Summary report, 7 September 2004
7-10 SEPTEMBRE 2004
Le groupe spcial d'experts du forum des Nations Unies sur les forts, charg de l'examen et de la recommandation des paramtres du mandat d'laboration d'un cadre juridique pour tous les types de forts (GSE PARAM) s'est runi du 7 au 10 septembre 2004, au sige des Nations Unies New York. Le Groupe d'Experts, qui a mis en prsence 68 experts: a fait le point des instruments et processus contraignants et non contraignants rgionaux et internationaux ayant trait aux forts, disponibles; a examin les rapports labors par les pays, les membres du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF) et le Secrtariat Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF) et les rsultats des sessions du FNUF; a examin d'autres rsultats de l'arrangement international sur les forts (IAF); a pass en revue des expriences pertinentes vcues par diverses organisations et divers accords appropris, relatifs aux forts, disponibles, en se focalisant sur les complmentarits, les lacunes et les doubles emplois; et, a adopt un rapport offrant une gamme d'options pour le cadre futur, devant tre transmis la cinquime session du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF-5).
Plusieurs participants ont estim que la runion a permis un change de vues ouvert et cre une dynamique pour l'laboration d'un nouvel AIF. Les Experts ont dgag de nombreux domaines d'intrt commun et de nombreux points de convergence quant aux objectifs et au contenu du nouvel AIF, la plupart d'entre eux soulignant la ncessit de renforcer l'AIF et pour la mise en application des engagements antrieurs. Ayant cela l'esprit, les experts ont dtermin les options suivantes, qui doivent tre examines par la FNUF-5 en mai 2005: dveloppement de l'AIF actuel; et, ngociation d'une convention ou d'un protocole.
BREF HISTORIQUE DU FNUF ET DU GSE-PARAM
Le Forum des Nations Unies sur les Forts a t tabli par le Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) en octobre 2000, en tant qu'organe subsidiaire de l'ECOSOC, avec pour principal objectif, la promotion de la gestion, de la conservation et du dveloppement durable de tous les types de forts. Le FNUF a russi une priode quinquennale (1995-2000) de dialogue autour des politiques forestires, facilit par le Groupe Intergouvernemental sur les Forts (GIF) et le Forum Intergouvernemental sur les Forts (FIF). Les principales fonctions du FNUF sont: faciliter la mise en application des accords ayant trait aux forts et favoriser une comprhension commune de la gestion forestire durable (GFD); s'assurer du dveloppement continu des politiques et du dialogue entre les gouvernements, les organisations internationales et les principaux groupes identifis dans le Plan d'Action 21, et traiter des questions forestires et autres sujets de proccupation mergeants; renforcer la coopration internationale et le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports sur les progrs accomplis; et renforcer l'engagement politique en faveur de la gestion, conservation et dveloppement durable de tous les types de forts. L'ECOSOC a galement instruit que dans un dlai de cinq ans, le FNUF devait examiner en vue de recommander l'ECOSOC, et travers lui, l'Assemble Gnrale, les paramtres du mandat d'laboration d'un cadre juridique pour tous les types de forts.
Les processus GIF/FIF ont produit un ensemble de plus de 270 propositions d'actions axes sur la GFD, appeles, de manire collective, comme tant les Propositions d'Action des GIF/FIF. Ces propositions constituent la plate-forme du Programme de Travail Pluriannuel (PTPA) et du Plan d'Action du FNUF, dont les divers thmes sont examins aux sessions annuelles du FNUF. Les initiatives conduites par les pays et par diverses organisations ont galement contribu l'laboration des thmes du FNUF.
SESSION D'ORGANISATION DU FNUF:
La session d'organisation du FNUF et les consultations informelles
menes sur le PTPA, ont eu lieu du 12 au 16 fvrier 2001, New York,
aux Etats-Unis. Les dlgus y ont dcid que le Secrtariat du FNUF
sera localis New York, et ont procd l'examen des progrs raliss
vers l'tablissement du Partenariat de Collaboration sur les
Forts (PCF), un partenariat regroupant 14 organisations internationales
majeures, ayant rapport avec les forts, et de la dure du terme des
membres du Bureau.
FNUF-1: La premire session du FNUF (FNUF-1) s'est droule du 11 au 23 juin 2001, au sige des Nations Unies New York. Les dlgus y ont discut puis adopt des dcisions portant sur le PTPA du FNUF, le Plan d'Action de la mise en uvre des Propositions d'Action des GIF/FIF, et le travail du FNUF avec le PCF. Ils ont recommand aussi, l'tablissement de trois groupes d'experts spciaux chargs de fournir, au FNUF, des avis techniques concernant: les approches et les mcanismes du suivi, de l'valuation et de l'laboration des rapports (GES-SER); le financement et le transfert des technologies cologiquement rationnelles (GES-FINTER); et la considration de la charge consistant recommander les paramtres du mandat de l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts (GES-PARAM).
FNUF-2: La FNUF-2 s'est tenue du 4 au 15 mars 2002, au sige des Nations Unies, New York. Les dlgus y ont adopt une Dclaration Ministrielle et un Message adress au Sommet Mondial pour le Dveloppement Durable (SMDD), ainsi que huit dcisions portant sur: la lutte contre la dforestation et la dgradation des forts; la conservation forestire et la protection des types uniques de forts et des cosystmes fragiles; les stratgies de rhabilitation et de conservation pour les pays dots d'un faible couvert forestier; la mise en valeur et la restauration des sols dgrads et la promotion des forts naturelles et des forts plantes; les concepts, la terminologie et les dfinitions; les critres particuliers de l'valuation de l'efficacit des accords internationaux sur les forts; les rvisions proposes pour le plan moyen terme couvrant la priode 2002-2005; et les questions diverses. Les dlgus ont procd l'examen des cahiers des charges des trois groupes spciaux d'experts et ont dcid de poursuivre leurs discussions la FNUF-3.
FNUF-3: La FNUF-3 s'est runie Genve, en Suisse, du 26 mai au 6 juin 2003. La FNUF-3 a adopt des rsolutions portant sur: l'amlioration de la coopration et de la coordination des politiques et des programmes; la sant et la productivit des forts; les aspects conomiques des forts; le maintien du couvert forestier de manire rpondre aux besoins prsents et futurs; le Fonds Fiduciaire du FNUF; et le renforcement du Secrtariat. La FNUF-3 a galement finalis les mandats des trois groupes d'experts spciaux et notamment celui du GSE-PARAM, tche mene depuis la FNUF-2. Elle a aussi adopt une dcision portant sur le format respecter dans l'tablissement des rapports volontaires.
GROUPE SPECIAL D'EXPERTS DU FNUF SUR LE SUIVI, l'EVALUATION ET L'ETABLISSEMENT DES RAPPORTS (GSE SER): Le GSE SER s'est runi Genve, en Suisse, du 8 au 12 dcembre 2003, pour procder, entre autres: l'valuation des exigences en vigueur, en matire de rapports, et des procdures de suivi et d'valuation, retenues par les conventions, les processus et les instruments internationaux, et par les organisations pertinentes, oprant dans le domaine forestier; la proposition des voies et moyens d'assurer le suivi et l'valuation des progrs, sur la base des rapports volontaires; et la recommandation des voies et moyens de renforcer les capacits en matire de suivi, d'valuation et d'laboration des rapports. Le GSE-SER a recommand que le FNUF: encourage les organisations pertinentes dterminer les zones de chevauchement, en matire de rapport, et les incohrences dans les donnes rapportes; invite les organisations et les instruments pertinents, y compris le PCF, laborer un document retraant les progrs accomplis vers la GFD, pour examen la FNUF-5; continue assurer le suivi et l'valuation des progrs raliss dans la mise en uvre des propositions d'action des GIF/FIF, d'ici la FNUF-5; et recommande davantage de cohrence et de liens entre les rapports produits des fins domestiques et les rapports produits des fins internationales.
