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Des acteurs jouant au pavillon africain entre les session |
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Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le Jeudi, 10 décembre 2015:
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Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21. | ||
Avancement de "la préparation" de l’Afrique à un développement à faible intensité de carbone et résilient au changement climatique et à la croissance vertePrésenté par: la Banque africaine de développement (BAD)
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Au cours de cette session, les conférenciers ont parlé de diverses initiatives de préparation qui sont entreprises pour permettre aux pays africains d’accéder au financement climatique. Les conférenciers ont abordé la question du financement climatique des points de vue à la fois des utilisateurs et des fournisseurs mettant en exergue la préparation à l’accréditation auprès des mécanismes de financement climatique. Organisé par la BAD, le groupe de discussion a rassemblé des représentants des banques multilatérales de développement, des partenaires bilatéraux et les fonds de financement climatique eux-mêmes. Anthony Nyong, directeur, division du respect des obligations et des garanties, BAD, a modéré la session. Il a commencé par poser la question de savoir "quel est le degré de préparation des pays africains à l’accès au financement climatique" ? Il a fait état des normes fiduciaires élevées requises pour l’accès des pays au Fonds vert pour le climat (FVC) ainsi que les mesures de sauvegardes environnementales et sociales qui doivent être en place. Il a déclaré que le FVC est le fonds auquel "tout le monde cherche à s’adresser", et il est important que tous les pays aient le sentiment de pouvoir participer. David Craig, conseiller principal, FVC, a décrit le programme de préparation du FVC, qui permet d’établir les dispositions institutionnelles nécessaires à la coordination et au financement des activités climatiques traditionnelles. Il a indiqué que le FVC a reçu environ 10 milliards de dollars, en promesses de dons, et qu’il a déjà signé 6 milliards de dollars en accords de contribution. Il a signalé que le conseil du FVC a déjà approuvé une première série de huit projets pour un coût de près de 168 millions de dollars, mais que l’objectif est de contribuer à hauteur de 2 milliards de dollars par an. Il a précisé qu’il reste maintenant la question de savoir comment atteindre cet objectif. Il a souligné qu’à l’heure actuelle, 10% de tous les financements fournis pour la lutte contre le changement climatique vont globalement à l’adaptation mais que le FVC s’est fixé un objectif consistant à fournir 50% des fonds pour l’adaptation. Axel Olearius, directeur, Programme de soutien à la politique climatique, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), a parlé du financement climatique vu de l’angle des relations bilatérales et a évoqué le défi de l’élaboration de projets bancables et la complexité du paysage de la finance. Le GIZ travaille principalement de manière bilatérale, a-t-il indiqué, et sa principale vocation est le renforcement des capacités, pour la préparation au financement climatique, dans les domaines suivants: la planification stratégique et l’élaboration des politiques; le renforcement de la gouvernance institutionnelle et financière; l’efficacité et la transparence des dépenses et des mises en œuvre; et la promotion de la participation du secteur privé. Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement Climatique, BAD, a parlé du Fonds africain pour la lutte contre le changement climatique (FACC) établi avec une subvention de 4,75 millions de dollars fournis par l’Allemagne. Le fonds est extrêmement populaire, a-t-il souligné, comptant plus de 350 propositions soumises pour l’avancement de la préparation au financement climatique. Il a souligné que ce haut niveau d’intérêt dont témoigne le nombre de propositions, rend compte de l’ampleur de la demande de soutien à la préparation au financement climatique. Rose Mukankomeje, directrice générale, Autorité rwandaise chargée de la gestion de l’environnement, a encadré son intervention en signalant "qu’on n’obtient pas ce qu’on mérite, mais ce qu’on négocie". Elle a indiqué que la préparation concerne l’accès direct des pays touchés par le changement climatique, aux fonds, mais que là, il