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Summary report, 11–22 December 2000

UNCCD COP 4

La Quatrime Confrence des Parties (CdP-4) de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification (CCD) s'est runie du 11 au 22 dcembre Bonn, en Allemagne. Prs de 1000 participants dont 111 ONG, 90 OIG et 40 organes des Nations-Unies et autres organisations spcialises devaient y prendre part. Comme ce fut le cas pour la CdP-3 qui s'tait tenue l'anne dernire Rcife, beaucoup ont quitt la confrence dplorant les opportunits manques et le temps perdu aplanir les obstacles d'ordre procdural qui ont entrav la progression sur les questions de fond touchant l'valuation de la mise en application de la CDD. Un grand nombre d'entre eux estimaient que les choses n'ont pas beaucoup chang depuis la CdP-3 et que les mmes problmes poss au niveau des questions de procdure, la perte de la mmoire institutionnelle, l'absence de leadership et un dsintrt apparent l'endroit de la CCD tous les rangs de certains pays industrialiss ont t une fois de plus manifestes.

Cependant la CdP-4 a enregistr tout de mme quelques ralisations notables. On y adopta la cinquime annexe rgionale applicable aux pays d'Europe Centrale et de l'Est, on y entama les travaux sur le Groupe de Travail Spcial charg de l'Evaluation de la Mise en Application (GSTEMA), on y dcida du besoin d'examiner les modalits ncessaires l'tablissement d'un comit charg de l'valuation de la mise en application de la Convention (CEMAC) et on y adopta une dcision ayant trait au Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et la manire d'amliorer l'accs cet organe pour aider les pays mettre en application de la CCD.

BREF HISTORIQUE DE LA CCD

La Convention sur la Lutte Contre la Dsertification fut adopte le 17 juin 1994 et ouverte la signature en octobre de la mme anne Paris. Elle entrait en vigueur le 26 dcembre 1996. La Convention reconnat: les aspects physiques, biologiques et socio-conomiques de la dsertification; limportance de la rorientation du transfert technologique de manire le rendre plus adapt la demande; et limplication des populations locales. L'lment central de la CCD est le dveloppement de programmes daction nationaux, sous rgionaux et rgionaux par les gouvernements nationaux, en coopration avec les pourvoyeurs de fonds, les populations locales et les ONG. Depuis la CdP-3, le nombre de ratifications est pass de 159 172. La dernire Partie en date est la Papouasie Nouvelle Guine qui accda la Convention le 6 dcembre 2000.

NEGOCIATION DE LA CONVENTION: En 1992, lAssemble Gnrale de lONU, comme requis par la Confrence des Nations Unies sur lEnvironnement et le Dveloppement (CNUED), adopta la Rsolution 47/188 qui appelait ltablissement dun Comit de Ngociation Intergouvernemental pour l'laboration d'une Convention Internationale sur la Lutte Contre la Dsertification dans les pays gravement touchs par la scheresse et/ou la dsertification, particulirement en Afrique (CNID). Le CNID se runit cinq reprises durant lesquelles les dlgus laborrent la Convention assortie de quatre Annexes Rgionales pour lAfrique, lAsie, lAmrique Latine et les Carabes, et la rgion Nord Mditerrane.

LA PERIODE INTERIMAIRE: En attendant lentre en vigueur de la CCD, le CNID devait se runir 6 reprises entre janvier 1995 et aot 1997 pour entendre les rapports davancement de laction durgence mene en Afrique et des mesures intrimaires entreprises dans les autres rgions, et pour engager les prparatifs de la CdP-1. Les prparatifs inclurent la discussion de sujets tels que le programme et budget du Secrtariat, les fonctions du Mcanisme Mondial et les arrangements administratifs qui sy rapportent, et ltablissement du CST. En dpit des progrs considrables raliss, en particulier dans le domaine de la coopration scientifique et technique, certaines questions importantes, comme celles concernant la taille et la composition du Bureau de la CdP, les institutions htes et certaines fonctions du Mcanisme Mondial, ntaient toujours pas rsolues.

La CdP-1: La Premire Confrence des Parties (CdP-1) de la CCD se runit Rome, en Italie, du 29 septembre au 10 octobre 1997. Le CST devait tenir simultanment sa premire session les 2 et 3 octobre. Les ordres du jour de la CdP-1 et du CST-1 portrent principalement sur les questions d'organisation. Les dlgus choisirent Bonn, Allemagne, comme rsidence du Secrtariat Permanent, et le Fonds International pour le Dveloppement Agricole (FIDA) comme l'organisation devant administrer le Mcanisme Mondial. Sur recommandation du CST, la CdP tablit un groupe spcial pour la supervision de la continuation du processus d'valuation des repres et indicateurs et dcida de charger le CST-2 d'examiner les liens entre les connaissances traditionnelles et la technologie moderne. Une runion Plnire fut consacre au dialogue entre les ONG et les dlgus. Ces derniers devaient par la suite adopter une proposition appelant consacrer des runions Plnires, au cours des CdP venir, au dialogue avec les ONG.

 

La CdP-2: La Seconde Confrence des Parties (CdP-2) se runit Dakar, au Sngal, du 30 novembre au 11 dcembre 1998. Le CST se runit en parallle la CdP du 1er au 4 dcembre. Les dlgus y approuvrent les dispositions relatives aux liens institutionnels entre la Convention et le Secrtariat de l'ONU et l'Accord concernant le Sige, conclu avec le gouvernement allemand. Le Secrtariat s'installa en Allemagne dbut 1999. La CdP approuva galement les ajustements apports son budget et adopta les rgles de procdures en suspens concernant les membres du Bureau, mais garda entre crochets le libell concernant le vote majoritaire en l'absence de consensus. Les pays d'Europe Centrale et de l'Est furent invits soumettre la CdP-3 un projet d'annexe de mise en uvre rgionale. Le CST tablit un groupe spcial pour le suivi de ses dbats sur les liens entre les connaissances traditionnelles et modernes. Les dlgus abordrent les dcisions concernant la stratgie moyen terme du Secrtariat, l'adoption du Mmorandum d'Entente conclu entre la CdP et le FIDA concernant le Mcanisme Mondial, et la proposition du G-77/Chine appelant l'tablissement d'un Comit sur l'Evaluation de la Mise en uvre de la Convention.

La CdP-3: Les Parties se runirent pour la CdP-3 Recife, Brsil, du 15 au 26 novembre 1999. Le CST se tint du 16 au 19 novembre 1999. La CdP dcida dtablir un groupe de travail ad hoc pour valuer les rapports sur les programmes daction nationaux, sous-rgionaux et rgionaux, en vue de tirer des conclusions et de proposer des recommandations concrtes sur les futures tapes dans la mise en uvre de la Convention. Les dlgus saccordrent galement pour continuer les consultations sur lannexe prliminaire de mise en uvre rgionale additionnelle, en vue dadoption la CdP-4. Ils notrent la ncessit dune dclaration sur les engagements damlioration de la mise en uvre des obligations de la Convention et dcidrent dappeler des propositions pour la formulation dune telle dclaration , pour considration et adoption la CdP-4. La CdP dsigna un panel ad hoc sur le savoir traditionnel et un autre sur les systmes de prvention prcoce. Les dlgus dcidrent dexaminer encore la stratgie oprationnelle du Mcanisme Mondial la CdP-4.

COMPTE-RENDU DE LA CdP-4

La Quatrime Confrence des Parties de la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification s'ouvrit par une crmonie de bienvenue, le lundi 11 dcembre dans l'aprs-midi. Dans son allocution de bienvenue, le Secrtaire Excutif de la CCD, Hama Arba Diallo, indiqua que la CdP-4 se devait de constituer une tape dcisive propre faire la mise en uvre de la convention du stade de l'tablissement des rapports celui de la dtermination de l'action mener pour rpondre aux proccupations des millions d'tres humains menacs par la pauvret et la dgradation des terres.

Le Prsident de la CdP-3 et Ministre Brsilien de l'Environnement, Jos Sarney Filho, exhorta les Parties raviver l'esprit de la Confrence de Rio de 1992 et nota qu'il tait fondamental d'enregistrer des progrs de la cdP-4, ne serait-ce que pour prparer les populations fragiles mieux faire face la dtrioration de leurs conditions de vie. Il rappela l'initiative de Recife qui proposait que la CdP-4 adopte une dclaration d'engagements et encouragea les diverses institutions gouvernementales, les ONG et les agences multilatrales participer activement la formulation de la dclaration et en faire l'un des principaux objectifs de la Confrence. S'agissant des mcanismes financiers destins au soutien des plans nationaux de lutte contre la dsertification, il appela le FEM examiner srieusement l'ouverture d'un guichet consacr la fourniture de soutiens financiers aux projets lis spcifiquement la CDD.

Harri Holkeri (Finlande), Prsident de la 55me Session de l'Assemble Gnrale des Nations Unies, assura les dlgus du soutien de l'Assemble, en faveur de la CCD. Il rappela que le sommet du Millnaire des Nations Unis a pris la dcision d'accorder une priorit l'radication de la pauvret de la pauvret qui affecte 1,2 milliard de personnes de par le monde. L'orateur nota par ailleurs les efforts visant tablir une synergie entre les Conventions de Rio et se flicita de la rcente revue de la coopration tablie entre le FEM et ces conventions. Il nota avec satisfaction que plus de trente Plans d'Actions Nationaux (PAN) ont t mis en place par les pays touchs et souligna que la coopration interministrielle revtait une grande importance dans ces processus. Il indiqua enfin que l'engagement des pays en dveloppement s'acquitter des obligations qui sont les leurs dans le cadre de la CCD doit galvaniser l'intrt de la communaut internationale.

Le Maire de Bonn, Brbel Dieckman, souhaita la bienvenue aux participants et dclara que la prsence du Prsident Allemand indiquait clairement l'importance que l'Allemagne accorde cette Convention.

Le Prsident Allemand, Johannes Rau, ouvrit officiellement les travaux de la CdP-4 16h00. Notant que certains pays industrialiss s'adonnaient des pratiques "co-colonialistes", l'orateur les encouragea ne pas se soustraire leurs responsabilits au nom de gains court terme et de se montrer suffisamment auto-critiques pour admettre leur chec dans le domaine de la lutte contre la pauvret et dans la ralisation de l'essor socio-conomique dans les pays en dveloppement. Il indiqua que les pays industrialiss se doivent de rester attachs l'objectif de 0,7% du PND pour l'aide au dveloppement, en dpit des difficults court terme, entranant sa ralisation et de prendre leurs responsabilits dans la mise disposition des meilleures technologies, de l'assistance financire, du transfert du savoir-faire et des rgles devant encadrer la concurrence.

Aprs la crmonie de bienvenue, le Prsident de la CdP-3, Sarney Filho, ouvrit la session Plenire et mit en exergue quatre domaines ncessita, l'attention de la CdP-4: le renforcement du Mcanisme Mondial pour permettre un soutien plus dcisif la CCD; l'examen des meilleures procdures pour l'valuation rgulire de la mise en application de la CCD; le renforcement CST, en vue d'un soutien plus affectif de la CdP et une assistance plus efficace en faveur des pays touchs; et, l'inclusion dans ses conclusions de la ncessit d'un accent particuliers sur les questions de scheresse et de dsertification dans le processus de Rio+10.

Les dlgus devaient ensuite lire, par acclamation Zambiin Batjargal (Mongolie), Prsident de la CdP-4. Dans ses remarques d'ouverture, Batjargal nota que la dsertification restait un sujet brlant pour beaucoup, en particulier en termes d'impact exerc sur les moyens d'existence des populations des zones touches. Il souhaita voir la coopration et un grand soutien se manifester en faveur des Etats dans le domaine de la lutte contre la dsertification.

Le Prsident Batjargal devait ensuite suspendre pour deux heures la runion, pour permettre la tenue d'une rencontre avec les prsidents des groupes rgionaux et la discussion des nominations au Bureau de la CdP. La question ne put tre rsolue temps et la Plnire fut ajourne 18h50.

LES QUESTIONS D'ORGANISATION: Le mardi 12 dcembre, la CdP procda l'adoption de son ordre du jour provisoire (ICCD/COP(4)/1) qui renfermait galement l'ordre du jour provisoire du CST et de la Grande Commission (GC). Les dlgus dcidrent par ailleurs d'accrditer avec statut d'observateurs deux organisations intergouvernementales et 30 ONG (ICCD/COP(4)/9).

La CdP procda ensuite l'lection des vice-Prsidents ci-aprs au sein du Bureau : Abdallah Ghebalou (Algrie), Jiri Hlavacek (Rpublique Tchque), Carlos Humberto Salazar (Salvador), Ketevan Tsereteli (Georgie), Philbert Brown (Jamaque), Maga Hamadou (Mali), Lennart Bondesson (Sude), Theresia Adam (Suisse) et Farouk Adli (Syrie). Ils lirent Olanrewaju Smith (Canada), Prsident du GSTet Kabelo Mafura (Lesotho), Prsident de la GC.

La CdP adopta galement une proposition de la Syrie appelant suspendre la runion pendant une demi-heure tous les jours 16h30 pour permettre aux dlgus musulmans de rompre le jene du Ramadan.

LES DECLARATION DE LA PLENIERE

DECLARATION DES PARTIES ET DES OBSERVATEURS: Les Parties, les observateurs, les agences des Nations Unies, les organisations internationales et les ONG prsentrent des dclarations d'ouverture le mardi 12 dcembre. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, prsenta une synthse des activits entreprises aux niveaux national, sous-rgional et rgional.

L'OMM invita la CdP accorder une attention particulire, entre autres, l'laboration et l'amlioration des systmes d'alerte prcoce dans le domaine de la scheresse; dterminer des profils de vulnrabilit; mener des valuations de l'impact des effets sociaux, conomiques et environnementaux sur la bases d'indicateurs pouvant tre surveills au fur et mesure du dveloppement des scheresses; et fournir des ressources financires et techniques aux pays les plus vulnrables.

Notant le net accroissement du nombre de requtes pour les services du Mcanisme Mondial, le FIDA indiqua que le soutien bilatral accord ce dernier a t sporadique et plutt insuffisant. Le reprsentant exhorta la CdP raffirmer ses engagements en faveur du Mcanisme mondial et s'assurer que les ressources ncessaires lui soient alloues pour lui permettre d'accomplir ses devoirs de la manire la plus efficace. La Convention sur les Espces Migratrices de la Faune Sauvage (CMS) appela des synergies tous les niveaux, y compris ceux nationaux entre la CCD et la CMS.

La FAO mit l'accent sur le besoin d'intensifier les efforts visant identifier et dissminer des pratiques agricoles simples et efficaces capables d'amliorer la conservation des ressources et de la biodiversit, la scurit alimentaire, la stabilit sociale et les revenus et d'entreprendre de mettre en application des rformes institutionnelles visant renforcer l'accs des populations locales aux petits crdits, aux marchs agricoles, la terre, et aux infrastructures de base pour atteindre la scurit alimentaire. L'UNESCO donna un aperu sur ses initiatives destines produire des matriaux ducationnels pour la lutte contre la dsertification et sur les tudes scientifiques planifies, notamment sur le thme du savoir traditionnel.

Le Nigeria, au nom du G-77:Chine, appela: au renforcement du Mcanisme Mondial pour lui permettre de s'acquitter de son mandat; l'tablissement d'une structure institutionnelle charge du suivi de la mise en application de la CCD; et la formulation d'une dclaration d'engagement renouvele et renforce, la sortie d'un calendrier et de rsultats mesurables. La France, au nom de l'UE, fit tat de certaines insuffisances dans le fonctionnement du CST qui ont abouti au retardement de la mise en application effective de la CCD; Le dlgu appela la rorganisation de ses procdures de manire les rendre compatibles avec son mandat.

Le Chili, au nom du Groupe Amrique Latines et Carabes (GRULAC), souligna la ncessit: d'un soutien financier et technique consacr l'laboration des PAN; d'une dcision de la CdP-4 en faveur d'un soutien des units de coordination rgionale prlever du budget du Secrtariat; et d'initiatives spcifiques entreprises en collaboration avec d'autres agences des Nations Unies, le FEM et les pays donateurs pour le financement des programmes d'actions nationaux et sous-rgionaux.

Le Bnin, au nom du Groupe Africain, appela la CdP-4 s'assurer: que le GTSEMA tabli par la CdP-3, demeure composition non limite; que son existence ne puisse jamais entraver les ngociations au sein du comit charg de l'valuation de la mise en application de la CCD; que des travaux puissent tre entrepris dans la priode inter-sessions; et, que les conclusions et recommandations manant des diverses Parties et du GTSEMA fassent partie intgrantes de la dcision de la CdP-5. L'orateur apporta son appui l'appel du G-77/Chine appelant dsigner le FEM comme mcanisme financier temporaire pour la Convention.

La Syrie, au nom du Groupe Asiatique, souligna la ncessit de combattre la dsertification au niveau international, en vue de renforcer le dveloppement.

