Daily report for 13 September 2007

Les dlgus la CdP 8 la CLD se sont runis dans un segment de haut niveau de 10 h 21h 30. Le groupe de contact sur les programme et budget et le Comit des amis du prsident sur le plan stratgique dcennal se sont runis tout le long de la journe et le groupe de contact sur le CRIC s’est runi l’aprs-midi et s’est poursuivi dans la soire.

LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU

La prsidente de la CdP 8, Cristina Narbona, a ouvert le Segment de haut niveau. Grgoire de Kalbermatten, responsable du secrtariat de la CLD, a prsent, de la part du Secrtaire Gnral de l’ONU, Ban Ki-moon, une dclaration soulignant que les menaces jumelles des changements climatiques et de la dsertification affectent notre capacit de raliser les OMD d’ici 2015, et qui fait part de sa hte de voir le rle que le plan stratgique dcennal va jouer dans la lutte contre la dsertification.

Le Secrtaire excutif dsign de la CLD, Luc Gnacadja, a accueilli avec satisfaction l’adoption du plan stratgique dcennal qui apporte une cohrence et une comprhension commune la mise en œuvre de la CLD. Dcrivant sa vision de la gestion d’une entreprise russie, il s’est “engag,” en concertation avec l’ensemble des acteurs appropris, restructurer le Secrtariat de manire le rendre capable de mettre en application la stratgie, concrtiser toutes les recommandations figurant dans le rapport de l’UIC ainsi qu’une budgtisation axe sur les rsultats et vrifiable, engager les acteurs du secteur priv et communiquer, de manire rgulire, avec le public.

Quatre-vingt-cinq orateurs se sont ensuite adresss au Segment de haut niveau, dont 17 ministres et 9 vice-ministres. Plusieurs orateurs, dont les dlgus de BAHRAIN, du CAP VERT, de la CROATIE, de la REPUBLIQUE DOMINICAINE, du KIRGHIZSTAN, du MAROC, du NEPAL, de l’OUGANDA, du VIETNAM et du YEMEN, ainsi que de l’UNION DU MAGHREB ARABE, ont donn un aperu des activits menes par leur pays dans le cadre de la CLD. Plusieurs orateurs, dont les dlgus du SOUDAN et de la PALESTINE, ont soulign les liens entre les ressources naturelles et les conflits. Le dlgu du GUATEMALA a parl des efforts rgionaux que son pays est en train de conduire. La NAMIBIE a dcrit les efforts nationaux visant l’adaptation aux changements climatiques, avec une concentration sur les changements devant tre apports dans les systmes agricoles. L’AFRIQUE DU SUD a dcrit ses activits, y compris la mise en place du Rseau de surveillance de la biodiversit, la gestion des plantes exotiques et les stratgies de gestion des feux de veld.

La GUINEE EQUATORIALE a appel des directives de la CdP dans l’laboration des synergies entre les Conventions de Rio. La ROUMANIE a dclar que la CCCC et la CDB pourraient tirer profit des synergies avec la CLD et pas simplement vice versa. La GAMBIE a dclar que le manquement l’acceptation des liens entre les Conventions de Rio sera le signe d’un manque de srieux et d’engagement en faveur de la CLD. La BOLIVIE a mis en relief les liens entre les eaux et les sols. Le dlgu de l’ALBANIE a rapport que son pays a labor un document stratgique sur les synergies entre les trois Conventions de Rio.

La BARBADE a mis l’accent sur la connexion entre les changements climatiques et la dsertification et, aux fins de mieux y faire face, a appel tablir un lien interinstitutionnel formel et l’tablissement d’un programme de coopration, ainsi qu’ une collaboration avec les pays pour comprendre les principales vulnrabilits. Soulignant que la CdP 8 marque un tournant pour la CLD, HATI a ritr l’importance des synergies des trois Conventions de Rio, et le Portugal, au nom de l’UE, a mis l’accent sur l’adjonction de la raret de l’eau et la gestion des ces interconnexions.

Outre la dclaration que la synergie entre les conventions devrait “aller au-del des mots,” le BURKINA FASO a indiqu que la CLD est un outil pour la ralisation des OMD, mais qu’elle est entrave par des contraintes de ressources. Mettant en exergue le potentiel de la CLD en tant qu’instrument pour le traitement de la pauvret, l’ALLEMAGNE a dclar que la Convention est centre sur les tres humains et non sur les institutions. Le dlgu des LES SALOMON a appel, contre l’rosion des terres, des solutions centres sur l’tre humain. Le VENEZUELA, soulignant la contribution en ressources qu’il a apporte la mise en œuvre de la CLD, a indiqu que l’APD n’augmente pas la dpendance et la pauvret. L’IRAN a dclar que la synergie doit commencer au niveau national.

