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Daily report for 28 May 2002

Des sances parallles de Dialogue avec les Acteurs Sociaux sur les thmes du renforcement des capacits et des partenariats ont t tenues tout au long de la journe. Le Groupe de Travail I s'est runi le matin puis de nouveau dans la soire. Le Groupe de Travail II s'est runi en nocturne pour poursuivre la ngociation du texte Rvis du Prsident. Le Groupe de Travail III s'est runi dans le courant de l'aprs-midi pour entamer la discussion du thme de la gouvernance pour le dveloppement durable. Des runions de groupes de contact ont eu lieu sur les questions des ocans et des initiatives de dveloppement durable pour l'Afrique.

NDLR: La couverture des Groupes de Travail et des Groupes de Contact par le BNT s'arrte 21h.

LES SEANCES DE DIALOGUE AVEC LES ACTEURS SOCIAUX

Des sances de Dialogue avec les Acteurs Sociaux se sont droules sur les thmes du renforcement des capacits pour le dveloppement durable et des cadres ncessaires aux initiatives de partenariat impliquant les Principaux Groupes Sociaux.

LE GROUPE DE DISCUSSION I: Le Dialogue avec les Acteurs Sociaux sur le thme du renforcement des capacits fut coprsid, le matin, par Richard Ballhorn (Canada) et Ihab Gamaleldin (Egypte) et par Kiyotaka Akasaka (Japon), avec Paul Hohnen comme modrateur, l'aprs-midi.

La porte-parole des FEMMES appela: une politique d'intgration des femmes; une participation des femmes dans une proportion de 50%, tous les niveaux des processus dcisionnels; des collectes de donnes sexo-spcifiques; et l'laboration d'indicateurs tenant compte du rle des femmes. Le porte-parole des JEUNES encouragea la cration de centre d'information sous-rgionaux et l'tablissement d'co-villages grs par les jeunes. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES plaida pour la mise en place de rseaux d'change de connaissances, pour un renforcement des capacits indignes sur la base du respect des savoirs traditionnels, et pour un transfert de technologies impliquant les connaissances et les experts indignes. Le reprsentant des ONG appela, entre autres, la promotion de la participation dans les processus dcisionnels l'chelle locale et nationale, et l'adoption d'approches combinant l'ducation et la formation formelle et informelle.

Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES proposa que le texte du Prsident reflte leur capacit d'apporter une amlioration de la dimension urbaine du dveloppement durable. Le porte-parole des SYNDICATS critiqua les effets ngatifs des politiques non viables de libralisation et de privatisation sur les travailleurs. Le reprsentant du COMMERCE et de L'INDUSTRIE nota le rle des compagnies multinationales dans le transfert des technologies et des connaissances, et l'importance de l'instauration d'un environnement domestique appropri pour l'investissement. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE mit l'accent sur l'ducation, les changes d'expriences Nord-Sud et Sud-Sud, et sur la collaboration dans les programmes scientifiques. Le reprsentant des AGRICULTEURS attira l'attention sur leur aptitude contribuer au dveloppement durable, et appela une implication plus troite du secteur dans les prparatifs du Sommet.

Au cours du dbat, l'INDE encouragea la coopration Sud-Sud et une focalisation sur le lien entre la bonne gouvernance et le renforcement des capacits. Pour la cration de capacits humaines, l'UE mit en exergue l'importance de l'ducation tous les niveaux, et le rle du secteur priv. Les reprsentants des principaux groupes sociaux identifirent les principes cls devant rgir le renforcement des capacits pour le dveloppement durable. Le porte-parole des AGRICULTEURS souligna l'importance du partenariat entre les secteurs tatiques et les acteurs sociaux dans les socits rurales. Le porte-parole des SYNDICATS encouragea la libert d'association et le droit de s'organiser. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES appela l'adoption d'une approche de dveloppement durable base sur le respect des droits et du principe du consentement libre et clair. Le reprsentant du COMMERCE et de l'INDUSTRIE souligna l'importance d'avoir des processus dcisionnels informs et bass sur les faits prouvs. Le porte-parole de ONG proposa le partage des technologies cologiquement rationnelles. Le porte-parole des JEUNES proposa une coopration Nord-Sud dans le domaine du renforcement des capacits. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE souligna l'importance d'endiguer la fuite des cerveaux.

