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Daily report for 31 January 2000

Les dlgus se sont runis en Plnire pour entendre les dclarations d'ouverture, adopter l'ordre du jour et convenir du calendrier des travaux. Le dbat de fond devait tre entam sur les thmes de la coopration avec d'autres organes, de l'Initiative Taxinomique Mondiale, de la biodiversit des milieux aquatiques intrieur, du Mcanisme d'Echange d'Information et des lignes directrices devant encadrer les seconds rapports nationaux.

LES DECLARATIONS D'OUVERTURE

Le Prsident du SBSTTA-5, Cristin Samper (Colombie), ouvrit la runion et mit en exergue l'importance du Protocole de Bioscurit rcemment adopt. Il nota que la prochaine tape pour la CDB consistait combler l'cart entre la science et la politique, puis donna un aperu sur les principaux points l'ordre du jour de la runion.

Paul Chabeda, au nom de Klaus Tpfer, Directeur Excutif du PNUE, mit en relief un certain nombre de proccupation spcifique, dont: la perte de biodiversit et l'rosion gntique; la conservation et l'utilisation durable de la biodiversit, en particulier dans la perspective de la mondialisation de l'conomie; le partage quitable des avantages, avec attention aux communauts indignes et locales; et le renforcement des capacits aux plans rgional, national et local.

Hamdallah Zedan, Secrtaire Excutif de la CDB, nota la responsabilit du SBSTTA dans l'laboration des recommandations concernant l'approche base sur les cosystmes et souligna l'importance de la Confrence Norvge/Nations Unies sur l'Approche Ecosystmique. L'orateur voqua la collaboration avec la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification (CCD) dans l'laboration des documents d'information gnrale concernant les zones arides, comme exemple de l'utilisation des synergies potentielles entre les conventions environnementales.

LE CALENDRIER DES TRAVAUX

Le Secrtariat prsenta l'ordre du jour (UNEP/CBD/SBSTTA/5/1) et l'ordre du jour provisoire annot (UNEP/CBD/SBSTTA/5/1/ Add.1), lesquels furent entrins par la runion. Le Prsident Samper requit des groupes rgionaux, la soumission de la liste de leurs reprsentants dsigns pour le Bureau du SBSTTA. La Plnire devait ensuite adopter le calendrier des travaux qui tablissait deux groupes de travail. Le Prsident Samper proposa Mary Fosi (Cameroun) comme Prsidente du Groupe de Travail I, David Brackett (Canada) pour le Groupe de Travail II et Jan Plesnick (Rpublique Tchque) comme rapporteur de la runion et ces nominations furent adoptes.

LA COOPERATION AVEC D'AUTRES ORGANES

Le Secrtariat introduisit la note d'information gnrale (UNEP/ CBD/ SBSTTA/5/2). La FAO prsenta un rapport de synthse sur ces programmes pertinents et mit en relief la coopration tablie dans le cadre de la l'application de la CDB dans le domaine de l'agriculture, affirmant qu'il y avait lieu d'tendre cette collaboration d'autres domaines tels que celui du contrle des espces non natives. L'orateur souligna que des pratiques agricoles durables pouvaient amliorer la biodiversit et mit l'accent sur l'importance du premier rapport sur l'Etat des Ressources Gntiques Animales de la Plante. L'UNESCO mit en exergue les liens entre la diversit culturelle et celle biologique et parla du rseau mondial de l'UNESCO des Rserves de la Biosphre. Le reprsentant devait noter, par ailleurs, les travaux en cours ayant rapport avec l'ordre du jour du SBSTTA-5 et touchant notamment l'approche cosystmique, la taxonomie, la biodiversit marine et ctire et aux espces non autochtones. La CCD parla du Mmorandum d'Entente conclu avec le Secrtariat de la CDB et mit l'accent sur les liens entre la dsertification, la biodiversit et les changements climatiques, avec la promotion d'approches durables, bases sur les ressources et intgrant les connaissances traditionnelles. La CONVENTION DE RAMSAR mit l'accent sur la seconde version du plan de travail conjoint concernant les cosystmes aquatiques intrieurs, labor avec le Secrtariat de la CDB, notant que cette collaboration pouvait servir de modle. L'orateur indiqua que les groupes de travail de Ramsar se devaient de cooprer avec les experts techniques envisags. DIVERSITAS souligna l'importance des investigations au niveau des interconnexions entre les fonctions cosystmiques des milieux aquatiques intrieurs et la biodiversit, et fit tat des diverses tudes pilotes menes sur les zones humides et les zones lacustres africaines.

