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Des délégués à l’extérieur du Pavillon africain, lundi 7 décembre 2015.

Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le lundi 7 décembre 2015:

Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21.

Le changement climatique en Afrique: financement de voies de développement durablesPrésenté par: la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Nouvelle économie climatique et le Département du développement international (DFID), Royaume-Uni

Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, Banque africaine de développement (BAD); Nicholas Stern, co-président, Commission mondiale sur l’économie et le climat; Hela Cheikhrouhou, directrice exécutive du Fonds vert pour le climat (FVC); Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CEA; Ngozi Okonjo-Iweala, commissaire, Commission mondiale sur l’économie et le climat; Andrew Norton, directeur de l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED); Eric Postel, administrateur délégué de l’Agence américaine pour le développement international (USAID); Nick Hurd, sous-secrétaire d’État parlementaire, DFID

Hela Cheikhrouhou, directrice exécutive, FVC

Ngozi Okonjo-Iweala, commissaire, Commission mondiale sur l’économie et le climat

Nicholas Stern, co-président, Commission mondiale sur l’économie et le climat

Cette session a abordé le financement des voies durables pour le développement en Afrique et était modérée par Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CEA, qui a ouvert la session en soulignant que l’Afrique veut une croissance plus inclusive.
 
Nicholas Stern, co-président, Commission mondiale sur l’économie et le climat, a souligné qu’une croissance sale est mauvaise et pour l’environnement et pour le développement. Il a souligné l’importance de la nouvelle Banque de développement, récemment établie, qui va permettre des prêts à faible coût de la Chine à l’Afrique, d’une manière plus transparente et avec des taux d’intérêt plus bas. Il a expliqué qu’il y a deux façons permettant au monde de devenir neutre en carbone ou négatif en carbone, d’ici la seconde moitié de ce siècle, par le biais, nommément, de la capture et du stockage du carbone de la biomasse, de la protection et l’augmentation du stockage du carbone des sols, et de la réduction de la déforestation et l’augmentation du reboisement. Il a conclu en déclarant que le charbon n’est pas bon marché : il coûte plus de 250 dollars la tonne, lorsque tous les facteurs externes sont comptabilisés et ainsi il n’est bon marché que si les gens "n’accordent pas de valeur à la vie" dans certaines régions hautement polluées et vulnérables au climat comme on en trouve en Afrique et en Asie.
 
Ngozi Okonjo-Iweala, commissaire, Commission mondiale sur l’économie et le climat, a déclaré que le changement climatique présentait des défis et des opportunités pour l’Afrique et que les 15 prochaines années seront cruciales pour le développement de l’Afrique. Elle a signalé que la transformation économique peut être accomplie à travers l’intégration de politiques de développement faible en carbone dans un cheminement vers zéro émission de carbone. Elle a souligné qu’il y a un manque de compréhension quant à la signification des moyens de financement novateurs, et a plaidé pour l’élimination des subventions accordées aux combustibles fossiles, et pour l’utilisation de cet argent pour le financement de l’infrastructure et des énergies renouvelables. Elle a souligné que la Capacité de risque de l’Afrique est un bon exemple du refus de l’Afrique de jouer le rôle de la victime et de sa volonté d’être à la tête de la poussée vers le développement faible en carbone.

Hela Cheikhrouhou, directrice exécutive, FVC, a déclaré que le FVC échouera s’il ne se manifeste pas en faveur de l’Afrique. Elle a précisé que l’Afrique est une région prioritaire pour le fonds et que le continent a besoin de financement pour des projets de petite envergure qui sont plus susceptibles d’atteindre les communautés sur le terrain. Elle a fait état de la nécessité de maintenir des règles d’accès simples et pragmatiques pour assurer un niveau d’assimilation élevé en Afrique. La moitié des 20 agences accréditées auprès du FVC se trouvent dans des pays en développement, a-t-elle précisé, ce qui signifie que les gouvernements africains et le secteur privé ont le choix quant à l’institution avec laquelle ils voudraient travailler pour accéder aux fonds du FVC. Elle a conclu en exhortant les voix africaines à être constructives et focalisées à l’égard du FVC.
 
Eric Postel, administrateur associé de l’USAID, a souligné qu’il existe d’énormes possibilités de développement à faible émission de carbone dans le secteur de l’énergie, en Afrique. Il a parlé de l’Initiative pour l’électrification de l’Afrique, du président Obama, qui a attiré plus de 100 entreprises du secteur privé à investir dans le secteur de l’énergie en Afrique.
 