La porte-parole des FEMMES souligna la ncessit de traiter le rle des communauts de base, et la question de l'abandon scolaire des fillettes. Les porte-parole des SYNDICATS et des AGRICULTEURS mirent ensemble l'accent sur la ncessit de promouvoir les conditions des travailleurs agricoles. Plusieurs gouvernements rpondirent et l'AUSTRALIE appela l'laboration d'une vision portant sur une priode de 50 ans, pour dcider des priorits d'aujourd'hui.

L'aprs-midi, le Modrateur Hohnen invita les organisations intergouvernementales prsenter leurs contributions et demanda aux participants de procder un change d'tudes de cas spcifique au domaine du renforcement des capacits pour pouvoir dgager les aspects amliorables. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE donna un aperu sur le registre international des ingnieurs. Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES dclara que l'absence de cadres juridiques et de ressources financires posaient des difficults la mise en uvre des Plans d'Action 21 Locaux. Le porte-parole du COMMERCE et de l'INDUSTRIE mentionna les efforts fournis dans le domaine de la gestion "biosolide". Le porte-parole des AGRICULTEURS mit en exergue les efforts visant endiguer les effets de la dsertification. Dcrivant le principe de subsidiarit, l'UE dclara que les autorits nationales doivent permettre aux collectivits locales de grer les questions dans lesquels elles ont des comptences.

Des exemples de leons tires des expriences vcues en matire de renforcement des capacits furent: pour les ONG l'importance du sentiment de proprit du processus et de la gouvernance; pour les PEUPLES INDIGENES la promotion de leur condition suite une dcision gouvernementale de reconnatre leurs territoires; pour le COMMERCE et l'INDUSTRIE les acquis dans les domaines de la sant, de l'ducation et de l'emploi susceptibles d'amliorer les conditions de vie dans les communauts dans une priode de cinq ans; et, pour les JEUNES la ncessit d'un fonds catalytique de dmarrage vers la dmocratisation de l'information. Notant le manque de partenariats probants, le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES mit en relief l'importance d'outils, tels que les technologies d'information et de communication, en tant qu'aspect du renforcement des capacits. La porte-parole des FEMMES mit en relief l'apprentissage et le transfert des technologies entre pairs ainsi que les aptitudes pouvant tre soutenu par les communauts.

La FRANCE proposa la fixation de critres permettant de s'assurer de la compatibilit des partenariats avec le dveloppement durable. Le dlgu des ETATS-UNIS nota que des partenariats long terme pouvaient dcouler d'initiatives de renforcement des capacits, de cours terme. Le BRESIL souligna le rle des acadmies scientifiques nationales dans les processus dcisionnels et dans le dveloppement des plans nationaux d'innovation scientifique et technologique. L'OUGANDA parla des partenariats entre le secteur gouvernemental et les communauts locales dans le domaine du transfert de l'expertise agricole. La LIBYE mit en exergue les partenariat avec des pays tiers et les efforts participatifs visant l'intgration du Plan d'Action 21 dans les prises de dcisions nationales.

Le porte-parole des AGRICULTEURS dclara que les subventions sont cruciales pour la scurit alimentaire et les questions touchant la souverainet des Etats, et que la conservation pouvait tre l'origine d'un dplacement des agriculteurs autochtones. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE proposa de considrer l'implication des Populations Indignes dans l'utilisation mdicinale des plantes, et appela la science et une ducation en matire de dveloppement durable.

Le porte-parole des ONG encouragea l'impulsion des centres nationaux de recherche en matire de changements climatiques travers le renforcement des commissions nationales de dveloppement durable existantes. Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES mit en relief l'implication des citoyens seniors et appela l'interconnexion des rseaux, au Sommet.