Le Groupe de Travail Allemand sur la Dsertification, intervenant au nom des ONG, fit part de ses proccupations concernant: le manque de participation de la socit civile dans le processus des PAN et appela la mise en place d'indicateurs permettant le suivi de cette participation; les questions en suspens ayant trait au budget et aux mcanismes institutionnels; les problmes grandissants poss aux populations touches; et, le fait que la dsertification ne bnficient pas toujours d'une priorit dans certains pays touchs partenaires.

LE SEGMENT SPECIAL: du lundi 18 dcembre au mercredi 20 dcembre, les dlgus devaient entendre les dclarations de trois premiers ministres, 96 ministres et autres officiels de haut rang et reprsentants d'organisations des Nations Unies, d'organes et d'agences spcialiss.

Dans ses remarques de bienvenue, le Prsident de la CdP-4 , Batjargal, dclara que la CCD pouvait amliorer considrablement les conditions de vie dans les pays touchs. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, appela une valuation extensive des rapports nationaux tablis sur lavancement de la mise en application. Il prsenta un message manant du Secrtaire Gnral des Nations Unies, Kofi Annan, qui lanait un appel aux donateurs mobiliser les ressources adquates ncessaires aux pays en dveloppement affects et recommandait la dsignation dun guichet au FEM pour le financement de la mise en uvre de la CCD.

Le Directeur Excutif du PNUE, Klaus Tpfer, dclara que la CCD reprsentait pour le Nord et pour le Sud loccasion de sengager dans un accord mondial visant scuriser lavenir commun.

Rappelant lexprience quil a vcue lors des rcentes ngociations sur les changements climatiques, le Prsident de la CdP-6 de la CCCC, Jan Pronk, mit en relief les sept enseignements importants quil a tirs des ngociations environnementales, savoir, la ncessit: de dfinir le sujet en question en termes globaux et en termes la fois environnementaux et dveloppementaux ; den faire un sujet caractre politique ; de recourir aux dernires conclusions scientifiques et dappliquer le principe de prcaution lorsque la science nest pas en mesure de fournir des rponses dfinitives ; de minimiser la focalisation sur les considrations procdurires ; de ne pas chercher viter les questions financires ; et, de se prparer prendre des dcisions au lieu de passer son temps chercher raliser dautres positions communes. Le Secrtariat de la Convention sur la Diversit Biologique (CDB) donna un aperu sur ltendue des activits conjointes entreprises avec la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification.

Les pays en dveloppement touchs devaient dans leurs dclarations donner un aperu sur les efforts consentis dans le domaine de la lutte contre la dsertification, y compris la mise en place de PAN et les soutiens qui leur sont ncessaires. Les pays industrialiss prsentrent leurs promesses de soutien ; le Luxembourg fit part de son intention de consacrer 0,7% du PNB lAPD. Le Royaume-Uni promit daccrotre son APD de 0,26% 0,33% au cours de lexercice 2003-2004 ; et, le Danemark promit le versement de 3 millions de couronnes danoises au Mcanisme Mondial.

Le Canada affirma quil soutiendra les dix membres du Consortium du Bassin du Nil et les programmes anti-dsertification du Ghana et du Nigeria. Sagissant de la question du financement, le Bnin et lIran exhortrent les pays industrialiss honorer leurs engagements relevant de la CCD, en canalisant les ressources travers le Mcanisme Mondial et en mettant disposition des moyens techniques et financiers.

Le Nigeria, au nom du G-77/Chine, appuy par plusieurs membres de ce dernier, mit en relief la ncessit de dsigner le FEM en tant que mcanisme de financement pour la CCD. Le Bnin appuya cette proposition, ajoutant que le FEM devait tre ouvert au soutien de la lutte contre la dsertification, comme cela ft le cas avec la Convention rcemment conclue sur les Polluant Organiques Persistants (POPs). Prsentant sa dclaration issue de la runion tenue les 12 et 13 dcembre, le reprsentant de la Table Ronde Interparlementaire appela louverture dun nouveau guichet au sein du FEM, consacr au financement de la mise en uvre de la CCD.

Le FEM donna un aperu sur les cinq propositions tablies en rponse la requte du Conseil du FEM de novembre 2000, qui demandait pour sa runion de 2001, un papier sur les meilleures options offertes pour le renforcement du soutien du FEM, en faveur de la mise en application de la CCD.

La France, au nom de lUE, indiqua quil est possible de mobiliser des ressources pour la CCD, sans la mise en place dun instrument financier. La Sude et le Pakistan accueillirent favorablement la dcision du Conseil du FEM. LAllemagne signala quelle appellera lamlioration du soutien du FEM en faveur de la mise en application de la CCD, lors des prochaines ngociations consacres la reconstitution de ses fonds. LItalie fit tat dopportunits prometteuses pour le FEM de financer les programmes de lutte contre la dgradation des sols, et souligna la ncessit dune nouvelle phase base sur des approches diffrentes telles que celles du recyclage de la dette.

Le Laos exhorta les pays donateurs apporter leur soutien au Mcanisme Mondial. La Commission Europenne plaida galement pour son renforcement car des organes supplmentaires ne pourront qutirer davantage les ressources. Le Swaziland affirma que la CCD restait, parmi les Conventions de Rio, celles la plus marginalise du point de vue financier. LArabie Saoudite dclara que rien ne justifiait lexclusion de la CCD des avantages offerts par le FEM. Le Danemark et le Japon dclarrent que lassistance des pays donateurs ne saurait jamais se substituer aux efforts devant tre fournis par les pays touchs eux-mmes. La Finlande ajouta quelle ne saurait remplacer les ressources financires capables dtre mises disposition par le secteur priv.

Au sujet de lapport de la CdP aux travaux de Rio+10, lUnion du Maghreb Arabe proposa llaboration dun rapport sur la mise en application de la CCD en Afrique. LInde suggra la prparation dun rapport sur la ralisation, par les Parties, des engagements qui sont les leurs dans le cadre de la CCD. LAfrique du Sud souhaita voir Rio+10 raffirmer les engagements pris en faveur du Plan dAction 21 et contribuer la renaissance de lAfrique.

Le G-77/Chine, appuy par le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et le Sngal, appela ltablissement dune commission charge de lvaluation de la mise en application de la mise en application de la Convention.

Isral indiqua que ses recherches ont dmontr les limites de la science et par consquent limpratif dagir avec prudence dans les cosystmes fragiles. LAlgrie dclara que les pays industrialiss se devaient de raffecter les ressources alloues actuellement des activits peu utiles en temps de paix. La Norvge et la Jordanie mirent laccent sur le rle important des femmes dans les activits anti-dsertification. Le Ghana affirma que le commerce international perptuait le dgradation des terres et appela lOrganisation Mondiale du Commerce aborder les proccupations qui affectent lAfrique. Le Togo nota les fardeaux supplmentaires pesant sur les pays en dveloppement qui viennent entraver leurs capacits lutter contre la dsertification, notamment les ingalits chroniques, la dette, les guerres et le HIV/SIDA. La Mauritanie souligna la ncessit de renforcer la participation des ONG aux travaux de la CdP.

Sagissant des proccupations nationales, la Gorgie, la Roumanie, la Rpublique Tchque et la Turquie appelrent lensemble des Parties adopter une cinquime annexe pour lEurope Centrale et de lEst, notant la faiblesse de la participation des petits Etats insulaires en dveloppement, le dlgu des Iles Cook, appuy par Palau, les Iles Marshall et la Papouasie Nouvelle Guine, encouragea le Secrtariat organiser un atelier consacr la rgion et llaboration dune stratgie rgionale long terme.

Dans ses remarques de conclusion, le Prsident de la CdP nota le soutien vigoureux la CCD, exprim la fois par les Parties Industrialises et celles en dveloppement, ainsi que par les institutions internationales.

LE DIALOGUE AVEC LES ONG : Deux sances Plnires consacres au dialogue avec les ONG furent tenues le vendredi 15 et le mercredi 20 dcembre. Au cours de la premire runion, les dlgus entendirent des exposs sur les synergies entre la CCCC, la CDB et la CCD et sur la manire dont les dtenteurs des enjeux peuvent aider les gouvernements et les communauts dans la mise en uvre de la CCD.

Le Secrtariat Excutif Diallo remercia le Canada et la Suisse, pays ayant soutenu la participation des ONG aux travaux de la CdP-4. Nonobstant le petit nombre dONG prsentes la CdP-4, compar aux 4000 dentres elles ayant pris part aux travaux de la CdP-6 de la CCCC, lorateur fit part de sa conviction quelles seront efficaces. Le Rseau International des ONG actives dans le domaine de la Dsertification (RIOD) mit en exergue : la ncessit dune volont politique ; les accomplissements dcoulant des accords raliss entre les conventions et diffrents partenaires ; et, le besoin dharmoniser les trois conventions de Rio, au niveau national, pour amliorer leur mise en application.

Le Secrtariat de la CCD mit en exergue ses initiatives de cooprations

avec diffrents partenaires. Le Secrtariat de la CCCC mit en relief la synergie ralise au niveau national, notamment travers lorganisation de forums regroupant les divers concerns et lintensification des interactions entre les diffrentes conventions. La Section Namibienne de la Fondation des Recherches sur le Dsert souligna limportance de lharmonisation des synergies de dimension nationale avec celles de niveau local.

Rogatien Biaou (Bnin) prsenta des exemples dactivits transversales en rapport avec les Conventions de Rio, couvrant des domaines tels que ceux de la gestion intgre des ressources aquatiques, de la reforestation, la re-vgtation et la plantation darbres, et la promotion des sources dnergies renouvelables. Lorateur prcisa que la ralisation des synergies doit venir en complment aux dispositions tablies dans le cadre des conventions.

Le Forum des ONG Allemandes sur lEnvironnement et le Dveloppement souligna limpratif dadopter des politiques nationales cohrentes. Le Mcanisme Mondial donna un aperu sur ses activits visant promouvoir linstauration denvironnement favorables lamlioration de limplication de la socit civile dans la mise en place des PAN, ainsi que des changes entre les utilisateurs des ressources, notant que ce genre dactivits sera renforc dans le futur.

Le PNUE identifia les domaines potentiels de collaboration avec les ONG, notamment ceux ayant trait au rle des femmes, la gestion des ressources naturelles et aux technologies de lnergie alternative. Loratrice nota la ncessit du renforcement des capacits des ONG dans le domaine de llaboration de projets finanables.

Le FEM mit laccent sur les mcanismes quil a mis en place pour soutenir les synergies dans les programmes de lutte contre la dgradation des sols, notamment la mobilisation des ressources, le programme de gestion intgre des eaux et des sols en Afrique et linitiative du renforcement des capacits.

Parmi les questions souleves dans les dbats qui suivirent : limportance du rle jou par les ONG dans la mise en uvre de la CCD ; la ncessit de soutenir limplication des ONG dans les travaux de la CdP ; et, une requte en faveur dune rsolution de la CdP appelant une progression sur la question des synergies entre les diffrentes conventions.

La deuxime runion, celle du mercredi 20 dcembre se focalisa sur les aspects ayant trait au rle des femmes dans la lutte contre la dsertification. Le Secrtaire Excutif Adjoint de la CCD, Aira Kabela, nota quen dpit du fait que les femmes vivant dans les zones dsertifies soient les plus touches par la dsertification, on y assiste une prsence de plus en plus importante des femmes parmi les dcideurs et leur participation est susceptible de mettre en place des politiques permettant de transformer la ralit des conditions de vie des femmes dans les zones arides.

Le porte-parole de USC Canada dclara que le but de la session consistait mettre en relief, travers la prsentation dun certain nombre dtudes de cas, les rsultats , les dfis et les enseignements tirs par les femmes dans la mise en uvre de la CCD. La Confdration des ONG actives en Afrique Centrale (Cameroun) parla des approches verticales, semi-diriges et pyramidales qui dominent dans llaboration des PAN, et indiqua que les rapports nationaux manquaient dinformation concernant la participation des femmes. Nonobstant les efforts gouvernementaux visant intgrer le rle des femmes, lUganda Women Tree Planting Movement fit tat des contraintes persistantes, notamment de linscurit foncire, de linsuffisance des crdits et de la multiplication des conflits. LAssociation de Formation et dAppui au Dveloppement (Mali) se focalisa sur la scolarisation de la fillette et les programmes dalphabtisation des femmes et sur leur impact sur la conservation des ressources nationales.

Les dlgus dbattirent par ailleurs, de limportance du rle des collectivits locales dans la ralisation du dveloppement durable ; du besoin de se focaliser sur les droits de la femme et de lhabilitation de son rle dans la gestion des zones arides. ; et , de la ncessit dune coopration au-del des aspects techniques et politiques de la mise en application. Le Sierra Leone appela un format capable dintgrer les activits des ONG dans les rapports nationaux. Plusieurs dlgus apportrent leur soutien lide de tenir des dialogues similaires avec les ONG dans le futur. Dans sa conclusion, le Prsident de la CdP-4, Batjargal, indiqua que si les intrts de la femme taient trouvs, la mise en application de la CCD sera une russite.

LA GRANDE COMMISSION

La Grande Commission (GC) entama ses travaux le mardi 12 dcembre, sous la prsidence de Kabelo Mafura (Lesotho) pour les achever vendredi 22 dcembre. Les points inscrits son ordre du jour ICCD/COP(4)/1) englobaient : les programmes et budget ; les aspects relatifs la mise en uvre de la Convention, y compris lexamen initial des rapports concernant les travaux dexcution, les procdures et les mcanismes institutionnels chargs des valuations rgulires de la CCD, lAnnexe Rgionale Additionnelle, et la coopration avec dautres organisations ; le Mcanisme Mondial ; et la revue des activits de promotion et de renforcement des liens avec les diffrentes conventions et organisations pertinentes.

Aprs une premire discussion des articles inscrits l'ordre du jour, la GC tablit un bureau compos de cinq membres pour faciliter les travaux du groupe de travail spcial charg de l'valuation de la mise en application de la CCd (GTSEMA), ainsi que deux groupes de travail informels de composition non limite chargs de l'laboration du projet de dclaration concernant les engagements pour l'amlioration de la mise en application (Initiative de Rcife) et de l'examen des questions des units de coordinations rgionales et des programme et budget. Le Bureau se runit en une journe, mais les groupes de travail chargs des UCR et des programme et budget furent fusionns et se runirent partir du lundi 18 dcembre.

Au cours de la premire semaine, la GC passa en revue son programme de travail et procda l'examen de questions prvues pour la deuxime semaine. Le GSTEMA ayant manqu d'entamer ses travaux la date fixe du mercredi 13 dcembre en raison du fait que les groupes rgionaux devaient alors encore rsoudre un certain nombre de questions ayant trait au Bureau et aux termes de rfrence du GSTEMA. Un groupe de contact fut runi pour ngocier les procdures devant encadrer les travaux d'valuation et rsoudre des considration d'ordre organisationnel, y compris la question de la composition du Bureau.

LES PROGRAMME ET BUDGET: Le mercredi 13 dcembre, le Secrtaire Excutif adjoint de la CCD, Kalela prsenta les programme et budget du Secrtariat figurant dans neuf documents. Le document ICCD/COP(4)/2 renferme un rsum des additifs 1 8. Les additifs 1 et 2 traitent de la faisabilit des units de coordination rgionale (UCR) et des propositions concernant les voies et moyens d'amliorer l'laboration des projets et rapports du s

Secrtariat. Les additifs 3 8 traitent de divers aspects du fonds fiduciaire de la Convention: sa performance durant l'exercice 1999; ses activits supplmentaires en 1999; son audit 1999; sa performance au cours de la biennale 2000-2001, partir de juin 2000 et les arrangements administratifs actuels et ses activits supplmentaires prvus au cours de la mme priode; et un rapport sur l'tat des contributions au titre de la biennale 2000-2001, partir du 30 novembre 2000.

Dans le dbat autour de la faisabilit des UCR, la Mauritanie intervenant au nom du G-77/Chine, exhorta la CdP affecter, sur une base prvisible, le montant de 420.000 dollars US pour le financement des aspects centraux des trois UCR, bases Mexico, Abidjan et Bangkok. Le dlgu suggra galement l'tablissement d'un groupe informel charg d'examiner cette question. Il apporta son appui une proposition suisse appelant considrer le financement partir des budgets oprationnels du Secrtariat et du MM. La Chine apporta un soutien partiel l'UCR asiatique. Notant l'importance des UCR dans la coopration Sud-Sud, l'UE prfra une mobilisation des ressources auprs des Parties et des institutions disponibles, telles que le CILSS et l'OSS. En rponse une demande d'claircissement pose par le Japon au sujet des liens entre les UCR et la CCD, l'Argentine voqua les activits de coordination rgionale mentionnes dans les quatre annexe de mise en application rgionale de la CCD; Le Canada dclara que l'effort faisait double-emploi avec les initiatives rgionales existantes.

