Daily report for 12 September 2007

Les dlgus la CdP 8 de la CLD se sont runis dans une sance du matin de la Grande Commission et une table ronde ministrielle de l’aprs-midi, consacres au thme Dsertification et adaptation aux changements climatiques. Les groupes de contact sur les programme et budget et sur le CRIC, et le Comit des Amis du Prsident sur le plan stratgique dcennal, se sont runis tout le long de la journe.

LA GRANDE COMMISSION

REGLE 47: Le prsident de la GC, Ositadinma Anaedu (Nigeria), a ouvert la runion et le secrtariat a invit les dlgus examiner le projet de texte de la Rgle 47 (majorit des voix requise pour l’adoption des dcisions) (ICCD/COP(8)/6). Le BRESIL, appuy par l’ARABIE SAOUDITE et le CANADA, a dclar que le consensus est la meilleure mthode pour les organismes multilatraux et n’a pas apport son soutien des procdures dcisionnelles par voie de scrutin. Le prsident Anaedu a not qu’il n’y avait pas d’objection.

LA TABLE RONDE MINISTERIELLE SUR LA DESERTIFICATION ET L’ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La prsidente de la CdP 8, Cristina Narbona, a prsid une table ronde ministrielle durant l’aprs-midi. Plusieurs orateurs ont flicit le Secrtaire excutif de la CLD dsign, Luc Gnacadja, plac leurs cts la tribune. Plusieurs orateurs ont indiqu qu’ils attendaient avec impatience les discussions et le rsultat de la runion de la CLD prvue au mois de dcembre prochain Bali, Indonsie.

Laurent Sedego, ministre de l’environnement et de la qualit de vie, BURKINA FASO, a not que la dsertification entrave le dveloppement de son pays, qu’elle est lie la pauvret et qu’elle cause des conflits accrus. Il a appel un cadre pour le dialogue aux niveaux international et rgional et la mobilisation de fonds pour le traitement des questions interconnectes de la dsertification et des changements climatiques.

Juan Mario Dary Fuentes, ministre de l’environnement et des ressources naturelles, GUATEMALA, a parl du travail accompli dans le domaine de l’efficacit nergtique dans son pays, soulignant son rle dans la rduction de la pauvret et la concrtisation des Objectifs du millnaire pour le dveloppement. Il a indiqu que l’expansion des investissements privs et publics et l’intgration des considrations touchant aux risques lis aux changements climatiques, restent des dfis cls relever.

Patrizia Sentinelli, vice-ministre des affaires trangres, ITALIE, a suggr qu’un instrument consacr la scheresse et l’accs l’eau amliorerait le traitement de ces questions par la communaut internationale, et a signal que le gouvernement italien est prt accueillir une confrence mondiale sur le droit l’eau et la lutte contre la dsertification.

Evoquant les rcentes oscillations climatiques extrmes aux Carabes, Ligia Dastro de Doens, administrateur gnral, Autorit nationale de l’environnement, PANAMA, a mis en relief les synergies entre les trois Conventions de Rio, et a parl de l’approche de gestion par cosystme adopte par Panama dans le domaine de la conservation.

Humberto Rosa, secrtaire d’Etat, ministre de l’environnement, de l’amnagement du territoire et du dveloppement rgional, PORTUGAL, a dclar que toutes les sources de financement, y compris celles prives, devraient tre prises en considration et que l’APD devrait tre lie aux objectifs du dveloppement durable. Il a mis en relief les rductions d’missions de gaz carbonique proposes par l’UE, en fonction des engagements qui seront pris par d’autres dans ce sens, et a soulign le besoin de remodeler l’approche de la gouvernance environnementale internationale.

Le ministre des ressources naturelles et de l’environnement de SAMOA, Faumina Liuga, a parl des progrs accomplis dans le PAN de Samoa, parachev en 2006, et de ses financeurs. Il a not les dfis poss par les changements climatiques aux petits Etats insulaires, et a encourag la CLD se concentrer sur cette question.

Cristina Narbona, ministre de l’environnement, ESPAGNE, a dclar qu’il devrait y avoir une progression vers un nouveau modle de gouvernance, a plaid pour la mise en place d’une Organisation des nations Unies pour l’environnement, et a indiqu qu’on devrait tirer profit des instruments disponibles, tels que ceux ayant trait aux changements climatiques et aux forts.

Yvo de Boer, secrtaire excutif, Convention-cadre sur les changements climatiques, a dclar que “c’est la volont politique et non des rformes institutionnelles, quelles qu’elles soient,” qui habilitera les trois Conventions donner des rsultats, et a parl de quatre domaines de synergie potentielle entre la CCCC et la CLD, savoir: le reboisement et la gestion des sols; l’adaptation; la sensibilisation, la conscientisation, l’information et la science; et l’attnuation.