S'agissant de la collaboration avec la communaut Scientifique et Technologique: Le porte-parole des SYNDICATS dclara qu'un tel partenariat prendra du temps mettre sur pied; Le porte-parole du COMMERCE et de l'INDUSTRIE fit par de son intrt pour l'initiative; Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES dclara que le savoir traditionnel relevait galement de la science; La porte-parole des FEMMES appela au soutien des institutions nationales et rgionales; et la porte-parole des JEUNES suggra la mise en place de partenariats travers les co-villages.

Dans les remarques conclusives: le BANGLADESH souhaita en savoir davantage sur l'accs au fonds des Nations Unies pour le travail communautaire; Le porte-parole des AGRICULTEURS appela l'tablissement de meta-rseaux; et le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE parla de la mise en place d'un nouveau rseau regroupant les institutions traitant de mdecine traditionnelle. Le Modrateur Hohnen nota le grand nombre de questions non rsolues et le Prsident Akasaka signala que la session a fourni des ides sur la manire de mieux rpondre aux besoins en matire de renforcement des capacits.

LE GROUPE DE DISCUSSION II: La porte-parole des FEMMES labora sur les proccupations concernant les compagnies transnationales et les institutions financires internationales, sur les mcanismes garantissant l'intgration des femmes et la parit des sexes, et sur la mise en application des conventions disponibles. La porte-parole des JEUNES appela un accord juridiquement contraignant sur l'imputabilit des entreprises, et souligna, entre autres, l'quit sociale, l'quit inter-gnrations et la justice conomique et environnementale comme autant de critres cls. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES dplora l'attitude historique leur gard, notamment les activits prjudiciables aux ressources menes sur leurs territoires traditionnels sans leur consultation. Le porte-parole des ONG souligna le besoin de transparence, de responsabilit et d'imputabilit. Le porte-parole des COLLECTIVITE LOCALES mit l'accent sur leur rle en tant que joint entre les gouvernements nationaux et la socit civile.

Le porte-parole des SYNDICATS prsenta des exemples de bons et de mauvais partenariats, signalant que parmi les caractristiques des bons partenariats, figurent: la dsignation d'objectifs communs, une consultation largie de l'ensemble des concerns, et le respect des quilibres. Le porte-parole du COMMERCE et de L'INDUSTRIE identifia l'instauration d'environnements favorables et la dfinition des rles et des responsabilits comme autant d'lment cruciaux du cadre devant rgir les partenariats. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE mit en garde contre les possibles mauvaises utilisations des connaissances, et mit en exergue les dcalages entre les pays industrialiss et les pays non-industrialiss dans le domaine de l'information. Le porte-parole des AGRICULTEURS souligna leur rle comportant de nombreuses facettes, dans le dveloppement durable, fit part de l'intrt port pour sources d'nergie renouvelable et pour la recherche dans le domaine des OGM, et reconnut le besoin de partenariats entre les secteurs public et priv dans les systmes de distribution de l'eau.

Au sujet des partenariats en tant que moyens concrets de mise en uvre, le dlgu des ETATS-UNIS souligna que les engagements continuaient au-del du Sommet, prcisant sa prfrence pour des mcanismes d'auto-rapports. L'UE labora sur le lien entre les conclusions de Type 1 et de Type 2, sur les paramtres observer et sur les mcanismes de suivi et, avec le JAPON, souligna l'importance des collectivits locals dans la ralisation du dveloppement durable. SAINTE LUCIE appela, pour le partenariat, un cadre incluant critres, termes de rfrence, et mcanisme de suivi.

