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Daily report for 6 November 1996

LES FAITS MARQUANTS DE LA CdP-3 DE LA CDB: MERCREDI 6 NOVEMBRE 1996

Les dlgus la CdP-3 ont complt leurs premires discussions sur le mcanisme definancement, le mcanisme d'change d'information, la conservation et l'utilisationdurable, la prservation in situ, et le suivi et l'valuation de la biodiversit. LeGroupe de Travail sur la biodiversit agricole s'est runi dans une sance nocturne. UnGroupe de Travail sur les questions financires a t tabli et sera prsid par MohammedReza SALAMAT. Ce Groupe de Travail commencera ses dlibrations, jeudi.

PLENIERE

Le Vice-Prsident Manfred SCHNEIDER (Autriche) prsida une brve Plnire qui lit ledernier candidat du GRULAC au Bureau, John ASHE (Antiga et Barboude). Raed BANIHANI (Jordanie) fut lu Rapporteur.

QUESTIONS FINANCIERES: L'UE dclara que la documentation concernantla disponibilit de ressources budgtaires supplmentaires et les suggestions intressantdes institutions de financement ne fournissait pas une base suffisante la discussion. Ledlgu US exprima ses rserves quant aux inexactitudes releves dans les papiers relatifsaux ressources financires supplmentaires.

Le KYRGISTAN, intervenant aussi au nom du KAZAKHSTAN, apporta son soutien auFEM. La FEDERATION RUSSE, la TUNISIE et la SYRIE se dclarrent favorable auFEM comme mcanisme de financement permanent. La NOUVELLE ZELANDEencouragea la CdP confirmer le statut du FEM lors de cette session afin de faciliter lesngociations de l'anne prochaine sur le rapprovisionnement du FEM. L'ALLEMAGNEdclara que la CdP doit considrer toutes les implications possibles de ses dcisions sur lemcanisme budgtaire tabli et leur impact sur la capacit du FEM financer les projetsdans les pays en dveloppement.

Le BENIN, La REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, la ZAMBIE et le PARAGUAYappelrent la production des papiers du FEM dans toutes les langues des Nations Uniespour s'assurer de la pleine participation dans les dlibrations, en particuliers cellesconcernant le financement des projets dans les pays en dveloppement. La CHINEencouragea les institutions financires dvelopper un sens d'urgence quant auxquestions sensibles au facteur temps et qui risquent d'tre irrversibles et mirent enexergue le sens de proprit national comme condition pralable la russite de la miseen oeuvre et de l'efficacit environnementale des projets. Le HONDURAS souligna lebesoin d'avoir des projets plus novateurs, plutt que des projets classiques et appela desprocessus d'approbation plus rapides. Le dlgu US dclara que les projets du FEMdoivent tre orients en fonction des besoins des pays et suggra que les rapportsnationaux et les stratgies nationales pouvaient servir de mcanisme utile confrer unepriorit au renforcement des capacits et autres besoins en matire de biodiversit. LaSYRIE dclara que les Parties doivent avoir plus d'autonomie dans la conception desprojets pour un meilleur soutien des priorits nationales.

Les G-77/CHINE dclarrent que les pays industrialiss n'taient pas en train d'honorerleurs engagements relatifs l'Article 20.2 (ressources financires nouvelles etsupplmentaires), ce qui empche les pays en dveloppement de se conformer aux leurs.L'INDONESIE et la MALAISIE appelrent galement des ressources nouvelles etsupplmentaires, incluant celles susceptibles de provenir du secteur priv. L'INDE fit tatdu dclin constat en gnral au niveau du financement de la biodiversit dans leportefeuille du FEM et recommanda que les futurs rapports du FEM comportent desinformations sur la totalit des fonds qui lui sont verses au titre de la biodiversit et surles besoins et les demandes qui lui sont adresses par les diffrents pays.

Le ROYAUME-UNI dclara que le FEM ncessitait de nouvelles orientations de la CdPpour s'assurer que l'ensemble des trois objectifs de la CDB se retrouvent reflts dansson programme de travail. Le CANADA mit en garde contre l'valuation de l'efficacitdu mcanisme financier dans les domaines pour lesquels ce dernier n'a pas reud'orientation. La MALAISIE et l'INDE appelrent le FEM soutenir: une initiativemondiale en matire de taxonomie; le renforcement des capacits dans le domaine de labiodiversit; l'tablissement d'un mcanisme d'change d'information; et la biodiversitagricole. HAITI appela des programmes de formation dans les petits pays nouveauxsignataires pour leur permettre de comprendre le mcanisme de financement. Lereprsentant de la GUINEE EQUATORIALE nota que son pays a bnfici d'unfinancement pour le renforcement des capacits mais ne dispose pas d'informationadquate quant leur utilisation. Il appela les Parties aviser les points focaux nationauxsur les modalits du FEM.

