Mercredi,
7 juin:
Les
délégués près des réunions officieuses précédant les SB-12 se sont
réunis pour discuter: de l'Article 3.14 (effets adverses) du Protocole;
du transfert des technologies; de la conformité aux obligations;
des lignes directrices devant encadrer les Articles 5 (questions
méthodologiques), 7 (communication des informations) et 8 (revue
des informations) du Protocole; et, du renforcement des capacités.
Ils se sont réunis également pour un briefing sur le Rapport Spécial
du GIEC concernant l'Utilisation des Sols, les Changements intervenus
dans l'Utilisation des Sols et la Foresterie.
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MISE AU POINT ET TRANSFERT
DES TECHNOLOGIES |
Ogunlade Davidson, du GIEC,
présenta les grandes lignes du Rapport Spécial du GIEC sur
les Questions Méthodologiques et Techniques du Transfert des
Technologies. Il souligna que le transfert des technologies
liées au domaine des changements climatiques devait toujours
être perçu dans le contexte de la CCCC, et mit en relief la
nécessité d'une innovation technologique rapide et d'un transfert
de TER plus large pour l'atténuation des effets et l'adaptation.
Rapport disponible au http://www.ipcc.ch/
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Présentant un rapport sur
l'atelier Africain, Peter Zhou (Botswana) [centre]
parla des barrières entravant le transfert des technologies,
notamment l'absence de politiques en matière de changement
climatique, la faiblesse des cadres juridiques et de régulation,
l'inadéquation des finances et les problèmes posés par les
programmes d'ajustement structurel. L'orateur nota la nécessité,
entre autres: de mettre en place des partenariats stratégiques
entre les gouvernements, le secteur privé et les bâilleurs
de fonds; de fournir un accès aisé au financement des technologies
écologiquement rationnelles (TER) et des technologies locales;
et d'améliorer les aptitudes pour le soutien des processus
décisionnels. |
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Mahendra Kumar (Samoa), présentant
un rapport sur l'atelier de la région Asie - Pacifique, déclara
que l'évaluation des besoins technologiques doit être conduite
par le pays concerné, être transparente et impliquer la participation
de l'ensemble des détenteurs des enjeux. L'orateur nota l'attention
limitée accordée aux technologies d'adaptation. |
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Sheik Mohamed Khan (Guyane)
déclara que l'atelier de la région Amérique Latine et Caraïbes
a mis en exergue la nécessité: de renforcer les capacités
autochtones à assimiler et à absorber les technologies rationnelles
du point climatique; d'améliorer l'accès à l'information sur
les technologies; d'impliquer les petits pays dans les initiatives
de renforcement des capacités; et d'aplanir les barrières
politiques responsables de la faible priorité accordée aux
considérations technologiques. |
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Briefing on the
IPCC Special Report on LULUCF
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IPCC Chair Robert Watson presented
the major findings of the IPCC Special Report on Land Use, Land-Use
Change and Forestry (LULUCF), which were then elaborated upon
by the lead authors.
Rapport disponible au http://www.ipcc.ch/
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Dr. Robert Watson souligna que la définition de
l'afforestation, de la reforestation et de la déforestation
sera cruciale, car c'est elle qui permettra de déterminer
la quantité de ressources foncières devant être soumises
aux dispositions de l'Article 3.3 et le traitement du cycle
récolte - régénération. Au sujet du calcul de la quantité
de carbone, l'orateur présenta l'approche basée sur la surface
des sols et celle basée sur les activités, notant que dans
la première, le facteur activités anthropiques est difficile
à déterminer et que la seconde posait un risque de double
comptage. Bernard Schlamadinger parla des trois approches
différentes de comptage appliquées au scénario définitionnel
de la FAO et à celui du GIEC, pour illustrer l'effet des
différentes approches retenues dans l'Article 3.3.
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Dr. Bernard Schlamadinger discussed Article 3.3 of
the Kyoto Protocol, presenting 3 case-studies of different
carbon accounting systems applied to the FAO definitional
scenario, and illustrating the variance in results of these
accounting systems. |
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Au sujet du cycle du carbone Dr.
Bert Bolin déclara que les modèles écosystémiques
indiquent que l'absorption du CO2 atmosphérique additionnel
provenant des effets indirects des activités anthropiques
est susceptible de se maintenir pour plusieurs décennies dans
les écosystèmes forestiers, mais qu'elle risquait de diminuer
graduellement. |
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S'agissant
de l'Article 3.4, Robert Scholes [gauche]
nota que la magnitude des activités additionnelles pouvait
être importante par rapport aux obligations relevant de
l'Article 3.1, et établit une distinction entre les changements
intervenus dans la gestion et ceux intervenus dans le couvert
terrestre. Il mit en exergue le vérifiabilité et les effets
et les avantages non climatiques associés comme autant de
questions clés pour la CdPP.
Jayant
Sathaye [droite] nota que l'expérience
en matière de LULUCF est en train d'être acquise à travers
les activités de mise en uvre conjointe. Il parla des préoccupations
posées par les projets LULUCF, notamment de celles ayant
trait à la permanence, aux points de départ, au caractère
additionnel, aux fuites de carbone, au suivi et à la vérification
et à l'application des conditions de la durabilité.
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