Au cours du dbat modr par Ida Kopen qui suivit, le porte-parole des ONG souligna l'importance des partenariats et de la non-interfrence dans les affaires intrieures des pays tiers. Les porte-parole des FEMMES et des JEUNES proposrent la ratification des conventions des Nations Unies comme pralables la mise en place des partenariats. En rponse, le dlgu des ETATS-UNIS mit en relief les initiatives volontaires comme autant de preuve de l'engagement. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES mit l'accent sur la reconnaissance des effets ngatifs de la mondialisation. Le porte-parole du COMMERCE et de l'INDUSTRIE souligna le caractre arbitraire de la dichotomie entre les conclusions de Type 1 et 2. La porte-parole des FEMMES nota les limitations du processus consultatif dans l'tablissement du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique. L'AFRIQUE DU SUD fit part de son engagement en faveur d'un cadre clair. Le DANEMARK souligna la ncessit de cadres et de directives mondialement reconnues pour aider les entits dfavorises. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE mit en relief sur le besoin de rsultats tangibles. Le porte-parole des SYNDICATS mit l'accent sur le droit s'organiser collectivement et librement.

Rsumant le dbat, Kopen nona une liste prliminaire de principes, incluant: la transparence, l'imputabilit, l'galit, l'quit, la pleine participation, le caractre mesurable, la reproductibilit, les trois piliers du dveloppement durable, et le sentiment de proprit. Les porte-parole des principaux groupes sociaux ajoutrent: le droit de dire non, la non-intimidation, la non coercition, l'quit inter-gnrations, la promotion des groupes historiquement dfavoriss, l'galit de l'accs, l'approche de prcaution, l'approche base sur les cosystmes, la performance, l'imputabilit du monde de l'entreprise et, le code de bonne conduite et l'engagement en faveur des conventions disponibles.

Tout au long des discussions, au cours de la sance de l'aprs-midi, les reprsentants des principaux groupes sociaux et les dlgations gouvernementales changrent des exemples particuliers de partenariats en cours. Le porte-parole des SYNDICATS fit part de ses rserves concernant le risque de voir le financement des partenariats "tre transformer en une parade de propositions d'investissement." Le porte-parole des ONG nota que les partenariats mis sur pied dans le pass se sont briss en raison des conflits de besoins entre partenaires. La porte-parole des JEUNES dtailla leurs critres de slection des partenariats. Le porte-parole de la COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE affirma son engagement en faveur des partenariats, quelque soit la position des Nations Unies. Le porte-parole des AGRICULTEURS labora sur la gestion des risques, en tant que mcanisme, et souligna l'importance des rgles et de la certitude. Le porte-parole du COMMERCE et de l'INDUSTRIE dclara que les partenariats devaient tre bass sur des accords volontaires. Le porte-parole des COLLECTIVITES LOCALES appela au courage d'tablir des objectifs clairs. Le porte-parole des PEUPLES INDIGENES dplora l'absence de recours juridique, affirma que la transparence n'est pas une garantie pour l'quit du pouvoir, et souhaita tre difi sur les mcanismes permettant de s'assurer de la durabilit, en particulier, lorsque les priorits changent. La porte-parole des FEMMES fit part de ses rserves concernant l'quilibre des pouvoirs, et nota le besoin de mettre en place des politiques idoines aux niveaux rgional et national, et de fournir des aptitudes et des ressources au niveau local. Le porte-parole des ONG dclara qu'elles ne voulaient pas voir les initiatives de Type 2 se transformer en une "trivial poursuite de diversion et de cooptation," et fit part de sa volont de ne pas soutenir de tels rsultats.

Le JAPON mit en exergue l'auto-slection et l'autogestion des partenaires. La FRANCE parla du financement des partenariats entre les secteurs public et priv et de la garantie de l'accs aux ressources, en tant que mcanismes servant l'interconnexion des deux rsultats. L'INDONESIE parla du cot de la mise en place des partenariats. La GUYANE souligna que le principal partenariat ayant merg de Rio, tait celui conclu entre le Nord et le Sud, et s'interrogea sur le point de savoir si ce dernier a t honor. L'ETHIOPIE fit part de ses rserves concernant le fait que les AGRICULTEURS aient reflt plutt les perspectives du Nord que celles du Sud. La SUISSE dclara que l'intrt port aux activits de Type 2 doit tre soutenu par un engagement en faveur des rsultats de Type 1, et souligna que les projets ont besoin d'tre bancables. La BELGIQUE suggra l'tablissement de partenariats entre les pays du Nord dans le domaine du changement des modes de consommation. La FINLANDE dclara que les partenariats constituaient une nouvelle donne et remit en question les suspicions de certains groupes.