Andrew Norton, directeur, IIED, a déclaré que la stabilité financière passe par un haut niveau d’intégration financière. Les inégalités liées à la richesse extrême, a-t-il souligné, provoquent une instabilité et font que davantage d’apports financiers publics doivent atteindre l’Afrique. Il a signalé que la construction d’un marché prend du temps et qu’il est ainsi besoin de renforcer les capacités et, pour les intermédiaires inclusifs, comme les banques nationales de développement, de créer une chaîne d’accès qui atteint les communautés.
 
Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, BAD, a indiqué que le modèle de financement de la BAD est en train de changer et que la banque est désormais engagée en faveur de la croissance verte et vise à fournir 5 milliards de dollars à des investissements respectueux du climat, d’ici 2020. Il a précisé que le Nouveau pacte pour l’énergie en Afrique est une étape clé pour l’éclairage du continent et que l’ensemble des 54 pays africains ne peuvent pas travailler dans l’isolement pour sortir les gens de la pauvreté.
 
Nick Hurd, sous-secrétaire d’Etat parlementaire, DFID, a déclaré que le Royaume-Uni a déjà investi 1,5 milliards de £ dans le secteur de l’énergie en Afrique, et qu’il serait trop tard d’attendre 2080 pour atteindre l’objectif de développement durable (SDG) sept, consistant à assurer l’accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous. Il a indiqué que la réalisation de cet ODD ne signifie pas qu’il faille dépenser de vastes sommes d’argent de l’aide, mais qu’il est besoin de faire en sorte que les marchés de consommation fonctionnent pour les pauvres. Après leurs interventions, Nick Hurd et Eric Postel ont signé un protocole d’accord entre le DFID et l’Initiative pour l’électrification de l’Afrique de l’USAID, pour leur collaboration dans l’apport de plus d’énergie à l’Afrique.
 
Les participants ont souhaité en apprendre davantage sur, entre autres: les grands projets financés par la BAD; le financement du secteur privé destiné aux projets d’adaptation; et le rôle des engrais.

Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, BAD

Andrew Norton, directeur de l’Institut international pour l’environnement et le développement, (IIED)

+ Plus d’informations:

http://www.uneca.org/

+ Les contacts:

Jacqueline Chenje (UNECA) - JChenje@uneca.org

Le déploiement efficace du financement de l’atténuation: Enseignements tirés du Fonds des technologies propres (FTP)Présenté par: le fonds d’investissement climatique (FIC)

Zaheer Fakir, directeur principal et conseiller en politiques, ministère des affaires environnementales et du tourisme, Afrique du Sud

Aaron Leopold, représentant de Global Energy, Practical Action

de gauche à droite: Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, BAD; Mafalda Duarte, directrice, FIC; Aaron Leopold, représentant Global Energy, Practical Action; Zoe Norgate, chef de l’équipe internationale du FVC, département de l’énergie et du changement climatique, Royaume-Uni

Cette session était axée sur le financement de l’atténuation, en utilisant les enseignements tirés du FIC et de son FTP, et modérée par Smita Nakhooda, chef d’équipe, Overseas Development Institute.

Zaheer Fakir, directeur principal et conseiller en politiques, ministère des Affaires environnementales et du tourisme, Afrique du Sud, a parlé des points forts du FTP, de son caractère programmatique, de ses liens avec les banques multilatérales de développement (BMD) et de sa capacité à entraîner les multiples parties prenantes qui ne sont pas impliquées dans les investissements climatiques. Il a indiqué que le FTP a permis à l’Afrique du Sud de transformer son secteur de l’énergie en utilisant principalement des financements privés mobilisés au niveau national. Il a souligné ce point en signalant que des 14 milliards de dollars que les États-Unis ont investis dans le secteur, seulement 2 à 3 milliards de dollars provenaient de sources étrangères, et que, en conséquence de quoi, le FTP a activé les financements nationaux. S’agissant de l’utilisation des fonds, il a souligné l’importance, pour les décideurs politiques, de déterminer leur appétit pour le risque, tôt dans le processus, et d’avoir une vision stratégique claire, de sorte qu’un seul grand donateur ne vienne pas dominer le programme.

