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DECLARATIONS D'OUVERTURE

L'après-midi du lundi 22 Juillet, le Président appela les pays participant à présenter leurs déclarations d'ouverture officielle. La MALAISIE plaida pour un protocole mondial basé sur le principe préventif, et pour l'établissement de normes minimales pour les législations nationales. Le délégué soutint, par ailleurs, la création d'une base de données sur les lâchers d'OVM, et nota que l'évaluation des risques doit inclure les caractéristiques des organismes et l'interaction avec le site responsable. Il préconisa l'adoption d'une interprétation élargie permettant d'intégrer les responsabilités socio- économiques et les questions financières.

L'IRLANDE, au nom de l'UE, exprima son soutien à un processus à deux volets, à savoir, l'élaboration d'un protocole et la promotion de l'application des Lignes Directrices du PNUE. Le délégué mit en relief un certain nombre de points importants pour le protocole, dont: gestion et évaluation scientifique des risques basées sur le principe de prévention; flexibilité et non duplication; portée focalisée et définitions claires; et, en matière d'APE, dispositions proportionnelles aux risques impliqués et compatibles avec l'OMC. L'UE exprima par la suite son espoir de voir le GTBS-1 parvenir à une structure de protocole comprenant deux sections. La première section devant couvrir l'objectif, la portée et la définition du protocole, et la seconde devant englober des éléments opérationnels, tels que les procédures de notification concernant l'AEP, ainsi que les points focaux nationaux. Le délégué appela aussi à arrêter des orientations pour les délibérations futures.

L'AFRIQUE DU SUD souligna l'importance des contributions biotechnologiques dans les domaines de l'agriculture et de la santé et nota que le commerce international en matière d'OVM ne doit pas être restreint de manière non justifiée. Il reconnut toutefois que les OVM présentent toujours un certain risque, en particulier pour les pays et les communautés dont les moyens de subsistance dépendent de la biodiversité. Il appela enfin à l'établissement de normes minimales dans les législations nationales, ainsi qu'à la définition des termes et à la classification des OVM pour éviter toute polarité indue.

Se référant à "l'esprit d'Aarhus", les USA déclarèrent que le débat sur les procédures ne doit pas porter les délégués loin des questions de fond importantes. Le délégué proposa à la réunion de se pencher d'abord sur les trois points prioritaires identifiés dans les termes de référence pour faciliter plus tard l'élaboration du protocole. Il plaida, par ailleurs, pour l'élargissement des échanges d'informations et pour la conduite d'études d'évaluation de risques dans les pays dépourvus de capacités autochtones et appela, enfin, à la conclusion d'un accord sur le processus du futur travail du GTBS.

Le JAPON proposa une étude sur les mouvements transfrontaliers d'OVM et nota qu'un protocole scientifiquement rationnel doit commencer par une analyse des accords nationaux et régionaux disponibles pour éviter duplications et chevauchements. Il fit noter également que tout protocole doit être conçu de manière à être ratifié par le plus grand nombre possible de pays.

La NORVEGE souligna qu'il était important d'accomplir le mandat de la réunion en termes de sujets de fond et de calendriers des négociations. Il nota que la Décision II/5 de la CdP-2 a déjà établi qu'aucun instrument international disponible ne traitait de manière adéquate des mouvements transfrontaliers d'OVM et appela à la conclusion du protocole mondial sur la biosécurité avant 1998.

Le COSTA RICA, au nom des G-77/CHINE, mit en exergue les questions importantes soulevées dans le rapport du Groupe d'Experts Spécial Non Restreint (UNEP/CBD/COP.2/7). Toutefois, s'il est important d'examiner les points approuvés à Madrid, il est tout aussi important de discuter ici et dans les réunions futures, des nouveaux points que certaines délégations considèrent comme cruciaux, tels que les considérations socio-économiques, les questions de responsabilité et de compensation, et la question financière. Le délégué souligna pour finir, le rôle de la formation et du développement des capacités.

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