La CCCC a donn un aperu de sa rcente tude sur l’investissement et les flux financiers, qui indique que le financement rserv actuellement l’adaptation est insuffisant pour la satisfaction des besoins futurs en matire d’adaptation, et a indiqu que le Groupe de liaison conjoint (GLC) des Conventions de Rio a dtermin l’adaptation et trait le dboisement comme tant les domaines de collaboration prioritaires. La CDB a soulign que la runion de mercredi du GLC avait adopt quatre mesures concrtes pour amliorer les synergies entre les Conventions. L’OMM a labor sur l’tablissement, en coopration avec la CLD, du Centre de gestion des scheresses pour le sud-est europen.

Le Pakistan, au nom du G-77/CHINE, a rappel que le Plan d’action 21 et le Plan de mise en œuvre de Johannesburg dtermine la CCCC comme tant l’instrument cl du traitement des changements climatiques, et a appel au renforcement des mcanismes de financement des activits d’adaptation, y compris travers le FEM et autres fonds en rapport. L’ARMENIE a soulign les rles des sources de financement, telles que le Fonds d’adaptation et le MDP, dans le traitement de la dsertification et les changements climatiques. Le GABON a dclar que ses forts absorbent l’quivalent carbonique de la quantit mise par les cinq grandes puissances europennes, et que les pays polluants devraient payer pour le problme caus.

Prsentant la Position commune africaine, le GHANA a encourag les parties honorer leurs obligations, a soutenir et institutionnaliser les URC et au renforcement de la coordination entre le MM et le secrtariat.
Au sujet du plan stratgique dcennal, les orateurs ont suggr: qu’il ncessite des objectifs concrets, de prfrence quantitatifs (MEXIQUE); qu’il devrait mettre l’accent sur l’amlioration des capacits au niveau local, pour l’adaptation aux changements climatiques et sur l’accroissement du soutien destin aux pays en dveloppement pour la lutte contre la dsertification (CHINE); qu’il permettra l’adoption de meilleures stratgies intgres rgionales et mondiales (HONDURAS); qu’il devrait rendre compte des besoins des pays du sud-est europen (MOLDAVIE); qu’il devrait tre accompagn d’un cadre de mise en œuvre (TCHAD); et qu’il ncessite un budget substantiel pour tre efficace (GUINEE). Le SWAZILAND a dclar que toutes les parties devraient le mettre en application, dans la mesure des diffrents moyens dont elles disposent.

L’UE a not que l’approbation du plan stratgique dcennal et d’un budget adquat, assortie d’une collaboration solide entre le Secrtariat et le MM, fournit les conditions requises pour la mise en œuvre de la CLD. La CTE D’IVOIRE a dclar que le plan devrait tre adopt et les rformes requises, appliques.

Au sujet du MM, les orateurs ont dclar qu’il devrait: tre localis au sein du FIDA (GUATEMALA); cooprer, de manire plus troite, avec le Secrtariat et poursuivre le travail dans le cadre de ses nouvelles rformes (BENIN); tre renforc dans sa structure (BRESIL); et s’engager dans le renforcement des capacits (MALI). Le FIDA a soulign son grand engagement en faveur du MM. Le MM a dclar: qu’il a hte de “travailler comme un seul organe” avec le Secrtariat, sur la base de leurs diffrents mandats et fonctions; que la coopration du MM avec le FIDA est en train de devenir plus solide; et que la CdP a dj fourni aux MM et au Secrtariat, des directives solides sur la manire d’aller de l’avant. Le NIGERIA a dclar qu’on ne devrait pas faire du MM un secrtariat de rechange ou l’engager dans des fonctions en concurrence avec celle du Secrtariat. Affirmant son engagement en faveur des Principes de Rio et de la Dclaration de Paris, la NORVEGE a mis en relief l’tablissement des priorits de la gestion durable des terres, de manire qualifier la CLD au financement.

Le dlgu des EAU a plaid pour le renforcement des UCR, la MAURITANIE a exprim son engagement en leur faveur, et le SENEGAL a appuy l’ide d’en faire des institutions du Secrtariat.

L’ARGENTINE a parl du rle d’organes scientifiques, tels que le GIEC et le CST, dans la dtermination des mthodes et solutions pour la lutte contre la dsertification. Le NIGER a indiqu que le CST devrait faire davantage pour s’assurer que les connaissances scientifiques soient disponibles aux populations. La FRANCE a dclar que la CLD devrait tre le centre d’information et d’expertise sur la dsertification. Le KENYA a indiqu que la Convention devrait se concentrer sur des outils, modles et mthodes aptes tre amliors par les parties. Le dlgu de l’ISLANDE a plaid pour l’tablissement d’un groupe d’experts indpendant pour la CLD, et a rapport les rsultats des rcents forums sur les sols, tenus dans son pays. ISRAL a dcrit le Rseau mondial nouvellement tabli sur les Instituts de recherche sur les terres sches (RMIRTS) qui peuvent aider le travail du CST.

La LYBIE, la SYRIE, l’ALGERIE et l’ARABIE SAOUDITE, entre autres, ont apport leur appui la proposition de proclamer 2010-2020, dcennie de la lutte contre la dsertification. Le QATAR a dclar qu’il souhaitait accueillir la prochaine CdP. Le ZIMBABWE a accueilli avec satisfaction les contributions et les dlibrations manant de cette confrence sur les prparatifs des CDD 16 et 17.