GROUPE SPECIAL D'EXPERTS DU FNUF SUR LE FINANCEMENT ET LE TRANSFERT DES TECHNOLOGIES ECOLOGIQUEMENT RATIONNELLES (GSE-FINTTER): Le GSE-FINTTER s'est runi Genve, en Suisse, du 15 au 19 dcembre 2003, pour procder: l'valuation de la situation de l'aide publique au dveloppement destine la GFD; la revue de l'efficacit, et la proposition de mesures pour l'amlioration du financement international actuel en faveur de la GFD; l'exploration des voies et moyens d'accrotre le financement rserv la GFD; la dtermination du rle du financement priv dans la GFD; la revue et l'valuation des initiatives disponibles dans le domaine du transfert des TER et de la diffusion des connaissances ncessaires la promotion de la GFD. Le GSE-FINTTER a recommand, entre autres: que les pays et les membres du PCF facilitent les flux de donnes concernant les TER, travers l'tablissement de liens avec les rseaux d'informations et le renforcement de la coopration avec les entreprises et les institutions publiques utilisant les TER; que les pays intgrent la promotion de l'investissement priv dans les stratgies nationales de financement de la GFD; et, que les pays prennent des mesures pour l'amlioration du recouvrement des loyers de la gestion forestire.
FNUF-4: La FNUF-4 s'est runie Genve, en Suisse, du 3 au 14 mai 2004. La FNUF-4 a adopt cinq rsolutions portant sur: les aspects sociaux et culturels des forts; les connaissances scientifiques ayant trait aux forts; le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports, et les critres et indicateurs; le financement et le transfert des TER; et la revue de l'efficacit de l'arrangement international sur les forts (AIF). Les dlgus n'y sont pas parvenus complter et adopter les rsolutions portant sur les savoirs traditionnels ayant trait aux forts et sur l'amlioration de la coopration. La FNUF-4 a organis un dialogue avec les diverses parties prenantes, et les dlgus ont procd l'examen des expriences vcues et des leons apprises par les pays, en plaant un accent particulier sur la ngociation d'une rsolution intressant la mise en place d'un processus de facilitation de l'examen de l'efficacit de l'arrangement international sur les forts, la FNUF-5.
COMPTE RENDU DE LA REUNION
NDLR: Les Participants la runion agissaient en leur qualit personnelle d'experts et sont ici cits par leurs noms et nationalits. Les interventions faites au nom des dlgations de pays ou d'observateurs sont, dans ce rapport, cites par le seul nom du pays ou de l'organisation concerne.
Pekka Patosaari, Coordonnateur et Chef du FNUF, a ouvert le GSE-PARAM, mardi matin 7 septembre 2004, soulignant que les tches de ce dernier englobent la dtermination des complmentarits, des lacunes et des duplications dans l'AIF actuel, l'examen des lments catalyseurs et des obstacles, et la fourniture d'une gamme quilibre d'options, la FNUF-5.
Les participants ont lu Tim Rollinson (Royaume-Uni) et Andrea Alban Duran (Colombie), coprsidents. Le Coprsident Rollinson a prcis que le GSE-PARAM n'est pas un groupe de ngociation, et le Coprsident Alban Duran a soulign que les discussions ne doivent pas tre inclusives. Les experts ont adopt l'ordre du jour (E/CN.18/AC.3/2004/1) sans amendement.
Hosny El-Lakany, du Partenariat de Collaboration sur les Forts (PCF), a dclar que les membres du PCF ont raffirm leur engagement en faveur du FNUF et de l'amlioration de la collaboration et de la coordination dans le domaine forestier. Ils se sont galement engags aider les pays membres mettre en application la gestion forestire durable (GFD). El-Lakany a encourag le GSE-PARAM formuler un ensemble de recommandations claires pour la FNUF-5.
Au cours des deux premires journes et demie, les experts ont examin chacun des trois points de l'ordre du jour. Jeudi aprs-midi et vendredi matin, les experts ont revue le projet de texte des Coprsidents du procs-verbal des discussions des deux journes et demie. Le vendredi aprs-midi, un projet de rapport final a t soumis aux experts pour examen.
LES COMPLEMENTARITES, LES LACUNES ET LES DUPLICATIONS ET L'EVALUATION DES EXPERIENCES VECUES AVEC LES PROCESSUS ET LES INSTRUMENTS DISPONIBLES
Mardi, les experts ont planch sur les complmentarits, les lacunes et les doubles emplois et ont pass en revue les expriences acquises de l'emploi des instruments et des processus contraignants et non contraignants, rgionaux et internationaux disponibles, pertinents aux forts, (E/CN.18/AC.3/2004/2). S'agissant des complmentarits, les experts ont soulign, entre autres:
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l'importance de la focalisation sur l'ensemble des instruments et des processus ayant trait aux forts, y compris les initiatives du FNUF conduites par les pays;
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la ncessit de mettre en exergue la coordination et la collaboration entre les membres du PCF; et
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le caractre complmentaire des processus actuels.
Au sujet des lacunes et des doubles emplois, les experts ont soulign le besoin:
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d'tendre le rle du PCF et de renforcer la coordination et la coopration inter-agences;
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de catalyser l'action visant couvrir l'ensemble des aspects durables de dveloppement;
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de faciliter l'accs aux fonds disponibles;
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dterminer les Propositions d'Action des Groupes de Discussion Intergouvernemental sur les Forts/Forum Intergouvernemental sur les Forts;
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traiter les thmes nouveaux et mergeants;
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adopter une approche d'excution rgionale;
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dfinir de manire plus claire la GFD;
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dfinir la relation entre les efforts internationaux, rgionaux et nationaux;
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se focaliser sur la mise en application;
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engager davantage de pays et de parties prenantes dans les discussions;
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traiter les besoins particuliers des pays, tels que ceux relatifs la conservation de la diversit gntique et la rduction de la pauvret;
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renforcer et intgrer le suivi, l'valuation et l'tablissement des rapports; et
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claircir les rles des correspondants du FNUF.
Au sujet de l'examen des expriences, les experts ont exprim leurs opinions, faisant tat:
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de l'chec du FNUF traiter les relations entre l'approche cosystmique et la GFD;
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des consquences ngatives de l'absence de focalisation;
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des difficults rencontres dans le suivi des objectifs tablsi l'chelon mondial;
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du fait qu'un instrument juridique contraignant (IJC) applicable aux forts n'amliorera pas forcment la mise en application de la GFD;
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du fait que le GSE-PARAM pourrait tirer des enseignements des expriences rgionales;
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du fait que les problmes de coordination entre les processus et les instruments ne sont dus ni des doubles emplois ni des chevauchements dans les responsabilits,mais un manque de coopration;
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du fait qu'une voix centrale forte, au sein du systme des Nations Unies, est importante et qu'elle viterait la fragmentation de l'ordre du jour forestier; et
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du fait que le traitement de la mise en application des Propositions d'Action et des accords relatifs aux forts a t difficile.
