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Visiteurs du Pavillon africain décidant du Groupe de discussion auquel ils souhaitent assister |
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Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le mercredi 2 décembre 2015:
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Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21. | ||
Opportunités économiques offertes dans les zones arides
d’Afrique pour l’adaptation au changement climatique
Presented by: SOS SAHEL and the Committee of Pan African Institutions
Cette manifestation a porté sur les avantages et les défis de l’utilisation de produits non ligneux de la forêt pour l’adaptation au changement climatique et la sécurité alimentaire dans la région du Sahel, en Afrique, ainsi que sur les défis de la désertification et de la sécurité alimentaire. Christian Eboule, Journaliste, TV5 MONDE, a ouvert la session et a modéré le débat. Salifou Ouedraogo, directeur des opérations, SOS SAHEL, a présenté un exposé présentant le travail de SOS SAHEL sur la promotion des liens entre le changement climatique et les produits non ligneux de la forêt. Il a indiqué que les produits forestiers non ligneux, en particulier la gomme, la résine et la sève, constituent autant d’opportunités pour la sécurité alimentaire et la génération de revenus. Par exemple, a-t-il expliqué, la gomme d’acacia est un ingrédient naturel utilisé dans des milliers de produits alimentaires à l’échelle mondiale. Il a signalé que la gomme contribue à hauteur de 65% du revenu, pour certains ménages, mais que des défis demeurent posés à l’utilisation de cette ressource, comme la distance à parcourir jusqu’à la forêt, la déforestation et le manque d’organisation des producteurs. Il a recommandé d’aider les communautés à exploiter les nouvelles techniques de production, l’amélioration du stockage, l’élaboration de stratégies régionales et nationales dans les pays producteurs de gomme et l’organisation des producteurs de gomme dans des syndicats ou des fédérations, pour qu’ils puissent faire face aux problèmes ensemble. Maguette Kaire, expert en foresterie, Comité permanent intergouvernemental pour la lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), a parlé des risques majeurs que pose le changement climatique dans les pays du Sahel, y compris les sécheresses, la variabilité des précipitations, les inondations et l’érosion côtière. Il a également parlé des menaces pesant sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la foresterie. Il a signalé que la croissance démographique dans le Sahel compte parmi les plus élevées dans le monde et que le CILSS travaillait à l’intensification de la gestion durable des terres pour lutter contre la détérioration et la dégradation des terres agricoles et des écosystèmes. Il a salué l’engagement récent de la France à hauteur de 2 milliards de dollars dans le financement climatique destiné aux pays les moins avancés, et a déclaré que les pays du Sahel sont appelés à montrer l’exemple en donnant une priorité à la lutte contre le changement climatique dans leurs propres budgets nationaux. La mobilisation des ressources nationales, a-t-il dit, facilite l’accès au financement extérieur. Elvis Paul Tangem, coordonnateur, Initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS), Union africaine, a déclaré que l’initiative de la Grande muraille verte est venue à la suite de l’impact désastreux de la sécheresse qui a frappé le Sahel de 1960 à 1990, une catastrophe écologique symbolisée par des images d’enfants éthiopiens affamés, qui continuent de hanter les décideurs d’aujourd’hui. Il a indiqué que l’Initiative de la Grande muraille verte vise à gérer de manière durable les ressources en eau et à renforcer la résilience des habitants du Sahel face aux effets du changement climatique. Il a parlé de l’importance des produits forestiers non ligneux, expliquant que ces produits se situent à la croisée de la séquestration du carbone et de la protection de la forêt. Il a souligné ce point en citant l’exemple de l’arbre Acacia qu’on trouve uniquement en Afrique et qui constitue l’un des principaux ingrédients du Coca-Cola. Au cours du débat qui a suivi, les participants ont soulevé des questions touchant au transfert des technologies, à la dégradation et à la mise en valeur des terres, à la nécessité d’impliquer les pays du Sahel dans des initiatives de lutte contre la désertification, et à la nécessité de promouvoir le reboisement sur une base contractuelle pour assurer la survie des jeunes arbres. |
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Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (GMVSS) Présenté par: Commission de l’Union africaine (CUA)
