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BIOSECURITE

Dès le début des années 1970, la biotechnologie moderne permet aux scientifiques de procéder à des modifications génétiques et biochimiques sur les plantes, les animaux et les micro-organismes et de créer des organismes modifiés vivants (LMO). Plusieurs pays pourvus d'industries biotechnologiques ont mis en place une législation visant à assurer un transfert, une manipulation, une utilisation et un dépôt des LMO et de leurs produits, dans de bonnes conditions. Ces pratiques préventives sont communément connues sous l'appellation de "biosécurité." Mais il n'existe aucun accord international contraignant pour traiter les situations où les LMO traversent les frontières nationales.

L'Article 19.4 de la CDB prévoit que les Parties puissent considérer la nécessité et les modalités d'un protocole sur la biosécurité. A la CdP-2, les délégués établirent un Groupe de Travail Ad Hoc sur la Biosécurité (BSWG), lequel devait tenir sa première réunion à Aarhus, Danemark, du 22 au 26 Juillet 1996. Plus de 90 délégations devaient y assister, incluant des experts scientifiques et techniques représentant les Parties visées et les Parties non visées de la CDB, des organisations intergouvernementales, et des représentants d'ONG et du secteur industriel.

Le BSWG-1 marqua la première réunion officielle vers l'élaboration d'un protocole dans le cadre de la CDB et la mise en route de l'une de ses composantes les plus importantes et les plus contentieuses. Les gouvernements dressèrent la liste des éléments devant figurer dans le futur protocole, s'accordèrent sur la tenue de deux réunions en 1997 et tracèrent les grandes lignes de l'information requise pour guider leurs futures travaux.

REUNIONS REGIONALES

La Réunion Préparatoire Régionale de l'Europe Centrale et de L'Est (ECE) se tint du 30 Septembre au 2 Octobre 1996 à Bratislava, Slovaquie. Les Participants recommandèrent que: des dispositions soient incluses dans le budget du Fonds Fiduciaire du Secrétariat de la CDB pour aider à assurer la pleine participation des Parties de l'ECE aux réunions futures; qu'un appui soit consacré à la constitution de groupes nationaux et régionaux de soutien à la biodiversité pour aider ainsi à la préparation des rapports nationaux; que des points focaux sous-régionaux soient considérés; et que la collaboration et le partage des informations soient renforcés au niveau régional.

La Réunion Préparatoire Régionale Africaine se déroula à Victoria , Mahe (Seychelles), les 9 et 10 Octobre 1996. Le Groupe recommanda que: des mesures soient entreprises pour assurer la mise à disposition, dans les dates prévues, des documents dans toutes les langues de l'ONU; des sources de financement supplémentaires soient identifiées pour les pays en développement pour leur permettre de participer activement et d'apporter leurs contributions aux objectifs de la CDB; un renforcement des capacités soit entrepris dans le domaine de la taxonomie dans les pays en développement; et que le MEI soit mis en oeuvre à l'échelon national en Afrique.

La Réunion Préparatoire Régionale de l'Amérique Latine et des Caraïbes se déroula à Castries, Sainte Lucie, les 24 et 25 Octobre 1995. Les recommandations à la CdP inclurent: l'établissement d'un cycle budgétaire bisannuel; la création au sein du Secrétariat, d'un poste traitant des besoins des Petits Etats Insulaires en Développement (SIDS); l'assurance que le MEI ne sera pas limité à Internet; et l'allégement de l'ordre du jour du SBSTTA-3.

La Réunion Préparatoire Régionale Asiatique fut tenue à Kuala Lampur, Malaisie, les 25 et 26 Octobre 1996. Concernant le projet de Mémorandum d'Accord, les délégués devaient souligner à la fois l'autorité de la CdP sur le mécanisme de financement et le caractère intérimaire du statut du FEM. Les délégués discutèrent par ailleurs du rôle éventuel du MEI comme mécanisme de transfert technique et de développement des ressources humaines. Parmi les points prioritaires identifiés: le besoin de focaliser le travail du SBSTTA; la nécessité d'approches régionales en matière d'accès aux ressources génétiques; et, la nécessité du renforcement des capacités et du développement infrastructurel pour la mise en oeuvre.

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