Pour un compte rendu plus dtaill de ces discussions, voir http://enb.iisd.org/vol13/enb13118f.html.
DIVERS RESULTATS DE L'AIF
Mardi aprs-midi et vendredi matin, les experts se sont penchs sur les divers rsultats de l'AIF et ont pass en revue des expriences pertinences vcues avec les instruments, les organisations et les processus rgionaux et internationaux contraignants et non contraignants disponibles lis aux forts. Le Coprsident Alban Duran a introduit le document concernant les catalyseurs favorisant et les obstacles entravant la mise en application des Propositions d'Action des GIF/FIF et des dcisions du FNUF (E/CN.18/AC.3/2004/3). Les catalyseurs dtermins par les experts englobent:
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la mise en application accrue des programmes forestiers nationaux (PFN);
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les initiatives conduites par les pays;
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les partenariats;
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le rle du PCF et des initiatives;
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les opportunits offertes pour l'change d'expriences;
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l'intgration des Principaux Groupes Sociaux dans les discussions politiques de l'AIF;
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la valeur de l'AIF dans la fourniture de directives et dans la coordination du travail des agences charg des forts; et
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l'impact positif du travail accompli par le FNUF, notamment, l'laboration et la mise en application des critres et indicateurs (C&I) pour la GFD.
Les obstacles identifis par les experts englobent:
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des moyens d'excution inadquats, dus la raret des ressources, l'absence de capacits et l'insuffisance des transferts de technologies;
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des contraintes lies la pauvret;
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une dconnection entre la politique suivie et les besoins sur le terrain;
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un dclin de l'intrt politique l'gard des questions forestires;
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la sparation de la GFD des discussions sur le dveloppement durable;
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le fardeau de la dette, l'insuffisance des ressources et le manque de financements stables;
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la mauvaise qualit du suivi et de l'tablissement des rapports;
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le nombre et la complexit des Propositions d'Action des GIF/FIF et de l'absence de buts et d'objectifs clairs; et
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l'absence de mesures incitatrices en faveur de la mise en application.
Les Experts ont soulign la ncessit:
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d'une coordination au niveau national et d'une valuation de l'utilit des instruments et des mcanismes disponibles;
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de l'implication de toutes les parties prenantes et la conscientisation des forestiers de l'existence et du contenu des instruments internationaux;
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de l'utilisation du processus dcisionnel international pour la facilitation de la GFD aux chelons national et rgional;
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la facilitation de l'utilisation efficiente des ressources et de l'intgration des forts et d'autres questions, notamment celle de l'radication de la pauvret;
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de la prise en compte des diffrents besoins et des diffrentes responsabilits des pays et du besoin d'une coopration internationale;
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de l'impulsion de l'intgration politique et de la coordination;
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de l'lvation du profil des forts dans les plans d'action nationaux;
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de l'amlioration de l'accs aux ressources financires;
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de la reconnaissance des rles des acteurs non gouvernementaux dans le dveloppement politique;
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de l'utilisation des initiatives conduites par les pays pour le dveloppement des ides politiques;
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du traitement des besoins rgionaux, comme les lacunes dans le domaine du transfert des technologies et du financement de la GFD;
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du traitement des circonstances nationales et des dimensions sociales et culturales des forts;
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de l'amlioration du suivi;
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de la valorisation des biens et services des forts, de manire approprie;
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de la facilitation de l'intgration avec les ODM et l'objectif de l'radication de la pauvret;
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de l'laboration d'objectifs tangibles, ralistes et attractifs;
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de la focalisation sur, et l'octroi d'une priorit aux, activits mener et problmes rsoudre;
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du traitement des besoins du terrain;
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de l'amlioration des activits de coordination entre les membres du PCF;
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du renforcement des engagements de la communaut des donateurs;
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du traitement des besoins sous-rgionaux; et
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du renforcement des capacits.
Pour un compte rendu plus dtaill de ces discussions, voir http://enb.iisd.org/vol13/enb13118f.html et http://enb.iisd.org/vol13/enb13119f.html.
LES OPTIONS OFFERTES POUR LE NOUVEL AIF
Les participants ont procd, mercredi aprs-midi et jeudi matin, l'examen des options offertes quant au cadre juridique devant rgir tous les types de forts (E/CN.18/AC.3/2004/2). Jeudi aprs-midi et vendredi, les experts ont poursuivi l'examen de ce sujet, sur la base du projet de rapport des Coprsidents l'intention la FNUF-5, qui renferme les observations mises sur la gamme des options offertes.
COMMENTAIRES GENERAUX: Hans Hoogeveen (Pays-Bas) a soulign que les options non contraignantes comprennent des lignes directrices volontaires et la continuation ou discontinuation du FNUF, tandis que les options contraignantes englobent une convention, une convention-cadre ou un protocole de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB). Franz Perrez (Suisse) a dclar que les options offertes pour l'AIF englobent la discontinuation de l'AIF, la discontinuation du FNUF, le maintien du statu quo, l'laboration d'un IJC, et la rforme de l'AIF disponible. Richard Ballhorn (Canada) a dclar que les options non contraignantes comprennent l'amlioration du FNUF et l'dification sur les activits de certification, et Tasso Rezende Azevedo (Brsil) a parl des lignes directrices volontaires en tant qu'option non contraignantes. Plusieurs experts ont dclar que les diverses options ne sont pas mutuellement exclusives et, notant le besoin d'viter les positions polarises, ont mis en garde contre une division des options comme tant cadre juridiquement contraignant et cadre juridiquement non contraignant. Claudio dAyola (Italie) a dclar qu'un IJC peut tre adopt suite la rforme du FNUF, et a mis en relief le besoin de rendre toutes les options attrayantes pour les donateurs, de manire renforcer le financement.
Xolisa Mabhongo (Afrique du Sud) et Ingwald Gschwandtl (Autriche) ont fait part de leur appui l'ide de dterminer la fonction et les objectifs de l'AIF avant de dbattre de sa forme. Hoogeveen et Armas Jappinen (Sude) ont soulign le besoin d'impliquer l'ensemble des acteurs et des parties prenantes dans le processus.
Claudio Gutierrez (Argentine) a parl de la ncessit d'examiner l'AIF devrait tre dcide priodiquement.
Ricardo Ulate (Costa Rica) et Mabhongo ont propos de dterminer les modalits d'excution de chaque option. Plusieurs experts ont galement requis de dterminer les implications.
Mabhongo a soulign le besoin de dterminer le processus de transition entre l'arrangement disponible et le futur AIF et, avec plusieurs autres experts, a appel la poursuite du dialogue avant la FNUF-5.
Bill Mankin, du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), a attir l'attention sur le papier de discussion du WWF, soulignant que l'AIF doit tre radicalement remani, si l'on souhaite sa continuation.