Mafalda Duarte, directrice, FIC, a déclaré que le FIC a été lancé en 2009 pour fournir un financement climatique à l’échelle, en utilisant un modèle unique. Elle a parlé du Programme d’accroissement de l’énergie renouvelable (SREP) qui a déjà soutenu l’installation de 2,7 gigawatts de puissance et qui va accompagner l’évolution jusqu’à 15 gigawatts. Elle a signalé que le FIC est la première source de soutien de l’énergie solaire et géothermique concentrée dans les pays en développement, et a souligné le plan du FIC consistant d’ajouter un quart à la capacité mondiale actuelle en matière d’énergie solaire. "Ce sont là de très gros chiffres", a-t-elle déclaré, "et qu’à un niveau global, ce type d’investissement conduira les marchés et l’apprentissage". Elle a précisé que le CIF mesure l’impact en examinant les différentes dimensions des résultats, notamment : le déploiement de nouvelles technologies à l’échelle ; la création de marchés ; les améliorations des environnements politique et institutionnel ; et l’évolution des comportements.

Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, BAD, a déclaré que le FTP concerne l’atténuation et non l’adaptation. Il a affirmé qu’il y a, pour les pays africains, une opportunité de faire un bond en avant et de fournir une énergie renouvelable généralisée. Il a fait état de l’existence de vastes ressources renouvelables en Afrique et de leur potentiel à stimuler la faible teneur en carbone. Il a précisé qu’en 2011, près de 86% des investissements de la BAD destinés à l’énergie, étaient liés aux technologies basées sur les combustibles fossiles, mais qu’aujourd’hui, avec le soutien du FIC, 71% des investissements vont aux sources d’énergie renouvelables ou à l’énergie propre. Il a souligné le New Deal énergétique en Afrique, un programme de la BAD qui dispose d’un portefeuille utilisant les fonds du FIC pour la mobilisation de financements extérieurs.

Aaron Leopold, représentant de Global energy, Practical action, a parlé de l’importance de l’engagement du FIC avec les parties prenantes, à travers ses relations avec les BMD. Il a signalé qu’il serait bon d’institutionnaliser et de rationaliser l’engagement de la société civile à travers les banques multilatérales de développement. Qualifiant les années 1990 de "décennie perdue" en raison des politiques normatives de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, liées au financement des infrastructures, il a salué le passage contemporain à une approche axée sur la demande du niveau national, qui soutient l’autodétermination. Toutefois, a-t-elle souligné, la technologie a progressé à un rythme si rapide qu’il est besoin de sensibiliser les décideurs qui ont tendance à se concentrer sur de grandes centrales électriques ayant une lourde composante de combustibles fossiles lourde, malgré le fait que les énergies éolienne et solaire puissent souvent offrir une parité du réseau.

Zoe Norgate, chef de l’équipe internationale du Fonds pour le climat, département de l’énergie et du changement climatique, Royaume-Uni, a déclaré il y a une demande énorme pour le financement climatique et une nécessité de soutenir les pays qui intensifient leurs ambitions. Elle a signalé que les meilleures estimations indiquent, selon l’OCDE, que depuis 2014, 62 milliards par an sont mis à disposition pour le financement climatique, et elle a exprimé son optimisme que cela va évoluer jusqu’à l’objectif de 100 milliards de dollars, d’ici 2020. Elle a souligné qu’il sera important de regarder ce que qui se passe avec le FVC. Elle a parlé de l’importance du déverrouillage des apports du secteur privé, par la création d’environnements favorables au niveau national. Elle a cité l’exemple de l’Uruguay qui est passé à une production d’énergie électrique renouvelable à hauteur de 95%, en créant un environnement politique stable à long terme, assorti de bonnes règles et d’un processus d’approvisionnement concurrentiel.
 
Au cours du débat qui a suivi, Anders Wallberg, chef de la section du changement climatique, ministère des Affaires étrangères, Suède, a annoncé le plan de la Suède d’ajouter 2,5 millions de dollars à la SREP, en 2016. Henrik Harboe, directeur de la politique de développement, ministère des affaires étrangères, Norvège, a annoncé une contribution de 1,1 million de dollars, qui porte la contribution totale du pays au FIC à plus de 100 millions de dollars. Claudio Alatorre, spécialiste principal des changements climatiques, Banque interaméricaine de développement, a déclaré que dans de nombreux cas, les possibilités d’atténuation sont viables sur le long terme, et que par conséquent la question n’est pas une question de prix, mais plutôt de traitement des risques spécifiques qui empêchent les banques commerciales à offrir des financements.

