nouvelles stratgies pour la Convention. Un libell a t propos, suggrant un plan pour la mise en application des recommandations non couvertes par les dcisions de la CdP-7 et le rapport de l'UIC. Un libell supplmentaire a t propos, invitant les parties et les autres acteurs soumettre leurs vues sur le rapport de l'UIC. Il n'y a pas eu d'accord sur ces deux sujets. Les participants ont galement dbattu de la ncessit de dterminer qui s'applique chacune des recommandations figurant dans le rapport de l'UIC.

DANS LES COULOIRS

Presss de produire des rsultats, au terme d'une semaine de ngociations, les dlgus aux groupes de contact ont fait montre de pas mal d'volutions sur les questions rfractaires. Dans le groups sur le CRIC, cependant, il semble qu'il existe un dsaccord fondamental sur le point de savoir si le FEM faisait partie intgrante de la "famille" de la CCD la logique tant qu'on peut "demander" un membre de sa famille de faire quelque chose, mais qu'on peut seulement "inviter" un non membre de sa famille faire quelque chose. Un dlgu a encourag une utilisation frquente du mot "adopter" relativement au ME, aux fins d'encourager ce lien familial.

Un sentiment d'urgence a rgn sur la runion, mesure que le soleil commenait se coucher sur l'horizon de la CdP-7. Le souci d'utiliser le temps restant de manire efficace a men un membre du bureau de la confrence courir partout, une cloche la main pour avertir les dlgus qui tranaient le pas, de la reprise imminente des travaux de la Grande Commission.
 

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