Le dbat autour de la question des voies et moyens d'amliorer le processus d'laboration des budgets et des rapports se focalisa sur trois alternatives prsentes par le Secrtariat, savoir, un processus bas sur le programme, un processus bas sur les rsultats ou un processus bas sur le programme, assorti d'une indication des rsultats. Les dlgus reconnurent la ncessit de la transparence, mais leurs opinions divergrent sur le processus. Le G-77/Chine et plusieurs pays en dveloppement prfrent une budgtisation base sur le programme, procd galement utilis par les conventions surs sur la biodiversit et sur les changements climatiques. L'UE opta pour un systme bas sur les rsultats, comme celui utilis par le PNUD et le FNUAP, bas sur les programmes de travail du Secrtariat, du MM et du CST. L'orateur requit la soumission la CdP-5 d'un audit du budget de base retenu au titre de la biennale 2000-2001. L'Egypte dclara que les approches proposes sont d'ordre technique, ne constituent pas des systmes permettant de garantir la transparence et sont en cours d'examen aux Nations Unies. La reprsentante fit rfrence plusieurs rsolutions des Nations Unies dmontrant que la proposition de l'UE passait outre les rgles de budgtisation en vigueur aux Nations Unies. Le Canada souhaita avoir des informations sur les dernires dcisions prises par l'Assemble Gnrale sur cette question.

Dans le dbat autour de la question du fonds fiduciaire, le G-77/Chine: proposa que de nouvelles ressources soient alloues au groupe spcial sur les systmes d'alerte prcoce; nota le rapport d'audit dans sa version propre; dsapprouva les recommandations de se passer des petites contributions tablies, manant des Etats membres des Nations Unies, en raison du risque de violation des rgles des Nations Unies., souhaita obtenir du MM des claircissements concernant le rapport effectu dans le budget de l'exercice 1999, sans l'approbation de la CdP et sur la non mention dans le rapport financier de la somme de 2,5 millions de dollars US octroys au MM par le FIDA. L'UE nota le grand nombre d'ateliers et le faible niveau d'activit du CST. Le reprsentant requit pour la prochaine biennale l'laboration d'un programme de travail assorti d'indicateurs de performance, la distinction entre le budget de base et le budget extraordinaire et le refltement des synergies avec les conventions surs.

Deux groupes de travail informels, de composition non limite, furent tablis immdiatement pour llaboration des projets de dcision concernant les UCR et les voies et moyens damliorer llaboration des budgets et des rapports, mais ils ne furent pas en mesure dentamer leur travaux, en raison de la rticence des dlgus en assurer la prsidence. Les groupes furent plus tard fusionns en un seul groupe , lequel devait entamer ses travaux le lundi 18 dcembre, sous la prsidence de Mohammed Reza Jabbari (Iran). Le groupe se runit plusieurs reprises et utilisa comme plate-forme de discussion le projet de discussion du Prsident de la GC. Les Principales divergences portrent sur le point de savoir sil fallait accrotre le budget du Secrtariat pour y accommoder les trois postes non financs au cours de la dernire biennale, sur la contribution de US$ 400.000 propose pour le Mcanisme Mondial et une contribution de US$ 300.000 propose pour chacune des units de coordination rgionale, sur les ressources ncessaire au GTSEMA et sur les raisons justifiant louverture dun dbat budgtaire au cours dune anne non budgtaire.

La Dcision Finale: Au cours de la Plnire finale, la CdP adopta par acclamation les programme et budget de la biennale 2000-2001 figurant dans le document ICCD/ COP(4)/L.14. La dcision englobe la fois le budget central, ainsi quun fonds supplmentaire et un fonds spcial.

Sagissant du budget central, la CdP :

  • approuve une augmentation slevant 335.300 dollars amricains pour couverture des cots de la runion inter-sessions du GTSEMA, en prcisant que cela ne constituera pas de prcdent pour le futur;
     

  • note ltablissement de services administratifs communs avec la CCCC, Bonn;
     

  • requiert du Secrtaire Excutif dinclure des tableaux dtaills et les besoins financiers de chacun des organes subsidiaires dans les programme et budget proposs pour les exercices 2002-2003.

Sagissant du fonds supplmentaire et des fonds spciaux, le CdP:

  • ritre son apprciation lAllemagne pour les contributions accordes aux vnements de la Convention;
     

  • invite les Parties et autres apporter leurs contributions au fonds supplmentaire et au fonds spcial;
     

  • requiert lexamen plus approfondi des implications des units de coordination rgionale; et,
     

  • requiert du Secrtaire Excutif de prsenter la CdP-5 un rapport sur la situation des fonds fiduciaires tablis dans le cadre des rgles financires.

LES PROCEDURES ADDITIONNELLES OU LES MECANISMES INSTITUTIONNELS DE LEVALUATION REGULIERE DE LA CCD: Le mardi 12 dcembre, le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, prsenta les documents devant tre examins (ICCD/COP(4) /3/Add.7 et Add.7(A)). Ladditif 7(A) contient le calendrier des travaux proposs pour le GTSEMA tabli la CdP-3. Le document : nonce les objectifs, la proposition et le mandat du GTSEMA; dcrit le caractre que doit revtir le processus de lvaluation; prsente la mthodologie et les critres devant encadrer lvaluation de la mise en application; fixe la dure et le calendrier des runions et tablit les rsultats attendus; et, renferme trois annexes prsentant la liste des rapports soumis la CdP-3 et 4. Le document renferme galement une synthse des points de vue convergents prsents dans les soumissions faites par deux groupes rgionaux et huit gouvernements. Ces soumissions figurent dans ladditif 7. Dans son expos, le Secrtaire Excutif, Diallo, indiqua que deux critres taient utiliss pour la slection des rapports devant tre prsents durant le GTSEMA, la CdP-4 : les rapports tablis par les pays ayant approuv des PAN et lordre dans lequel les pays ont ratifi la CCD. Lorateur prcisa que 123 rapports ont t soumis et que 33 seulement pouvaient tre prsents la CdP-4. Il proposa de procder lexamen du reste des rapports au cours de deux runions inter-sessions et quun rapport consolid soit prsent la CdP-5. Les dlgus soulevrent des questions concernant : les objectifs, les critres et lapproche retenue pour lvaluation ; la composition du Bureau du GTSEMA ; lordre squentiel et la frquence des runions inter-sessions et le mandat du GTSEMA.

Au sujet de lapproche, les dlgus proposrent : un examen, chapitre par chapitre de lAdditif 7(A) et la considration des rapports, pays par pays ; une approche souple, dans lvaluation, base sur des critres et des indicateurs prdtermins ; et, une focalisation sur les synergies avec dautres conventions pertinentes, sur les principaux obstacles et les principaux cas de russite et sur ladhsion au principe de participation. Le Maroc proposa la mise jour des rapports.

Concernant le GTSEMA, la Tunisie, la Mauritanie, lOuzbkistan et le Canada proposrent: la prvision dune commission permanente, la place et lieu dune commission spciale court terme ; un groupe de travail composition non limite capable de tenir des runions inter-sessions, sans se substituer pour autant la commission charge de lvaluation rgulire de la mise en application de la CCD ; un GTSEMA dot de pouvoirs dcisionnels pour viter le report des prises de dcisions dune CdP lautre ; et une proposition concernant limplication des ONG dans les travaux du GTSEMA.

Le G-77/Chine, appuy par la Syrie, lIran, lEgypte, la Tunisie et lOuzbkistan, apporta son appui lide son appui lide davoir un bureau compos de cinq membres, les deux coprsidents et un rapporteur. Le Chili, au nom du GRULAC, appuy par le Nigeria et la Syrie, plaida en faveur de lquilibre rgional.

Au sujet des runions inter-sessions, le G-77/Chine apporte son appui la proposition avance par le Secrtariat que lUE jugea peu claire du point de vue mthodologie et calendrier. LUE suggra ltablissement dun groupe de travail pour lexamen approfondi de cette question.

En dpit du fait que la GC ne soit pas parvenue raliser un consensus autour des questions de la composition du Bureau du GTSEMA et de ses runions inter-sessions, au cours de la runion du mardi 12 dcembre, elle adopta le document Add.7(A) par rfrendum et enregistra lobjection de lUE. Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, prsenta une dclaration suggrant quen sa qualit dorgane subsidiaire de la CdP, le GTSEMA verra les cots de service de ses runions couverts en vertu des dispositions de lAssemble Gnrale des Nations Unies concernant les services fournis aux organes subsidiaires onusiens.

Le mercredi 13 dcembre, la GC adopta une proposition avance par le Bureau de la CdP concernant la composition du Bureau du GTSEMA. Selon cette proposition, le GTSEMA serait compos de deux coprsidents et de trois vice prsidents, lun dentre eux servant de rapporteur. La GC dsigna Willem Van Cotthem (Belgique) et Mahmoud El Ghaouth (Mauritanie), Coprsidents du GTSEMA, et titre exceptionnel, membres doffice du Bureau de la CdP-4. Les trois officiels restants furent lus par le GTSEMA, le vendredi 15 dcembre.

La question des runions inter-sessions entrava le progression des travaux de la GC et retarda de deux jours le dmarrage des dlibrations du GTSEMA. Lors de la runion de la GC du mercredi 13 dcembre, le Canada apporta son appui la proposition avance la veille par lUE et appelant ltablissement dun groupe de contact charg de rsoudre la question. Les dbats du groupe de contact portrent notamment sur les points de savoir si tous les rapports devaient tre tudis avant la CdP-5 et sil y a avait besoin de tenir des runions inter-sessions, et, dans laffirmative, quelle en devrait tre la dure. Le groupe de contact labora un projet de dcision concernant la procdure devant encadrer lvaluation de la mise en application de la CCD, lequel fut adopt par la CdP, le jeudi 14 dcembre. La CdP devait galement lire par acclamation les coprsidents du GTSEMA dsigns par la GC.

La Dcision Finale : Dans la dcision ICCD/COP(4)/ L.1, la CdP: tablit un bureau compos de cinq membres pour le GTSEMA; autorise lvaluation, avant la CdP-5, de tous les rapports nationaux soumis la CdP-3 et la CdP-4; nonce quun rapport intrimaire soit soumis la CdP-4 par le GTSEMA; et, dcide la tenue dune runion inter-sessions dune dure maximum de quinze jours ouvrables pour parachever lvaluation.

La Commission Charge de lvaluation de la Mise en Application de la Convention : Le mercredi 20 dcembre le Nigeria, agissant au nom de G-77/Chine prit linitiative de runir et de prsider un groupe de contact pour examiner la manire dassurer lvaluation rgulire de la mise en application de la CCD. Le groupe discuta de la ncessit dtablir une commission charge de l valuation de la mise en application de la Convention (CEMAC), et labora un projet de dcision qui fut prsent la GC le vendredi 22 dcembre et transmis le jour-mme la CdP.

La CdP adopta le projet de dcision concernant lvaluation de la mise en application de la Convention (ICCD/ COP(4)/L.15), lequel projet dcide : que le GTSEMA doit honorer son mandat et tirer les conclusions et les recommandations utiles aux tapes suivantes de la mise en uvre ; et, que la nouvelle proposition labore par les Parties sur la base de lexprience et de lvaluation du GTSEMA concernant les recommandations relatives lvaluation et la mise en uvre, y compris celle concernant ltablissement du CEMAC ; soit soumise, travers le Secrtariat la considration de la CdP-5.

LES ACTIVITES DU SECRETARIAT VISANT A AIDER LES PAYS EN DEVELOPPEMENT DANS LELABORATION DES RAPPORTS NATIONAUX: Ce point de lordre du jour fut examin par la GC, le jeudi 14 dcembre. Le Secrtariat introduisit les documents ICCD/ COP(4)/3/Add.1(D), Add.2(D) et Add.3(B) concernant respectivement les rgions Asie, Amrique Latine et Carabes (ALC) et Mditerrane du Nord. Chacun de ces documents renfermait une synthses des rapports nationaux soumis tels que figurant dans les documents ICCD/COP(4)/ 3/Add.1(A-C), Add.2(A-C) et Add.3(A), (C) et (D), prsents respectivement par lAsie, lALC, et la rgion Nord Mditerrane. Les rapports de synthse comportaient deux parties : la premire renfermant une introduction, un aperu gnral de la situation et des tendances mergeantes, une synthse des rapports nationaux, les leons apprises, des conclusions et des recommandations ; la seconde partie renfermait des rapports sur ltat davancement des programmes daction sous-rgionaux et rgionaux.

Le Secrtariat nota: que la plupart des pays ont procd lidentification des correspondants de la CCD ; des PAN ont t adopts dans 7 pays asiatiques, 8 pays dALC et 2 pays de la rgion Nord Mditerrane ; et, quelques pays ont adopt de nouvelles lgislations et dautres ont renforc les instruments politiques existants lis lallgement de la pauvret, lamlioration de la scurit alimentaire et au dveloppement agricole. Lorateur souhaita voir le GTSEMA dterminer la mthode le plus approprie pour lvaluation des activits.

Le Chili, intervenant au nom du GRULAC, demanda si les rapports sur les programmes rgionaux devaient faire lobjet dune valuation. Le Secrtariat prcisa quil tait trop tt pour commencer un tel travail, les rapports tant encore leur phase de dmarrage. La GC prit note des documents.

PROJET DE DECLARATION CONCERNANT LES ENGAGEMENTS (INITIATIVE DE RECIFE) : Les dlgus examinrent ce point de lordre du jour, le jeudi 14 dcembre dans la GC, puis dans plusieurs groupes de travail informels et des runions de groupes de contact prsid par Marion Parry (Canada).

Le Secrtariat introduisit deux documents (ICCD/ COP(4)/3/Add.9(A) et (B). LAdditif 9(A) renferme les propositions de texte pour le projet de dclaration soumises par huit dlgations comprenant lUE, le G-77 (Chine), le JUSCANZ et deux ONG, ainsi quune synthse de ces propositions labores par le Secrtariat. La Synthse prsente la vise et le caractre de la dclaration, les objectifs, le cadre temporel, les questions thmatiques et sectorielles, les mesures concrtes et les moyens ncessaires, et les dispositions en matire de suivi.

LAdditif 9(B) contient le projet de texte de la dclaration dans lequel les Parties :dcident de mettre en application les programmes daction de la CCD et de mettre en place des arrangements de partenariats authentiques pour le renforcement des efforts de lutte contre la dsertification, au cours de la priode 2001-2010 ; mettent laccent sur un certain nombre de questions et dobjectifs stratgiques ; dcident de travailler inverser lexpansion de la dsertification dun quart, au cours de la priode 2001-2010 et dlaborer une tude gnrale complte du phnomne de la dsertification.

Plusieurs dlgus dont la Mauritanie, parlant au nom du G-77/Chine, la France intervenant au nom de lUE, la Suisse, le Brsil et la Norvge apportrent leur appui une proposition du Canada appelant tablir un groupe de travail de composition non limite, pour approfondir lexamen de la dclaration.

Au sujet du contenu de la dclaration, lAlgrie proposa que le fardeau de la dette soit allg pour lensemble des pays en dveloppement touchs et pas seulement pour ceux lourdement endetts. LArgentine mit laccent sur la coopration financire et technique et sur les mesures susceptibles de renforcer les capacits du MM, en matire de mobilisation des ressources. LUE proposa de renforcer les synergies avec le CST et le MM et appuya lappel de certains pays en dveloppement concernant la ncessit de favoriser laccs des pays les moins avancs aux marchs mondiaux, donnant toutefois un avis divergent quant la suggestion avance par la Chine et lInde de supprimer les rfrences au Mcanisme pour un Dveloppement Propre du Protocole de Kyoto. LEgypte indiqua que la dclaration devait revtir un caractre contraignant et reflter les engagements pris par toutes les Parties. LUE souhaita avoir une dclaration politique assortie dactions concrtes et ne comportant aucune nouvelle obligation. Le Saint-Sige prfra voir la dclaration avoir pour ple dintrt les tres humains.

Quelques pays en dveloppement firent part de leurs rserves concernant lobjectif, fix pour 2010 de doubler lutilisation des sources dnergie renouvelable. LUE et un certain nombre de pays en dveloppement soulignrent le besoin de favoriser laccs des pays les moins avancs aux marchs mondiaux.

Un groupe de travail informel de composition non limite, sous la conduite de Marion Parry, se runit plusieurs reprises et labora un projet de dcision et le texte de la dclaration. Le travail fut prsent la GC, le vendredi 22 dcembre et la CdP, un peu plus tard au cours de la mme journe.