Ahmed Djoghlaf, secrtaire excutif, Convention sur la diversit biologique (CDB), a rapport que l’Organe subsidiaire charg de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques est en train d’laborer des directives concernant la manire d’intgrer les changements climatiques dans tous les programmes de travail de la CDB, et a appel l’laboration d’outils d’adaptation.

Michel Jarraud, secrtaire gnral de l’Organisation mtorologique mondiale, a soulign la valeur des systmes d’observation et d’alerte prcoce, du renforcement des capacits dans le domaine de la diffusion des informations, et de l’intgration de la prvention des risques dans les dcisions politiques prises dans le cadre des synergies entre les Conventions.

Le secrtaire excutif dsign, Luc Gnacadja, a voqu la rcente tude de l’Universit des Nations Unies sur les changements climatiques et la dsertification, qui classe ces sujets parmi “les plus grands dfis de notre temps.” Il a not la ncessit d’une volont politique tous les niveaux, et la mise contribution de nouveaux acteurs, notamment, le secteur priv.

Au cours du dbat, la GUINEE a soulign le besoin de technologies agricoles capables de matriser les missions de gaz effet de serre. Le dlgu de la MOLDAVIE a accueilli avec satisfaction les appels la synergie et a indiqu qu’il est la recherche de partenaires pour la mise en œuvre de la CLD. L’EGYPTE a encourag le financement de l’adaptation aux changements climatiques et du plan stratgique dcennal, pour ractiver la coopration sud-sud, et a offert de fournir une formation en Afrique dans le domaine du gnie phytogntique pour aider combattre l’rosion des terres. Le dlgu du TCHAD a exprim le souhait de rencontrer le secrtaire excutif de la CDB. CUBA a rappel le principe de responsabilits communes mais diffrencies et a dclar que des sacrifices doivent tre consentis par les pays donateurs. L’ARABIE SAOUDITE a soulign que la dsertification touche tous les pays. L’IRAN a mis en exergue les avantages de l’approche de gestion par cosystme dans les initiatives relatives aux terres sches. HATI a appel la communaut internationale soutenir la suppression progressive des effets des changements climatiques. Pour raliser des synergies entre les Conventions, la SYRIE a appel un cadre de la mise en œuvre intgr. La POLOGNE a parl de l’importance du boisement et a indiqu qu’elle mettra l’accent sur la gestion des forts lorsqu’elle accueillera la CdP 14 de la CCCC Poznan, en dcembre 2008. La TURQUIE a mis en exergue la conservation des sols. Le KENYA a demand tre difi sur les causes du manque de volont politique.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – PROGRAMME ET BUDGET

Coprsid par Jozef Buys (Belgique) et Ositadinma Anaedu (Nigeria), le groupe de contact s’est runi toute le long de la journe. Un projet de dcision rvis sur la base de la discussion de mardi, a t distribu. Le groupe a d’abord examin la question du Fonds supplmentaire. Une dlgation a soulign le besoin de restructurer le secrtariat et plusieurs dlgations ont indiqu que le budget du secrtariat devrait tre ajust de manire tre en phase avec le plan stratgique dcennal. Une autre dlgation a dclar que la CdP ne devrait pas micro-grer le Fonds supplmentaire.

Le groupe a examin une note manant du prsident du CST l’intention du prsident de ce groupe, note qui dcrit les implications financires des dcisions du CST. Le secrtariat a prsent des claircissements sur les implications budgtaires associes aux activits du CST, y compris le programme de bourses universitaires, le projet LADA, les runions du Bureau du CST et les sessions ordinaires du CST. Une dlgation a dclar qu’tant donn que ces implications financires seront le rsultat des dcisions de la CdP, les dlgus devraient les accepter. Plusieurs dlgations ont dclar que le budget devrait tre examin lorsqu’elles auront les conclusions des autres groupes de contact. 