DEVELOPPEMENT DE L'AIF DISPONIBLE: L'AIM: Les experts se sont accords pour dire que le profil des forts doit tre rehauss tous les niveaux. Hoogeveen (Pays-Bas) a dclar que l'AIF devrait viser: renforcer l'engagement politique long terme et la coopration internationale; soutenir la mise en uvre nationale et rgionale; amliorer le suivi; et rattacher le FNUF d'autres processus. Ballhorn a dclar que la GFD pourrait tre le principal objectif de l'AIF. Jan McAlpine (Etats-Unis) et Aysar Tayeb (Arabie Saoudite) ont dclar que le futur AIF devrait viser catalyser l'action nationale. Mabhongo (Afrique du Sud) a fait part de son appui un AIF qui serait apte , entre autres: rehausser le profil de la GFD; promouvoir la collaboration avec d'autres instruments; et, encourager les approches allant du bas vers le haut de la pyramide, qui accommodent les arrangements rgionaux. Hossein Moeini Meybodi (Iran) a soulign que quelle qu'elle soit, l'option devrait avoir pour principal objectif une focalisation sur la GFD et sur l'adoption de mesures concrtes pour l'amlioration de la mise en application. Tony Bartlett (Australie) a propos que l'tablissement d'aires protges soit le but de l'AIF, et James Singh (Guyane) a mis en exergue la rduction de la pauvret et l'amlioration des moyens de vivre des communauts locales. Azevedo (Brsil) a dclar que le forum devrait viser , entre autres, assurer le suivi des progrs accomplis dans la poursuite des objectifs mondiaux. Plusieurs experts ont dclar que l'AIF devrait promouvoir la mise en application des Propositions d'Action des GIF/FIF, aux chelons national et local, et Azevedo a propos leur intgration dans d'autres processus.
Plusieurs experts ont soulign le besoin, pour l'AIF, de renforcer la coopration entre les pays et les processus internationaux et rgionaux, et entre les processus internationaux l'intrieur et l'extrieur de l'AIF.
LE CONTENU: Plusieurs experts ont appel un cadre focalis et exhaustif, qui fournirait des moyens d'excution, tels que le soutien financier, la coopration scientifique et technique, et le suivi et l'tablissement des rapports. Jitendra Vir Sharma (Inde) a soulign le besoin de traiter les questions ayant trait aux savoirs autochtones, et Gregoire Nkeoua (Rpublique du Congo) a mis l'accent sur les proccupations ayant trait l'environnement et au dveloppement. Djauhari Oratmangun (Indonsie) a dclar que le FNUF renforc devrait se focaliser sur les thmes prioritaires, notamment celui de l'exploitation forestire illicite. Singh a dclar que le nouvel AIF devrait englober des mesures incitatrices au profit des pays travaillant diligemment pour l'application de la GFD. Hoda Salah El-Din Rashed (Egypte) a soulign le besoin de changer, dans le nouvel AIF, l'accent mis actuellement sur la discussion et de le placer sur l'excution. Perrez (Suisse) et Yuji Imaizumi (Japon) a soulign la ncessit d'une orientation politique. John Bazill (Communaut Europenne) a dclar que le nouvel AIF doit renforcer les outils financiers, et Gschwandtl (Autriche) a dclar qu'il doit faciliter l'accs aux ressources. Plusieurs dlgus ont suggr que l'AIF renforce la participation des principaux groupes sociaux. Meybodi (Iran) a soulign que le renforcement de l'AIF requiert, entre autres, une dclaration des engagements, une collaboration dans les domaines de l'tablissement des rapports et du financement, et la participation des reprsentants rgionaux dans les sessions du forum.
Plusieurs experts ont appel des objectifs intermdiaires et ultimes, clairs, concrets, ralisables et focaliss. Perrez a dclar que ces derniers doivent tre attrayants pour les politiciens. Oleg Shamanov (Russie) a dclar que les objectifs particuliers devraient tre fonds sur les objectifs ayant trait aux forts, internationalement convenus, disponibles, notamment ceux figurant dans la Dclaration du Millnaire. Mabhongo a fait part de son appui en faveur des objectifs multisectoriels, et Azevedo (Brsil) a plaid pour un nombre rduit d'objectifs mondiaux, que les pays accompliraient communment sur la base des priorits et des objectifs dtermins l'chelon national. Le reprsentant du gouvernement Brsilien a dclar que l'tablissement d'objectifscadres ne devrait pas tre une priorit.
LA STRUCTURE: Hoogeveen et Mauricio Limon Aguirre (Mexique) ont soulign que le renforcement de l'AIF requiert l'apport de modifications structurelles l'arrangement disponible.
McAlpine a recommand d'organiser de sessions biennales du FNUF assorties de runions de haut niveau, une fois tous les quatre ans, et de travailler sur la base de cycles de travail de 10 15 ans. Gutierrez (Argentine), Azevedo (Brsil) et le reprsentant du gouvernement brsilien a suggr de complmenter les sessions biennales du FNUF par des runions intersessions rgionales ou thmatiques. Bartlett (Australie) a suggr AIF deux tages, assorti d'un forum mondial toutes les deux quatre ans, pour procder l'examen de la mise en uvre et dbattre des thmes mergeants, et d'une focalisation rgionale pour la facilitation de la mise en application et de la coopration. Don Wijewardana (Nouvelle Zlande) a soulign le besoin d'un nouvel AIF pour la facilitation des initiatives rgionales, d'adopter une approche tages, et d'une focalisation sur les actions mener dans les pays. Nkeoua (Rpublique du Congo) a soulign le besoin de renforcer le forum en tant qu'organe de concertation et de coordination et de tenir des runions rgionales en conjonction avec les runions rgionales de la FAO. Anders Portin (Finlande) a recommand le traitement des sujets au niveau mondial. Ramiro Riobo (Chili) a dclar que la mise en place d'un directorat international des forts est ncessaire, pour la fourniture d'orientations et l'examen des rapports concernant la mise en uvre.
Ulate (Costa Rica) a soulign que le futur AIF requiert une structure rgionale et, avec Maria da Conceicao Ferreira (Portugal), Imaizumi (Japon) et Gschwandtl (Autriche), a soulign que doter l'AIF d'une grande prrogative politique est crucial pour son efficacit. Le Brsil a recommand le renouvellement du mandat du FNUF pour 15 annes encore, et a suggr de se focaliser sur l'expansion de la GFD travers des politiques intrieures fondes sur les es Propositions d'Action des GIF/FIF.
FINANCE: Meybodi (Iran) a soulign qu'un FNUF renforc requiert un accroissement de son budget rgulier. McAlpine (Etats-Unis) et Erik Bjornebye (Norvge) a suggr d'tablir d'un fonds fiduciaire pour la facilitation de la collaboration et de la mise en uvre de la GFD. Bashir Ahmed Wani (Pakistan) a dclar qu'un mcanisme de financement permanent est crucial, et a plaid pour la cration d'un fonds fiduciaire consacr la promotion de la GFD. Imaizumi a soulign que les implications financires de chaque option doivent tre examines, prcisant que la quote-part des cots devant tre prise en charge par chacun des pays donateurs, ne doit pas tre excessive.
CONVENTION OU PROTOCOLE: Azevedo a dclar que le Brsil est en train de mener des consultations pour dterminer sa position vis--vis du nouvel AIF, prcisant que pour ce pays une convention n'est pas une option retenir. Sharma (Inde) a dclar qu'une convention ne serait pas suffisamment souple pour le traitement des proccupations rgionales et locales.