+ Plus d’informations:

http://www-cif.climateinvestmentfunds.org/

+ Les contacts:

Ian Hamilton (World Bank) - ihamilton@worldbank.org

Alliance africaine pour une agriculture intelligente face au climat : l’Agriculture et le changement climatiqueHébergé par: Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD)

Miti Chikakula, coordonnateur de la lutte contre le changement climatique, marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA)

Mohamed A.S. Abdel Monem, conseiller chargé des affaires africaines, ministère de l’environnement, Egypte

de gauche à droite: Martin Bwalya, directeur du programme de développement, NEPAD; Fred Kossam, chef du département du changement climatique et de la recherche, ministère de l’environnement et des services météorologiques, Malawi; Estherine Fotabong, chef de la direction et coordination de la mise en œuvre des programmes, NEPAD; Mohamed A.S. Abdel Monem, conseiller chargé des affaires africaines, ministère de l’Environnement, Egypte; Miti Chikakula, coordinateur de la lutte contre le changement climatique, COMESA; Shakwaanande Natai, ministère de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives, Tanzanie; Justin Chuunka, principal chargé de l’agriculture, ministère de l’agriculture, Zambie; Timothy Mealey, Senior Partner, Meridian Institute

Cette session a porté sur le lien entre le changement climatique et l’agriculture en Afrique et sur la nécessité d’intensifier la Vision 25x25 du NEPAD, un plan consistant à impliquer 25 millions de ménages agricoles africains dans l’agriculture intelligente face au climat d’ici 2025. Martin Bwalya, directeur du programme de développement, NEPAD, a introduit le thème et a souligné l’importance de la Déclaration de Malabo de 2014 sur l’accélération de la croissance et sa transformation pour une prospérité partagée et des moyens de subsistance améliorés, adoptée au cours de l’Année africaine de l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Mohamed A.S. Abdel Monem, conseiller chargé des affaires africaines, ministère de l’environnement, Egypte, a déclaré que le changement climatique augmente les prix des denrées et nuit à la sécurité alimentaire. Il a souligné l’importance du NEPAD dans la fourniture d’un soutien technique aux "principaux programmes du continent" tels que le Programme de développement de l’agriculture africaine.

Après les déclarations d’ouverture, Timothy Mealey, Senior Partner, Meridian Institute, a modéré un groupe de discussion, posant des questions sur le rôle de l’agriculture dans les négociations de la CCNUCC; sur la nécessité de prendre en considération la question de la parité hommes-femmes; et sur les bonnes pratiques dans la mise en œuvre de l’agriculture intelligente face au climat.

Fred Kossam, chef du département du changement climatique et de la recherche, ministère de l’environnement et des services météorologiques, Malawi, a déclaré que, pour les négociateurs africains, le principe directeur consiste à s’assurer que la sécurité alimentaire ne soit pas menacée et que les interventions dans le secteur agricole contribue véritablement au développement durable. Il a appelé à un soutien de la part du NEPAD, pour les processus décisionnels fondés sur des données probantes, et a déclaré que les pays devraient envoyer, avec les représentants des ministères de l’environnement, des représentants de leurs ministères de l’agriculture, pour prendre part aux négociations de la CCNUCC.

Estherine Fotabong, directrice, direction de la mise en œuvre et de la coordination des programmes, NEPAD, a déclaré que les femmes produisent plus de 60% des récoltes en Afrique et que les politiques doivent les aider à adapter leurs pratiques agricoles à la variabilité climatique. Elle a dit que "nous réfléchirons à la place des femmes, mais avec elles" pour construire la capacité d’adaptation. Elle a mis en exergue le Programme d’appui au rôle des femmes dans l’Agriculture intelligence face au climat (GCCAS) opérant au Cameroun, au Niger, au Malawi, en Ethiopie et au Rwanda, et a indiqué que le GCCAS a déterminé, à travers un processus multipartite, que les principales questions intéressant la question de parité, comprennent: l’accès à la terre; le manque de crédit; le manque de soutien aux femmes de la part des services de vulgarisation; et les pertes post-récolte causée par le manque d’accès au marché, en raison du  mauvais état des routes et de la pénurie d’installations de stockage.