Le groupe a galement examin le budget du MM (ICCD/COP(8)/2/Add.2). Le MM a prsent le budget, a expliqu ses besoins en matire de personnels et a rpondu aux questions des dlgus. Une dlgation a encourag le groupe ne pas s’attarder sur les dtails ou la micro-gestion du budget. Le coprsident Buys a indiqu que le budget du MM serait intgr dans le budget du secrtariat et examin davantage. Il a clos la runion en prcisant qu’il attendait le feedback des groupes sur le plan stratgique dcennal et sur le CRIC, jeudi.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE –  CRIC

Le groupe de contact prsid par Bongani Masuku (Swaziland) s’est runi brivement le matin et a convenu de se runir de nouveau l’aprs-midi, pour examiner deux projets de dcisions supplmentaires, soumis par la GC.  Les dlgus ont achev une premire lecture du projet de dcision L.16 concernant le suivi du SMDD et les prparatifs des CDD 16 et CDD 17. Les parties ont diverg sur le point de savoir si elles devaient demander au secrtaire excutif de la CLD d’influencer le programme de travail ou les rsultats des CDD 16 et CDD 17, ainsi que sur le niveau de dtail qu’elles devaient fournir au secrtaire excutif cet effet. Le libell consacr ce sujet est rest crochet.

Le groupe de contact a entam l’examen du projet de dcision L.15 concernant les procdures ou mcanismes institutionnels supplmentaires pour aider l’valuation de la mise en œuvre de la Convention. Le prsident du CRIC, Franklin Moore (Etats-Unis) a expliqu que toutes les dcisions lies au CRIC, l’exception de celle concernant le programme de la CRIC 7, ont t transmises au groupe de contact sur le CRIC, par le groupe de contact sur le plan stratgique dcennal, aux fins de faciliter le parachvement des travaux. Toutes les parties se sont accordes sur le souhait de renouveler le mandat du CRIC, mais ne sont pas parvenues s’entendre sur le point de savoir si, oui ou non, il fallait en faire un organe subsidiaire permanent de la CdP. Plusieurs parties ont suggr de renouveler le mandat du CRIC jusqu’ la CdP 9, pour donner le temps d’tablir les attributions de son tablissement comme organe permanent partir de l. Une dlgation a soulign que de nombreux pays en dveloppement estiment que le CRIC est le “cœur” de la Convention et a encourag les parties “prsenter une dclaration” l dessus. La dlgation a suggr de rendre le CRIC un organe permanent, sous rserve de l’adoption de ses attributions la CdP 9. Les parties ont dcid de ne pas procder l’laboration des attributions la CdP 8 mais n’ont pas pu aller plus loin dans le consensus.  Le groupe se runira de nouveau jeudi.

DANS LES COULOIRS I

Le “Comit des Amis du prsident” sur le plan stratgique dcennal s’est enferm dans des ngociations prives tout l’aprs-midi de mardi et toute la journe de mercredi. Durant cette priode, le groupe s’est, croit-on savoir, focalis de manire prdominante, sur les sept lments dcisionnels concernant la coordination entre le secrtariat et le MM. Certains ont rapport que les dlgus taient prs du consensus, l’unique question reste en suspens tant la proposition de poursuivre le soutien aux “UCR disponibles.” Des rapports suggrent que les deux autres sujets qui ont suscit l’intrt, sont la proposition demandant au secrtaire excutif, en collaboration avec le MM, d’examiner les propositions rgionales et les voies et moyens de les rendre oprationnelles, et la proposition de mener une valuation externe indpendante du MM. Plusieurs dlgus ont fait part, mercredi soir, de leur optimisme de voir une avance rapide se produire, jeudi, vers un accord sur les propositions que le groupe de composition non limite a “mis de ct” lorsqu’il a transmis le projet aux “Amis” du prsident

DANS LES COULOIRS II

Au moment o la discussion du budget entamait un dmarrage, croit-on savoir, lent mais cordial, certains participants ont fait part de leurs rserves concernant le point de savoir si l’atmosphre constructive allait continuer lorsque les interconnexions entre les groupes de contact seront abordes. Quelques dlgations ont estim que les ngociations sur le budget devraient commencer lorsqu’elles auront les rsultats des autres groupes de contact et, en particulier, ceux du groupe sur le plan stratgique. Toutefois, un dlgu a fait remarquer qu’attendre ces rsultats pour commencer le travail risquait de donner lieu des pourparlers nocturnes tardifs, vendredi. Plusieurs dlgus ont exprim l’espoir de voir les efforts de coordination avec les divers groupes en vue d’obtenir un renseignement sur les ventuelles implications financires des rsultats de ces groupes, tre grs avec soin.

En attendant, les dlgus ont sembl positifs au sujet de l’introduction “sans bruit” du secrtaire excutif dsign de la CLD, Luc Gnacadja, la CdP, notant qu’il “a bien jou sa partition,” la table ronde n’tant pas “son” forum, mais le forum des ministres. Gnacadja est arriv Madrid pendant le week-end pour “tudier le paysage” et il est en train de travailler avec, dans la poche, une longue liste de groupes et de personnes consulter.

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