Matthias Schwoerer (Allemagne) a dclar que les avantages d'un IJC englobent un accroissement du soutien politique et un cadre long terme, crdible, et une plate-forme de rfrence pour les politiques forestires. Schwoerer et Bjornebye ont dclar qu'un IJC lverait galement le profil international des forts. Andreas Drouzas (Grce) a soulign que l'engagement est l'lment cl pour l'aplanissement des obstacles dresss devant la GFD, et ont fait part de leur appui en faveur d'un IJC. Fred Manuel Batlle Rio (Guatemala) s'est dclar en faveur d'un IJC, prcisant qu'il viendrait renforcer la lgislation nationale. Riobo (Chili) a soulign qu'une convention efficace devrait englober les pays reprsentant la proportion la plus importante des forts originelles, et a indiqu qu'un IJC implique que les donateurs seront lis des niveaux de financement particuliers. Aguirre a soulign que les IJCs ont t efficaces dans la facilitation de la mise en uvre des mesures nationales, au Mexique. Hoogeveen (Pays-Bas) a dclar qu'une convention, une convention-cadre ou un protocole inscrit dans le cadre de la CDB peuvent tous englober des buts et des objectifs, et des dispositions concernant: les C&I; le transfert des technologies; le renforcement des capacits; un mcanisme financier; et le suivi, l'valuation et l'tablissement de rapports.
Ballhorn (Canada) a fait part de son appui en faveur d'une convention, et a mis en garde contre un protocole relevant de la CDB, faisant tat de conflits possibles entre le concept de la GFD et l'approche cosystmique. Manuel Briceno Mendez (Venezuela) a exprim son soutien en faveur d'une convention, prcisant qu'elle viendrait servir de plate-forme pour les politiques nationales. Tayeb (Arabie Saoudite) a fait part de son soutien en faveur d'une convention assortie de mcanismes de suivi amliors ou d'un protocole relevant de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques. Wani (Pakistan) a exprim son appui en faveur d'un protocole relevant de la CDB.
Shamanov (Fdration de Russie) a fait part de son appui en faveur d'une convention-cadre. Eun-ju Ahn (Rpublique de Core) a dclar qu'une convention-cadre pourrait se focaliser sur la coordination des programmes disponibles, et Schwoerer a soulign qu'elle permettrait de traiter les objectifs mondiaux et rgionaux et de renforcer l'engagement avec le temps. Ferreira (Portugal) a dclar que les conventions sont des organes dcisionnels quon prfre souvent aux forums d'change d'expriences. Elle a soulign que la diffrence entre une convention-cadre et une convention n'est pas clairement tablie.
Le Royaume-Uni a not qu'une convention pourrait rationaliser l'organe charg du droit international relatif aux forts et mener un traitement plus efficace des questions forestires ou, compte tenu des chevauchements possibles, aboutir davantage de complexits et d'incertitudes. Il a dclar qu'une convention destine combler les lacunes, est sans doute la solution.
Bjornebye a mis en exergue le lien direct entre la force d'un instrument et son arrangement financier, et a soulign que l'tablissement du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) comme mcanisme de financement des travaux ayant trait aux forts, requiert un IJC et limiterait le financement certains types de projets.
Pour plus de dtails sur ces dbats, voir http://enb.iisd.org/vol13/enb13119f.html et http://enb.iisd.org/vol13/enb13120f.html.
GROUPE DE DISCUSSION AVEC LES PARTIES PRENANTES
Mercredi, un groupe de discussion avec les parties prenantes, a t tenu sur la question du rehaussement du profil des forts dans l'ordre du jour international agenda. Les Principaux Groupes y ont soulign le besoin d'une participation plus importante dans le cadre du nouvel AIF.
Les Agriculteurs et les Petits Propritaires Forestiers ont soulign le besoin d'amliorer l'accs au march et des rgimes fiscaux qui encourage la GFD.
Le reprsentant du Commerce et de l'Industrie a dclar que l'AIF devrait dterminer les principes de base de la GFD, tre compatible avec les rgles de l'Organisation Mondiale du Commerce et mettre en application les engagements nationaux relatifs la GFD.
La Communaut Scientifique et Technologique a qualifi le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution Climatique de modle d'interaction positif entre la science et la politique et a encourag la poursuite de la recherche sur les questions forestires.
Les Syndicats de Travailleurs ont fait part de leurs rserves concernant les causes sociales de la dforestation et ont dclar qu'un cadre favorable quitable et participatif est ncessaire.
Les Peuples Autochtones ont appel un instrument souple et non contraignant.
Les Organisations Non Gouvernementales ont dclar que l'AIF devrait soutenir les droits de l'Homme et les droits des communauts autochtones et locales, et promouvoir une gestion forestire communautaire authentique, apte assurer la responsabilisation de l'tre humain.
Le reprsentant des Enfants et des Jeunes plaider pour un AIF qui accorde une priorit l'ducation forestire et l'accroissement de la volont politique.
Les Femmes ont appel la cration de structures de gouvernance qui permettent aux femmes s'engager de manire constructive dans les processus dcisionnels relatifs la GFD.
Pour plus de dtails sur ces dbats, voir http://enb.iisd.org/vol13/enb13119f.html.
SESSION DE CLTURE
ADOPTION DU RAPPORT: Vendredi aprs-midi, le Coprsident Alban Duran a introduit le projet de rapport rvis des Coprsident, incluant les commentaires prsents jeudi aprs-midi et vendredi matin. Hoogeveen (Pays-Bas) a dclar que le texte rvis rend compte de manire russie de l'esprit positif et de la richesse des dbats, et a soulign que les options offertes pour le nouvel AIF ne sont pas mutuellement exclusives mais qu'elles s'apportent un appui rciproque. Juan Holguin (Equateur) a demand que le rapport donne un meilleur descriptif de l'option de la convention-cadre. Les experts ont ensuite adopt le rapport.
Le Rapport Final: Le rapport final prsente brivement le contexte historique du GSE-PARAM. L'aspect principal du rapport rside dans la partie qui rsume les discussions menes autour:
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des complmentarits, des lacunes et des duplications, ainsi que l'valuation des expriences pertinentes et des instruments et processus rgionaux et internationaux contraignants et non contraignants, ayant trait aux forts;
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de la prise en considration des divers rsultats de l'AIF et des efforts fournis pas les pays pour la mise en application des Propositions d'Action des GIF/FIF; et
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des options ayant rapport avec l'examen en vue de recommander les paramtres devant encadrer l'laboration d'un cadre juridique rgissant tous les types de forts.
Les complmentarits, les lacunes et les duplications: Le rapport souligne qu'au cours du dbat, qui n'a pas abouti quelque consensus, les experts ont conclu, entre autres:
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que les forts sont de nature multisectorielle;
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qu'il pourrait y avoir un rle pour une voix centrale des forts, dans le systme des Nations Unies;
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que la coordination et la coopration au plan la fois national et international, sont importantes;
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que les contraintes financires sont de srieux obstacles pour la mise en uvre; et
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que l'implication des parties prenantes est importante.