Le Coprsident Quarless dclara que le SMDD doit galvaniser les soutiens en faveur des partenariats. Le Secrtaire Gnral du SMDD, Nitin Desai, affirma que les partenariats ne sont pas un substitut pour ce que les gouvernements ont besoin d'accomplir, et pas seulement entre le monde des entreprises et d'autres parties.

LE GROUPE DE TRAVAIL I

Coprsid par Kiyotaka Akasaka (Japon) et Maria Viotti (Brsil), ce Groupe de Travail poursuivit la ngociation du chapitre consacr au thme de la protection et de la gestion de la base des ressources du dveloppement conomique et social.

Les dlgus dcidrent que les mesures de lutte contre la pollution des eaux intresseront le niveau national, et qu'elles porteront sur les eaux de surface et les eaux souterraines, sur la prvention, sur la l'attnuations des effets ngatifs subits, et sur la nettoyage. L'UE nota les implications au point de vue des cots, en particulier, pour les technologies d'attnuation. Les dlgus s'accordrent sur un libell appelant la promotion d'une utilisation durable de l'eau, et dcidrent de reporter la discussion d'une proposition avance par les Etats-Unis sur les aspects sanitaires, en attendant les rsultats de la consultation bilatrale en cours sur ce thme.

Au sujet du dveloppement intgr des ressources en eau, les dlgus dbattirent des formulations soumises par le G-77/ CHINE et par l'UE, mais aucun accord ne put tre atteint sur la proposition du Coprsident appelant au "dveloppement, d'ici 2005, d'une gestion intgre des ressources en eau et de plans d'utilisation efficiente de l'eau, avec un soutien au profit des pays en dveloppement," qui rsolvait les ambiguts concernant: le point de savoir si le textes se rfrait tous les pays ou aux pays en dveloppement uniquement; la force juridique du libell; et dans quelle mesure le dveloppement des ressources en eau doit tre en cours.

S'agissant des services oprant dans le domaine de l'eau, les dlgus discutrent du libell limitant les objectifs du recouvrement, dans la foule des propositions avances et des amendements introduits par diverses dlgations, et s'accordrent finalement sur l'utilisation de divers instruments politiques "sans risque de voir les objectifs du recouvrement se transformer en barrire l'accs des pauvres l'eau salubre."

Au sujet des besoins d'affectation, les dlgus acceptrent une proposition NORVEGE d'amender le libell de manire s'assurer qu'une priorit est accorde la satisfaction des besoins humains de base, ainsi qu' la rhabilitation des cosystmes. Il y eut consensus sur la mise en place de programmes visant l'attnuation des effets des vnements extrmes intervenant dans le secteur de l'eau. Les dlgus dbattirent galement de la signification de ressources en eau "non-conventionnelles" et dcidrent de retenir le terme et le libell du Prsident, mais le dlgu des ETATS-UNIS s'enquit des implications d'une spcification de la mise disposition de ressources financires et techniques, dans certains paragraphes uniquement.

Aprs amendement, une nouvelle proposition avance par le G-77/CHINE, prnant la fourniture d'efforts efficaces, rentables et cologiquement rationnels et la mise en place, dans les pays en dveloppement, de programmes de dessalement de l'eau de mer, de recyclage des eaux et de collecte des eaux des brouillards ctiers, fut accepte. Les dlgus approuvrent un amendement introduit dans le texte du prsident par le G-77/CHINE, et appelant soutenir la facilitation de l'tablissement de partenariats entre les secteurs public et priv et des formes de partenariat accordant une priorit aux besoins des pauvres, dans des cadres nationaux stables et transparents mis en place par les gouvernements, tout en respectant les conditions locales.