La TUNISIE souligna la ncessit pour les pays en dveloppement de dfinir leurspolitiques nationales en matire de conservation et d'utilisation durable de la biodiversitet les besoins financiers appropris la mise en oeuvre de ces politiques. LeCAMEROUN dclara que le libell concernant la stratgie oprationnelle tait sotriqueet qu'il plaait les pays en dveloppement en position dsavantage. Les SEYCHELLESinformrent les dlgus des rsultats de l'atelier tenu du 20 au 22 Octobre 1996 sur letourisme durable, dans l'objectif de populariser le concept d'co-tourisme, de promouvoirdes pratiques durables dans l'industrie du touristique et de dvelopper un portefeuille depropositions de projets gnrateurs de revenues.

Le PRESIDENT suggra aux groupes rgionaux de dterminer les questions financiressur lesquelles ils souhaitent prendre une dcision. Ces questions seront discutes jeudidans un groupe de travail sur les finances prsid par Mohammed Reza SALAMET(Iran).

MECANISME D'ECHANGE D'INFORMATION: Le Secrtariat introduisit ledocument relatif au mcanisme d'change d'information (MEI) (UNEP/CDB/COP/3/4).L'UE et la TANZANIE soulignrent l'importance de l'implication des organismesonusiens et des institutions internationales en tant que partenaires actifs.L'ALLEMAGNE ajouta le secteur priv et les universits. La MALAISIE dclara que leMEI devrait prendre les devants en laborant, dans le domaine de la bioprospection, desmodles d'arrangements impliquant le secteur priv. L'ETHIOPIE dclara que le MEI nedoit pas englober l'information sur le savoir traditionnel en attendant la mise en place despolitiques d'accs et de partage des profits. La NOUVELLE ZELANDE dclara que leMEI doit inclure, par contre, l'information sur les politiques et les processus dcisionnelset sur la gestion de la biodiversit. La MALAISIE, avec le CAMEROUN, dclara que leMEI doit servir de vhicule pour les besoins des pays en dveloppement et ouvrir l'accset le transfert des technologies.

L'UE, la COLOMBIE et plusieurs autres pays apportrent leur soutien larecommandation concernant la tenue d'ateliers rgionaux. La COLOMBIE est en train dese prparer, avec l'aide de l'Allemagne, pour accueillir le premier groupe de travailrgional dbut 1997.

L'ISLANDE et la COREE appelrent la transparence. La COLOMBIE mit en relief lebesoin de dterminer l'audience cible, d'identifier et de classer par priorit les typesd'information requise. L'AFRIQUE DU SUD demanda au Secrtariat de dterminer lesmeilleurs moyens de rpondre aux besoins des utilisateurs du MEI et de travaillertroitement avec le FEM pour accder des ressources financires adquates.

L'AUSTRALIE appela le FEM rviser ses critres oprationnels pour permettre lefinancement des activits d'habilitation en rapport avec le MEI. Le CANADA et lesPHILIPPINES appelrent le FEM soutenir la phase pilote et la mise en oeuvre de longterme du MEI. La NORVEGE proposa que le financement du MEI soit fourni par lesinstitutions financires bilatrales et multilatrales et que la phase pilote soit proroge 1998.

L'AUSTRALIE, la TANZANIE, l'ISLANDE, la COREE et la GRECE apportrent leursoutien la publication priodique d'une lettre d'information sur le MEI. L'AUSTRALIEet l'ALLEMAGNE appelrent le Secrtariat remplir dans les meilleurs dlais, sespostes vacants chargs du MEI. Le dlgu US encouragea le recours des processus derevue par les pairs pour assurer la qualit technique et la crdibilit. La CHINE, laTANZANIE et l'INDONESIE appelrent au renforcement des capacits et la formationdes ressources humaines pour permettre aux pays en dveloppement d'utiliseradquatement le mcanisme. L'ILE MAURICE appela au renforcement des capacits enmatire de classement prioritaire des requtes d'information.

La TANZANIE dclara que la participation des Parties qui ne disposent pas actuellementde l'accs l'Internet doit tre assure. L'ARGENTINE appela un soutiensupplmentaire ces mmes pays. L'INDE appela un formation de base dansl'utilisation de l'Internet. L'ALLEMAGNE dclara que la communication base surl'Internet doit tre complte par des moyens plus traditionnels d'change d'information.

Le BRESIL appela la fourniture de lignes directrices pour la mise en place des pointsfocaux nationaux. Le NIGER dclara que les points focaux nationaux doivent avoir unrle dans la diffusion de l'information. L'ALLEMAGNE accueillera un atelierinternational dans le cadre du suivi de la CdP-3 et du SBSTTA pour l'analyse du profil dela demande et du type d'information pouvant tre diffuss par les points focauxnationaux. Le PRESIDENT demanda une note succincte sur cette proposition pourl'intgrer dans le projet de texte du Prsident.

MISE EN OEUVRE DES ARTICLES 6 (CONSERVATION ET UTILISATIONDURABLE) ET 8 (CONSERVATION IN SITU): La discussion sur les pointsde l'ordre du jour consacres aux Articles 6 et 8, 7 et 25.2(a) fut base sur les documentsUNEP/CDB/COP/3/11, 12 et 13. Les dlgus furent appels aborder les trois points la fois et veiller la brivet de leurs interventions. Les recommandations de ceux quin'auront pas le temps de prendre la parole seront distribues jeudi matin.