Examen des autres runions de l'AIF: Le rapport souligne que dans ce dbat, qui n'a pas abouti un consensus, les experts ont soulign plusieurs catalyseurs de la mise en uvre, dont:
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l'engagement politique long terme;
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l'amlioration de l'laboration et la mise en application des PFNs;
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la certification;
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les partenariats;
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le PCF; et
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les initiatives conduites par les pays et par les organisations.
Ce chapitre du rapport note galement fait galement tat de nombreux obstacles entravant la mise en uvre, dont:
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l'absence de statut pour les forts, dans l'ordre du jour politique;
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l'insuffisance du financement;
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l'incohrence des rapports;
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l'absence de buts et d'objectifs clairs; et
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lutilisation inadquate des opportunits de partenariat.
Options offertes relativement l'examen, en vue de leur recommandation, des paramtres devant encadrer l'laboration d'un cadre juridique applicable tous les types de forts: Ce chapitre du rapport stipule que quelques experts ont soulign l'importance d'avoir des objectifs clairs dans le futur AIF quels qu'ils soient. Le chapitre souligne en particulier, que les objectifs clairs pourraient englober la mesure de la contribution pouvant tre apporte par la lutte contre le dboisement et contre la dgradation forestire, dans la concrtisation des objectifs convenus antrieurement, tels que ceux figurant dans la Dclaration du dbut du Millnaire. Il nonce aussi que quelques objectifs particuliers difficiles devraient tre labors cette fin, comme par exemple une rduction du dboisement de X pour cent, d'ici 2015, ou de l'exploitation forestire illicite, de Y pour cent.
Le rapport stipule galement que d'autres objectifs-cadres de l'AIF pourraient englober:
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s'assurer un soutien politique de haut niveau;
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s'assurer un financement plus stable et plus prvisible;
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promouvoir la transparence;
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difier des partenariats; et
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faciliter la coordination intersectorielle.
Le reste du rapport dcrit deux options particulires que les pays pourraient examiner la FNUF-5, lors de leur prise de dcision sur le futur AIF. Ces options consistent en l'laboration:
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de l'AIF disponible actuellement; ou
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d'un IJC consacr aux forts, tel qu'une convention sur les forts ou un protocole relevant de l'IJC disponible.
Le rapport souligne que plusieurs experts ont dclar avoir agi avec prudence dans l'affinement pouss de la diffrence entre ces deux approches, de manire ne pas empcher la possibilit de voir les lments de l'une des approches tre intgrs dans l'autre. Pour chacune des options, le rappport prsente les vises et les politiques possibles ainsi que les modalits financires.
AUTRES ACTIVITES: Manuel Rodriguez, du Bureau de la FNUF-5, a dclar qu'il existe un terrain d'entente et plusieurs points de convergence sur les objectifs et sur le fond du nouvel AIF, ainsi qu'un consensus autour du besoin de renforcer l'AIF et des engagements en faveur de la mise en application. Il a recommand que des concertations informelles, notamment des discussions rgionales et des initiatives sous la conduite des pays, soient tenues avant la FNUF-5. McAlpine (Etats-Unis) a soulign l'importance de la tenue de concertations informelles au cours de la priode prcdant la FNUF-5, et a prcis qu'une initiative sous la conduite d'un pays serait utile l'largissement des discussions et l'approfondissent de la comprhension au sujet des activits de fond de l'AIF. Le Mexique a dclar qu'il accueillerait volontiers la runion en janvier 2005, en tant que partie intgrante de l'initiative sous la conduite du pays.
Pekka Patosaari a flicit les experts pour le succs enregistr par la runion, et a indiqu que l'ide de tenir des runions d'information rgionales avant la FNUF-5 devrait tre explore davantage.
Le Coprsident Alban Duran a cltur la runion 17h38.
BREVE ANALYSE DU GSE-PARAM
La runion du Groupe Spcial d'Experts sur l'Examen des Elments d'un Mandat en vue de l'Elaboration d'un Cadre Juridique concernant Tous les Types de Forts (GSE-PARAM) a eu lieu un moment critique du processus du Forum des Nations Unies sur les Forts (FNUF). Aprs quatre annes de dialogue politique, la communaut internationale des forts et de la foresterie doit maintenant reconsidrer ses objectifs et, sans doute plus important encore, se pencher sur l'arrangement institutionnel qui sera le plus mme de faciliter la concrtisation de ces objectifs. Pour sa part, le GSE-PARAM a reu la tche de doter le FNUF d'un ventail d'options concernant les arrangements futurs possibles. Finalement, le GSE-PARAM a t capable d'accomplir sa mission et de produire un document qui a paru satisfaisant tous les experts. La cinquime session du FNUF, qui doit avoir lieu au mois de mai 2005, aura une double tche accomplir: valuer l'efficacit de l'actuel arrangement international concernant les forts (AIF) et s'accorder, aprs avoir examin les options formules par le GSE-PARAM, sur la voie la plus approprie suivre.
Ce qui rend le moment encore plus critique, cependant, c'est le fait que cette dernire dcennie, le profil des forts a dclin de manire constante, en terme importance, dans l'ordre du jour international. Tel qu'il est peru, ce dclin est associ un manque de financement pour les projets forestiers, aux problmes poss la mise en application de la gestion forestire durable (GFD), l'chelon des pays et la primaut accorde aux activits politiques, au sein du FNUF.
Dans ce cadre, cette brve analyse procdera l'examen de la runion et de ses implications quant l'AIF futur.
LES DISCUSSIONS OFFICIELLES ET OFFICIEUSES
En dpit du fait que le GSE-PARAM ait t conu comme tant une runion d'experts indpendant et qu'il se veuille un dbat non politique, une forte nuance politique tait perceptible tout le long de la runion, en particulier, lorsque les experts ont ax leur attention sur le rapport final et sur les options qui y figurent. La runion n'a pas t une discussion particulirement dtaille des aspects techniques juridiques des diverses options mais plutt un change de vues, ouvert, sur les diverses options offertes. Cela n'est pas surprenant, et n'est pas forcment ngatif non plus. Mais cela explique, dans une certaine mesure, le fait que le dbat officiel du GSE-PARAM ait pu sembler, certains moments, polaris: certains pays continuent vouloir une convention forestire et d'autres sont carrment opposs l'ide. Cette divergence de vue est reflte dans le rapport final, o les options correspondent deux catgories: dvelopper l'AIF disponible; et laborer une convention ou un protocole relevant d'un accord disponible. Le rapport, toutefois, met en garde contre l'tablissement d'une distinction trop aigue entre ces deux options, de manire ne pas hypothquer la possibilit d'intgrer des lments de l'une avec ceux de l'autre, pour dgager un cadre de compromis.
Il a sembl, cependant, que dans les rangs des experts le sentiment tait que le dbat autour de l'arrangement futur serait contre-productif si le point de dpart de ce dbat est constitu de points de vue opposs sur l'AIF futur. La plupart taient d'avis que le moment est venu de dterminer des objectifs communs pour le nouvel AIF. Le corollaire tait une reconnaissance gnrale que la question des modalits doit venir plus tard. A cet gard, quelques experts ont indiqu que le nouvel AIF pourrait tirer avantage du fait d'avoir des objectifs clairs, de manire mieux orienter ses travaux. D'autres ont propos un ensemble d'objectifs diffrents et d'ordre plus gnral, comme ceux consistant accrotre le financement, de promouvoir la transparence et d'amliorer la coordination. Bien sr, il n'y a pas eu d'accord sur ces objectifs, tant donn que les experts n'aient pas t mandats d'en conclure un, mais, ce que cette focalisation sur les objectifs permet de constater, c'est que la communaut forestire internationale dispose de pas mal de bonne volont et d'un souhait collectif d'amliorer et de renforcer l'AIF.