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Amedy Camara, ministre de l’environnement et du développement durable, Mauritanie, et Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), ont modéré la session. Le thème de la session était l’Initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (GMVSS) et a impliqué un large éventail de ministres gouvernementaux et nombre de partenaires au développement. Amedy Camara a ouvert la séance en déclarant que le changement climatique constitue une menace majeure pour les communautés rurales, car il peut augmenter la radicalisation politique et de la migration. Il a indiqué qu’il est convaincu que l’Initiative de la Grande Muraille Verte, en collaboration avec les partenaires techniques, financiers et privés, peut inverser les évolutions environnementales négatives dans les zones vulnérables du Sahel, assurer le développement économique et aider les populations à retourner sur leurs terres. Akinwumi Adesina a fait valoir qu’il existe un lien entre la dégradation de l’environnement, la perte des moyens de subsistance et la migration. Il a mis en garde qu’à moins que les décideurs ne parviennent à éclairer et à électrifier l’Afrique avec d’autres sources d’énergie, tous les arbres qui sont plantés seront coupés pour en faire du charbon. Abdoulaye Dia, Secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de l’Initiative de la Grande muraille verte, a souligné que la prévention et la gestion de l’impact du changement climatique sur les communautés locales, sur les populations et sur les ressources nationales est au cœur du développement socio-économique pour les pays de la région de la Grande muraille verte. Adamou Cheiffou, ministre de l’environnement, de l’assainissement urbain et du développement durable, Niger, a signalé que les groupes radicaux, tels que Boko Haram, ont bénéficié de la dégradation de l’environnement, car elle provoque la perte des moyens de subsistance et augmente la migration. Il a souligné la nécessité de restaurer et de gérer durablement les terres pour donner aux gens une raison d’y rester. Souleymane Cissé, conseiller technique, Ministère de l’environnement et de l’assainissement, Mali, a lancé un appel à la communauté internationale pour garantir que des ressources soient affectées aux principales composantes de l’Initiative de la Grande muraille verte. François Lompo, ministre de l’agriculture, des eaux et de la pêche, Burkina Faso, a souligné que l’approche participative et inclusive permettra l’appropriation locale, élément crucial pour le succès du projet. Moustapha Ali Alifei, ministre de l’environnement et de la pêche, Tchad, a souligné que le Tchad a intensifié ses efforts visant à mettre en œuvre l’Initiative de la Grande muraille verte, en y investissant ses propres ressources, précisant que la mobilisation de ressources supplémentaires de la communauté internationale, reste indispensable. Mohamed Moussa Balala, ministre de l’habitat, de l’urbanisme, de l’environnement, Djibouti, a signalé que la désertification est en train de donner lieu à un exode rural et à la création de bidonvilles urbains surpeuplés qui gonflent de chômeurs et de gens non qualifiés qui ne sont pas en mesure d’obtenir un emploi. Ibrahim Thiaw, directeur exécutif adjoint du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a déclaré que parler de la GMVSS dans le seul contexte du boisement et du reboisement ne suffit pas à lui attirer l’attention politique nécessaire, et qu’il est nécessaire d’en parler dans le cadre du développement économique et social. Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a souligné la nécessité de se concentrer sur la mise en valeur des sols et sur le lien entre la santé des sols et le bien-être humain, et a annoncé que dans les deux jours qui viennent, la FAO lancera un rapport sur l’état des ressources édaphiques. Laura Tuck, vice-présidente chargée du développement durable, Banque mondiale, a déclaré que la dégradation des terres n’a pas à être inévitable. Elle a annoncé que la Banque mondiale a l’intention d’allouer 1,9 milliard de millions de dollars aux projets inscrits dans le cadre de l’IGMVSS et d’autres initiatives pour la lutte contre le changement climatique. Amina Mohammed, ministre de l’environnement, Nigeria, et conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la planification du développement pour l’après-2015, a déclaré que le temps de la réflexion en vase clos est révolu et qu’il est aujourd’hui besoin de moyens de communication holistiques et horizontaux. Mahama Ayariga, ministre de l’environnement, de la science, de la technologie et de l’innovation, Ghana, a souligné que le Ghana n’est pas encore partie à l’Initiative de la Grande muraille verte, mais qu’il a récemment demandé à y adhérer. Il a souligné que si les politiciens traitaient le changement climatique de la même manière qu’ils traitent les élections politiques, la lutte contre ce phénomène serait déjà gagnée. Naoko Ishii, présidente-directrice-générale du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a souligné qu’en matière de changement climatique et de sécurité alimentaire, l’Afrique se trouve confrontée à une tempête parfaite, qui aura une incidence sur sa population croissante. Elle a décrit le programme de sécurité alimentaire pour l’Afrique, lancé récemment par le FEM. Kebede Yimam, ministre de l’environnement, des forêts et du changement climatique, Ethiopie, a encouragé tous les pays du Sahel à mettre en œuvre leurs plans nationaux relatifs à l’IGMVSS. Aliou Dia, chef d’équipe, chargé de la prévention des risques de catastrophes et de la lutte contre le changement climatique, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a assuré que le PNUD entend intensifier ses interventions dans tous les pays de l’IGMVSS. Jose Soler-Carbo, chef d’unité adjoint, chargé du changement climatique, de l’environnement et des Ressources naturelles, Commission européenne, a noté que ce projet ne saurait échouer et que l’UE soutient le projet depuis de nombreuses années. Tumusiime Rhoda Peace, commissaire à l’économie rurale et l’agriculture, CUA, a clôturé la séance en déclarant que la GMV est un programme phare pour le continent. | ||