Le dlgu des PAYS-BAS nota le besoin d'tablir une coopration avec la Commission de l'UICN sur l'Education et la Communication, et avec les Conventions d'Oslo et de Paris sur la biodiversit marine et ctire. Au sujet du Fonds Mondial pour l'Information en matire de Biodiversit (GBIF), l'orateur devait, avec la CE, faire part de ses rserves concernant l'inadquation du cadre institutionnel destin permettre de s'assurer de la participation des pays en dveloppement et des pays en transition conomiques. Le PEROU souligna la ncessit d'une plus grande transparence et disponibilit des donnes au sein du GBIF. La CE suggra l'insertion de la question du GBIF comme point thmatique/focal dans le thme du Mcanisme d'Echange d'Information (MEI). La NORVEGE, appuye par le BRESIL, le Mexique et le PEROU, proposa d'accrotre la coopration avec l'Evaluation Ecosystmique du Millnaire. Le dlgu des ETATS-UNIS plaida pour la coopration avec le Programme Mondial sur les Espces Envahissantes et les diffrents organes internationaux pertinents traitant des forts et de la biodiversit marine et ctire.

L'EVALUATION DE L'INITIATIVE TAXINOMIQUE MONDIALE

Le Secrtariat introduisit le papier d'information gnrale sur l'ITG (UNEP/CBD/SBSTTA/5/4) qui incluait: les initiatives taxinomiques de base proposes et leurs lments; les objectifs globaux, les approches et les principes directeurs; et l'identification de la structure de coordination. Concernant ce dernier point, la SUEDE dclara que l'administration doit tre minimise; le BRESIL nota le besoin d'une meilleure clarification; et le Mexique appela une reprsentation accrue des autres agences de l'ONU. Le ZIMBABWE requit l'implication des groupes oprant dans le domaine de l'utilisation durable et la conservation. L'INDE suggra la dtermination des voies et moyens de soutenir les initiatives nationales. La NORVEGE souhaita voir des mthodes tablies pour le soutien du financement des projets taxinomiques mens par les institutions locales. L'ARGENTINE requit une plus grande clart dans les stratgies nationales. Le GHANA dclara que les initiatives taxinomiques taient susceptibles de crer des emplois et d'attirer les tudiants. Le dlgu des PAYS-BAS nota que le plan stratgique ne devait pas promouvoir une approche unique. Le BRESIL indiqua que la mise en uvre de l'ITG doit tre axe sur le renforcement des capacits, l'accs l'information et le rapatriement des donnes.

LA DIVERSITE BIOLOGIQUE DES MILIEUX AQUATIQUES INTERIEURS

Le Secrtariat introduisit le document sur la biodiversit des milieux aquatiques intrieurs (UNEP/CBD/SBSTTA/5/6). Les PAYS-BAS, la SLOVENIE, le COSTA RICA, la FRANCE et la FINLANDE apportrent leur appui la proposition du "Plan de Travail Conjoint 2000 2001 de la CDB et de la Convention sur les Zones Humides (Ramsar)" (UNEP/CBD/SBSTTA/5/INF/12). Le dlgu des PAYS-BAS dclara que le plan de travail servait de modle suivre pour les autres thmes et souligna la ncessit de cooprer avec les organes internationaux pertinents oprant dans les domaines touchant la biodiversit des milieux aquatiques intrieurs. La SLOVENIE mit en relief les liens avec le Mandat de Djakarta. L'IRAN mit l'accent sur les activits de Ramsar ayant trait au cadre stratgique et aux lignes directrices devant encadrer l'tablissement de la liste des terres humides d'importance internationales. Le CANADA mit en exergue quatre initiatives internationales: le Plan d'Action Mondial pour les Terres Tourbeuses; l'Evaluation des Ecosystmes d'Eau Douce Mondiaux mene par l'Institut des Ressources Mondiales; l'Evaluation Mondiales des Eaux Internationales par le PNUE; et les Politiques et Stratgies du PNUE dans le domaine de l'Eau. L'EQUATEUR fit part de ses rserves concernant l'absence de l'lment sensibilisation du public dans le plan d'action propos. Le dlgu des ETATS-UNIS appela la collaboration avec les ONG et les institutions acadmiques, et recommanda l'intgration de la biodiversit des milieux aquatiques intrieurs dans les programmes de dveloppement et les projets de l'eau. Le reprsentant du CENTRE MONDIAL DE LA BIODIVERSITE dclara que l'approche cosystmique et la biodiversit doivent tre intgres dans la gestion des bassins versants et annona l'Initiative Bassin Versant qui sera lance la CdP-5.