Les dlgus acceptrent une proposition avance par le G-77/ CHINE et appelant sparer le libell portant sur le soutien devant tre apport aux pays en dveloppement et aux pays en transition conomique dans le domaine du suivi et de l'valuation des aspects qualitatif et quantitatif des eaux, du libell portant sur l'observation et la recherche conjointe dans le domaine de la gestion des ressources en eau et de leur comprhension scientifique.

LA SUISSE proposa la promotion des changes d'informations. Le G-77/CHINE, contr par les ETATS-UNIS et l'AUSTRALIE, suggra des amendements de manire "fournir" au lieu de "encourager et promouvoir" l'change d'information, le renforcement des capacits et le transfert des technologies, y compris celles de tldtection et satellitaires, pour l'amlioration de la gestion des ressources en eau et pour la comprhension scientifique du cycle des eaux. Le dlgu des ETATS-UNIS indiqua que les technologies satellitaires correspondaient bien cette catgorie. Un dbat procdural suivit, l'issue duquel le dlgu des ETATS-UNIS introduisit une objection formelle la suggestion du Prsident Akasaka de placer les deux libells entre crochets, en se basant sur le Rglement Intrieur et en particulier la rgle concernant les objections pouvant tre faites sur les questions de fond. Le CANADA appuya cette prise de position et encouragea le rgne de la bonne foi dans les ngociations. Les deux libells restrent entre crochets.

LE GROUPE DE TRAVAIL II

Ce Groupe de Travail , prsid par Richard Ballhorn (Canada), reprit, dans la soire, la ngociation autour du chapitre consacr au thme de la mondialisation. La SUISSE suggra la suppression du paragraphe appelant un accroissement de l'assistance technique, notamment dans l'interface commerce et dveloppement durable, et les ETATS-UNIS et le G-77/CHINE proposrent l'abandon de la dernire partie de la phrase. Le G-77/CHINE introduisit une clause consacre l'accs des produits des pays en dveloppement aux marchs, que les ETATS-UNIS plaa entre crochets.

LE GROUPE DE TRAVAIL III

Au cours de la sance de l'aprs-midi, ce Groupe de Travail, coprsid par Lars-Gran Engfeldt (Sude) et Ositadinma Anaedu (Nigria) entama la ngociation du papier du Vice-prsident concernant Les Arrangements Institutionnels du Dveloppement Durable, qui avait t distribu le 27 mai. Plusieurs amendements furent introduits dans l'introduction et dans le chapitre consacr aux arrangements au niveau international. On s'accorda sur le remplacement du terme "arrangements" par le terme "cadres" partout dans le texte. Le G-77/CHINE ajouta une rfrence aux besoins des pays en dveloppement "dans les domaines du financement, du transfert des technologies et du renforcement des capacits, en gardant l'esprit, le principe des responsabilits communes mais diffrencies." La proposition fut crochete. L'UE et les Etats-Unis dclarrent, toutefois, qu'ils taient prts approuver une rfrence, caractre gnral, aux principes de Rio. Le dlgu des ETATS-UNIS accepta une mention des objectifs du dveloppement durable, mais avec un "proviso" expliquant qu'il s'agit uniquement des "objectifs approuvs internationalement." La SUISSE, appuye par les ETATS-UNIS, proposa un libell faisant rfrence aux droits humains et aux liberts fondamentales reconnus internationalement. Il y eut accord gnral sur l'insertion d'un libell appelant une meilleure collaboration entre les parties du systme des Nations Unies, et un renforcement des capacits des pays en dveloppement dans le domaine du dveloppement durable. L'UE et le G-77/CHINE suggrrent plusieurs libells de rechange faisant rfrence l'OMC. Ils furent tous placs entre crochets. Les rfrences l'assouplissement de l'accs des pays en dveloppement l'OMC furent crochetes par le JAPON et l'UE. LUE expliqua son concept de soutien mutuel entre l'OMC et les accords environnementaux multilatraux, mais ne soumit pas de libell particulier. Dans ses remarques de clture, le Coprsident Anaedu, commentant le nombre excessif d'amendement textuels introduits, nota que cette session "n'tait pas de ngociation."