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Groupe de haut niveau sur l’eau et le changement climatique dans
le cadre des objectifs de développement durable (ODD)
Présenté par: Commission de l’Union africaine (CUA)
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Cette session était modérée par Bai Mass Taal, secrétaire exécutif du Conseil des ministres africains sur l’eau (AMCOW), qui a commencé par souligner que la question de l’eau a été intégrée dans les négociations de la CCNUCC, comme sujet distinct, à Copenhague en 2009, et qu’elle bénéficie désormais d’une attention de plus en plus importante. Amadou Mansour Faye, Ministre des ressources hydrauliques et de l’assainissement, Sénégal, a souligné que l’eau est le premier moyen de manifestation du changement climatique, à travers des inondations ou des sécheresses. Il a plaidé pour la création d’un "fonds vert" pour la gestion de l’eau et les projets d’infrastructure, pour mettre davantage l’accent sur le financement des questions de l’eau. Tumusiime Rhoda Peace, commissaire à l’économie rurale et l’agriculture, CUA, a souligné que l’eau est maintenant considérée comme faisant partie intégrante du programme politique de l’Union africaine. Elle a déclaré que l’eau est au cœur des objectifs de développement de nombreux secteurs, et qu’elle représente une partie essentielle des ODD et du programme de la CUA pour l’horizon 2063. Ursula Schäfer-Preuss, présidente, Global Water Partnership (GWP), a souligné que le GWP, avec le leadership de l’AMCOW a accompli des avancées significatives dans ses programmes et projets. Elle a indiqué qu’il est essentiel de mobiliser les communautés et l’appui politique et de fournir un soutien ciblé aux femmes et aux jeunes, pour la réussite des projets axés sur l’eau. Elle a également noté que les parties prenantes sur le terrain méritent d’être entendues correctement par les décideurs et lors de la conception des projets axés sur l’eau. Rudolph Cleveringa, secrétaire exécutif, GWP, a souligné que les mesures d’adaptation et d’atténuation ont des co-avantages puissants et que l’investissement dans la sécurité de l’eau paie des "dividendes royaux" et donne un coup de pouce considérable aux économies en retard. Il a souligné que plus de 3000 organisations dans le GWP sont prêtes à accélérer la livraison des programmes relatifs aux ODD, aux ressources en eau et à la résilience climatique, pour atteindre l’action transformatrice. Benedito Braga, président du conseil mondial de l’eau (CME), a déclaré que le changement climatique se manifeste avec, par et à travers l’eau. Il a indiqué que le CME travaille, en collaboration avec d’autres associations importantes en dehors des secteurs de l’eau, à la transmission de l’idée que la question de l’eau doit être intégrée dans les débats cruciaux. Pa Ousman Jarju, ministre de l’environnement, du changement climatique, de la foresterie, de l’eau et de la faune, Gambie, a souligné que l’eau sera partie intégrante de l’accord climatique de Paris, de manière directe ou implicite. Suleiman Adamu, ministre des ressources en eau, Nigeria, a déclaré que l’Afrique n’est pas très bonne en ce qui concerne les questions relatives à la conservation, et qu’il est, par conséquent, besoin de soulever et d’examiner ces questions. Il a également affirmé que les stratégies de conservation de l’eau constituent un moyen d’atténuer les effets du changement climatique. Amadou Bocoum, directeur général, Office du Lac de Guiers, Sénégal, a mis en exergue le travail de cette organisation de la rivière et les raisons de son succès. Il a souligné que faute de parvenir à construire rapidement de nouvelles infrastructures, ils vont perdre du terrain à cause du changement climatique. Mohamed Soliman, directeur, Institut de recherche sur les littoraux, Egypte, a souligné que les défis que pose le changement climatique à l’Egypte sont, principalement, l’érosion, l’érosion des terres, la sédimentation et la dégradation de la qualité de l’eau, et que le pays est en train de mettre en œuvre une stratégie d’adaptation pour faire face à ces défis tout au long des 50 prochaines années. Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), a fourni quelques remarques de clôture et a souligné que, s’agissant de l’eau, l’Afrique souffrait du "paradoxe de l’abondance", vu qu’il y en a tellement mais, qu’en même temps, des millions de personnes s’y trouvent en situation précaire par rapport à l’eau. Elle a affirmé que le problème de l’Afrique tourne autour de la gestion des ressources en eau. |