LA DIVERSITE BIOLOGIQUE FORESTIERE

Le Secrtariat introduisit l'article biodiversit forestire (UNEP/ CBD/SBSTTA/5/8). Le dlgu des PAYS-BAS, appuy par la NORVEGE et l'EQUATEUR, fit part de ses rserves concernant le manque de progression, en particulier dans le domaine des activits conjointes. Le BRESIL, l'EQUATEUR, la FINLANDE, HAITI, l'INDE, l'INDONESIE, la SUEDE, la SUISSE et la TURQUIE appuyrent la mise en place d'un groupe d'experts spcial sur la biodiversit forestire. La NORVEGE recommanda aux Parties, aux organisations forestires internationales et diffrents autres organes de prsenter des tudes de cas et d'utiliser les rapports nationaux pour clairer le programme de travail. La FINLANDE reconnut la ncessit d'aider le SBSTTA et le Secrtariat achever le travail sur l'tat des lieux, les tendances et les options offertes, et appela une meilleure utilisation des rapports nationaux. Le dlgu des ETATS-UNIS nota que les travaux prliminaires sur l'tat des lieux et les tendances, fournissaient un cadre utile pour une valuation plus dtaille. L'EQUATEUR encouragea les Parties prendre des mesures concrtes. Le JAPON et le BURKINA FASO soulignrent la ncessit d'viter le double emploi et la NOUVELLE ZELANDE suggra l'analyse des lacunes ventuelles dans le travail en cours. La NOUVELLE ZELANDE et le BRESIL souhaitrent voir l'attention porte galement sur la cration des forts et le rle des plantations. Le BANGLADESH appela un moratoire sur le dfrichement et l'examen de la foresterie de plantation aux fins de satisfaire la demande en matire de produits ligneux. Le MALI fit part de ses rserves concernant le rle du reboisement et des plantations et, avec HAITI, requit l'examen des causes profondes des pertes de la biodiverst forestire. La TURQUIE et la SUISSE attira l'attention sur la gestion forestire l'extrieur des zones protges. L'INDE souligna que des indicateurs doivent tre utiliss en guise d'outil de repre et suggra la documentation d'tudes de cas sur la gestion forestire des gouvernements locaux et des communauts de base. Le BURKINA FASO mit en relief les liens avec les zones semi-arides. L'ARGENTINE nota le travail en cours men dans le cadre du GIEC et recommanda l'tablissement d'une collaboration. La SUISSE souligna la ncessit d'examiner les critres de biodiversit susceptible d'tre appliqus aux projets de squestration du carbone.

LA PHASE PILOTE DU MECANISME D'ECHANGE D'INFORMATION

Le Secrtariat introduisit la note d'information gnrale (UNEP/ CBD/ SBSTTA/5/3) qui incluait: les synergies avec les initiatives d'information en rapport; l'valuation de la phase pilote; le plan stratgique; et le programme de travail long terme. Guy Rochon (Canada), Prsident du Groupe Consultatif Informel sur le MEI, prsenta les thmes additionnels ventuels: les questions de normalisation; la dfinition des critres; les priorits stratgiques; les liens avec les rseaux d'information disponibles; et l'identification des sources de
financement pour le renforcement des capacits. Ces suggestions furent, d'une manire gnrale, soutenue par le BRESIL, la
COLOMBIE, le COSTA RICA et les ETATS-UNIS. La NORVEGE, appuye par le ZIMBABWE, appela l'insertion d'un libell traitant des obligations des Parties dans la mise disposition d'une assistance technique au profit des pays en dveloppement. La CHINE appela des plans de travail concrets et l'accroissement des ressources financires. L'ETHIOPIE nota l'absence de points focaux du MEI dans bon nombre de pays en dveloppement et dclara que les bnfices de la participation doivent tre explicites. La POLOGNE requit davantage d'orientations spcifiques pour les points focaux nationaux. La SUISSE dclara que le champ d'application du MEI doit inclure les dcideurs gouvernementaux. L'ITALIE souhaita le voir englober l'ensemble des dtenteurs des enjeux. La BELGIQUE et la CE mirent en exergue les partenariats bilatraux. La NOUVELLE ZELANDE requit une focalisation accrue sur le partenariat avec les Parties en vue d'laborer de meilleures approches en matire de gestion des donnes. L'oratrice indiqua que la mise en place de site Web tait juge peu approprie dans son pays. Le dlgu des PAYS-BAS, appuy par l'ALLEMAGNE, dclara que le MEI ne devait pas tre utiliser pour rapatrier l'information. La CE mit l'accent sur les liens avec les ONG disposant de bases de donnes et sur le rle du grand public en tant qu'usager. Le FEM demanda aux Parties d'examiner son rapport soumis au Secrtariat de la CDB.