Miti Chikakula, coordonnateur de la lutte contre le changement climatique, COMESA, a parlé de la zone de libre-échange tripartite lancé entre le COMESA, la Communauté est-africaine (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), sur la question de l’agriculture intelligente face au climat. Les programmes de promotion de la parité dans l’agriculture sont étroitement liés, a-t-il indiqué, et ont été mis en évidence. Il a exhorté l’adoption de technologies appropriées dans l’agriculture et a signalé que les agriculteurs ont déjà identifié les pratiques qui résistent au changement climatique, mais que le défi à relever consiste en la mise à l’échelle de ces pratiques.

Shakwaanande Natai, ministère de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives, Tanzanie, a parlé de l’importance de l’harmonisation des politiques à tous les niveaux. Elle a détaillé le programme de l’agriculture intelligente face au climat (AIC) en Tanzanie. Il a été élaboré, a-t-elle précisé, par un groupe de travail plurisectoriel et multidisciplinaire qui visait à aligner les politiques agricoles, d’élevage, de foresterie, de pêche et d’aménagement du territoire, en tenant compte du changement climatique. Justin Chuunka, principal chargé du département de l’agriculture , ministère de l’agriculture de la Zambie, a souligné la nécessité de développer des structures pour renforcer les capacités aux niveaux national, provincial et local.
 
Estherine Fotabong a conclu en disant que les objectifs tels que ceux décrits dans la Déclaration de Malabo, les ODD ou la Vision de la Commission de l’Union africaine (CUA) pour l’horizon 2063, ne peuvent être respectés si les agricultrices, qui représentent plus de 50% de la population, sont laissées de côté. Elle a signalé que le NEPAD est en train de faire tout son possible pour attirer des ressources pour aider les pays à prendre des mesures sur le terrain. Martin Bwalya a souligné la nécessité d’une collaboration entre les scientifiques et les négociateurs et de l’utilisation des savoirs locaux, pour créer un environnement favorable aux femmes, et de reconnaître le rôle central des petits exploitants agricoles.

Estherine Fotabong, chef de la direction et coordination de la mise en œuvre des programmes, NEPAD

Senzeni Zokwana, ministre de l’agriculture, des Forêts et des Pêches, Afrique du Sud

Shakwaanande Natai, ministère de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives, Tanzanie

+ Plus d’informations:

http://www.nepad.org/

+ Les contacts:

Kwame Ababio (NEPAD) - kwamea@nepad.org

Pour une Ethiopie faible en carbone : Vision et actionPrésenté par: le ministère de l’environnement, des forêts et de la lutte contre le changement climatique, Ethiopie

Kare Chawicha Debessa, ministre d’Etat chargé de l’environnement et des Forêts, Ethiopie

de gauche à droite: David Potter, conseiller chargé des changements climatiques et conseiller technique auprès du Fonds pour une économie verte et résiliente au changement climatique (CRGE), DFID, Royaume-Uni; Shiferaw Teklemariam, ministre de l’Intérieur, Ethiopie; Kare Chawicha Debessa, ministre d’Etat chargé de l’environnement et des Forêts, Ethiopie; Geert Aagaard Andersen, Ambassadeur et chef de département, Forum mondial pour une croissance verte, ministère des Affaires étrangères, Danemark; Andrea Ledward, chef du département du climat et de l’environnement, DFID, Royaume-Uni; Per Fredrik Ilsaas Pharo, directeur, Initiative internationale sur le climat et les forêts, Norvège; Alex Fisher, conseiller, politique climatique internationale, ministère fédéral de l’environnement et de la sûreté nucléaire, Allemagne; Stephan Gompertz, ancien ambassadeur en Ethiopie, France

Cette session de haut niveau était axée sur le cheminement de l’Ethiopie pour devenir un pays à faible émission de carbone et a présenté sa planification au niveau national. La session était modérée par David Potter, conseiller chargé des changements climatiques et conseiller technique auprès du Fonds pour la une économie verte résiliente au changement climatique (CRGE), DFID, Royaume-Uni.

