Daily report for 11 July 2007

OPTIONS POUR LA RATIONALISATION DES DIRECTIVES A L'INTENTION DU FEM: Le prsident Rezende de Castro a introduit le point de l'ordre du jour (UNEP/CBD/WG-RI/ 2/5 et INF/8).

L'ALGERIE a fait l'loge des efforts fournis pour raccourcir le cycle d'approbation des projets soumis au FEM et a soulign le besoin de prendre en ligne de compte l'approche par cosystme, l'objectif de 2010 et les OMD. L'AUSTRALIE a accueilli avec satisfaction les rformes actuelles du FEM et, apportant son appui aux proccupations exprimes par les PEID, a indiqu que toutes les applications de financement devraient tre traites avec quit et justice.

Faisant tat de retards enregistrs dans la concrtisation des projets, le MEXIQUE a appel des indicateurs applicables la manire dont les directives sont mises en uvre. Le Malawi, au nom du GROUPE AFRICAIN, a suggr que la CdP adopte un mcanisme pour le suivi de l'interprtation des directives de la CdP par le FEM. La NORVEGE, l'ALGERIE, l'INDE et d'autres ont soulign l'importance de la collaboration au niveau national, en particulier entre le FEM et les correspondants de la CDB. Le NIGERIA a suggr d'inviter les membres du Conseil du FEM tre prsents aux futures CdP de la CDB. L'UE et la MALAISIE ont encourag le secrtaire excutif poursuivre le dialogue avec le prsident directeur gnral du FEM.

Le BRESIL a soulign le besoin d'laborer un cadre quadriennal pour les priorits programmatiques concidant avec la cinquime reconstitution des fonds du FEM, et a propos de demander au secrtariat, sous l'orientation du Bureau, de soumettre la CdP 9 une proposition pour les priorits programmatiques. Le CANADA et la NORVEGE ont remis en question le mandat du Bureau d'laborer un cadre quadriennal pour les priorits programmatiques, et a accueilli avec satisfaction la tenue de discussions autour de la meilleure manire dont la CdP pourrait fournir ses conseils. La SUISSE, la COLOMBIE et d'autres ont apport leur appui l'organisation d'une runion ouverte tous, consacre l'examen du cadre, juste avant la CdP 9, la NOUVELLE ZELANDE proposant que les futures CdP ngocient une dcision exceptionnelle concernant les directives au FEM, tablissant une distinction entre les dcisions concernant les directives et les dcisions thmatiques. 

La THALANDE a soulign la ncessit d'explorer les formes de cofinancement impliquant le FEM et d'autres organismes de financement, le NIGERIA mentionnant le Fonds pour les pays les moins avancs, le fonds pour les pays industrialiss et le Fonds pour la mise en uvre des projets et le Fonds d'adaptation, pour la leve de fonds pour les activits de prservation de la biodiversit. L'ARGENTINE a demand l'insertion d'une rfrence plutt schmas de financement qu' financement durable.

Attirant l'attention sur le projet de stratgie du FEM pour la biodiversit, la TANZANIE a accord une priorit au renforcement des capacits sur les questions de prvention des risques biotechnologiques et d'APA. L'ETHIOPIE et l'OUGANDA ont plaid pour la prise en considration des communauts locales dans le financement du FEM. La MALAISIE a pos la question de savoir pourquoi certaines priorits de la CdP, comme le savoir traditionnel, ne bnficient pas d'une priorit par le FEM. L'INDE a soulign qu'il est temps de rvaluer, rationaliser et consolider les directives l'intention du FEM, de manire transparente et participative.

Le reprsentant du FOREST PEOPLES PROGRAMME, au nom de plusieurs ONG, a dfendu l'ide: de confier la gestion des projet du FEM aux points focaux nationaux; d'tendre et de simplifier les procdures du Programme des petits crdits; et d'affecter des fonds aux domaines prioritaires dtermins dans les SPANB rviss. Il a galement fait part de ses rserves l'gard de l'Initiative du FEM pour des partenariats publics-privs.

L'aprs-midi, la NOUVELLE ZELANDE a introduit le texte sur la rationalisation des directives l'intention du FEM, appelant, entre autres, les parties, soumettre leurs vues sur les priorits avant la CdP 9, et la CdP: intgrer dans son PTPA, un point exceptionnel portant sur les directives; et aligner de nouvelles directives avec le cycle de la reconstitution de fonds du FEM, en remplacement des directives antrieures.

OPERATIONS DE LA CONVENTION: Le prsident Rezende de Castro a introduit le point de l'ordre du jour (UNEP/CBD/WG-RI/2/7, INF/12, et Adds.1 et 2). Les dlgus ont examin les projets de recommandations concernant le rexamen et le retrait des dcisions de la  CdP, et l'admission des observateurs.

Retraction des dcisions: L'UE, la COLOMBIE, l'ARGENTINE, l'ALGERIE et d'autres ont apport leur appui la priode de huit annes recommande pour le rexamen et la rtraction des dcisions de la CdP. La THALANDE a signal que certaines dcisions, telles que celles ayant trait l'objectif de 2010, pourraient devenir inappropries dans le futur. Le BRESIL a fait part de ses rserves que dans le retrait dcisions, les directives concernant les politiques et programme, d'importance, en  particulier, pour les pays en dveloppement, pourraient se perdre.