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La variabilité climatique en Afrique: Implications pour la transformation de l’agriculture Présenté par: La Banque africaine de développement (BAD)
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Amadou Mahtar Ba, président directeur général, allAfrica, a souhaité la bienvenue aux participants et a ouvert la séance en soulignant qu’il est urgent de transformer les terribles menaces du changement climatique en opportunités pour des centaines de millions de personnes, dans le but de sauver des vies et d’améliorer les moyens de subsistance. Akinwumi Adesina, président de la BAD, a déclaré que l’avenir de l’Afrique ne dépend pas du pétrole, du gaz ou des minéraux, mais de l’agriculture. L’Afrique, a-t-il précisé, est assise sur 65% des terres arables qui restent dans le monde, des terres qui doivent être exploitées pour nourrir toute l’humanité. Il a fait valoir que, pour libérer le potentiel agricole de l’Afrique, les perceptions doivent être changées. "L’agriculture n’est pas un mode de vie," a-t-il souligné, "il est une entreprise." Il a souligné que l’agriculture doit être un secteur qui crée de la richesse, et non pas un secteur qui gère la pauvreté. "Nous devons diversifier loin du pétrole et du gaz, et s’assurer que la richesse vient de la terre," a-t-il dit. Il a conclu en signalant le danger très réel posé par le changement climatique, qui est que l’Afrique ne soit pas en mesure de se nourrir. Tumusiime Rhoda Peace, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture, Commission de l’Union africaine, a décrit le programme de la CUA pour l’horizon 2063, pour ce qui concerne le développement agricole, notant que la productivité agricole actuelle en Afrique ne progresse pas assez rapidement. Elle a précisé que le programme de la CUA pour l’horizon 2063 a fait du développement agricole sa priorité, et qu’il est également axé sur l’accroissement du commerce intra-africain. Elle a souligné que l’accord de Paris doit assurer l’accès aux technologies modernes pour le développement de l’agriculture. Makhtar Diop, vice-président pour l’Afrique, Banque mondiale, a déclaré que l’Afrique a eu 10 ans de croissance fondés principalement par les prix des matières premières qui sont aujourd’hui en baisse. Cette croissance peut être soutenue, a-t-il affirmé, en diversifiant les économies africaines et en augmentant le rendement et la productivité agricole. Il a précisé que l’augmentation de la productivité améliore la stabilité macroéconomique. Il a signalé que l’une des ponctions exercées sur les économies africaines, est l’utilisation des réserves financières pour importer de la nourriture, et que la diminution des importations alimentaires est cruciale pour l’amélioration de la compétitivité mondiale. Il a lié cela au changement climatique, expliquant que le changement climatique est un état d’incertitude fondamental touchant les producteurs agricoles, en particulier pour ce qui concerne la variabilité des précipitations. Jacques Diouf, ancien directeur général de l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), a déclaré que le progrès humain est déterminé par une maitrise de plus en plus importante de la nature, et non par une augmentation de la dépendance. Par conséquent, a-t-il soutenu, "l’agriculture intelligente" signifie ne pas être dépendant de la pluie. Il a souligné le défi à relever, sachant que plus de 90% des terres agricoles en Afrique sont tributaires de la pluviométrie. Il a indiqué que les agriculteurs planifient leur travail avec soin, de l’achat des semences à la garantie du financement, mais qu’ensuite ils doivent prier pour la pluie. Jean-Luc François, Agence française de développement (AFD), a déclaré que les décideurs doivent stimuler et aider la transformation agricole en Afrique. Décrivant un récent voyage en Ethiopie, il a dit que la transformation du paysage est déjà en cours dans la partie occidentale du pays, que les agriculteurs ont augmenté leurs avoirs et intensifié leur agriculture. Il a précisé que le processus de renforcement y est réalisé principalement par une évolution technologique. Il a souligné que les négociateurs de la CCNUCC doivent être pleinement conscients que l’agriculture fait partie de la solution au changement climatique, et a mis en exergue l’importance de la fertilité des sols. Le débat qui a suivi a porté notamment: sur la pêche en tant que partie intégrante de la production agricole en Afrique, sur les droits fonciers et sur l’abaissement du risque lié aux prêts accordés aux exploitations agricoles, pour le secteur bancaire. |
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Autres manifestations
Traitement de l’adaptation au changement climatique dans les bassins fluviaux internationaux: Le Plan d'Investissement climatique dans bassin du fleuve Niger
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Le financement de l’écart en matière d’adaptation:
Les enseignements tirés du Fonds d’investissement climatiques
Présenté par: le fonds d’investissement climatique (FIC)
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Autour du site
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The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>. |
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