LES GROUPES DE CONTACT

La sance nocturne du groupe de contact sur l'nergie fut reporte en raison de la maladie du porte-parole de l'un des groupe rgionaux. La sance nocturne du groupe de contact sur la bonne gouvernance fut annule.

L'AFRIQUE: Le groupe de contact sur l'Afrique se runit dans l'aprs-midi pour examiner la rvision de texte du Vice-prsident Richard Ballhorn. Le groupe discuta du paragraphe introductive, ainsi que des paragraphes consacrs l'instauration d'un environnement favorable, la mise en place de mcanismes pour la mise en uvre du Nouveau Partenariat pour le Dveloppement de l'Afrique, au transfert des technologies, et l'ducation.

LES OCEANS: Modr par Guy OBrien (Australie), ce groupe de contact se runit dans l'aprs-midi pour poursuivre ses ngociations. Les dlgus discutrent autour d'un papier mis jour assorti d'un texte de compromis labor par le modrateur, et de propositions soumises par les dlgus. Peu de progrs fut ralis, les dlgus tant rest bloqus sur le libell portant sur la question de la pche et des ressources marines vivantes.

DANS LES COULOIRS

En dpit du climat tropical qui rgne Bali, la progression semble bloque sur Le Texte Rvis du Prsident, et en particulier, sur les questions dfres aux groupes de contact. Les dlgus gouvernementaux ont fait part de leur frustration, quant au rythme des ngociations, juges comme tant "extrmement lentes", "allant en marche arrire" ou "consistant jouer avec les mots." Les principaux groupes sociaux fustigent les gouvernements pour leur manque d'intrt apparent pour la production d'un document de Type 1 efficace et significatif. Certain ont affirm que la russite de la PrepCom IV dpendait dsormais de quatre facteurs: la finalisation de ce document; une dclaration politique crochete mais grable; la dfinition de critres pour les rsultats de Type 2; et une sorte "d'intervention divine."

En attendant, la progression sur les rsultats de Type 2 reste incertaine: Il existe des divergences entre les principaux groupes sociaux sur le soutien des partenariats, et tous ces groupes sociaux, l'exception d'un seul, sont d'accord sur la ncessit d'une convention sur l'imputabilit du monde des entreprises. Les observateurs ont not que le souhait de bnficier d'un week-end libre Bali un talisman du succs de la PrepCom IV ne sera exauc que si cette torpeur qui rgne sur les ngociations est vaincue

A SUIVRE AUJOURD'HUI

PLENIERE: Les dlgus se runiront en Plnire 10h dans la Salle Nusa Indah, pour entendre les rapports des Dialogues avec les Acteurs Sociaux.

GROUPES DE TRAVAIL: Le GT-I se runira de 10h 13h, de 15h 18h et de 20h 23h dans la Salle Nusantara 1, pour poursuivre l'examen du Papier Rvis du Prsident. Le GT-II se runira aprs la Plnire, de 20h 23h dans la Salle Nusa Indah, pour la poursuite de la discussion sur les PEID, la sant et le dveloppement durable, le financement, et le commerce international. Le GT-III se runira pour continuer la considration du papier rvis des Vice-prsidents concernant les cadres institutionnels devant rgir la gouvernance pour le dveloppement durable, qui a t distribu le 27 mai, l'issue de la Plnire, de 15h 18h puis de 20h 23h. Consultez le Journal des Nations Unies pour le lieu.

GROUPES DE CONTACT: Le GC sur l'nergie se runira de 15h 18h et de 20h 23h dans la l Salle Frangipani. Le GC sur l'Afrique se runira partir de 15h dans la Salle Nusa Indah.

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