Le MEXIQUE a encourag que le rexamen et le retrait des dcisions de la CdP ne suivent pas un calendrier, et a suggr d'utiliser le modle de la CITES dans la dtermination des dcisions qui sont encore pertinentes ou qui peuvent ncessiter un amendement. Le dlgu a propos un mcanisme pour la consolidation des dcisions qui portent sur un mme thme.

Le CANADA a dclar que le retrait des dcisions est une basse priorit et, avec le GROUPE AFRICAIN et d'autres, a soulign que le retrait des dcisions devrait tre disponible en ligne. Le NIGERIA a mis en garde contre la rtraction des dcisions qui ne sont pas mises en application, et ECOROPA, les dcisions qui pourraient renfermer des principes centraux pour les travaux futurs de la CDB. GREENPEACE, appuye par le fonds, a souhait voir les dcisions de la CDB tre adoptes par majorit qualifie, pour permettre la prise de dcisions focalises qui tablissent des objectifs clairs et facilitent l'application de la CDB.

Admission des observateurs: La COLOMBIE a appel une application stricte des critres de qualification dans l'admission des ONG aux runions de la CDB, et le secrtariat et les parties, tre en mesure de vrifier les applications. L'UE a appel un accs ouvert tous les organismes qualifis, et interprter le terme qualifie dans le sens le plus large possible. Le BRESIL a plaid pour la participation de la socit civile, en particulier celle des pays en dveloppement. L'ARGENTINE a appel les nouveaux candidats tre soumis une procdure d'admission sur une base ad hoc  et obtenir l'admission uniquement pour la runion en question. Il a galement prfr plutt l'accs d'associations, telles que les chambres de commerce, que l'accs d'entits individuelles du secteur priv. Le NIGERIA et le QATAR ont appel une dfinition claire de la participation du secteur priv, le QATAR suggrant l'exclusion des reprsentants du secteur priv, des consultations informelles.

Le MEXIQUE a soulign l'importance de la participation des groupes autochtones et du secteurs priv. Le CANADA a appel un processus souple pour s'assurer d'une participation la plus large possible. L'AUSTRALIE, appuye par le NIGERIA, a suggr que l'admission soit limite aux sances plnires et aux runions des groupes de travail, et que l'accs aux runion informelles soit la discrtion des organisateurs des runions. Le GROUPE AFRICAIN a demand que les ONG, les OIG et les groupes autochtones soient aviss de leur ligibilit assister aux runion de la  CBD.

Mettant en relief la contribution apporte par les communauts autochtones et les ONG la CDB, la FONDATION TEBTEBBA, appuye par plusieurs ONG, a appel la leve des barrires entravant leur participation pleine et efficace, et a suggr que les observateurs soient requis de soumettre, soit leurs statuts, soit des brochures d'information pertinente. Le WWF a rappel aux dlgus que les procdures ouvertes et souples rgissant la participation ont permis la socit civile et aux communauts autochtone de s'approprier la Convention.

MISE A JOUR DES OBJECTIFS 2 ET 3 DU PLAN STRATEGIQUE: Le prsident Rezende de Castro a introduit le projet de recommandation (UNEP/CBD/WG-RI/2/CRP.1), prcisant qu'il consolide les discussions sur les points de l'ordre du jour concernant: l'tat d'avancement de la mise en uvre des SPANB; les domaines prioritaires pour le renforcement des capacits; et les directives pour l'laboration, l'valuation et la mise en application des SPANB. 

Le SALVADOR et l'AUSTRALIE ont suggr de prciser que les SPANB sont essentiels pour la mise en application de la Convention et qu'ils sont, par consquent, importants pour la ralisation de l'objectif de 2010. La TANZANIE a propos de modifier l'ordre des paragraphes de manire mieux mettre en exergue les points portant sur le soutien et sur les directives, avant d'encourager l'action sur l'laboration des SPANB.

 Au sujet de la liste des actions entreprendre par les parties, dans l'laboration, l'application et la rvision des SPANB, l'AUSTRALIE, appuye par plusieurs, a suggr de consolider leurs actions sous les sous-titres suivants: contenu des plans; soutien de la mise en application; ralisation des objectifs de la Convention; et suivi des progrs.

Le dlgu des MALDIVES a demand de prendre note de l'inadquation des capacits financires, humaines et techniques, comme tant l'un des principaux obstacles poss la mise en uvre, le BRESIL demandant que cela soit dtermin comme tant la contrainte la plus rpandue. Le GROUPE AFRICAIN a propos un nouveau paragraphe demandant au mcanisme de financement, aux pays industrialiss et aux institutions donatrices de fournir aux pays en dveloppement des financements adquats pour l'application et la rvision des SPANB aux chelons national et rgional. L'UE a propos l'insertion d'un libell appelant l'valuation des financements fournis par les instruments disponibles, l'exploration de nouvelles sources de financement, et l'laboration d'un plan de financement pour la mise en uvre des actions prioritaires des SPANB.