y a un paradoxe: "nous ne pouvons pas accéder au financement climatique si nous n’y sommes pas préparés, mais comment pouvons-nous y être préparés si nous ne pouvons pas accéder au financement". Elle a précisé que l’accréditation exige une planification minutieuse qui englobe toutes les parties prenantes. Phyllis Ombonyo, directrice du développement du secteur des affaires, NETFUND, Kenya, a mis en exergue l’importance de la législation nationale régissant la lutte contre le changement climatique, telle que le plan du Kenya pour la création à la fois un directorat et un conseil sur le changement climatique, qui auront à leur tête le président. Elle a précisé que le directorat sera chargé de la détermination des priorités et de la mobilisation des ressources. Elle a donné un aperçu du cheminement du Kenya vers l’accès à l’accès au FACC. Au cours du débat qui a suivi, les conférenciers ont répondu à des questions posées sur: la résistance aux prêts au secteur privé; l’équilibre entre le financement de l’adaptation et le financement de l’atténuation; la participation de la société civile dans la mise en œuvre des fonds; et le caractère normatif du soutien accordé par le FVC pour la préparation. David Craig a indiqué que le FVC dispose d’un "excellent instrument de gouvernance" fondé sur l’appropriation nationale et n’a pas de limites quant au type d’institutions pouvant bénéficier d’un financement. Kurt Lonsway a indiqué que la BAD fournit un accès direct et qu’elle est une institution entièrement africaine, mais que l’accès à tous ses types de financement reste soumis à certains critères. Rose Mukankomeje a signalé que de nombreuses activités visant à renforcer les capacités d’accréditation ont eu lieu mais, qu’il est important d’examiner également les étapes qui suivent l’accréditation. Phyllis Ombonyo a déclaré que les activités de préparation comprennent le suivi et l’élaboration de rapports et que la définition de ces activités évolue, parce que les activités qui sont éligibles au financement climatique peuvent changer au fil du temps. Anthony Nyong a clos le débat en affirmant qu’il n’y a pas de raison que toute institution africaine ne puisse pas accéder au financement climatique et que la BAD est prête à aider. |
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Présentation des initiatives éthiopiennes résilientes au changement climatique Présenté par: le ministère de l’environnement, des forêts et les changements climatiques, Ethiopie
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Cette session a présenté les initiatives résilientes au changement climatique de l’Ethiopie et a été modérée par Mulugeta Mengist Ayalew, conseillère déléguée, Bureau du Premier ministre, Ethiopie. Ghrmawit Haile, directeur, ministère de l’environnement, des forêts et du changement climatique, Ethiopie, a présenté un exposé sur l’intégration du second Plan de croissance et de transformation (PCT II) de l’Ethiopie, la contribution prévue fixée au niveau national du pays (INDC) et la stratégie pour une économie verte, résiliente au changement climatique (EVRCC). Elle a souligné les objectifs de l’Éthiopie consistant à devenir un pays à revenu intermédiaire d’ici à 2025, réalisant la croissance économique, la transformation structurelle, le progrès social et l’éradication de la pauvreté. Elle a signalé que l’Ethiopie est en train d’intégrer sa stratégie pour une EVRCC dans tous les plans nationaux et l’intégrer aussi les considérations liées au changement climatique dans le PCT II quasiment achevé, qui sera mis en œuvre entre 2016 et 2020. Elle attend des collectivités régionales éthiopiennes de s’engager dans ce même processus d’intégration. Elle a indiqué que l’INDC de l’Éthiopie est l’une des plus ambitieuses au monde, qu’elle est transparente et équitable et qu’elle est mise en application depuis 2010. Elle a affirmé que l’Ethiopie dispose d’un environnement propice fort, dû à la sensibilisation et à l’engagement politique de haut niveau, ainsi qu’aux partenariats solides établis avec les différents acteurs. Elle a précisé que le processus d’intégration a été difficile et que la réalisation de l’EVRCC nécessite des moyens accrus de mise en œuvre, en particulier, financiers. Belaynesh Birru, directeur, ministère de l’eau, de l’irrigation et de l’électricité, Ethiopie, a présenté un exposé sur l’énergie durable pour le développement en Éthiopie, et a souligné que l’énergie est un facteur