La Dcision Finale: Le projet de dclaration concernant les engagements damliorer la mise en uvre des obligations relevant de la CCD (ICCD/COP(4)/L.11) fut adopt, tel quamend par la Chine qui y insra le thme du  suivi et de lvaluation de la dsertification , dans le chapitre de la dclaration consacr aux domaines thmatiques. Dans la dcision, la CdP dcida dinclure la dclaration, titre dannexe, dans le rapport de la CdP-4. La dclaration annexe raffirme lengagement en faveur de la mise en application de la CCD, en courage les synergies entre les conventions de Rio, reconnat la ncessit de renforcer la coopration et y prend des mesures effectives, souligne le besoin damliorer au cours de la priode 2001-2010 les efforts visant remdier la situation grave des pays touchs, et propose une focalisation sur des domaines thmatiques et sectoriels spcifiques. Par ailleurs, la dclaration :

  • raffirme les obligations inscrites dans le cadre de la CCD ayant trait au financement et au transfert du savoir-faire et des techniques appropries et encourage la prise de mesures financires actives;
     

  • invite les pays en dveloppement agir dans le domaine des PAN;
     

  • appelle la communaut internationale soutenir cette action; et,
     

  • invite les Parties prendre des mesures visant faciliter laccs au financement du FEM.

Au sujet du travail de suivi, la dclaration reconnat que les mthodologies ncessitent une meilleure mise en application et invite les Parties inclure dans leurs rapports nationaux les donnes concernant les amliorations apportes au niveau de la mise en application, titre de suivi de cette dclaration.

RENFORCEMENT DES LIENS AVEC LES CONVENTIONS ET LES ORGANISATIONS, INSTITUTIONS ET AGENCES INTERNATIONALES PERTINENTES: Le jeudi 14 dcembre, le Secrtariat prsenta le document ICCD/COP(4)/6 qui labore sur les voies et moyens damliorer la coopration avec le FEM et de mettre en application les mmorandums dentente signs avec dautres partenaires. Le G-77/Chine suggra que la CdP apporte une contribution au processus de Rio+10 et considra par consquent les rapports soumettre. Notant le dclin enregistr au niveau de la prsence des dlgations des pays en dveloppement, Bonn, en raison de lemmnagement Berlin, le porte-parole proposa que le bureau de liaison de la CCD, dot de ressources modestes soit rattach au sige des Nations Unies pour lui permettre de bnficier des services des Nations Unies. Le Sngal dclara que les synergies avec dautres conventions ne doivent pas seffectuer au dtriment de la CCD. Isral attira lattention sur latelier organis en 1997 sur les synergies avec la CCCC. La Ligue des Etats Arabes dclara quun soutien financier la CCD tait indispensable, car sa coopration avec le FEM ntait pas parit avec celle existant entre le FEM et dautres conventions.

La Dcision Finale: Le vendredi 22 dcembre, la GC adopta le projet de dcision concernant le financement de la mise en uvre de la CCD par les agences et les institutions multilatrales, et comprenant des informations sur les activits du FEM dans le domaine de la dsertification (ICCD/ COP(4)/L.18) et le recommanda la CdP pour considration. La CdP adopta ce projet de dcision.

La dcision :

  • accueille favorablement la collaboration entre la CCD et le FEM;
     

  • prend note de la dcision du Conseil dAdministration du FEM sa dernire runion requrant du Directeur Excutif lexploration des meilleures options offertes pour lamlioration du soutien du FEM destin aider les pays touchs mettre en application la CCD;
     

  • invite lensemble des Parties soutenir le FEM dans lexploration des meilleures options susceptibles damliorer lappui apport par le FEM; et,
     

  • requiert du Secrtaire Excutif de la CCD la prsentation dun rapport sur le suivi rserv la dcision du Conseil dAdministration du FEM, en soutien la mise en application de la CCD.

CONSIDERATION DUNE ANNEXE DE MISE EN UVRE REGIONALE ADDITIONNELLE A LA CONVENTION: Les dlgus examinrent la question de lannexe de mise en uvre rgionale additionnelle pour lEurope Centrale et de lest, le jeudi 14 dcembre. Les consultations informelles consacres llaboration du projet de dcision y affrent furent conduites par Michael Ellis (Royaume-Uni). Le projet de dcision fut examin par la GC, le vendredi 22 dcembre et soumis la CdP pour adoption le jour-mme.

Le Secrtariat introduisit ce point de lordre du jour tel que figurant dans le document ICCD/COP(4)/3/Add.8, en rappelant que la CdP-3 avait invit les Parties poursuivre les consultations autour du projet de texte de lannexe de mise en uvre rgionale additionnelle pour les pays dEurope Centrale et de lEst, en vue de son adoption par la CdP-4. Lorateur rapporta que le Bureau de la CdP a dcid que le projet de texte de lannexe rgionale tel que prsent la CdP-3 (ICCD/COP(3)/16) constituait une proposition damendement la Convention. Il nota qu la date doctobre 2000, 9 pays dEurope Centrale et de lEst taient Parties signataires de la CCD. LArmnie, appuye par le Kazakhstan et lUkraine, encouragea les dlgus adopter lannexe, car elle viendrait permettre aux pays en transition conomique de mettre en place la plate-forme juridique ncessaire la mise en uvre de la CCD. La Rpublique Tchque dclara quelle revtait une grande importance pour linitiation et la promotion dune coopration bilatrale, multilatrale et sous-rgionale efficace. La Fdration de Russie dclara que ladoption de lannexe permettrait de catalyser laccession de la Russie la Convention.

La Syrie, parlant au nom de la Rgion Asiatique, avec la Tunisie et la Mauritanie, accueillit favorablement le projet dannexe, souhaitant toutefois que sa mise en application ne vienne pas affecter les ressources ncessaires la mise en application dans les autres rgions. Des consultations informelles furent menes par Michael Ellis pour la sollicitation des points de vue et des contributions ncessaires llaboration du projet de dcision concernant ce sujet.

Le vendredi 22 dcembre, la GC dcida de transmettre le projet de dcision (ICCD/COP(4)/L.16/Rev.1) en recommandant que la CdP adopte lannexe rgionale et en demandant au Secrtariat de prendre toutes les dispositions ncessaires au dpt de lannexe. Lannexe labore sur la vise, sur les conditions particulires de la rgion de lEurope Centrale et de lEst, sur les programmes daction nationaux sous-rgionaux et rgionaux, sur la coopration technique scientifique et technologique, sur les ressources et les mcanismes de financement et sur les cadres institutionnels.

LE MECANISME MONDIAL: Le jeudi 21 dcembre, la GC examine en une sance de travail les trois sous-articles ayant trait au thme du Mcanisme Mondial.

Rapport Concernant les Politiques, les Modalits Oprationnelles et la Fourniture de Lignes Directrices au Mcanisme Mondial : Le Directeur Gnral du Mcanisme Mondial, Per Ryden, introduisit le rapport concernant les politiques, modalits oprationnelles et activits du Mcanisme Mondial et la Fourniture des lignes directrices qui lui sont ncessaires (ICCD/COP(4)/4). Lorateur mit en relief un certain nombre dactivits du Mcanisme Mondial excutes dans le cadre de llaboration des programmes daction, des financements quil a assurs et des mcanisme novateurs quil a utiliss pour la canalisation des ressources. En rponse des demandes dclaircissement du G-77/Chine, lorateur indiqua quun rapport sur les contributions hauteur de 2,5 millions de dollars amricains figurant dans le rapport daudit, et au sujet de lutilisation du rapport sans lapprobation de la CdP, il prcisa que largent a t utilis conformment la dcision 2/COP.1 au mmorandum daccord conclu entre le FIDA et la CdP et aux rgles propices du FIDA, appliques en matire de budgtisation et de comptabilit.

Mohammed Hassan, Prsident du Comit de Facilitation (CF) de la Banque Mondiale introduisit un rapport sur les activits entreprises par le CF, les dcisions et le rsultats obtenus dans la mise en application, des dcisions (ICCF/ COP(4)/4/Add.2/). Lorateur voqua les progrs raliss dans llaboration du large plan daction regroupant le Mcanisme, le Comit de Facilitation et les institutions membres, et parla de limportance de la collaboration avec le Groupe Consultatif sur la Recherche Agricole Internationale, prcisant toutefois que le groupe ne comptait pas stendre court-terme.

Le dbat autour de ce point de lordre du jour donna lieu de nombreuses interventions notamment de la part des dlgations de Hati, du Sngal et du Kenya qui remercirent le Mcanisme Mondial pour le soutien apport dans llaboration des PAN, des PASR et des PAR. Plusieurs pays dont la Mauritanie, le Niger, la Tunisie et les Etats-Unis, notrent avec satisfaction les progrs raliss depuis le CdP-3 dans les efforts du Mcanisme Mondial visant dgrader des mthodes innovantes pour la mobilisation des ressources, et de nombreux pays soulignrent la ncessit de louverture dun guichet au sein du FEM pour la CCD.

Le G-77/Chine, appuy par le GRULAC, mit en exergue le caractre indispensables du Mcanisme Mondial, tout en notant ses lacunes, compte tenu du fait quil nest pas un fonds proprement dit et insista sur le besoin dun accs direct aux ressources. Le Mali rappela que le Mcanisme Mondial est  n dans la souffrance  et quil avait encore des difficults, et souligna la ncessit du financement multilatral. Tout en appuyant lappel en faveur de la cration dun guichet au sein du FEM, le Pakistan prcisa que ce dernier ne doit pas dstabiliser le travail du Mcanisme Mondial, en matire de canalisation des ressources. LIndonsie ajouta que les engagements concernant le financement de la mise en uvre de la CCD ne doivent pas tre perus comme un substitut ceux pris dans le cadre du plan dAction21.

Les dlgus proposrent galement que des ressources soient mobiliss, travers lannulation de la dette, auprs des fondations des ONG et du secteur priv, ainsi qu travers dautres approches multilatrales, notamment auprs du Comit charg du Dveloppement de lAide, mis en place par lOrganisation de la Coopration et du Dveloppement Economique. LUE exhorta le mcanisme mondial concentrer ses efforts sur le financement bilatral et multilatral. Le Rwanda rsuma les points de vue divergents sur la question du financement et dclara que la CdP-4 se devait de rsoudre cette question avant la clture de ses travaux.

Le dlgu des Etats-Unis fit part de son intrt pour la proposition appelant mettre disposition les donnes pertinentes llaboration par le Mcanisme Mondial de linventaire des financements disponibles et encouragea le Mcanisme Mondial recouvrir des mobilisations de ressources dots daptitudes entreprenariales et llaborer pour les futures CdP ses rapports en se basant sur le mandat qui est le sien et qui se trouve annex la dcision 24/COP.1, au lieu dutiliser sa stratgie oprationnelle. La Chine souhaita des claircissements sur ce qui est advenu des promesses daide faites au MM et senquit du point de savoir si la CdP-5 ne devait pas exiger des rapports de la part des institutions qui ont des engagements. LAlgrie souhaita en savoir davantage sur la hauteur du budget central du MM.

En rponse aux questions des dlgus, Rydn indique que le budget central du MM slevait US$ 1,3 millions pour lexercice 2000 et US$ 1,35 millons pour lexercice 2001 en provenance du FIDA taient sur le point dtre verss et que le MM tait en discussion avec la branche nord-amricaine du FIDA sur les voies et moyens daccder au financement disponible auprs des entits prives et que de meilleurs critres pour llaboration des rapports taient en cours dlaboration, en particuliers pour les contributions volontaires. La Banque Mondiale ajouta que chacun des membres de la CF mettait contribution trois choses : un avantage relatif, des stratgies innovantes en matire de collecte de fonds, et vise rationaliser et institutionnaliser les activits de la CCD dans son travail.

Rapport du Mcanisme Mondial Concernant sa Strategie Oprationnelle: Per Rydn introduisit galement la stratgie oprationnelle (ICCD/COP (4)/4/Add.1 (A)) qui porte sur les principes directeurs qui rgissent sa mise en application et sur les fonctions du MM, et le document Add.1 (B) qui renferme les commentaires prsents par les Parties au sujet de la stratgie oprationnelle du Mcanisme Mondial.

Il ny eut pas de discussion autour de ce point de lordre du jour, mais lAlgrie demanda Rydn dlaborer davantage sur le rapport. LUE invita galement la FAO, le FEM, le FIDA, le PNUE, le Programme Alimentaire Mondial et les organisations rgionales amliorer leur dialogue avec le Mcanisme Mondial dans lapplication de la CCD.

Rydn prsenta les trois principes qui rgissent la stratgie, savoir, la rationalisation de la CCD dans les de loffre te de la demande, de la mise en place des partenariats et de leffet multiplicateur. Il affirma, par ailleurs quune priorit tait accorde aux activits devant tre effectues au niveau national, et, rpondant au Canada, indiqua que la coopration avec le Secrtariat de la CCD sera intensifie au cours de lexercice 2001.

Evaluation du Rapport Concernant la Facilitation des Processus Consultatifs: Le jeudi 12 dcembre, le Secrtariat introduisit le rapport (ICCD/COP (4)/3/Add.6) manant su Secrtariat et du Mcanisme Mondial, concernant le rle et les rsultats obtenus dans la facilitation des processus consultatifs visant ngocier et conclure des accords de partenariat bass sur les PAN, les PASR, et les PAR. Il ny eut pas de dbats autour de ce sujet.

La Dcision Finale: Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta la dcision concernant le Mcanisme Mondial (ICCD/ COP (4)/L.24), en prenant des rapports concernant les modalits oprationnelles du Mcanisme Mondial et celles du Comit de Facilitation du Mcanisme Mondial.

Le programme de travail de la CdP-5 : Le vendredi 22 dcembre, le Prsident de la GC, Mafura, invita les dlgus examiner ce projet de dcision (ICCD/ COP(4)/L.13) qui dcrit les points de lordre du jour devant tre considrs par la CdP sa cinquime session. Ces derniers englobent l'examen: des rapports du GTSEMA; des procdures additionnelles ou des mcanismes institutionnels visant aider l'valuation rgulire de la CdP; des articles en suspens portant sur l'arbitrage et sur les procdures de conciliation; et, la revue des rapports manant des pays africains touchs.

Le Bangladesh, appuy par la Chine et le Pakistan, proposa que la CdP-5 procde galement l'valuation des rapports manant des pays les moins avancs, en notant le caractre universel de la Convention. En rponse, le Secrtariat rappela la dcision 1/COP.3 concernant le calendrier retenu pour la soumission des rapports, qui stipule que l'valuation des rapports s'effectuera de manire altern entre les pays africains touchs et ceux appartenant d'autres rgions. La GC prit note de la siggestion du Bangladesh et dcida de transmettre cette dcision la CdP. La CdP adopta cette dcision.

L'ANNEXE RENFERMANT LES PROCEDURES D'ARBITRAGE ET DE CONCILIATION: Le vendredi 22 dcembre, la GC examina le projet de dcision concernant les articles en suspens portant sur les procdures et les mcanismes institutionnels devant rgir la rsolution des questions ayant trait la mise en oeuvre et aux annexes renfermant les procdures d'arbitrage et de conciliation.

Patrick Szll (Royaume-Uni) rapporta que le Groupe d'Experts Spcial, composition non limite, charg des questions juridiques qui avait t tabli la CdP-3, s'est runi une reprise le jeudi 21 dcembre et examiner brivement les questions d'arbitrage et de conciliation, de rsolution des problmes d'excution et de la Rgle 47 du rglement intrieur. Il nota qu'en raison du temps limit dont disposait le groupe, ce dernier ne fut pas en mesure d'examiner les sujets dans leurs dtails. Le groupe devait toutefois laborer un projet de dcision sur ce sujet.

En rponse une proposition avance par la Syrie, la Jordanie et la Tunisie, et appelant supprimer la rfrence aux documents prpars par le Secrtariat, Szll prcisa que les documents mentionns dans le projet de dcision ont t labors par le secrtariat en rponse des requtes spcifiques engageant les Parties prsenter leurs commentaires sur les sujets examins. L'orateur indiqua que la suppression de la rfrence impliquera pour les Parties ayant fait des soumissions dans ce sens une obligation de les soumettre, pour considration, la CdP-5. La GC adopta le projet de dcision, moyennant un amendement mineur et le transmit la CdP, pour adoption. La CdP adopta la dcision, le vendredi 22 dcembre.

La Dcision Finale: La dcision ICCD/COP(4)/L.17 comporte deux parties. La premire porte sur la rsolution des questions de mise en uvre; la seconde sur les procdures d'arbitrage et de conciliation. En vertu de cette dcision, la CdP:

  • dcide de reconvoquer le Groupe d'Experts Spcial la CdP-5, pour procder l'examen et prsenter des recommandations au sujet des procdures devant encadrer la rsolution des questions de mise en uvre, et au sujet des annexes consacres aux procdures devant rgir l'arbitrage et la conciliation, en tenant compte du document labor par le secrtariat et des progrs raliss dans d'autres thmes;
     

  • invite les Parties communiquer leurs points de vue sur la manire dont la question pourrait tre avance; et,
     

  • invite le Secrtariat mettre jour les donnes de manire reflter les progrs raliss dans ce domaine, par d'autres conventions et laborer une documentation rvise pour considration la CdP-5.