Shiferaw Teklemariam, ministre de l’Intérieur, Ethiopie, a ouvert la séance par une brève déclaration exprimant l’espoir et la détermination que d’ici 2025 l’Ethiopie entend devenir un pays à revenu intermédiaire. Kare Chawicha Debessa, ministre d’Etat chargé de l’environnement et des forêts, Ethiopie, a parlé du périple de l’Ethiopie de la COP 17, à Durban, à la COP 21, à Paris, mettant en exergue la très ambitieuse contribution prévue fixée au niveau national (INDC) de son pays. Il a signalé que l’Ethiopie mettait en œuvre son INDC en utilisant des ressources locales, mais qu’elle entendait trouver des partenariats supplémentaires.

Geert Aagaard Andersen, ambassadeur et chef de département, Forum mondial pour une croissance verte, ministère des affaires étrangères, Danemark, a félicité le gouvernement éthiopien pour sa "vision verte" et a déclaré que le pays est un exemple majeur de la traduction de l’engagement politique fort en action économique et en résultats tangibles dans des secteurs comme, l’agriculture et l’énergie. Il a qualifié la contribution prévue fixée au niveau national de l’Ethiopie de "vraiment impressionnante", qui trace la voie à suivre, pour d’autres.

Andrea Ledward, chef du Département du climat et de l’environnement, DFID, Royaume-Uni, s’est félicité du taux de croissance économique "remarquable" de l’Ethiopie et a qualifié l’Ethiopie de «pionnière de la croissance verte". En tant que membre du conseil du FVC, elle a déclaré qu’elle attendait avec impatience l’approbation de l’accréditation de l’Ethiopie, l’année prochaine. Elle a souligné que le financement de l’intégration de la lutte contre le changement climatique dans la planification nationale doit être une priorité pour tous les pays et que l’Ethiopie se présente comme un exemple fort.

Per Fredrik Ilsaas Pharo, directeur, Initiative internationale sur le climat et les forêts, Norvège, a déclaré que l’Ethiopie a une vision, exprimée dans son fonds pour la CRGE, qui n’a pas d’équivalent dans les autres pays. Il a souligné que la contribution éthiopienne est l’une des deux seules au monde, qui sont compatibles avec l’objectif de 2 degrés Celsius. Il a cité la participation de haut niveau des dirigeants nationaux et la coopération interministérielle comme étant deux raisons de la réussite.

Alex Fisher, conseiller en politique climatique internationale, ministère fédéral de l’environnement et de la sûreté nucléaire, Allemagne, a fait écho aux observations antérieures vantant le fonds pour la CRGE, et a souligné l’importance de l’engagement du premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, et sa participation active dans l’élaboration de la vision de l’Ethiopie. Il a qualifié l’Ethiopie de "brillant exemple," mais a dit que les banques de développement ne peuvent fournir qu’une fraction de l’investissement estimé à 150 milliards de dollars pour la concrétisation du cheminement vers le statut de pays à revenu intermédiaire, tout en restant sur une trajectoire de 2 degrés Celsius pour la hausse de température. Il a signalé que l’Allemagne entendait réunir plusieurs partenaires pour la réalisation de la transformation que l’Ethiopie espère accomplir.

Stephan Gompertz, ancien ambassadeur en Ethiopie, France, a parlé des activités entreprises par le gouvernement français en Ethiopie, y compris la réhabilitation d’une grande centrale de traitement des déchets et l’aide apportée au transfert de technologie. Il a loué les efforts de l’Ethiopie visant à améliorer l’environnement naturel, et a déclaré que de nombreux paysages dégradés qu’il a bien connus au temps où il était ambassadeur, sont aujourd’hui méconnaissables parce qu’ils ont été entièrement transformés.
 
Tumusiime Rhoda Peace, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture, CUA, parlant depuis le parterre, a déclaré que le modèle éthiopien doit être reproduit ailleurs. L’Afrique, a-t-elle affirmé, est en mesure d’atténuer le changement climatique, mais a besoin de soutien, de technologie et de renforcement des capacités. Elle a remercié l’UE pour son "accompagnement de l’Afrique" et pour son action positive en faveur de la réduction des émissions de carbone.