DJIBOUTI a plaid pour des rformes au sein du FEM, qui amliorent l’quit entre les Conventions de Rio. La TANZANIE a soulign au FEM le besoin de crer des capacits en matire d’laboration des programmes. La JORDANIE a ritr l’importance du FEM en tant que principal mcanisme de financement de la CLD, a encourag la revitalisation du MM, et a appel une assistance au-del de l’Afrique.

La ZAMBIE a appel les pays industrialiss parties adopter des mesures d’encouragement du commerce quitable qui permettraient la Zambie et la Communaut de dveloppement de l’Afrique australe (SADC) d’accroitre leur participation dans le commerce international, telles que des mesures en faveur des produits organiques et des produits forestiers.

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – PROGRAMME ET BUDGET

Coprsid par Ositadinma Anaedu (Nigeria) et Jozef Buys (Belgium), le groupe de contact s’est runi tout le long de la journe. Diverses options concernant le budget ont t soumises par les dlgations, notamment: l’adoption de la proposition de budget du Secrtariat; une augmentation budgtaire de 10%, en euros; une augmentation budgtaire de 5% en dollars; et une augmentation nominale nulle en dollars. Anaedu a expliqu qu’une augmentation de 5% en dollars signifierait une baisse de 10% en euros.

Suite la suggestion d’une dlgation, le groupe a dtermin les principaux messages qui devraient tre transmis dans la dcision concernant les programme et budget, y compris: l’alignement du budget sur le plan stratgique; la recherche de l’efficacit dans l’utilisation des ressources et des oprations du Secrtariat et du MM; la recherche d’une utilisation judicieuse des ressources du Fonds supplmentaire; la prise en compte de toutes les dcisions de la CdP; et la clart des rapports financiers tablis sur la base d’une gestion axe sur les rsultats.

Le groupe a ensuite procd une deuxime lecture du Projet de dcision 23/COP 8 (programme et budget). Les dlgations sont parvenues s’accorder, entre autres, sur les paragraphes: accueillant favorablement l’adoption du plan stratgique dcennal; prenant note de la dsignation, par le Secrtaire Gnral de l’ONU, du Secrtaire excutif au rang de Secrtaire Gnral adjoint; et notant que les oprations du Secrtariat et du MM doivent tre gres sur la base du montant du budget central biennal approuv. Les dlgations reprendront les ngociations autour des libells crochets, vendredi. 

GROUPE DE CONTACT DE COMPOSITION NON LIMITEE – CRIC

Le groupe de contact prsid par Bongani Masuku (Swaziland) s’est runi l’aprs-midi. Les dlgus ont t informs que, pour des raisons juridiques, il n’est pas possible d’harmoniser les rapports tablis dans le cadre des trois Conventions de Rio, ils ont ensuite modifi la formulation portant sur ce sujet, figurant dans le projet de dcision 6 du CRIC, pour demander au Secrtariat, avec d’autres secrtariats du GLC, de fournir des conseils sur la manire de rendre les rapports plus efficaces.

Au sujet du projet de dcision L.15 de la GC, les parties ont dcid de renouveler le mandat du CRIC en tant qu’organe subsidiaire de la CdP. Elles ont convenu qu’il devrait fonctionner en vertu de ses attributions actuelles “selon ce qu’il convient” et que ces attributions devraient tre “rvises en fonction des besoins,” la CdP 9, en gardant l’esprit le plan stratgique dcennal, les dcisions pertinentes de la CdP 8, et les rsultats des CRIC 7 et 8.

DANS LES COULOIRS

Le “Comit des amis du prsident” sur le plan stratgique dcennal s’est runi tout le long de la journe et tait susceptible de travailler jusque tard dans la nuit, jeudi, suite une “perce” ralise 2 h du matin, jeudi. On croit savoir que les parties pourraient avoir dcid: d’avoir l’UIC mener une valuation du MM, ainsi que du cahier des charges de l’valuation; et de continuer soutenir les UCR, en attendant l’laboration de propositions rgionales sur les mcanismes pour la facilitation de la coordination rgionale et l’valuation mene par le Secrtariat des initiatives actuelles, pour examen la CdP 9. Les progrs, d’ordre gnral, accomplis ont t, selon des sources informes, lents, et jeudi soir les dlgus ont abord uniquement les dispositions relatives au Secrtariat, au MM et au suivi de la performance, et a signal qu’on allait sans doute vers une situation sans issue, le groupe sur le budget en train d’attendre que des progrs soient accomplis sur le plan stratgique et vice versa.

  COMPTE RENDU FINAL DU ENB: Le numro du Earth Negotiations Bulletin consacr la synthse et analyse de la CdP 8, sera disponible en ligne partir du lundi 17 septembre 2007, : http://enb.iisd.org/desert/cop8/

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