EXAMEN DE LA REGLE 47 DU REGLEMENT INTERIEUR: Le jeudi 21 dcembre, le Secrtariat introduisit ce point de l'ordre du jour qui traite des procdures de vote dans l'absence d'un consensus. L'orateur rappela la dcision 19/COP.3, demandant au Prsident de la CdP-3 de poursuivre les consultations autour des questions en suspens ayant trait la rgle 47. Le brsil rapporta que le consensus n'avait pas t ralis sur ce sujet. Les dlgus approuvrent une position avance par le Prsident de la GC, Mafura, appelant une recommandation stipulant que la CdP reporte l'examen de la question la CdP-5. Au cours de sa Plnire finale, la CdP adopta un projet de dcision (ICCD/COP(4)/ L.19) reportant l'examen de ce sujet la CdP-5.

LE COMITE SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

Le Comit sur la Science et la Technologie (CST) se runit du 12 dcembre au 15 dcembre. Olanrewaju Smith (Canada) servit en qualit de Prsident. Les vice-prsidents taient Valentin Sofroni (Rpublique de Moldavie), Md. Nuruzzaman (Bangladesh), Rafael Viloria (Mexique) et Mebrahtu Iyassu (erythre) qui agit galement en temps que Rapporteur. Le Comit tint sept sances de travail et conformment son ordre du jour (ICCD/COP (4)/CST/1), produisit neuf projets de dcision pour considration et adoption par la CdP, savoir, sur les thmes suivants: les repres et les indicateurs, l'tude des rseaux, le savoir traditionnel, les systmes d'alerte prcoce, le fichier d'experts, et les travaux futurs du CST; Le mardi 12 dcembre, le Prsident Smith prsenta galement le procs-verbal de la runion du Bureau du CST63, tenue en octobre 2000 (ICCD/COP(4)/ INF.7);

LES REPERES ET LES INDICATEURS: Le mardi 12 dcembre, les dlgus examinrent la synthse labore par le Secrtariat sur les donnes scientifiques et techniques concernant l'utilisation des repres et des indicateurs permettant de mesurer les progrs raliss (ICCD/COP(4)/CST/5). Le Secrtariat indiqua que les pays africains ne disposaient d'aucune information pratique ni de donnes disponibles au niveau national, sans parler de repres ou d'indicateurs, en matire de dsertification. L'orateur prcisa par ailleurs que peu de renseignements sont fournis sur l'utilisation des indicateurs applicables l'excution et que les travaux sur les indicateurs sont mens dans le cadre d'autre initiatives environnementales et conventions internationales. Il affirma galement qu'aucune information n'tait disponible sur les tests concernant les indicateurs d'impacts. S'agissant des rapports soumis par les pays industrialiss, l'orateur argue qu'il tait difficile de cerner avec certitude les activits scientifiques entreprises dans les pays en dveloppement, et nota que les financements sont en gnral rservs l'laboration des plans nationaux environnementaux ou la gestion des ressources naturelles, d'une manire gnrale, et non la dsertification d'une manire particulire.

Les dlgus dbattirent : de la manire dont le CST pourrait contribuer au travail du GSTEMA; des raisons pour lesquelles les indicateurs n'taient pas utiliss dans les pays touchs; du point de savoir si les indicateurs doivent avoir un caractre local, rgional ou mondial; et des motifs pour lesquels les quelques cas o des indicateurs sont utiliss ne sont pas mis en relief dans le rapport de synthse. Intervenant au nom de l'UE, la France indiqua que les sujets devant tre traits par le GSTEMA incluraient l'tendue de la valeur ajoute offerte par le CST, en comparaison d'autres organes, et le point de savoir si un accent plus prononc doit tre plac sur les programmes rgionaux ou sur les institutions. Le Sngal et l'Ouganda affirmrent que le rapport de synthse ne rendait pas compte de manire fidle de la situation en afrique, et notrent qu'un certain nombre de pays taient dj tester les indicateurs. L'UE appela l'laboration d'un nouveau format de rapports concernant l'information scientifique et des techniques complter avant la prochaine soumission prvue la CdP-5. La Mauritanie dclara que l'utilisation des repres et d'indicateurs susceptibles de constituer une contrainte pour la mise en application de la CCD.

Au sujet de la contribution du CST dans le travail du GSTEMA sur la question de mise en application de la CCD, le Mexique proposa d'valuation les expriences qui ont enregistr le plus grand nombre de ralisations. Le dlgu des Etats-Unis suggra de procder l'identification des difficults poses par l'utilisation des indicateurs pour cerner les problmes auxquels se trouvent confronts un certain nombre de pays dans la mise en uvre de la Convention. Un groupe informel englobant l'Argentine, l'Egypte, la France , l'Allemagne, Isral, le Japon, le CILSS et l'OSS se runit pour dbattre de la manire dont le CST pourrait apporter une contribution au travail du GSTEMA; Au cours des discussions initiales menes lors d'une pause de la session, le groupe de travail informel souleva les questions de la ncessit: de modifier la structure des rapports nationaux pour mieux y reflter le travail en cours; d'examiner les raisons pour lesquelles les indicateurs ne sont pas utiliss; de dterminer s'il est ncessaire d'assurer un suivi concernant les pays o des travaux sont en cours ; et de dcider des mcanismes pouvant tre utiliss pour un tel suivi.

Le jeudi 14 dcembre, la France, prsentant un rapport de travail du groupe informel concernant les informations scientifiques et techniques dans l'laboration des rapports devant tre soumis par les Parties. Le dlgu mit en exergue les indicateurs en tant qu'outils de suivi et d'valuation, compatibles avec les stratgies nationales et tablit une distinction entre les indicateurs servant clairer l'tat d'avancement des ralisations et les indicateurs d'impact. Il recommanda de retenir les indicateurs comme l'une des priorits du CST et souligna la ncessit d'tablir une harmonie avec d'autres processus. S'agissant des rapports nationaux, il appela le Secrtariat, avec la contribution des Parties, fournir des directives sur les la manire d'inclure les donnes scientifiques et techniques dans les rapports. Il nota que cela pouvait impliquer la communaut scientifique et le monde de la recherche.

La Gambie et Oman notrent que le CST pouvait mettre en place le cadre ncessaire aux repres et aux indicateurs, mais que c'est aux Parties qu'il revenait d'adopter leurs propres indicateurs. Le Maroc mit en exergue les engagements de la Convention en matire d'indicateurs et l'utilit de se baser sur les initiatives disponibles, et, avec le Malawi, plaida pour le renforcement des capacits. Le CILSS dclara que les indicateurs constituaient des outils nationaux conus pour l'action et qu'ils ne devait en aucune manire tre imposs des prix de contrle. Le reprsentant proposa de procder l'identification des restitutions et des organes capables de faciliter le travail sur les indicateurs. Le Prsident Smith suggra d'insrer les donnes scientifiques et techniques dans le format actuel utilis dans l'laboration des rapports.

La Norvge suggra d'laborer des indicateurs concernant la participation locale dans la mise en place des PAN. Isral dclara que les indicateurs d'impact doivent avoir un caractre indicatif, tre sensibles et facilement mesurables. L'OSS souligna la ncessit de tester les indicateurs au niveau des pays, prcisant qu'ils doivent tre des outils servant assurer le suivi des PAN.

Aprs avoir entendu lecture du rapport manant du groupe sur la contribution pouvant tre apporte au travail du GSTEMA, les dlgus dbattirent du point de savoir s'il fallait tablir un groupe spcial sur les questions des repres et des indicateurs. Le CILSS proposa de poursuivre les travaux en cours coordonns par le CILSS et l'OSS, en collaboration avec le Secrtariat. Le Prsident Smith, appuy par les Etats-Unis, l'UE et la Tunisie proposa que le GRULAC participe dans cette collaboration . Le vendredi 15 dcembre, le CILSS, l'OSS et le GRULAC laborrent un projet de dcision incluant les dispositions ncessaires cette collaboration, ainsi qu'une annexe renfermant ses termes de rfrence. Ce dernier adopta galement un projet de dcision sur l'valuation et la mise en application des aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux. Le lundi 18 dcembre, le Prsident du CST, Smith, prsenta le rapport concernant la contribution du CST au GSTEMA.

Les Dcisions Finales: Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta les deux dcisions transmises par le CST. Dans la premire dcision qui porte sur l'valuation et la mise en application des aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux (ICCD/COP(4)/L.7), la CdP:

  • invite les Parties laborer un ensemble minimum d'indicateurs de base, et mobiliser des soutiens en faveurs des pays touchs Parties;
     

  • encourage les Parties mieux intgrer les activits scientifiques et techniques dans la mise en application de la CCD; et,
     

  • requiert du Secrtariat la rvision du Guide pour fournir aux Parties des lignes directrices propres les aider mieux reflter les activits des communauts scientifiques et techniques dans leurs rapports nationaux.

La deuxime dcision (ICCD/COP(4)/L.9) encourage le CILSS, le CILSS, le GRULAC et l'OSS poursuivre leurs initiatives d'laboration des repres et des indicateurs, conformment aux termes de rfrence en annexe, et requiert du CILSS la prsentation d'un rapport sur l'tat d'avancement des travaux au CST-5.

ETUDE ET EVALUATION DES RESEAUX: Le mercredi 13 dcembre, le CST examina les progrs raliss dans le cadre de l'tude et de l'valuation en cours de rseaux, institutions, agences et organes disponibles, mens par le PNUE et les membres de son consortium (ICCD/COP(4)/ CST/3 et Add.1). Le Secrtariat nota les travaux mens au cours de la phase I et les termes de rfrence de la poursuite des travaux dans la phase II impliquant une tude approfondie pilote dans la sous-rgion sud-africaine et l'entretien et le dveloppement de la base des donnes mise en place au cours de la phase I.

Le PNUE prsenta le plan de travail y affrent. Le reprsentant prcisa que le consortium: mnera des travaux didentification avec des partenaires de la sous-rgion ; poursuivra llaboration de la base des donnes/site web ; tablira un forum sur le web pour y accueillir des discussions thmatiques ; et, tablira des liens avec dautres bases de donnes et rseaux pertinents. il indiqua galement que la base des donnes sera mise en opration travers des campagnes de conscientisation, des programmes de formation et le renforcement des capacits de la sous-rgion.

Le CILSS appela la mise en place dun systme de contrle de la qualit. Le Kenya, le Sngal et lEgypte firent part de la progression. lEgypte appela par ailleurs une analyse du rapport cot/bnfices, attirant lattention sur le cot lev de ltude. Le Mexique souligna la ncessit de raliser des synergies avec les efforts similaires fournis dans dautres rgions.

La Dcision Finale: Le vendredi 15 dcembre , le CST adopta le projet de dcision relatif ce thme, lequel fut adopt par la CdP, le vendredi 22 dcembre. la dcision (ICCD/COP(4)/L.5) concernant ltude et lvaluation des rseaux, institutions, agences et organes disponibles, accepte la proposition du PNUE et de son consortium (ICCD/ COP(4)/CST/3/Add.1) appelant la mise en uvre de la phase II de ltude, et requiert du PNUE, la soumission dun rapport sur ltat davancement des travaux la CdP-5.

LE SAVOIR TRADITIONNEL: Le mercredi 13 dcembre, lItalie, au nom du Groupe Spcial sur le Savoir Traditionnel, prsenta le rapport de ses travaux (ICCD/ COP(4)/CST/2).

Le dlgu prsenta les recommandations faites par le groupe au sujet des activits futures, savoir: ltablissement dun rseau sur le web pour lequel un premier nodule a dj t mis en place en Italie ; la collecte et linventaire des donnes ; la mise en place dune protection des droits dauteur pour le savoir traditionnel ; et, ltablissement dobjectifs nationaux en matire de protection.

Dans le dbat autour du travail du groupe, quelques participants appelrent ladoption dune nouvelle approche permettant de rconcilier le savoir traditionnel et les connaissances modernes. Le Mexique mit en relief les avantages synergtiques offerts par le savoir traditionnel, notant les liens avec les efforts fournis dans les domaines des changements climatiques et la conservation de la biodiversit. Au sujet des moyens mettre en uvre pour la protection du savoir traditionnel, lUNESCO fit tat des risques associs la protection des droits dauteur, des connaissances et mit en exergue une approche long terme encadrant la manire de cataloguer, valider et procder lexamen des interconnexions entre les droits des personnes et la proprit du savoir traditionnel, et la diffusion des connaissances. Le Maroc sinterrogea sur la manire dont lutilisation de la protection des droits dauteur pourrait fonctionner dans la pratique, notant que le savoir traditionnel nest pas la proprit de personnes individuelles. Le dlgu mit en exergue la ncessit damliorer la prise de conscience concernant limpratif de prserver le savoir traditionnel, la jugeant cruciale pour sa protection.

Au sujet de la suite des travaux du groupe charg de la question du savoir traditionnel, le Nigria suggra de se focaliser sur les rgions o des systmes de savoir particuliers se sont avrs probants dans la facilitation de ladoption du savoir traditionnel. Le MMO recommanda la mise en place dune recherche intgrant les prvisions traditionnelles et modernes. Le Japon encouragea lutilisation dindicateurs et de repres permettant de mesurer lefficacit du savoir traditionnel et de comprendre les liens avec les connaissances modernes. Le vendredi 15 dcembre, le CST examina une requte adresse au Gouvernement Italien concernant la proposition de dvelopper le rseau consacr au savoir traditionnel.

La Dcision Finale: Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta la dcision concernant le savoir traditionnel (ICCD/ COP(4)/L.3). La dcision prend note de linitiative italienne dtablir un centre de recherche international consacr au savoir traditionnel et invite la ralisation du rseau spcialis en matire de connaissances traditionnelles.

LES SYSTEMES DALERTE PRECOCE: Le mercredi 15 dcembre, le Japon, au nom du Groupe Spcial sur les Systmes dAlerte Prcoce, prsenta le travail du Groupe (ICCD/COP(4)/CST/4). Le dlgu voqua les trois domaines abords : la collecte des donnes, laccessibilit et lintgration ; lvaluation et la prdiction des scheresses et la dsertification, et les mesures de raction ; et, la dissmination aux utilisations en fin de chane, des informations concernant les applications des systmes dalerte prcoce et le suivi et lvaluation de la dsertification, et le renforcement des mcanismes de rponse appropris. Il nota que lentretien et le renforcement des systmes disponibles sont plus importants que la mise en place de nouveaux systmes, et recommanda llaboration de mthodes permettant lanalyse de la vulnrabilit, et ltablissement dun lien entre le savoir traditionnel et les systmes d'alerte prcoce.

Plusieurs dlgus apportrent leur appui la continuation du Groupe Spcial sur les Systmes dAlerte Prcoce. Concernant la suite des sujets devant tre abords par le Groupe, le dlgu des Etats-Unis souhaita voir les termes de rfrence du Groupe spcifier des rsultats Tangibles. Le Kenya suggra daborder la question des mcanismes de facilitation de la collecte et de lchange des donnes. LEgypte proposa de se focaliser dans les zones arides. Le MMO appela des mesures de prparation complte et active face la scheresse, llaboration des profils de vulnrabilit, llaboration des effets conomiques et sociaux des scheresses et ltablissement dinstitutions coordonnes et multidisciplinaires focalises sur la gestion des scheresses et llaboration des politiques nationales en la matire. Le Mexique suggra dutiliser une approche base sur les bassins versants comme plate-forme pour le travail de suivi. Le dlgu sinterrogea sur le point de savoir sil y avait un plan permettant de dterminer les cots de labsence de plans de prvention dans les communauts. au sujet de la composition du groupe, lArgentine souhaita le voir largi, de manire inclure des experts dots daptitudes juridiques et administratives pour le traitement des liens dordre sectoriel.

La Dcision Finale: Le CST adopta le projet de dcision le 15 dcembre, lequel projet fut entrin par la CdP, le 22 dcembre. La dcision concernant les systmes dalerte prcoce (ICCD/COP(4)/L.4) charge de nouveau le Groupe Spcial sur les Systmes dAlerte Prcoce de poursuivre lexamen de la performance des systmes dalerte prcoce, des mthodes danalyse de la vulnrabilit entre les institutions et des mesures dinformation entre les institutions et des mesures de prparation.

LE FICHIER DEXPERTS: Le mercredi 13 dcembre, le Secrtariat introduisit les documents concernant le fichier dexperts (ICCD/COP(4)/5 et Add.1, et Add.1/Corr.1). Lorateur indiqua qu la date du jour, le fichier comptait 1510 experts, 14% desquels son des femmes , et que certaines disciplines, comme lagriculture, lanthropologie, les sciences de lducation et la sant y taient sous-reprsentes. Il prcisa que les Parties navaient pas encore prsent des rapports sur leur utilisation du fichier.

