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REUNIONS OFFICIEUSES DES SB-12 DE LA CCCC
Bonn, Allemagne; 5 - 16 juin 2000
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Version française

Mercredi, 7 juin:

Les délégués près des réunions officieuses précédant les SB-12 se sont réunis pour discuter: de l'Article 3.14 (effets adverses) du Protocole; du transfert des technologies; de la conformité aux obligations; des lignes directrices devant encadrer les Articles 5 (questions méthodologiques), 7 (communication des informations) et 8 (revue des informations) du Protocole; et, du renforcement des capacités. Ils se sont réunis également pour un briefing sur le Rapport Spécial du GIEC concernant l'Utilisation des Sols, les Changements intervenus dans l'Utilisation des Sols et la Foresterie.


MISE AU POINT ET TRANSFERT DES TECHNOLOGIES
Ogunlade Davidson, du GIEC, présenta les grandes lignes du Rapport Spécial du GIEC sur les Questions Méthodologiques et Techniques du Transfert des Technologies. Il souligna que le transfert des technologies liées au domaine des changements climatiques devait toujours être perçu dans le contexte de la CCCC, et mit en relief la nécessité d'une innovation technologique rapide et d'un transfert de TER plus large pour l'atténuation des effets et l'adaptation. Rapport disponible au http://www.ipcc.ch/
Présentant un rapport sur l'atelier Africain, Peter Zhou (Botswana) [centre] parla des barrières entravant le transfert des technologies, notamment l'absence de politiques en matière de changement climatique, la faiblesse des cadres juridiques et de régulation, l'inadéquation des finances et les problèmes posés par les programmes d'ajustement structurel. L'orateur nota la nécessité, entre autres: de mettre en place des partenariats stratégiques entre les gouvernements, le secteur privé et les bâilleurs de fonds; de fournir un accès aisé au financement des technologies écologiquement rationnelles (TER) et des technologies locales; et d'améliorer les aptitudes pour le soutien des processus décisionnels.
Mahendra Kumar (Samoa), présentant un rapport sur l'atelier de la région Asie - Pacifique, déclara que l'évaluation des besoins technologiques doit être conduite par le pays concerné, être transparente et impliquer la participation de l'ensemble des détenteurs des enjeux. L'orateur nota l'attention limitée accordée aux technologies d'adaptation.
Sheik Mohamed Khan (Guyane) déclara que l'atelier de la région Amérique Latine et Caraïbes a mis en exergue la nécessité: de renforcer les capacités autochtones à assimiler et à absorber les technologies rationnelles du point climatique; d'améliorer l'accès à l'information sur les technologies; d'impliquer les petits pays dans les initiatives de renforcement des capacités; et d'aplanir les barrières politiques responsables de la faible priorité accordée aux considérations technologiques.

Briefing on the IPCC Special Report on LULUCF

IPCC Chair Robert Watson presented the major findings of the IPCC Special Report on Land Use, Land-Use Change and Forestry (LULUCF), which were then elaborated upon by the lead authors.

Rapport disponible au http://www.ipcc.ch/

Le Président du GIEC, Robert Watson, présenta les principales conclusions du Rapport Spécial du GIEC sur le thème Utilisation des Sols, Changements intervenus dans l'Utilisation des Sols et Foresterie (LULUCF).

Dr. Robert Watson souligna que la définition de l'afforestation, de la reforestation et de la déforestation sera cruciale, car c'est elle qui permettra de déterminer la quantité de ressources foncières devant être soumises aux dispositions de l'Article 3.3 et le traitement du cycle récolte - régénération. Au sujet du calcul de la quantité de carbone, l'orateur présenta l'approche basée sur la surface des sols et celle basée sur les activités, notant que dans la première, le facteur activités anthropiques est difficile à déterminer et que la seconde posait un risque de double comptage. Bernard Schlamadinger parla des trois approches différentes de comptage appliquées au scénario définitionnel de la FAO et à celui du GIEC, pour illustrer l'effet des différentes approches retenues dans l'Article 3.3.

Dr. Bernard Schlamadinger discussed Article 3.3 of the Kyoto Protocol, presenting 3 case-studies of different carbon accounting systems applied to the FAO definitional scenario, and illustrating the variance in results of these accounting systems.
Au sujet du cycle du carbone Dr. Bert Bolin déclara que les modèles écosystémiques indiquent que l'absorption du CO2 atmosphérique additionnel provenant des effets indirects des activités anthropiques est susceptible de se maintenir pour plusieurs décennies dans les écosystèmes forestiers, mais qu'elle risquait de diminuer graduellement.

S'agissant de l'Article 3.4, Robert Scholes [gauche] nota que la magnitude des activités additionnelles pouvait être importante par rapport aux obligations relevant de l'Article 3.1, et établit une distinction entre les changements intervenus dans la gestion et ceux intervenus dans le couvert terrestre. Il mit en exergue le vérifiabilité et les effets et les avantages non climatiques associés comme autant de questions clés pour la CdPP.

Jayant Sathaye [droite] nota que l'expérience en matière de LULUCF est en train d'être acquise à travers les activités de mise en œuvre conjointe. Il parla des préoccupations posées par les projets LULUCF, notamment de celles ayant trait à la permanence, aux points de départ, au caractère additionnel, aux fuites de carbone, au suivi et à la vérification et à l'application des conditions de la durabilité.


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