LES LIGNES DIRECTRICES DEVANT ENCADRER LES SECONDS RAPPORTS NATIONAUX

Le Secrtariat introduisit le papier sur les lignes directrices devant encadrer les seconds rapports nationaux (UNEP/CBD/SBSTTA/5/14). Le ROYAUME-UNI, suivi par la NOUVELLE ZELANDE, l'OUGANDA, la FEDERATION DE RUSSIE, le JAPON, le MAROC, les SEYCHELLES, la NORVEGE, les PAYS-BAS, l'INDE, le CANADA, CUBA, le CAMEROUN, le BRESIL, le KENYA, la FRANCE, HAITI, la SUISSE et la TUNISIE, appuya l'ide de soumettre les rapports nationaux tous les quatre ans, tandis que la COLOMBIE et le BURKINA FASO suggrrent, tous les deux ans. Le ROYAUME-UNI, l'ALLEMAGNE, la NORVEGE, les PAYS-BAS, la COLOMBIE, CUBA, la SUEDE et le BRESIL appuyrent l'examen des articles thmatiques figurant l'ordre du jour de la CdP-5. Le ROYAUME-UNI et le PORTUGAL soulignrent la ncessit de s'assurer que les pays en dveloppement seront en mesure de mettre en application les dcisions de la CdP-5 concernant les rapports nationaux. Le ROYAUME-UNI, la SLOVENIE et le PORTUGAL soulignrent l'importance d'harmoniser les rapports labors dans le cadre des conventions touchant la biodiversit. La FRANCE plaida en faveur de la prsentation de rapports conjoints, et BIRDLIFE INTERNATIONAL proposa une approche modulaire pour l'laboration des rapports conjoints. La FINLANDE, la FRANCE, l'IRLANDE, le PORTUGAL et la TUNISIE souhaitrent une focalisation sur les domaines thmatiques. La NOUVELLE ZELANDE se dclara dfavorable l'laboration d'un ensemble central d'indicateurs. L'ALLEMAGNE et la SLOVENIE soulignrent l'importance du projet pilote pour l'tablissement d'un rapport permanent travers le MEI et, avec la FEDERATION DE RUSSIE, pour les rapports de dimension rgionale. L'OUGANDA et le KENYA mirent en exergue le besoin du renforcement des capacits nationales en matire d'laboration des rapports. Le MAROC, la CHINE et le CAMEROUN suggrrent de prsenter la CdP, une recommandation sur l'assistance financire du FEM aux pays en dveloppement. HAITI et la SUISSE souhaitrent inclure des lments touchant aux stratgies et aux plans d'action nationaux (SPAN). Le PNUE nota que les rsultats de l'valuation des SPAN et des rapports nationaux seront prsents la CdP-5.

DANS LES COULOIRS

Nonobstant la plthore de systmes d'information, de rseaux et d'valuations, les dlgus ont mentionn la ncessit davantage de contributions scientifiques plus englobantes et plus accessibles. Certains ont fait part de leurs rserves concernant le risque de voir la dpendance des initiatives rgionales ou indpendantes, venir compromettre la transparence et la participation, en particulier, dans les pays en dveloppement. Une attention a t galement prte l'utilit, la compatibilit des intrts qui se trouvent derrires les GBA, GBO, l'Evaluation du Millnaire (a.k.a. MA), le GBIF, l'IABIN, l'IBIN et autres outils d'information et d'valuation.

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE:

La Plnire se runira 10h pour entendre les prsentations d'Ambouta Karima sur l'utilisation durable, la biodiversit agricole et les terres sches, et de Daniel Janzen sur l'approche cosystmique.

GROUPES DE TRAVAIL: A la suite de la Plnire, le Groupe de Travail I abordera le thme des zones arides et le Groupe de Travail II se penchera sur celui de l'approche cosystmique.

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