Le COSTA RICA dcrivit son processus du partage des responsabilits de la gestion de labiodiversit avec les autorits locales et la socit civile. Peter Johan SCHEI (Norvge),Prsident du SBSTTA-2, rsuma ses recommandations II/1 (tude, mthodes,identification, suivi et indicateurs de la biodiversit) et II/2 (approches pratiques pour lerenforcement des capacits en matire de taxonomie) (UNEP/CDB/COP/3/3). L'UE mitl'accent sur la conservation, l'intgration dans les politiques sectorielles pertinentes, et lepartage quitable des profits tirs de l'utilisation des ressources gntiques. La SUISSEsouligna l'importance de la coordination rgionale pour la ralisation des objectifs de laconservation. L'INDONESIE encouragea l'application des lignes directrices de l'UICNconcernant le suivi et la gestion des diffrends dans les Zones Protges.

L'INDE dclara que la mise en application des Articles 6 et 8 requiertprincipalement une action l'chelon national. La CHINE demanda que le Groupe deTravail charg de la Bioscurit traite de la question des espces non autochtones. LaNORVEGE proposa de placer l'Article 8(h) (introduction des espces trangres) l'ordre du jour d'une future CDB et attira l'attention sur une confrence qu'il a organisesur ce sujet. La MALAISIE demanda un financement intgral, non conditionnel, pour lesactivits relatives aux Articles 6 et 8. MADAGASCAR proposa la conduite d'une tudesur la valeur de la biodiversit.

OPTIONS POUR LA MISE EN OEUVRE DE L'ARTICLE 7 (IDENTIFICATIONET SUIVI): L'ARGENTINE fit tat de la "dichotomie marque" de la mise enoeuvre des Articles 6 et 8 par rapport l'Article 8. L'ESPAGNE dclara que les Articles6, 7 et 8 doivent tre mis en application en parallle. La NOUVELLE ZELANDErecommanda que la CdP-3 appelle une mise en application immdiate des Articles 7(a)(identification des composantes importantes pour la conservation) et 7(c) (identificationdes processus exerant un impact ngatif sur la conservation), et appela les Parties prparer des rapports sur leurs expriences avec les mthodes d'valuation. Le dlguUS suggra le dveloppement d'un projet pilote volontaire pour servir de dmonstrationquant aux mthodes d'valuation.

La NORVEGE appela au recours aux dispositifs de dtection prcoce. L'ISLANDEplaida pour le dveloppement d'un cadre indicatif. L'AFRIQUE DU SUD apporta sonappui l'approche deux volets propose par le SBSTTA. La SUEDE soulignal'importance de l'approche partant par la base pour l'laboration des indicateurs. LeBRESIL attira l'attention sur les recommandations de l'atelier qu'il a organis sur cesujet (PNUE/CDB/COP/3/19).

MISE EN OEUVRE DE L'ARTICLE 25(2)(a) (EVALUATIONS SCIENTIFIQUES)ET METHODOLOGIES: Le dlgu des PAYS-BAS dclara que le FEM doitfinancer le renforcement des capacits en matire de taxonomie pour la ralisation desobjectifs de la conservation in situ. Le BRESIL proposa la cration de centresd'excellence spcialiss dans le domaine de la taxonomie. L'AUSTRALIE dclara que lerenforcement des capacits doit compter parmi les priorits du SBSTTA. L'INDE dclaraque l'tude des zones marines doit tre mene de manire compatible avec la Conventiondes Nations Unies sur le Droit de la Mer (UNCLOS).

GROUPE DE TRAVAIL

Le Groupe de Travail Non Restreint sur la diversit agricole s'est runi dans la soire.Des projets de texte furent soumis par l'UE et par le G-77 et la Chine. L'UE, appuye parla Sude, dclara qu'elle ne pouvait accepter le texte du G-77 comme plate-forme dengociation parce que le "travail utile" effectu par le SBSTTA y est ignor. Le Canada,l'Ile Maurice, l'UE, La Norvge, le Royaume Uni et l'Australie proposrent que lesrecommandations du SBSTTA servent de plate-forme scientifique aux ngociations. LaColombie, le Brsil et l'Argentine prfraient voir le texte du G-77 comme base dengociation, notant que les recommandations du SBSTTA pouvaient tre intgrescomme "lments d'enrichissement" au document final, une fois le cadre politique tablipar la CdP. Les dlgus s'accordrent pour former un comit de rdaction compos parles principaux reprsentants rgionaux pour la considration des deux projets de texte etles recommandations du SBSTTA.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

GRANDE COMMISSION: La GC se runira ce matin pour discuter desquestions forestires, et se retrouvera cet aprs-midi pour dbattre de l'Article 8(j) (savoirtraditionnel). Elle se runira de nouveau de 20h 23h pour discuter les propositionsconcernant le modus operandi du SBSTTA.

BIODIVERSITE AGRICOLE: Le comit de rdaction se runira 19h etsoumettra son rapport probablement ce soir au Groupe de Travail.

FINANCE: Le Groupe de Travail sur les Finances se runira l'issue de l'atelierqui sera organis par l'Argentine et la Suisse partir de 13h.

Participants

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