Concernant la question des disciplines sous-reprsentes, lEgypte dclara que lagriculture tait bien reprsente, travers un certain nombre de disciplines en rapport avec ce domaine. La Chine nota que chacun des pays pouvait avoir sa propre interprtation des disciplines et requit du Secrtariat llaboration dune structure pour les disciplines. Au sujet de lutilisation limite du fichier, plusieurs dlgus encouragrent le CST examiner les voies et moyens den amliorer lusage. LItalie proposa que le CST commence dterminer les besoins en matire de recherche pour permettre aux experts dy travailler. RIOD exhorta les gouvernements inclure des experts issus des ONG et de la socit civile, dans leurs soumissions.

La Dcision Finale: Le vendredi 15 dcembre, le CST transmit la CdP le projet de dcision concernant ce thme. Cette dcision ICCD/COP(4)/L.2, qui fut adopte par la CdP, le vendredi 22 dcembre, invite les Parties complter leurs soumissions, de manire y accrotre lquilibre homme-femme, sassurer de la reprsentation de toutes les disciplines pertinentes et y inclure lexpertise des organisations locales et des ONG.

LE PROGRAMME DE TRAVAIL DU CST-5: Le mercredi 13 dcembre, les dlgus examinrent les actions futures du CST. Notant limportante quantit dinformations disponibles, lAfrique du Sud, appuye par les Etats-Unis, la Norvge, la Sude, la Guyane et le Canad, proposa de se focaliser sur la gestion des donnes. Le dlgu des Etats-Unis mit en relief la ncessit dun flux dinformations double sens, entre les communauts et les scientifiques. le Sngal soumit les recommandations concernant la suite du travail du CST faites par la runion prparatoire africaine tenue en octobre 2000.

Le Prsident tablit ensuite un groupe de travail restreint pour lexamen des questions prioritaires devant tre considres au CST-5. Le groupe restreint prsenta son rapport au CST, le jeudi 14 dcembre. lAfrique du Sud, au nom du groupe de travail, proposa que le CST traite des stratgies ncessaires la communication des informations et leur utilisation pour lengendrement des bonnes pratiques en matire de lutte contre la dsertification et dattnuation des effets de la scheresse. Le dlgu indiqua que les stratgies devraient inclure le savoir traditionnel et les connaissances scientifiques. la Norvge proposa que le Secrtariat compose un rapport sur les bonnes pratiques en sappuyant sur lexpertise disponible dans le fichier dexperts, les bases de donnes concernant le savoir traditionnel et les ONG.

Les dlgus devaient ensuite entendre lecture des rapports manant ensuite de linitiative Evaluation de la Dgradation des Sols des Zones Arides (LADA) et de linitiative Evaluation des Ecosystmes du Millnium. La FAO prsenta linitiative LADA, un projet exhaustif conu pour tre utilis par de multiples concerns. Les quatre principaux objectifs de LADA sont : fournir des informations de base normalise aux niveaux national, rgional et mondial, ; laborer des mthodes harmonises dvaluation de la dgradation des sols ; placer le phnomne de la dgradation des sols dans son contexte environnemental et socio-conomique, travers lanalyse des causes et des effets ; et, renforcer les capacits en matire de mise en application de linitiative LADA.

Linitiative Evaluation des Ecosystmes du Millnium est un effort conjoint regroupant la CCD, la CBD et la Convention sur les Zones Humides (Ramsar) (dcrite dans le document ICCD/COP(4)/INF.6). Lvaluation prvue de staler sur quatre ans est susceptible : de fournir aux dcideurs des renseignements sur les conditions et les changements intervenant dans les cosystmes ; de dterminer limpact de ces derniers sur lalimentation, lapprovisionnement cours et la sant publique ; dvaluer les consquences conomiques et sociales ; de dterminer les consquences futures ; et de prsenter les options offertes quant la manire dy faire face. Lorateur appela la CCD apporter sa contribution dans lEvaluation.

Au sujet des deux rapports, Saint Vincent et les Iles Grenade demandrent au Secrtariat dtablir une stratgie permettant aux Parties de fournir un apport dans ces processus. LUE requit du Secrtariat de prsenter un rapport sur ces initiatives . Le Secrtariat parla de sa collaboration par rapport aux deux initiatives : il a aid au dmarrage de LADA et il prendra part son Comit dOrganisation ; il est membre la fois du Comit Directeur de lEvaluation du millnium et du Comit Excutif des deux initiatives. La Norvge, appuye par lUE, proposa limplication du CST, avec laide du fichier dexperts.

La Dcision Finale: Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta les deux dcisions concernant le programmes de travail du CST. La premire (ICCD/COP(4)/L.6) dcide que le CST doive travailler sur les stratgies de communication et dinformation et leur utilisation pour lengendrement des bonnes pratiques en matire de lutte contre la dsertification et en matire dattnuation des effets de la scheresse.

La seconde (ICCD/COP(4)/L.8), requiert du Secrtariat de poursuivre le suivi troit des initiatives LADA et Evaluation des Ecosystmes du Millnium, et de faciliter limplication des Paries pour sassurer de la prise en compte de leurs proccupations.

AMELIORATION DE LEFFICACITE DU CST: Le mardi 12 dcembre, les dlgus acceptrent une proposition de lUE dexaminer la manire damliorer lefficacit du CST et de soumettre des propositions concrtes la considration de la CdP. Le jeudi 14 dcembre, lUE prsenta sa proposition qui englobait ltablissement de groupes de travail thmatiques tels que lexamen de rapports nationaux. Le reprsentant indiqua que les groupes nimpliqueraient pas un niveau institutionnel additionnel du CST, mais seulement lamlioration et le remplacement des groupes spciaux.

Parmi les sujets abords par les dlgus : la ncessit de se conformer au rglement intrieur disponible, ; les questions financires ; la similarit des groupes thmatiques proposs et des groupes spciaux existants ; et, la reprsentation au sein des groupes thmatiques sur la base des rgions par rapport la reprsentation sur la base des annexes. Rsumant les points de vue, le Prsident Smith proposa que les Paries intresses procdent des changes de vue et identifient puis procdent lanalyse des problmes, et suggrent des solutions, travers linternet, au cours des quelques mois venir, et enfin soumettent au Secrtariat leurs points de vue, avant le 1er mai 2001. La compilation du Secrtariat sera mise disposition le 1er aot, et sera utilise lors des runions prcdant la CdP-5.

La Dcision Finale: Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta la dcision ICCD/COP(4)/L.10 qui invite les Parties transmettre au Secrtariat dici le 1er mai 2001 leurs recommandations concernant la manire damliorer lefficacit du CST, pour llaboration dun rapport de synthse soumettre la CdP-5. La Dcision requiert galement du Secrtariat la facilitation dune consultation au sein des groupes rgionaux, avant la CdP-5.

LE GROUPE DE TRAVAIL SPECIAL SUR LEVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD

Le Groupe de Travail Spcial sur lEvaluation de la Mise en Application de la CCD (GTSEMA) sest runi huit reprises entre le vendredi 15 et le mercredi 20 dcembre, pour procder lvaluation et lanalyse de 23 rapports nationaux, 4 rapports de synthse sous-rgionaux et 4 rapports de synthse rgionaux. les rapports mettaient en exergue les mesures entreprises dans le cadre de la mise en application des programmes daction, ainsi que les contraintes rencontres, et un certain nombre de suggestions sur la manire de les aplanir. Les dlgus examinrent galement un rapport manant du CST. le jeudi 21 dcembre, les dlgus planchrent sur le rapport intrimaire des Coprsidents concernant la premire session du GTSEMA. La CdP adopta ce document, le vendredi 22 dcembre.

LE RAPPORT REGIONAL AFRICAIN: Le Rapport Rgional Africain met en exergue un certain nombre de domaines, objet dune focalisation particulire : les systmes dalerte prcoce ; lagroforesterie et la conservation des sols ; la gestion intgre de leau ; et linstauration denvironnements favorables la lutte contre la dsertification. Il voque galement les rsultats dun atelier tenu rcemment sur la dtermination des actions devant tre menes dans chacun des domaines sous-mentionns et la proposition des stratgies emprunter dans la mobilisation des ressources.

LES RAPPORTS SOUS-REGIONAUX AFRICAINS: LUnion du Maghreb Arabe (UMA) annona que les pays de la sous-rgion ont adopt une charte pour lenvironnement et le dveloppement durable qui constitue dsormais un cadre pour la mise en application des programmes pertinents. Le CILSS parla de son soutien en faveur : de la mise en place et de lharmonisation des PAN ; de la conclusion daccords de partenariats entre les pays de la sous-rgion ; des groupes thmatiques ; du suivi et de lvaluation ; et , de la divulgation des donnes.

La Communaut pour le Dveloppement de la Rgion Sud-Africaine (SADC) prsenta ses units de coordination rgionale focaliss sur lEnvironnement et le Secteur de la Gestion des Terres, et fit tat des efforts fournis pour ltablissement dun centre regroupant les pourvoyeurs de fonds, aux fins de faciliter la coordination.

LAutorit Intergouvernementale charge du Dveloppemt (IGAD) mit en relief ses activits, notamment la mise ne place dun PASR et llaboration de stratgies de mobilisation des ressources.

LES RAPPORTS NATIONAUX DE LA REGION AFRICAINE: Le Cap-Vert parla de lapproche dcentralise qui caractrise la mise ne uvre de son PAN. Le Sngal dclara avoir mis en place un programme daction prioritaire et des stratgies permettant de tester son efficacit. Le Mali voqua les rsultats de la Table Ronde tenue avec ses partenaires de coopration aprs llaboration du PAN pour donner aux pourvoyeurs de fonds des informations pertinentes et pour faciliter la coordination. Le Burkina Faso indiqua que parmi ses activits de lutte contre la dsertification, plusieurs avaient t entames avant ladoption de la CCD, mme si les rsultats ne sont pas la hauteur des attentes. Le dlgu souligna la ncessit de poursuivre les programmes de conscientisation, et le dialogue avec lensemble des concerns.

Le Bnin mit laccent sur les aspects sur les aspects transfrontaliers de la dsertification et souligna la ncessit de faire avancer les initiatives sous-rgionales et rgionales. La Tunisie informa avoir : entam les travaux sur les indicateurs nationaux ; tabli un institut des zones arides ; et, fait du PAN une partie intgrante du programme de dveloppement national. Le Lesotho dclara avoir identifi des indicateurs applicables sur le terrain qui seront tests et dvelopps davantage. Le Swaziland mit en exergue la ncessit dimpliquer les concerns du niveau communautaire et limpratif dune assistance technique pour la mise en place de projets ligibles au financement. la Namibie parla de ses activits en matire de lutte contre la dsertification, soulignant la participation active comme un facteur-cl du succs et une priorit permanente. La Tanzanie dclara que son PAN se focalise : sur la rationalisation des politiques intersectorielles ; lamlioration de la prise de conscience ; la divulgation des technologies ; et, la facilitation du rle des femmes.

Sagissant des problmes rencontrs, les intervenants devaient voquer : des insuffisances au niveau du financement, des capacits et de la coordination. Ils parlrent galement des difficults dans le domaine de la divulgation des informations et de la mise en exergue des activits pilotes, des politiques domestiques et des lgislations primes et des exigences incompatibles de la part des pourvoyeurs de fonds. Ils firent galement part de leurs proccupations concernant labsence dactions prventives l o la dsertification, nest pas encore rpandue. De nombreux dlgus devaient appeler par ailleurs ltablissement des liens plus forts entre les Conventions de Rio et les activits visant lallgement de la pauvret.

Parmi les questions souleves au cours des dbats, la manire dencourager limplication du niveau local sans crer de bureaucratie additionnelle. Des exemples dintgration des objectifs de la lutte contre la dsertification des objectifs de la lutte contre la dsertification dans les politiques appliques dans le secteur de leau et de lagriculture furent cits. Les dlgus notrent que les rapports : dmontraient les rsultats positifs issus des projets intgrs par opposition aux projets plus focaliss ; soulignaient lutilit de btir sur les ralisations des institutions existants ; et, mettaient en relief la ncessit dune gestion des ressources transfrontalires et la mise en place de calendriers prcis dans les planifications.

LE RAPPORT DE LA REGION ASIATIQUE: LInde prsenta le Rapport de la Rgion Asiatique qui dcrit les activits menes par les rseaux du programme thmatique dans le domaine du suivi et de lEvaluation (TPN-1) et dans les domaines de lagroforesterie et de la conservation des sols dans les rgions arides, semi-arides et sub-humides (TPN-2), ainsi que les conclusions de la troisime runion rgionale des correspondants de la CCD. Les conclusions englobaient la ncessit dtablir des accords de partenariat consistants avec les agences des Nations Unies et autres partenaires et dune meilleure comprhension des repres et des indicateurs applicables la CCD.

LES RAPPORTS NATIONAUX DE LA REGION ASIATIQUE: Le Tadjikistan dclara que la mise en application du PAN a t retarde, mais que des mesures visant la lutte contre la dgradation des sols, la gestion de la salinisation des terres et lrosion aquatique continuant tre menes. Le Turkmnistan mit en exergue ltablissement dune commission tatique charge de la mise en application de la CCD et la mise en place dune entreprise charge de la protection de la ceinture forestire rige autour des zones habites.

LOuzbkistan parla des projets pilotes entrepris au niveau communautaire pour lvaluation et le dveloppement des mthodes de lutte contre la dsertification. Le dlgu souligna que le pays tait dot de capacits scientifiques et techniques adquates, mais quil manquait de ressources financires.

La Mongolie donna un aperu sur le plan daction mis en place en 1992 pour la lutte contre la dsertification et parla des mesures prises pour impliquer lensemble des concerns , amliorer le dcentralisation et la rforme du rgime foncier, et raliser des synergies entre les activits environnementales . Le Laos parla de ses premires actions nationales visant mettre en uvre la CCD, soulignant quelles sont intgres aux activits de dveloppement et dradication de la pauvret. La Chine parla de laspect institutionnel de la lutte contre la dsertification et nota la coordination des activits entreprises par de nombreuses agences sectorielles.

Sagissant des contraintes rencontres dans le processus des PAN, les intervenants devaient noter le manque de ressources financires pour la mise en uvre des projets pilotes par rapports aux projets dtudes.

Dans le dbat qui suivit, les dlgus soulevrent les questions des liens avec dautres programmes de coopration sous-rgionaux, comme le Programme de la Mer dAral, de ltablissement et du renforcement des cadres juridiques et des structures permettant dimpliquer les acteurs pertinents dans le processus de planification, ainsi que de la ncessit de renforcer les ressources humaines et les capacits institutionnelles. Les dlgus notrent galement que les notions de socit civile et de rgime foncier taient nouvelles ou en cours dvolution dans lex-Union Sovitique.

Concernant la participation des pourvoyeurs de fonds dans les discussions, lInde fit part de sa dception au sujet des quelques propositions avances pour la manire de traiter les questions financires et techniques souleves par les rapports soumis par les pays touchs.

LE RAPPORT REGIONAL DE LAMERIQUE LATINE ET CARAIBES: Le Salvador, intervenant au nom de la Rgion Amrique et Carabes (ALC), parla des problmes interconnects de dgradation des sols, de pauvret et de migration. Le dlgu prcisa que le Programme dAction Rgional de lALC englobait : des travaux sur les indicateurs et les repres ; la mise en place dun rseau dinformation ; le soutien lharmonisation des politiques publiques ; la promotion du savoir traditionnel ; et le renforcement de la coopration horizontale.

LES RAPPORTS NATIONAUX DES PAYS DE LA REGION ALC: LArgentine dclara que son PAN permettrait une coordination dcentralise des activits nationales et constituait un processus continu. La Bolivie donna un aperu sur la structure institutionnelle de son PAN qui se focalise sur lamlioration de la prise de conscience, lamlioration des comptences des autorits, la participation, et la promotion de nouvelles activits conomiques. Cuba mit laccent sur le maintien de la productivit des sols et sur les liens entre le dveloppement conomique et social et laction communautaire. Le Chili mit en exergue le renforcement des capacits au plan local et la mise en place dun rseau lectronique, comme autant dactions russies.

Au sujet des obstacles rencontrs dans la mise en uvre des PAN, les dlgus devaient mentionner l'inadquation de la prise de conscience quant la gravit de la dsertification, le manque d'intgration dans la planification et l'insuffisance des ressources financires. Le Chili souligna le manque de conscientisation concernant la CDD, au niveau institutionnel et l'inertie des institutions comme autant de problmes tacher.

Les dlgus prsentrent leurs commentaires sur la valeur d'une large participation des concerns et sur la manire de faire des PAN une occasion de russite pour tous les secteurs. En rponse une question pose par le parterre, Cuba prcisa que ses rsultats ont t raliss travers les synergies avec d'autres secteurs, tels que ceux de la gestion durable des forts et avec l'implication du niveau local, y compris des organisations fminines des zones rurales.