Kare Chawicha Debessa, ministre d’Etat chargé de l’environnement et des forêts, Ethiopie

Per Fredrik Ilsaas Pharo, directeur, Initiative internationale sur le climat et les forêts, Norvège

David Potter, conseiller, changements climatiques, et conseiller technique auprès du fonds pour la CRGE, DFID, Royaume-Uni

Shiferaw Teklemariam, ministre de l’Intérieur, Ethiopie

+ Plus d’informations:

http://www.uneca.org/

+ Les contacts:

Jacqueline Chenje (UNECA) - JChenje@uneca.org


Autres manifestations

l’Afrique et l’agriculture: Accroître l’efficacité de l’utilisation des terres pour la sécurité alimentaire et l’atténuationPrésenté par: l’Institut Oïkos

Joseph Racapé, Agriculteur

Jean-Marc Boussard, membre de l’Académie française de l’Agriculture

Arthur Riedacker, ancien membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Cette session a porté sur l’augmentation de l’utilisation des terres pour l’efficacité de la sécurité alimentaire et l’atténuation des changements climatiques en Afrique, et était modérée par Arthur Riedacker, ancien membre du GIEC.

Arthur Riedacker a présenté un exposé sur l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation des terres en France et en Afrique, et a posé la question de savoir comment améliorer l’utilisation des terres efficacement sans augmenter les émissions de gaz à effet de serre. Il a fait valoir qu’une efficacité accrue nécessite soit une extension de la surface des terres cultivées pour répondre aux besoins de l’Afrique soit le recours à des quantités supplémentaires d’engrais pour augmenter les rendements. Il a soutenu qu’avec plus d’énergie fossile l’Afrique peut augmenter le rendement agricole et la conservation de la biodiversité, en évitant la déforestation. Il a affirmé que l’agriculture biologique nécessitera un doublement de la superficie des terres cultivées et que par conséquent elle n’est pas une solution pour l’Afrique.

Jean-Marc Boussard, membre de l’Académie française de l’Agriculture, a déclaré que l’Afrique a besoin d’une agriculture plus intensive, avec plus d’engrais, et que les petits agriculteurs de subsistance parviennent à acheter les engrais dont ils ont besoin pour produire et vendre davantage de produits de leurs terres. Il a recommandé l’exemple européen en vigueur depuis les années 1800 et a souligné que la stabilisation des prix et le subventionnement des engrais sont essentiels pour progresser. Il a indiqué que cette approche a également fonctionné en Afrique, citant le Malawi comme exemple. Il a fait état d’autres options, comme le renforcement de l’irrigation, la culture de plantes légumineuses et l’utilisation de pesticides et d’organismes génétiquement modifiés (OGM), mais a précisé que cela nécessite des crédits et des débouchés stables.

Joseph Racapé, Agriculteur, a parlé de son expérience personnelle témoignant des changements survenus dans l’agriculture depuis 1950, en Bretagne, en France. En ce qui concerne l’agriculture, a-t-il précisé, la région est passée d’une région mauvaise et inefficace à une région riche et moderne. Il a souligné les nombreux défis rencontrés dans la modernisation de l’agriculture et la façon dont ils ont été résolus par la mise en commun des ressources pour acheter les équipements et les engrais et par des efforts pour convaincre le Crédit Agricole de prêter aux jeunes agriculteurs. Il a précisé que, toutefois, le progrès n’a pas toujours été "de la couleur de l’arc en ciel" et que beaucoup de gens qui ne cultivaient pas leurs terres ont été forcés de se délocaliser.
 
Le débat qui a suivi a porté sur : la faible qualité des sols en Afrique et la manière de les améliorer en travaillant avec le secteur privé; le rôle de l’agriculture biologique dans l’augmentation des rendements et l’amélioration du développement en Afrique; le manque d’implication du niveau national des services agricoles dans la COP 21; et l’utilisation des pesticides et leur influence sur le changement climatique.

+ Plus d’informations:

http://www.institut-oikos.org

+ Les contacts:

Arthur Riedacker - acpc.riedacker@gmail.com

Stratégies d’éco-innovation pour lutter contre les changements climatiques en AfriquePrésenté par: l’Université de Lancaster

Gareth Phillips, principal chargé du Climat et de la croissance verte, BAD

Nigel Paul, Centre de l’Innovation globale, Université de Lancaster

Tim Clark, conseiller stratégique, Centre de l’Eco-Innovation globale, Université de Lancaster

Tumusiime Rhoda Peace, Commissaire à l’économie rurale et l’agriculture, CUA

+ Plus d’informations:

http://lancaster.ac.uk/

+ Les contacts:

Nigel Paul (Lancaster University) - n.paul@lancaster.ac.uk


Autour du site

 

 

 

 

 

 

 

 

The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>.

Le financement de la couverture du Pavillon Africain à la COP 21, est fourni par CEA
CEA