crucial pour la concrétisation des objectifs de la croissance et de la transformation du pays. Elle a souligné qu’ils sont en train de réviser la politique énergétique actuelle pour donner la priorité aux énergies renouvelables et que, nonobstant les vastes ressources énergétiques du pays, seulement 5% de son potentiel hydroélectrique et moins de 1% de son potentiel en énergie solaire, éolienne et géothermique, sont actuellement exploités. Elle a signalé qu’ils ont déjà distribué 8,75 millions de fourneaux de cuisine et qu’ils planifient la distribution de 11,45 millions de nouveaux fourneaux. Elle a souligné que le gouvernement est fortement engagé à utiliser les ressources internes pour la réalisation de la stratégie pour l’EVRCC. Shewangizaw Kifle, directeur, département de la gestion des actifs infrastructurels, compagnie éthiopienne des chemins de fer, a souligné que le transport est l’un des piliers de la PCT II et de la stratégie pour l’EVRCC. Il a indiqué que plus de 2.000 kilomètres de voies ferrées sont terminés ou en cours de construction et que la deuxième phase du plan verra la construction de 2300 autres kilomètres. Il a précisé que cette extension nécessite un financement provenant du secteur public, de prêts bancaires ou des fonds internationaux pour la lutte contre le changement climatique. Entre autres avantages de l’édification de ce réseau ferroviaire, il a mentionné la création de 30.000 emplois et la réduction de 9 milliards de tonnes d’équivalent CO2. Sertse Sebuh, Coordonnateur de l’unité chargée de l’EVRCC, ministère de l’agriculture, Ethiopie, a déclaré que l’impact du changement climatique sur l’agriculture de l’Ethiopie est grand et que le secteur de l’agriculture représente 50% des émissions du pays. Il a indiqué que lorsque l’Éthiopie vise zéro émission, il faut quelle cible aussi zéro pauvreté. La stratégie pour l’EVRCC est en cours d’intégration dans le secteur agricole, a-t-il indiqué, et il y a une abondance de déclarations environnementales, sociales et économiques dues à la mise en œuvre de la gestion durable des terres. Il a précisé que la stratégie doit être intégrée à la fois verticalement et horizontalement et atteindre le niveau communautaire. Tesfaye Woldeyes Gammo, gestionnaire de projet, ministère de l’environnement, des forêts et du changement climatique, Ethiopie, a présenté un projet d’adaptation communautaire qui atteint 5.000 ménages dans neuf communautés éthiopiennes et qui est financé par le Fonds pour les comtés les moins avancés, le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement. Il a indiqué que l’objectif du projet est de soutenir les communautés locales et les niveaux publics inférieurs dans la mise en œuvre des plans d’adaptation au changement climatique. Il a conclu en disant que l’engagement communautaire est très important et que le projet devrait être étendu. Le débat qui a suivi, a porté, entre autres, sur: le point de savoir si l’approche intégrative pouvait rater des opportunités intersectorielles; le point de savoir comment la réforme des subventions accordées aux combustibles fossiles rend le projet d’électrification plus rentable; le point de savoir si la nouvelle Initiative africaine pour l’énergie renouvelable pouvait aider à l’accès à des financements pour les projets hydroélectriques; la rentabilité des systèmes d’irrigation goutte à goutte; et les aspects intergénérationnels des plans. Kare Chawicha Debessa, ministre d’Etat chargée de l’environnement et des forêts, Ethiopie, parlant depuis l’auditoire, a déclaré que l’Ethiopie fait de son mieux pour résoudre ses "problèmes maison" et devenir un exemple pour le reste du monde, et que l’intensification des projets et le travail en partenariat, sont essentiels pour atteindre cet objectif. |
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Autres manifestations
Taxe sur le carbone: Un catalyseur de l’intégration régionale en Afrique australe?Présenté par: Forum des développeurs de projets
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Rendre visibles les activités de recherche pour la promotion de l’expertise disponible de l’espace CAMES Présenté par: le Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur
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Autour du site
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The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>. |
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