RAPPORT REGIONAL DE LA REGION NORD MEDITERRANEENNE: L'Italie prsenta ce rapport rgional. Le dlgu souligna la ncessit de reconnatre les facteurs socio-conomiques lors de la dtermination des politiques ayant trait la dsertification et prsenta les priorits du Programme d'Action Rgional, savoir: l'identification des domaines menacs par la dsertification; l'tablissement d'une mthodologie commune; la promotion du savoir traditionnel et la collaboration avec les activits rgionales et sous-rgionales existantes.

LES RAPPORTS NATIONAUX DES PAYS DE LA REGION NORD MEDITERRANEENNE ET AUTRES: L'Italie dclara que la lutte contre la dsertification tait mene la fois au niveau du pays et dans le cadre de la coopration tablie avec les pays en dveloppement. Le dlgu prsenta les domaines prioritaires du PAN qui englobaient la protection des sols, la gestion durable des ressources en eau, la minimisation des effets de la production et la mise en valeur des terres.

Le Portugal prsenta l'rosion aquatique, les mauvaises politiques agricoles et l'abandon des terres comme autant de causes favorisant la dgradation des sols. Le reprsentant indiqua q'il n'y aurait pas de nouvelles sources de financement pour le PAN, mais simplement une rorientation de celles disponibles. La Moldavie prsenta son PAN mis en place rcemment qui englobe des dispositions pour les mcanismes conomiques, la gestion intgre des sols et des mesures de la rhabilitation des terres et de lutte contre l'rosion.

Parmi les problmes identifis, le manque de coordination, de financement et de participation. Les dlgus abordrent galement la manire damliorer la prise de conscience et la mobilisation de la socit civile, ainsi que la question de savoir sil fallait amliorer les lgislations disponibles ou mettre en place de nouvelles pour favoriser la mise en application des PAN. Un dlgu plaida pour le recyclage de la dette en faveur de la lutte contre la dsertification et la pauvret. Un autre mit laccent sur la ncessit de renforcer les institutions disponibles au niveau local pour le rendre plus mme dentreprendre les activits de lutte contre la dsertification.

LE RAPPORT DU CST: Le lundi 18 dcembre, le Prsident du CST, Pronk, prsenta un rapport sur la contribution du CST dans le travail du GTSEMA. Lorateur souligna un projet de dcision du CST encourageant les Parties inclure linformation scientifique et technique dans leurs rapports nationaux et demandant au Secrtariat de procder la rvision du guide pour aider les Parties mieux reflter les activits menes par leurs communauts scientifiques dans les rapports.

LE RAPPORT INTERIMAIRE DU GTSEMA: Le jeudi 21 dcembre, le Coprsident Cotthem introduisit le rapport intrimaire des Coprsidents concernant la premire session du GTSEMA sur lvaluation de la mise en application de la CCD (ICCD/COP(4)/INFORMAL/2). Sagissant de la session de reprise du GTSEMA, le rapport recommande : aux Parties prsentantes de se conformer aux procdures tablies et dutiliser lquipement multimdia ; aux pays industrialiss de fournir un feed-back concernant les conclusions et les tapes venir et dintgrer les enseignements tirs dans les mesures futures qui seront prises dans le futur en matire dassistance ; et aux organisations internationales de prsenter les mesures permettant de rpondre aux questions souleves dans les rapports nationaux. Le rapport recommande galement que les prsentations et les changes au cours de la session de reprise servent faciliter les prochaines tapes et renforcer le processus de mis en application, et aux sessions informelles de synthses de prendre en considration les leons apprises et les thmes prioritaires retenues dans les prsentations des pays des diffrentes rgions.

LAustralie, le Canada, les Etats-Unis et la Norvge dclarrent que la session a servi dexercice dapprentissage et appelrent la poursuite de lidentification des bonnes pratiques et des dfis communs. Le Portugal appela la prise de mesures permettant de sassurer que les changes transcendent les blocs sous-rgionaux. La Finlande suggra llaboration dun cadre permettant de rationaliser le travail de la session de reprise.

Le vendredi 22 dcembre, la CdP adopta le rapport intrimaire des Coprsidents concernant le travail du GTSEMA (ICCD/COP(4)/L.20/Rev.1) et dcida de linsrer en guise dannexe dans le rapport de la CdP-4.

LA TABLE RONDE INTERPARLEMENTAIRE

Les 12 et 13 dcembre, 34 parlementaires issus de 20 pays devaient prendre part la quatrime session de la table ronde consacre la discussion du rle quils pourraient jouer dans le domaine de la lutte contre la dsertification au niveau mondial.

Au terme de leurs dlibrations, les parlementaires mirent une Dclaration exprimant leur soutien en faveur : dun renforcement de la mise en uvre de la CCD ; dune identification des sources de financement intrieur et dune amlioration de lassistance financire et technique destine aux pays les plus touchs par la dsertification.

Notant que les actions prventives sont plus rentables que les remdes, et reconnaissant que les pays en dveloppement sont les plus touchs par le phnomne, les parlementaires appelrent la prise de mesures favorisant la mise disposition de ressources financires pour ces pays et la considration dun allgement appropri de la dette. Sagissant du transfert des technologies vers les pays les plus touchs et les plus pauvres, les parlementaires des pays industrialiss sengagrent pour lorganisation dun vnement spcial annuel ,  la Journe Internationale pour la Lutte Contre la Dsertification , au sein de leurs parlements, en vue damliorer la prise de conscience, et de plaider la cause pour lobtention dun soutien prlev sur leurs budgets nationaux.

Dans la Dclaration, les parlementaires exhortent les pays qui nont pas encore ratifi la Convention de le faire. Le texte souligne galement le rle fondamental de lassistance technique et encourage les agendas et les pays donateurs renforcer leurs soutiens en faveur : de lamlioration de la prise de conscience concernant les modes de production et de consommation ; de la gestion de leau et des bassins versants ; de la promotion de la recherche en matire de dsertification ; du transfert des technologies cologiquement rationnelles ; de lutilisation des techniques de pointe ; de la reforestation ; de la conservation des forts et du dveloppement agricole ; du renforcement des capacits et de la formation ; et, de la collaboration avec lensemble des concerns.

Les parlementaires sengagrent aussi mettre en place un mcanisme de suivi efficace, appelrent au soutien de la socit civile, de la communaut acadmique et de lUnion Interparlementaire, et requirent du Secrtariat de la CCD de prvoir lorganisation dun forum de haut niveau pour les membres des parlements, au cours de la prochaine table ronde et dassurer le suivi des dcisions prises.

Le mercredi 20 dcembre, la Plnire adopta la Dclaration par acclamation au cours du Segment Spcial. Lors de la Plnire de clture, le vendredi 22 dcembre, la CdP prit note de la Dclaration (ICCD/COP(4)/L.21) et linsra en guise dannexe de la CdP-4 .

PLENIERE DE CLOTURE

La Plnire de clture souvrit le vendredi 22 dcembre 14h30. Le Prsident Batjargal invita le Prsident de la GC, Mafura prsenter le rapport concernant les travaux de la GC. Il introduisit les projets de dcision concernant : le programme de travail de la CdP-5 (ICCD/COP(4)/L.13) ; la collaboration avec le FEM (ICCD/COP(4)/L.18) ; et, la Rgle 47 du rglement intrieur (ICCD/COP(4)/L.19). Les dlgus adoptrent ces dcisions sans autres commentaires.

Le Coprsident du GTSEMA, Willem Van Cotthem introduisit ensuite le rapport intrimaire des Coprsidents concernant les travaux du groupe, y compris les recommandations concernant les runions intersessions. La CdP adopta la dcision ICCD/COP(4)/L.20/Rev.1 renfermant le rapport.

Le Coprsident du CST Mebrahtu Iyassu prsenta le rapport concernant les travaux du CST et introduisit les neuf projets de dcision figurant dans les documents ICCD/ COP(4)/L.2-L.10 concernant le fichier des experts, les systmes dalerte prcoce, ltude et lvaluation des rseaux disponibles, le programme de travail du CST, les aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux, linitiative LADA et celle de lvaluation des Ecosystmes du Millnium, les repres et les indicateurs et lamliorations de lefficacit et de l efficience du CST. La CdP adopta lensemble de ces dcisions.

Sagissant de la dcision concernant lvaluation et la mise en application des aspects scientifiques et technologiques des rapports nationaux (ICCD/COP(4)/L.7), le Bangladesh proposa dinsrer le thme de  la pollution des eaux sous-terraines  pour complter la dfinition de la dsertification. LArgentine fit remarquer que la dsertification tait dj dfinie dans la convention et rfra lintervenant aux procdures damendement dcrites dans la Convention. Lorateur expliqua que lobjectif de la runion Plnire tait dadopter les projets de dcisions du CST.

La Plnire devait adopter galement les projets de dcisions concernant laccrditation des dlgations (ICCD/ COP(4)/L.23) et concernant la Troisime Table Ronde des Parlementaires (ICCD/COP(4)/L.21).

La Plnire fut ensuite ajourne brivement dans lattente de lachvement des consultations informelles autour des procdures additionnelles ou mcanismes institutionnels susceptibles daider la CdP dans lvaluation rgulire de la Convention, les programme et budget et la dclaration concernant lengagement damliorer la mise en application de la CCD.

A la reprise de ses travaux, la CdP procda ladoption des projets de dcision concernant :

  • les procdures et les mcanismes institutionnels de lvaluation rgulire de la mise en uvre rgionale supplmentaire (ICCD/COP(4)/L.16/Rev.1);
     

  • la rsolution des questions de mise en application, darbitrage et de conciliation (ICCD/COP(4)/L.17); et
     

  • le rapport concernant les politiques, les modalits oprationnelles et les activits du Mcanisme Mondial (ICCD/ COP(4)/24).

Les dlgus procdrent ensuite lexamen du projet de la mise en application des obligations prises dans le cadre de la CCD (ICCD/COP(4)/L.11). Ils acceptrent une proposition damendement introduite par la Chine pour linsertion des  suivi et valuation de la dsertification  dans le chapitre consacr, dans le Dclaration, aux domaines thmatiques. Le projet de dcision, et en annexe la Dclaration, furent adopts tels quamends.

Au sujet des dates et lieu de la CdP-5, le Prsident Batjargal introduisit le projet de dcision (ICCD/COP(4)/ L.22) et nota que les dates prsentes pour la prochaine CDP, savoir, du 28 septembre au 5 octobre, chevauchaient avec dautres vnements. Il proposa de les remplacer par les dates du 17 au 28 septembre. Le projet de dcision fut adopt tel quamend oralement.

Aprs une courte pause, les dlgus procdrent lexamen du projet de dcision concernant les programme et budget (ICCD/COP(4)/L.14). La dcision fut adopte par acclamation.

Le Rapporteur de la CdP(4) Philbert Brown, introduisit ensuite le rapport prliminaire de la CdP-4 (ICCD/COP(4 )/ L.12). Le Prsident Batjargal signala quune synthse des dclarations faites durant le Segment Spcial a t labore. Il dclara que ce texte sera annex au rapport de la session. Les dlgus adoptrent le rapport prliminaire.

Notant que bon nombre des dcisions et procs verbaux adopts ntaient disponibles que dans une ou deux langues seulement, lEgypte ritra le besoin de sassurer que tous les documents soient mis disposition dans lensemble des six langues des Nations Unies.

Juan Luis Merega de la Fundacion del Sur prsenta une dclaration au nom des ONG. Il dclara que nonobstant le fait que la CdP-4 nest pas un chec, ses rsultats ne sont pas tout fait la hauteur des attentes. Il nota avec proccupation la lenteur du rythme de mise en application de la CCD, le nombre important de questions non rsolues, notamment celles ayant trait la mise disposition des ressources financires et labsence de mandat politique dtablir des objectifs concrets. Il indiqua que labsence de soutien financier risquait de vider la Convention de son sens, dici deux ans. Sagissant des rapports prsents au GTSEMA, lorateur nota avec apprciation limplication de la socit civile dans la mise en place des PAN et lintgration des perspectives fminines dans un certain nombre de pays.

Le Secrtaire Excutif de la CCD, Diallo, dclara que la CdP-4 a russi parvenir des conclusions engageant la poursuite de la mise en application de la CCD. Il nota les rsultats du GTSEMA affirmant quils taient la hauteur des attentes. Il mit en relief un certain nombre dautres accomplissement, notamment lannexe supplmentaire de mise en uvre, la dclaration engageant lamlioration de la mise en uvre de la CCD, les propositions concernant lamlioration du travail du CST et la dcision portant sur le FEM et les voies et moyens damliorer laccs cet organe, pour aider les pays dans la mise en application de la CCD.

Le Nigeria, au nom du G-77/Chine, remercia le Prsident de la CdP, le Bureau, le Secrtaire Excutif, les membres du Secrtariat et les collgues dlgus. Lorateur mit en exergue les actions ncessaires permettant dapporter une assistance aux pays touchs et limpratif dun financement nouveau et additionnel et de sources de financement constantes et prvisibles. Le Prsident de la CdP mit en exergue les aspects positifs de cette runion de la CdP et assura de son engagement faire de la Convention un outil de changement des conditions de vie des populations des zones touches. Il cltura la session 23h35.

BREVE ANALYSE DE LA CDP-4

Il y a quatre ans, le 26 dcembre 1996, la Convention sur la Lutte Contre la Dsertification entrait en vigueur avec de grandes promesses et beaucoup doptimisme. Enfin, on avait l un instrument juridique international pour le traitement dun problme environnemental affectant plus dun milliard de personne, travers le monde, celui de la dsertification. Il se trouve cependant qu la clture de la quatrime runion de la Confrence des Parties signataires de la Convention (CdP-4), quelques jours avant cet anniversaire, les points de vue concernant le succs de la CCD sont loin dtre unanimes dans les rangs du millier de participants.

Comme ce fut le cas avec la CdP-3, Recife, lanne dernire, beaucoup devaient quitter la Confrence regrettant les opportunits manques et rejetant la faute sur le temps perdu essayer de rsoudre des obstacles dordre procdural, plutt qu se focaliser sur les questions de fond ayant trait la mise en application de la CCD. Ils avaient le sentiments que peu de choses ont chang depuis la CdP-3, les mmes problmes lis aux questions procdurales, la perte de la mmoire institutionnelle et au vide marquant le leadership, ainsi quau dsintrt apparent manifest lgard de la CCD par un certain nombre de pays industrialiss, ayant de nouveau refait surface. Pour dautres, cependant, la CdP-4 a bel et bien un certain nombre daccomplissements son actif. On y a finalement adopt la cinquime annexe consacre aux pays dEurope Centrale et de lEst, entam les travaux sur la question du Groupe de Travail Spcial charg de lEvaluation de la Mise en Application (GTSEMA), et dcid dexaminer les modalits devant encadrer ltablissement dun comit charg de la revue de la mise en uvre de la Convention (CRIC).

LES LACUNES

Ds le dbut, beaucoup taient convaincus que la CdP-4 tait condamne ne pas tre la hauteur des attentes des dlgus. Les retards qui ont marqu le dmarrage des travaux de la GC et du GTSEMA, la lenteur du rythme de progression dans les groupes de travail informels, dbouchant sur des dcisions de dernire minute et la perte de la mmoire institutionnelle ont sembl sceller la destine de la session.

Le principal retard tait d lincapacit du Groupe des Pays de lEurope de lOuest et Autres de saccorder sur ses reprsentants dsigner au sein du Bureau. Le Groupe avait prsent trois nominations pour deux postes. Un dsaccord sest galement manifest sur la question de savoir qui doit occuper quel poste au sein du Bureau. Cela fut peru comme un problme interne que le Groupe aurait d rsoudre avant le dmarrage de la CdP, mais qui vint bloquer lidentification des Prsidents de la GC et du CST.

Bien que le problme semblt avoir t rsolu le deuxime jour, il refit surface lors du dbat autour de la question du Bureau du Groupe de Travail Spcial, lorsque lUE dsigna un troisime candidat. Le Bureau du GTSEMA tait suppos dterminer les termes de rfrences devant encadrer le travail du Groupe. Lincapacit de former le Bureau empcha la ralisation de cet objectif. Cela retarda le dmarrage du GTSEMA qui ne put se runir avant la fin de la semaine. En rsultat de quoi, lordre du jour de la GC a d tre constamment rorganis, de manire avancer lexamen dun certain nombre de points inscrits, pour viter les pertes de temps. Cela retarda dautant la progression, les groupes rgionaux ayant eu besoin de certains dlais pour se prparer. Un certain nombre de dbats ont laiss apparatre que plusieurs dlgations ntaient pas tout fait prpares aux modifications apportes lordre du jour, ayant eu tendance tre plutt superficielles et rhtoriques et dpourvues de focalisation et de profondeur.

En vue de raliser quelques progrs, la GC d dfrer bon nombre de questions des groupes de travail informels, de composition non limite mais lapproche ne savra pas des plus probantes. Dabord, il y avait le rticence de certaine dlgations dsigner des candidats pour la prsidence de ces runions, plusieurs dentre elles ne disposant que dun ou deux experts spcialiss dans les thmes spcifiques. Cela tait tout fait vident dans le cas du groupe charg des programme et budget et celui du Groupe de Travail Spcial charg des Questions Juridiques. En rsultat de quoi, les groupes ne furent pas en mesure dentamer et dachever leurs travaux, comme prvu.

