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First Meeting of the Intergovernmental Committee for the Cartegena Protocol (ICCP1)

Montpellier, FRANCE
11-15 Dec 2000

Première Réunion du Comité Intergouvernemental pour le Protocole de Cartegena

 

| Monday 11 | Tuesday 12 | Wednesday 13 | Thursday 14 | Friday 15 |
| Lundi 11 | Mardi 12 | Mercredi 13 | Jeudi 14 | Vendredi 15 |


Monday 11 December 2000

La première Réunion du Comité Intergouvernemental pour le Protocole de Carthagène sur la Biodiversité (CICP) débuta ses délibérations, alors que les délégués entendirent les déclarations d'ouverture, examinèrent les travaux organisationnels et 
intersessionnels. Durant l'après midi, deux groupes de travail se réunirent pour examiner ultérieurement le partage de l'information et le renforcement des capacitézs.

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Pleniere d'ouverture
Le Panel (assis de gauche à droite) Klaus Töpfer, Directeur Exécutif du PNUE; Dominique Voynet, Ministre
Française de l'Environnement; l'Ambassadeur Philémon Yang, Président du CIPC; Hamdallah Zedan, Directeur
Exécutif de la CDB; et le Maire de Montpellier, Georges Frèche, présentèrent les remarques d'ouverture
à la Plénière du matin dans la salle Berlioz.

Le Président du CICP, l'Amb. Philémon Yang (Cameroun) remercia le gouvernement français pour avoir accueilli la réunion. Il rappela que le Protocole de Carthagène fut adopté à Montréal en janvier 2000 après presque cinq ans de négociation, et reconnut les efforts de Veit Koester(Dannemerk) et Mayr Maldonado (Colombie) dans son achèvement. Il nota que le Protocole fut signé par 80 pays et ratifié par la Bulgarie et Trinidad et Tobago, et appela à une continuation de la confiance mutuelle assurant la mise en œuvre de ce dernier. Il ouvrit ensuite la réunion.

Le Maire de Montpellier, Georges Freche, accueillit les participants et rappela la longue histoire de Montpellier concernant l' agronomie et la médecine, éléments clés de la biotechnologie. Il souligna la nécessité d'avoir foi dans une science non dépourvue de conscience. Il exprima son souhait que la 
déclaration de Montpellier puisse être tissée afin de contribuer à ce processus.

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Dominique Voynet, Ministre Française de l'Environnement.

Dominique Voynet, Ministre Française de l'Environnement, fait son allocution. 

La Ministre française de l'Environnement, Dominique Voynet, déclara que les nouvelles biotechnologies apportent de l'espoir pour la production de substances thérapeutiques, et des craintes concernant les risques encourus du point de vue santé et environnement. Elle contesta la légitimité de manipuler les formes vivantes, lorsque cela n'est pas réalisé dans l'intérêt public, et nota la préoccupation publique à propos de la dépendance agricole dans certaines entreprises biotechnologiques. Elle souligna l'importance du Protocole de Carthagène afin de développer des règles commerciales communes dans le cadre des OVM, l'application de principes de précaution et la possibilité pour les pays en développement de prendre des décisions basées sur une expertise scientifique. Elle mit en exergue l'importance pour l'UE d'identifier et de labelliser les OVM, et nota que la France n'accorderait aucune autorisation aux OVM avant qu'un système de traçabilité ne soit mis en route. Elle nota entre autres 
l'urgence de l'établissement d'un régime de responsabilité.


Klaus Töpfer, UNEP Executive Director et Hamdallah Zedan, CBD Executive Secretary

Le Directeur Exécutif du PNUE, Klaus Töpfer (gauche) et le Secrétaire Exécutif de la CDB, Hamdallah Zedan (droite) présentent leurs remarques d'ouverture, comme on peut le suivre sur les écrans télévisés de la salle de projection de la Plénière. 
Le Directeur Exécutif du PNUE, Klaus Töpfer, et le Secrétaire Exécutif de la CDB, Hamdallah Zedan (droite), faisant une pause avant les réunions de l'après-midi qui suivent les conférences de presse du déjeuner et les événements secondaires.

Executive Director of UNEP, Klaus Töpfer, described adoption of the Cartagena Protocol as a milestLe Directeur Exécutif de la PNUE, Klaus Töpler, décrivit  l'adoption du Protocole de Carthagène comme étant un événement important. Il mit en exergue l'importance des dispositions sur une approche de précaution et sur le renforcement des capacités du Protocole de Carthagène, et souhaita la bienvenue au financement de 26 millions approuvé par le conseil du FEM pour aider à 
l'établissement de systèmes de biosécurtité à travers 100 pays. Il mit aussi en exergue le besoin d'une meilleure implication et la responsabilité du secteur privé, et poussa les pays à faciliter l'accès public à l'information sur la biosécurité.

Le Secrétaire Exécutif de la CDB, Hamdallah Zedan, remercia les 
gouvernements d'avoir fait des contributions financières , exprimant le souhait que la Chambre de Compensation sur la Biosécurité (CCB) devrait être lancée dès l'entrée en vigueur du Protocole et non pas plus tard.

Réseau Tiers-Monde

L'orateur invité, l'Ambassadeur Philémon Yang (gauche), Président du CIPC assura les ONG et la société civile de leur place dans les négociations. Lim Li Lin (centre) et Gurdal Singh Nijar (droite),
Réseau Tiers-Monde, présentèrent des questions relatives à la mise en oeuvre du respect des règles.
Chee Yoke Ling, Third World Network, chaired the side event.

Le Président du PIPC, l'Ambassadeur Philémon Yang, souligna que le travail des ONG et autres dépositaires d'enjeux était important pour le processus des négociations. La Chambre de Compensation sur la Biosécurité (CCB) fut déclarée essentielle à la mise en oeuvre du Protocole
dans le domaine du partage et de la divulgation de l'information.

Cet événement secondaire présentait des papiers de briefing du Réseau Tiers-Monde traitant des
préoccupations entourant l'évidence scientifique controversée concernant la sécurité des aliments
génétiquement modifiés, les projets existants de renforcement des capacités avec pour objectif la
facilitation du commerce international des OGM, la nécessité d'un régime de responsabilité, les besoins
d'évaluation des risques, et le renforcement des capacités dans les pays en développement.

 

 

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