L'AUSTRALIE, appuye par le CANADA et l'UE, a suggr une simplification du paragraphe faisant rfrence l'Article 20 (ressources financires), en y encourageant les donateurs fournir un soutien plus solide aux pays en dveloppement pour qu'ils puissent vaincre leurs contraintes par rapport aux ressources financires, humaines et techniques et, contre par le BRESIL, supprimer le libell consacr aux tches ventuelles qui pourraient tre entreprises dans ce sens.

Bhutan, au nom du GROUPE ASIATIQUE, a suggr de faire en sorte que les meilleures pratiques et les enseignements tirs soient disponibles travers le MEI. L'ALGERIE a propos l'insertion d'une rfrence la coopration rgionale et aux synergies. Le GABON a propos une formulation appelant au renforcement de la coopration entre les Conventions de Rio et d'autres AEM. L'OUGANDA a appel la promotion et au soutien de l'action locale en faveur de la mise en uvre, et l'intgration des considrations de la biodiversit dans les plans d'action pour le dveloppement local. La ZAMBIE a demand l'insertion d'une rfrence l'examen de l'utilisation de l'approche par Monts marins des WWF/Convention de Ramsar, dans l'laboration et la mise en application des SPANB. L'UE, l'AUSTRALIE, la NORVEGE et d'autres, contr par le BRESIL, le BURKINA FASO et le NIGERIA, ont requis la suppression du libell appelant s'assurer que les SPANB rendent bien compte des principes de la Dclaration de Rio. Le CANADA a suggr que les SPANB devrait plutt tenir compte que tre fonds sur les principes de la Dclaration de Rio.

L'ARGENTINE et le BRESIL ont requis la suppression des rfrences aux services fournis par les cosystmes, tandis que plusieurs autres ont plaid pour leur maintien. La SUISSE a demand l'insertion de rfrences l'accs aux ressources gntiques et au partage des avantages. Suite l'opposition exprime par plusieurs pays en dveloppement, le dlgu a apport son appui aux suggestions avances par le CANADA et l'UE, de faire rfrence aux objectifs de la Convention.

KIRIBATI a appel l'intgration des valeurs sociales et culturelles de la biodiversit, et a propos un nouveau paragraphe appelant l'amlioration de la participation des communauts autochtones et locales dans les SPANB. Le YEMEN et l'ARGENTINE ont requis l'insertion de rfrences l'implication des parties prenantes pertinentes issues des principaux groupes. Le BURKINA FASO a suggr de prciser que les activits pour l'implication des parties prenantes englobent le renforcement de la contribution du savoir traditionnel. La THALANDE a suggr de prciser que les SPANB devraient intgrer les questions de parit hommes-femmes.

Le prsident Rezende de Castro a renvoy les discussions sur les actions entreprises par les  parties dans l'laboration, la mise en uvre et la rvision des SPANB des consultations informelles.

Au sujet du renforcement des capacits, et de l'accs et du transfert des technologies, l'UE, contre par plusieurs pays en dveloppement, a suggr de supprimer le paragraphe sur le groupe spcial d'experts techniques, tandis que l'AUSTRALIE a souhait un compromis en se focalisant sur les rsultats potentiels du groupe. Le BRESIL, appuy par le GROUPE AFRICAIN, a suggr de prciser que les institutions d'excution pertinentes soient encourages traiter les besoins en matire de capacits, dtermin l'chelon national. La MALAISIE a plaid en faveur une coordination sous-nationales et des mcanismes consultatifs dans l'laboration des plans nationaux de renforcement des capacits.

Les discussions se poursuivront jeudi.

DANS LES COULOIRS

La GTEA 2 atteignant son mi-parcours, plusieurs dlgus ont mis, dans leurs commentaires, des observations sur le droulement tranquille de la runion, l'un d'eux ajoutant, pour plaisanter, que cela tait un signe inquitant. Un autre a estim que les dbats relativement non conflictuels et sans tapage qui se droulent la GTEA 2, comme celui qui a eu lieu sur la mobilisation des ressources, pourraient signifier extra-chaleur la CdP 9 lors de l'examen de ces questions vitales. Certains ont regrett l'occasion manque de mener des discussions approfondies sur quelques-unes de ces questions, la GTEA 2, tandis que d'autres ont fait remarquer que sans de tels dbats, les efforts fournis au cours de la priode intersessions, pour produire des propositions de fonds pour la CdP, risquent de ne pas tre perus comme tant participatifs et transparents.

De mme, la question de l'admission des observateurs dans les runions futures de la CBD, qui, au dpart,  avait provoqu quelques apprhensions dans les rang des ONG, est venue puis est partie, sans donner lieu un grand dbat. Seules, les propositions d'tablir une rgle universelle rgissant la participation des observateurs dans les consultations informelles ont mis certains dans l'embarras qu'un petit nombre de pays allait probablement insister sur une exclusion gnrale, en dpit du fait que la majorit des parties est ouverte une large participation de l'ensemble des intervenants dans toutes les ngociations. 

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