Il tait clair qu' la fois les experts et les gouvernements entendent encourager la mise en application de la GFD, dans le cadre du nouvel AIF, et qu'un quilibre entre les activits politiques et les activits de projet est ncessaire dans le cadre de l'arrangement international. Tout le long de la runion, les experts ont explor le point de focalisation fondamental de l'ventuel AIF, qui, selon de nombreux experts, aiderait dterminer sa structure future.
En effet, l'un des aspects les plus productifs du GSE-PARAM a t celui des conversations officieuses menes dans les couloirs entre les experts, qui ont envoy un signal clair disant que les pays commencent dsormais rflchir de manire plus critique et plus crative la question de savoir quoi pourrait ressembler le futur AIF. Une bonne partie du dbat officiel a t axe sur la dtermination des objectifs, mais une grande partie de la discussion officieuse s'est focalise sur la troisime voie: pas une vraie convention, mais certainement quelque chose ayant davantage d'autorit politique et intgrant une coordination plus importante et des priorits plus focaliss, que l'arrangement actuel.
LA TROISIEME VOIE
A la fin de la semaine, il tait clair que les reprsentants des pays allaient poursuivre l'exploration de la troisime voie pour trouver un juste milieu, tout en attirant encore l'attention sur l'importance des activits forestires. Au cours de cette runion de quatre jours, un certain nombre d'experts issus, en particulier, des pays donateurs, ont affirm qu'un financement adquat existe pour les projets russissant le travail de mise en application de la GFD. A titre d'exemple, les dispositions politiques du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) concernant le financement des projets forestiers feront l'objet d'une plus grande attention au sein de la communaut des donateurs, car ces pays seront en train de chercher des voies et moyens d'allouer les ressources financires disponibles dans le FEM, aux pays dans lesquels un travail important sur la GFD est ncessaire. En dpit de la solidit de la plate-forme financire du FEM, nombre de dlgus de pays en dveloppement ne sont pas convaincus qu'il existe un financement multilatral adquat pour les projets forestiers et ont dclar que leurs pays ncessitent bien davantage.
Bien qu'il ne s'agisse encore l que d'un exercice acadmique, plusieurs experts et observateurs ont pass la semaine exprimenter diffrentes ides par exemple, s'assurer du financement, travers le Fonds pour l'Environnement Mondial, la conception d'un cadre pour la participation du niveau communautaire, et l'tablissement d'objectifs-cadres ainsi que la rorganisation des anciens, et rflchir de manire stratgique sur la manire de rorienter la direction de l'AIF.
Parmi les questions difficiles poses actuellement: comment l'AIF pourrait-il tre renforc? Comment peut-on rformer l'AIF, accrotre le flux des financements publics et privs en faveur de la GFD? Comment le PCF peut-il s'assurer que la coordination et la coopration soient une priorit plus importante dans les pays adhrents? D'un point de vue financier et logistique, quels devrait tre les frquences, dure et lieu gographique des sessions officielles? Et quels devraient tre leurs mandats?
CONCLUSION
Le GSE-PARAM a confr une certaine dynamique aux discussions autour du nouvel AIF. Plusieurs experts prsents la runion ont exprim le besoin de btir sur ces accomplissements et de poursuivre la discussion d'ici la FNUF-5. Les Etats-Unis et la Suisse ont apport leur appui l'ide d'une initiative conduite par un pays pour la facilitation de la suite des discussions et le Mexique a offert d'accueillir, en janvier 2005, une runion pour des changes ouverts sur l'ensemble des options prsentes dans le rapport du GSE-PARAM. Cette initiative offrira l'occasion de btir sur le travail du GSE-PARAM et peut- tre de favoriser davantage de rflexion crative et stratgique.
La mise en uvre russie des objectifs de la GFD peut-elle tre ralise et le profil de la question forestire peut-il tre rehauss dans l'ordre du jour politique? Le point de savoir o va mener la dynamique engendre la runion de GSE-PARAM ne sera connu que lorsque le FNUF se runira de nouveau, en mai, 2005. D'ici l, une chose est sre: pour que le futur AIF puisse tre meilleur que celui actuel, certains amnagements doivent tre faits pour le renforcement des organes de coordination et d'excution centraliss, la garantie d'un financement prvisible pour les activits de la GFD, la mobilisation des initiatives conduites par les pays et l'attraction de davantage d'attention politique de haut niveau, sur la situation des forts de la plante.
REUNIONS A VENIR
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA REGENERATION DES FORETS MOUTAGNEUSES PREALABLE DE LA GESTION DURABLE: Cette Confrence de l'IUFRO se tiendra du 12 au16 septembre 2004, Kloster Seeon, en Allemagne. Elle regroupera des experts dans le domaine de la rgnration des forts montagneuses pour dbattre des approches et des meilleures pratiques pour la rgnration naturelle et artificielle, des valeurs cibles de la rgnration pour la durabilit de la gestion des forts montagneuses, et des effets conomiques et sociaux de la rgnration des forts montagneuses. Pour de plus amples renseignements, contacter: Pasi Puttonen; tel: +358-91-915-8118; fax: +358-91-915-8100; e-mail: pasi.puttonen@helsinki.fi; Internet: http://www.forst.uni-muenchen.de/EXT/LST/WALDB/iufro/start_en.html.
ATELIER UNECE/FAO SUR L'EXPLOITATION FORESTIERE ILLEGALE ET LE COMMERCE DES PRODUITS FORESTIERS DERIVES DE MANIERE ILLICTE DANS LA REGION DE L'UNECE: Cet atelier mixte UNECE/FAO, qui se tiendra les 16 et 17 septembre 2004, Genve, en Suisse, se penchera sur l'tendue et sur les causes de l'exploitation forestire illgale, dans la Commission Economique pour la rgion Europe. Pour plus de prcisions, contacter: Ed Pepke, UNECE; tel: +41-22-917-2872; fax: +41-22-917-0041; e-mail: ED.Pepke@unece.org; Internet: http://www.unece.org/trade/timber/docs/sem/2004-1/sem-2004-1.htm.
REUNION SUR L'ENVIRONNEMENT, LE DEVELOPPEMENT ET LA PAIX DURABLE: TROUVER LES CHEMINS DE LA PAIX ENVIRONNEMENTALE L'EAU, LES FORETS ET LES MINERAUX: Cette runion se droulera du 16 au 19 septembre 2004, Wilton Park, dans le Sussex, au Royaume-Uni. La confrence mettra en exergue les thories et les exemples positifs permettant de contrebalancer la focalisation persistante sur les liens ngatifs entre les menaces poses l'environnement, au dveloppement et la paix. Pour les dtails, contacter: Sandry Koo, Conference Administrator; tel: +44-1903-81-7765; fax: +44-1903-81-7162; e-mail: sandry.koo@wiltonpark.org.uk; Internet: http://www.wiltonpark.org.uk.