Ensuite, lorsquils ont pu finalement commencer leurs travaux, les groupes informels de composition non limite ne parvirent pas fonctionner de manire efficace, ce qui amena les Prsidents recourir des groupes de contact avec participation limite. Cette solution aurait pu tre la bonne, pour peu quil y ait eu des ngociateurs plus chevronns parmi les prsents. Les quelques dlgus expriments restants dans le processus taient tirs hue et dia, essayant de prendre part aux travaux de plus dun groupe. Par exemple, certains participants ont not que la Dclaration concernant les engagements damliorer la mise en application (lInitiative de Recife) aurait pu tre plus forte si le Groupe Africain navait pas t contraint par le petit nombre de ngociateurs expriments quil avait rpartir sur les cinq groupes de contact, en particulier lorsque ces derniers tenaient des runions simultanes.

Labsence de protagonistes cls capables de reprsenter la mmoire institutionnelle dans le processus continua tre un sujet de proccupation la CdP-4, comme cela fut le cas la CdP-3. Elle constitua une entrave, non seulement dans les travaux des groupes informels, mais galement dans ceux de la GC. Le fait que le Prsident de la GC ntait pas tout fait avis avec les questions de procdure se traduisit par des pertes de temps pour les discussions dans des discussions animes sur le point de savoir ce qui doit ou ne doit pas tre fait. Cela eut galement pour rsultat un nombre considrable dheures passes sur des sujets ayant dj t discuts et rsolus dans des sessions prcdentes de la CdP ou dans le cadre de la Convention elle-mme. Par exemple, dans les dernires heures de la CdP-4, un dlgu a tent de rouvrir la question de la dfinition de la dsertification.

LEVALUATION DE LA MISE EN APPLICATION DE LA CCD

Pour bon nombre de participants, le fait marquant de la CdP-4 devait tre le dmarrage des travaux du Groupe de Travail Spcial, tabli la CdP-3, sur lvaluation des rapports concernant la mise en uvre de la CCD. Des frustrations furent exprimes lorsque, ds labord, la manire de conduire lvaluation ntait toujours pas claire. Les termes de rfrence taient vagues et ne semblait pas tre adquats pour guider les dlgus dans le trac du cours que doit emprunter la poursuite de la mise en uvre de la convention. Mme au niveau des Coprsidents, les attentes semblaient tre divergentes, lun deux ayant demand aux pays industrialiss de faire des promesses dengagement en rponse aux contraintes mises en lumire, lautre ayant prfr un dbat plus gnral.

Il y eut toutefois assez de sagesse dans la dcision de laisser les dbats suivre leur cours. Les discussions initiales marques par une certaine mollesse devinrent plus animes, mesure que les prsentions vinrent mettre en relief, de manire rpte un certain nombre de similitudes dans les expriences vcues dans les diffrentes rgions. Mme si aucune suggestion concrte ne fut avance pour le traitement des contraintes exposes, il y eut suffisamment de preuves pour indiquer que les pays en dveloppement taient en train dhonorer les engagements qui sont les leurs dans le cadre de la Convention et quils voyaient dj poindre les premiers rsultats positifs, mais que leurs efforts se trouvaient entravs par linsuffisance des ressources.

Un certain nombre de participants ont estim nanmoins que loccasion na pas t suffisamment saisie et que les bnfices des changes inter-rgionaux ont t rats, en raison du fait que les dlgus nont pris part quaux sessions leur rgion. Ils ont affirm toutefois quon avait encore le temps de revisiter ces questions au cours des runions inter-sessions et den tirer des enseignements mutuellement fructueux pour les rgions.

LE FEMUN FANTME QUI NE DISPARAITRA PAS

Les proccupations concernant le financement long terme de la Convention devaient hanter la Confrence, tout au long des deux semaines de la session. Les pays en dveloppement disposaient dune stratgie bien pense dans laquelle ils ont dmontr, travers leurs rapports nationaux quils ont honor les obligations de la Convention, mais quils taient confronts de srieuses entraves financires dans la mise en application de leurs plans. Ils ne pouvaient plus dpendre des sources de financement bilatrales et multilatrales traditionnelles et appelaient, par consquent, la dsignation du FEM comme mcanisme de financement de la CCD ou la dsignation de la dsertification comme lun des domaines de focalisation du FEM. Ils taient particulirement enflamms par deux autres dveloppements rcents : Le Conseil dAdministration du FEM a requis du Fonds la soumission dune proposition concernant les voies et moyens lui permettant de renforcer le soutien de la CCD ; et la dcision prise par la Convention sur les Polluants Organiques Persistants (POP), conclue rcemment Stockholm -trois jours seulement avant le dmarrage de la CdP-4- dsignant le FEM comme mcanisme intrimaire de financement, proposition que le G-77/Chine navait accepte qu la condition quune considration similaire ft accorde au financement de la CCD par lAssemble du FEM de 2002.

Mais, comme ce fut le cas durant les ngociations de la Convention en 1994, certains pays donateurs prsents la CdP-4 taient encore rticents prendre une telle dmarche. Certains devaient arguer que le financement du FEM est destin aux problmes de dimensions mondiales ayant  des cots marginaux , ce qui, de leur point de vue, ne pouvait sappliquer le dsertification dont les causes sont de dimensions plus locales. Certains observateurs ont cependant not que cette position a volu depuis et quil y avait une reconnaissance accrue, y compris de la part dune petit nombre de pays donateurs, que la dsertification est cause par diffrents facteurs dordre mondial.

Le dbat autour de la question du FEM attira galement lattention sur le rle actuel et sur le sort du Mcanisme Mondial. Les discussions initiales semblrent polarises, les pays industrialiss mettant laccent sur les avantages offerts par le Mcanisme et les pays en dveloppement, insistant sur la ncessit de dsigner le FEM comme mcanisme de financement, le dernier reconnut rapidement les avantages pouvant tre tirs du mandat du Mcanisme qui serait en mesure de garantir en accs continu aux ressources bilatrales traditionnelles, mais galement de nouvelles sources, telles que les financements en provenance du secteur priv et lallgement de la dette. Cela touffa dans luf toute possibilit de concentrer le dbat sur lun ou lautre du MM ou du FEM.

Bien qu lvidence certains pays industrialiss auraient pu aider faire avancer le dbat, le sujet ne parvint pas faire suffisamment saillir pour garantir un examen approfondi, en raison notamment de lintroduction tardive des discussions autour du Mcanisme Mondial. Ceci empcha la poursuite de la perce initiale sur la question des finances et chevauche avec un grand nombre de groupes de contact dans les heures de clture de la Convention, tiraillant les capacits dun certain nombre de ces groupes.

Tout de mme, la conclusion finale concernant le FEM indique quun premier pas a t franchi vers louverture dun dialogue concret sur la question du mcanisme financier. La responsabilit incombe maintenant aux pays en dveloppement qui doivent procder une coordination des efforts, la fois aux niveaux national et international pour sassurer que ce sujet soit men de lavant et suffisamment pris en considration dans les prochaines runions du Conseil dAdministration du FEM et la CdP-5 pour faire en sorte que ce que certains appellent  lerreur historique  soit corrige.

LA PARTICIPATION DES ONG

Les deux sances consacres au dialogue entre les ONG et les gouvernements, une tradition depuis la CdP-1, constiturent galement de hauts points du processus. Outre les bnfices tirs de lchange des points de vue, lvnement symbolise lengagement des gouvernements adhrer aux principes de la CCD en matire de participation et dapproche allant du bas vers le haut. Le choix des thmes de discussion durant la CdP-4 tait la fois opportun et pertinent, en particulier celui de la composante fminine, lment not par la plupart des dlgus comme manquant dans lvaluation des rapports nationaux. Les ONG taient consoles par la tournure prise par les vnements durant les deux sessions, compte tenu des progrs raliss dans les runions informelles et le Groupe de Travail Spcial (GTSEMA). Certains observateurs pensent sur le froid a jou un certain rle, mais ils ont laiss entrevoir un intrt accru dans les sances de dialogue. Nempche limpact de la centaine dONG ayant pris part la session tait peine sensible dans la Confrence, et cela est attribuable un certain nombre de facteurs. Dabord, le nombre relativement peu important des ONG prsentes, en particulier compar celui enregistr dans dautres processus, tels que ceux de la CCCC et de la CDB. La principale contrainte en tait linsuffisance du soutien financier, deux gouvernements seulement, le Canada et la Suisse, ayant mis des ressources disposition pour leur prsence. Cela amena certains participants sinterroger sur lengagement des donateurs lgard de lesprit et de la lettre de la Convention, une proccupation qui a eu quelques rsonances durant le Segment Spcial.

La seconde contrainte a intress lapproche adopte dans le dialogue. Alors que le recours des tudes de cas a t jug stratgique, le temps imparti, lenvergure et le caractre gnral des exposs nont pas apport de nouvelles ides quant la manire dintgrer de manire plus efficace la perspective fminine dans la mise en uvre de la CCD. Aucune attention na eu particulier t accorde aux liens entre les prsentations et la question de l'valuation des rapports nationaux. Une suggestion positive appela l'insertion dans les rapports d'un chapitre consacr la perspective fminine.

La troisime contrainte a t le fait que la session s'est tenue en parallle avec le CST et le GTSEMA et en concomitance avec des consultations informelles. Certains participants ont not que l'impact du dialogue pourra tre entirement concrtis que si la session bnficie d'un statut gal, en organisant aucun vnement parallle susceptible d'empcher des acteurs cls d'y prendre part. quelques participants notrent pour leur part que c'est le contenu de la session qui dtermine l'intrt des dlgus.

Quelques dlgus ont admis, cependant qu'en dpit du peu d'volution, la session a t marque par des amliorations certaines depuis la CdP-1, en termes de contenu, d'attitude des dlgus et de contribution des ONG, ce qui moyennant une organisation plus labore, pourrait faire de ces runions l'vnement culminant des futures CdP.

LES SYNERGIES

La CdP-4 mit en relief le dbat sur les synergies. Bien que ces dernires aient t abordes de manire spcifique dans les sances de dialogue avec les ONG, elles ont t mentionnes dans pratiquement tous les dbats. Les synergies entre les Conventions de Rio et avec les diffrentes activits de dveloppement et d'allgement de la pauvret ont t abordes surtout en ce qui concerne les aspects touchant la mise en application, avec une focalisation sur l'efficacit financire et l'vitement des duplications.

Un autre aspect fut galement soulev. La participation du Prsident de la CdP-6 de la CCCC, Jan Pronk, leva le dbat vers l'exploration des synergies au niveau international, travers le processus de ngociation. Certains ont dclar que sa prsence tait principalement pour obtenir le soutien du G-77/Chine et s'assurer que les ngociations sur les changements climatiques, actuellement bloqus seront conclues de manire satisfaisante lors de la session de reprise. D'autres ont estim qu'elle attestait du fait que les interconnexions entre les conventions dpassent aujourd'hui les actions devant tre menes aux niveaux nationaux et qu'elles doivent tre, par consquent, reconnues comme tant indispensables la russite des ngociations ont permis de faire dresser des parallles avec certaines difficults entravant le processus de la CCD. La prsence tait une manire digne de respect de reconnatre que ce qui tait connu comme la sur pauvre de la Convention de Rio avait en ralit sa place en premire division, auprs de la CCCC et de la CDB.

CONCLUSION

La CCD se trouve un tournant crucial de son dveloppement. Il est clair depuis la CdP-4 que le travail de terrain est bien men dans les pays en dveloppement et que les communauts touches attendent avec espoir de voir la Convention tenir ses promesses. Qu'elle le fasse ou pas dpendra de la capacit de mobiliser les ressources ncessaires assurer sa mise en application, de manire soutenue et efficace. Cela dpendra galement du point de vue de savoir si la nouvelle gnration d'officiels arrivant dans le processus, sera mme de perptrer l'esprit qui sous-tend la Convention et d'enrichir le patrimoine tabli par leurs devanciers expriments qui ont travaill avec tant d'ardeur pour garantir son existence.

Reste que les fondements du succs jets au niveau national o les partenariats entre les ONG, les gouvernements, les communauts et d'autres concerns intresss sont en train de s'tablir de manire solide.

A SUIVRE

SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LE ROLE DE LA SECHERESSE DANS LES SYSTEMES AQUATIQUES: Ce symposium se droulera Albury, en Australie, du 12 au14 fvrier 2001. Pour de plus amples renseignements, contacter: Rhonda Sinclair, Scientific Liaison Officer, tel: +61 2 6058 2300; fax: +61 2 6043 1626; e-mail: sinclair@mdfrc.canberra.edu.au; Internet: 
http://enterprise.canberra.edu.au/WWW/www-crcfe.nsf

 

CDD-9: La Neuvime Session de la Commission du Dveloppement Durable se tiendra New York du 16 au 27 avril 2001. Cette session se focalisera sur les thmes suivant: latmosphre; lnergie/le transport; linformation au service des processus dcisionnels et de la participation; et, la coopration internationale pour linstaurations dun environnement favorable. Avant la CDD-9, des runions inter-sessions sont prvues du 26 fvrier au 2 mars 2001(Groupe dExperts sur lEnergie), et du 6 au16 mars 2001. Pour plus dinformations, contacter: Andrey Vasilyev, Division for Sustainable Development; tel: +1-212-963-5949; fax: +1-212-963-4260; e-mail: vasilyev@un.org; Internet: http://www.un.org/esa/sustdev/csd9/csd9_2001.htm

STRATEGIES DE GESTION DE LATTENUATION DE LA SECHERESSE DANS LA REGION MEDITERRANEENNE - LE SUIVI, LANALYSE DES RISQUES ET LES PLANS DURGENCE: Ce cours aura lieu Rabat, au Maroc, du 21 au 26 mai 2001. Pour dautres dtails, contacter: Tayeb Ameziane, Institut Agronomique et Vtrinaire Hassan II, Rabat-Instituts, Maroc; tel: +212 37 778645; e-mail: t.ameziane@iav.ac.ma; Internet: http://www.iav.ac.ma

ATELIER SUR LEVALUATION INTEGREE DES DIMENSIONS ECOLOGIQUE, METEOROLOGIQUE ET HUMAINE DE LA DESERTIFICATION DANS LE MONDE: Cet atelier se tiendra du 10 au 15 juin 2001, Berlin, en Allemagne, et abordera les questions et les problmes cls lis la dgradation des sols dans les rgions arides et semi-arides. Pour de plus amples informations, contacter: James Reynolds, e-mail: james.f.reynolds@duke.edu; Internet: http://www.fu-berlin.de/dahlem/Future20Meetings.htm.

PREMIERE SESSION DE FOND DU FORUM DES NATIONS UNIES SUR LES FORETS: Cette runion se tiendrait du 25 juin au 6 juillet 2001 au sige de lONU New York. Pour plus de dtails, contacter: Secretariat, Intergovernmental Forum on Forests, Division of Sustainable Development; tel: +1-212-963-6208; fax: +1-212-963-3463; e-mail: vahanen@un.org; Internet: 
http://www.un.org/esa/sustdev/forests.htm

CINQUIEME SESSION DE LA CONFERENCE DES PARTIES DE LA CONFERENCE SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: La CdP-5 est prvue du 17 au 28 septembre 2001 Bonn, en Allemagne. Pour plus de renseignements, contacter: UNCCD Secretariat; tel: +49-228-815-2800; fax: +49-228-815-2898/99; e-mail: secretariat@unccd.int; Internet: http://www.unccd.int

VOIES ALTERNATIVES POUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION: Cette manifestation itinrante aura lieu du 8 au 20 avril 2002, dans la Ville du Cap, en Afrique du Sud, dans diverses communauts rurales de la rgion, et Gobabeb, en Namibie. Lobjectif de ce symposium international combine dinteraction et dateliers pour les communauts rurales, est de connecter laction communautaire la science et au bon sens. Pour dautres renseignements, contacter: Mary Seely, Desert Research Foundation of Namibia, P.O. Box 20232, Windhoek, Namibia; tel: +264-61-229-855; fax: +264-61-230-172; e-mail: mseely@drfn.org.na

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR UNE AGRICULTURE INTERNATIONALE DURABLE DANS LES ZONES ARIDES POUR LE 3EME MILLENAIRE: Cette confrence se tiendra du 15 au 19 septembre 2002, Shijiazhuang, en Chine. Pour davantage dinformations, contacter: Catherine Vachon, Lethbridge Research Centre, Agriculture et Agri-Food Canada; tel: +1-403-317-2257; fax: +1-403-382-3156; e-mail: vachonc@em.agr.ca; Internet: http://res2.agr.ca/lethbridge/hebei/confindex.htm.

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