ATELIER INTERNATIONAL SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LE SECTEUR FORESTIER: LE MECANISME POUR UN DEVELOPPEMENT PROPRE DANS LES PAYS TROPICAUX: Ce forum, qui doit se tenir du 21 au 23 septembre 2004, Soul, en Rpublique de Core, procdera la dtermination des volutions actuelles et des effets potentiels de la foresterie carbonique, avec un accent particulier sur l'industrie forestire et les moyens de vivre des zones rurales, dans les pays tropicaux de la rgion Asie-Pacifique. Pour davantage d'informations, contacter: Yeo-Chang Youn, Seoul National University, Department of Forest Resources; tel: +82-2-884-754; fax: +82-2-875-476; e-mail: youn@snu.ac.kr; Internet: http://www.itto.or.jp.
CDP-13 DE LA CITES: La treizime runion de la Confrence des Parties la Convention sur le Commerce International des Espces de Faunes et de Flores Menaces d'extinction, se tiendra du 2 au 14 octobre 2004, Bangkok, en Thalande. Pour plus d'information, contacter: CITES Secretariat; tel: +41-22-917-8139; fax: +41-22-797-3417; e-mail: cites@unep.ch; Internet: http://www.cites.org/eng/news/meetings/CoP13.shtml.
REUNION, AU NIVEAU DES EXPERTS, DE LA CMPFE: La premire Runion, au Niveau des Experts, de la Confrence Ministrielle sur la Protection des Forts en Europe (CMPFE) se droulera les 14 et 15 octobre 2004, Varsovie, en Pologne. Pour plus de prcisions, contacter: Piotr Borkowski, Head of the Liaison Unit Warsaw; tel: +48-22-331-7031; fax: +48-22-331-7032; e-mail: liaison.unit@lu-warsaw.pl; Internet: http://www.mcpfe.org/index.html.
TROISIEME CONGRES MONDIAL DE L'UICN SUR LA CONSERVATION: Le troisime Congrs Mondial de l'UICN sur la Conservation se tiendra du 17 au 25 novembre 2004, Bangkok, en Thalande. Pour en savoir d'avantage, contacter: Elroy Bos, IUCN Wetlands and Water Resources Programme; tel: +41-22-999-0251; fax: +41-22-999-0025; e-mail: elroy.bos@iucn.org; Internet: http://www.iucn.org/congress.
DIXIEME CONFERENCE DES PARTIES A L'UNFCCC: La dixime session de la Confrence des Parties de la Convention-cadre sur les Changements Climatiques se droulera du 6 au 17 dcembre 2004, Buenos Aires, en Argentine. Pour plus d'informations, contacter: UNFCCC Secretariat; tel: +49-228-815-1000; fax: +49-228-815-1999; e-mail: secretariat@unfccc.int; Internet: http://unfccc.int/cop10/.
CONFERENCE REGIONALE AFRICAINE PREPARATOIRE DE LA CRIC-3: La Confrence rgionale africaine prparatoire de la troisime session de la Commission charge de l'examen de ma mise en uvre de la Convention (CRIC-3), relevant de la Convention sur la lutte contre la dsertification (UNCCD), se runira en dcembre 2004 (les dates prcises restent encore fixer), Bamako, au Mali. Pour plus d'informations, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int.
REUNION DES EXPERTS SUR LE SAVOIR TRADITIONNEL AYANT TRAIT AUX FORETS ET SUR LA CONCRETISATION DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX EN RAPPORT: Cette runion, qui se tiendra du 6 au 10 dcembre 2004, San Jos, au Costa Rica, est organise par l'Alliance Internationale des Communauts Tribales Autochtones des Forts Tropicales, et soutenue par les secrtariats du FNUF et de la Convention sur la Diversit Biologique. Pour plus de prcisions, contacter: Annabel Pinker; tel: +66-53-904037; fax: +66-53-277645; e-mail: iait@loxinfo.co.th; Internet: http://www.international-alliance.org.
CIBT-37: La 37e session du Conseil International des Bois Tropicaux se droulera du 13 au 18 dcembre 2004, Yokohama, au Japon. Pour les dtails, contacter: ITTO Secretariat; tel: +81-45-223-1110; fax: +81-45-223-1111; e-mail: ittc@itto.or.jp; Internet: http://www.itto.or.jp.
SECONDE SESSION DE LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LA NEGOCIATION DE L'ACCORD SUCCEDANT A L'ACCORD INTERNATIONAL SUR LES BOIS TROPICAUX DE 1994: La seconde session de la conference des nations unies pour la negociation de l'accord succdant a l'accord international sur les bois tropicaux de 1994 aura lieu du 14 au18 fvrier 2005, Genve, en Suisse. Pour plus de renseignements, contacter: Alexe Mojarov, UNCTAD Secretariat; tel: +41-22-917-5809; fax: +41-22-917-0051; e-mail: alexei.mojarov@unctad.org; Internet: http://www.unctad.org/Templates/Startpage.asp?intItemID=1942 &lang=1 - http://www.itto.or.jp.
OSASTT-10 DE LA CDB: La dixime runion de l'Organe Subsidiaire charg de fournir des Avis Scientifiques, Techniques et Technologiques, de la Convention sur la Diversit Biologique est provisoirement programme du 14 au 18 fvrier 2005, en Thalande. Pour les dtails, contacter CBD Secretariat; tel: +1-514-288-2220; fax +1-514-288-6588; e-mail: secretariat@biodiv.org; Internet: http://www.biodiv.org.
DIX-SEPTIEME SESSION DU COMITE DE LA FAO SUR LA FORESTRIE (COFO): Cette runion se tiendra du 15 au 19 mars 2005, au sige de la FAO, Rome, en Italie. Pour plus d'information, contacter: Douglas Kneeland, FAO Forestry Department; tel: +39-06-5705-3925; fax: +39-06-5705-5137; e-mail: douglas.kneeland@fao.org; Internet: http://www.fao.org/forestry/site/2962/en.
SEPTIEME SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LES ASPECTS JURIDIQUES DU DEVELOPPEMENT DURABLE DES FORETS EUROPEENNES: Cette runion, organise par l'IUFRO, se droulera le 1er avril 2005, Belgrade, en Serbie - Montngro. Pour de plus amples informations, contacter: Peter Herbst, IUFRO; tel: +43-42-425-2471; fax: +43-42-426-4048; e-mail: hp@net4you.co.at; Internet: http://iufro.boku.ac.at/.
CRIC-3: La CRIC-3 est provisoirement prvue soit du 18 au 29 avril 2005, soit du 25 avril au 6 mai 2005, Bonn, en Allemagne. Pour en savoir davantage, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2802; fax: +49-228-815-2898; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int.
FNUF-5: La cinquime session du FNUF est programme du 16 au 27 mai 2005, New York, aux Etats-Unis. Cette runion reprsentera la conclusion du mandat quinquennal du FNUF. Les dlgus y dbattront, en autres sujets, de l'avenir du FNUF. Pour plus de renseignements, contacter: Elisabeth Barsk-Rundquist, UNFF Secretariat; tel: +1-212-963-3262; fax: +1-917-367-3186; e-mail: barsk-rundquist@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/forests.