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Lancement du Pavillon africain: Solutions africaines pour la lutte contre le changement climatique |
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Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le lundi 30 novembre 2015:
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Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21. | ||
Lancement du Pavillon africain: Solutions africaines pour la lutte contre le changement climatique Présenté par: le Comité des Chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC)
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Cette session a lancé l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables et l’Initiative africaine pour l’adaptation et les pertes et dommages ainsi que l’ouverture officielle du Pavillon africain. Elle était animée par Mohamed A.S Abdel Monem, conseiller auprès du ministre chargé des affaires africaines, au ministère de l’environnement de l’Égypte. Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA), a souhaité la bienvenue aux participants et a officiellement lancé le pavillon Afrique à la COP21. Elle a souligné que le problème du changement climatique a été créé par l’humanité et qu’il peut par conséquent être surmonté par l’action humaine. Elle a fait valoir que l’argent que la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres bailleurs de fonds fournissent à l’Afrique, quel qu’ en soit le montant, ne servira à rien s’il y a manque de personnel spécialisé et de formations pour les jeunes, qui leur permettent d’innover. Elle a affirmé en outre "que l’Afrique se lèvera vraiment", seulement lorsque cette formation et l’innovation sont concrétisées. Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), a fait remarquer que la COP21 est trop grande pour échouer, en particulier pour ce qui concerne l’Afrique. Il a indiqué que le nouveau cadre climatique doit parler aux priorités de développement de l’Afrique et fournir un accord équitable pour l’Afrique. Il a souligné que l’Afrique consent des efforts et veut transformer ses économies pour poursuivre sa croissance sobre en carbone et assurer la prospérité, et que l’Afrique est dotée d’un éventail d’options d’énergie renouvelable, mais qu’elle souffre d’un manque d’énergie et de capacités infrastructurelles. Ibrahim Assane Mayaki, directeur général de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), a déclaré que le temps est venu d’agir pour transformer stratégiquement l’Afrique et que l’objectif du NEPAD consiste à mettre en place les bonnes synergies entre les différentes institutions et groupes stratégiques pour la réalisation du programme de la CUA pour l’horizon 2063. Le président du Bénin, Thomas Boni Yayi, a souligné que l’Afrique a rejoint la COP21 pour s’assurer qu’elle réussisse à accroître l’ambition de maintenir l’élévation future de la température en dessous de 2 degrés Celsius. Il a indiqué que l’avenir du monde dépend des contributions africaines et de la volonté de mettre en œuvre des réformes structurelles. Il a précisé que l’Afrique n’est pas venue à Paris pour mendier de l’argent, mais pour apporter ses contributions, sachant que le changement climatique touche toute l’humanité. Il a déclaré que le temps est de l’essence, que l’Afrique "est en train de brûler" et qu’il est nécessaire de construire le continent pour l’avenir. Mohamed A.S Abdel Monem, a présenté de plus amples renseignements sur l’Initiative de l’énergie renouvelable de l’Afrique, qui débutera par la mise en œuvre d’un minimum de 10 gigawatts d’énergie renouvelable d’ici 2020, et de l’Initiative africaine pour l’adaptation et les pertes et dommages, qui espère livrer des initiatives concrètes, opportunes, coordonnées et réalisables à travers l’ensemble du continent. Akinwumi Adesina, président de la BAD, a déclaré que l’Afrique n’est plus la même, en raison de la dégradation environnementale qui a conduit à des déplacements et des migrations inacceptables. Il a souligné que l’Afrique a été flouée par les impacts du changement climatique et qu’on doit par conséquent veiller à ce que le continent ne soit pas lésé au niveau de la finance climatique. Il a annoncé que la BAD fournira 5 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour la lutte contre le changement climatique, chiffre qui constitue un triplement de ses contributions et qui place le financement climatique à hauteur de 40% du portefeuille de la banque. Il a affirmé que la COP21 ne saurait être couronnée de succès que si elle répond aux besoins de l’Afrique et que l’accord attendu doit être juridiquement contraignant. Tumusiime Rhoda Peace, Commissaire à l’économie rurale et l’agriculture, CUA, a clôturé la session en exprimant ses remerciements et en déclarant que le Pavillon africain fait partie intégrante de la démystification de l’idée que l’Afrique est seulement victime du changement climatique. En réalité, a-t-elle précisé, l’Afrique travaille à résoudre le problème du changement climatique, à travers, par exemple, le programme de la CUA pour l’horizon 2063. | ||
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Voyage de l’Afrique dans les négociations climatiques mondiales:
Principales conclusions des études sur l’état des lieux
Présenté par: la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)
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Cette session était axée sur le thème d’une prochaine publication sur l’histoire, les jalons franchis et le cheminement des pays africains dans le domaine de la gouvernance climatique. Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CEA et rédactrice en chef de la publication, a modéré la session. Tumusiime Rhoda Peace, Commissaire de l’économie rurale et de l’agriculture, Commission de l’Union africaine (CUA), a déclaré que pour que l’Afrique puisse être plus affirmative dans les négociations, elle doit réfléchir sur son voyage dans la gouvernance climatique mondiale. Elle a souligné ce point en mettant en relief le rôle des dirigeants africains au sein de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations Unies pour l’environnement, au cours de la première période, lorsque le changement climatique a été reconnu en tant que défi de dimension mondiale et lorsque les négociations de la CCNUCC ont été lancées. Elle a précisé que l’Afrique espère que le résultat de Paris sera juridiquement contraignant et guidé par le principe de responsabilités communes mais différenciées. Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la CEA, a déclaré que la croissance du PIB, ne saurait, à elle seule, propulser l’Afrique pour le reste du siècle. Il a souligné que le modèle de substitution de la croissance importé d’Amérique latine a montré ses limites, ainsi que le modèle exporté par l’Asie. L’Afrique a vocation d’être différente. Il a expliqué que le continent n’est pas encore industrialisé, que nombre de pays doivent y être modernisés, mais que l’Afrique peut faire un bond en avant important avec les nouvelles technologies. Abdoulaye Balde, ministre de l’environnement et du développement durable, Sénégal, a déclaré que le changement climatique n’est plus un défi, mais une opportunité. Il a indiqué que l’Afrique a besoin d’un secteur privé dynamique, de technologies accessibles et de moyens de mise en œuvre. Teneng Mba Jaiteh, ambassadrice de la Gambie auprès de l’Union européenne, a déclaré que les négociateurs africains ont joué un rôle dans l’histoire de la CCNUCC. Elle a imploré les décideurs à travailler avec leurs négociateurs pour parvenir, ici, à Paris, à un accord ambitieux sur la lutte contre le changement climatique. Seth Osafo, ancien juriste, CCNUCC, a parlé de l’histoire de l’Afrique à la CCNUCC, en disant qu’au début le continent n’était pas très bien coordonné et qu’il a agi principalement dans le cadre du G77/Chine sans se demander si les intérêts de ses pays étaient vraiment alignés. Désormais, devait-il indiquer, l’Afrique parle d’une seule voix comme un ensemble cohérent pour apporter des contributions fondamentales. Nagmeldin Elhassan, président du Groupe des négociateurs africains, a déclaré que le financement de 100 milliards de dollars par an pour la lutte contre le changement climatique n’est sans doute pas suffisant, que certaines estimations indiquent que le montant total nécessaire se situe entre 700 milliards et 1 trillion de dollars, pour maintenir l’élévation de la température en dessous de 2 degrés Celsius. Uzoamaka Nwamarah, expert principal du financement et des politiques climatiques, anciennement auprès de la Banque africaine de développement, a déclaré que les messages clés de la publication comprennent que les Etats africains ont toujours cherché à jouer leur rôle dans les efforts mondiaux fournis dans le cadre de la CCNUCC et que l’Afrique a fait preuve de leadership depuis le début. Chukwumerije Okereke, professeur agrégé et directeur de la recherche sur l’environnement et le développement africains, Université de Reading, a souligné que l’engagement de l’Afrique dans la CCNUCC s’est amélioré au fil du temps, précisant qu’en 1992, seulement 80 africains y avaient participé, alors qu’à Durban, en 2011, plus de 2300 délégués africains étaient présents. Bubu Jallow, conseiller, ministère de l’environnement de la Gambie, a déclaré que les pays en développement doivent pousser pour un organe de coordination des mesures d’adaptation. Kalame Fobissie, Université d’Helsinki, a déclaré que l’Afrique devrait se concentrer sur les avantages non-carboniques de la REDD+, car elle implique, entre autres, la bonne gouvernance et la protection des bassins versants et des moyens de subsistance. Stephan Hoch, consultant en politique climatique, Perspectives GmbH, a déclaré qu’une des principales conclusions de la publication est que les quotas fixés au niveau national (INDCs) sont un grand changement pour l’Afrique, en cela qu’ils sont plus exhaustifs et non-incitatifs, et qu’ils représentent ainsi un test pour les pays. En raison du manque de temps, Fatima Denton a clôturé la séance sans débat, a remercié les conférenciers et le public, et a signalé que le livre, « Voyage de l’Afrique dans le climat mondial » sera disponible en 2016. |
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Mesures incitatives pour le financement de la lutte des pays pauvres contre le changement climatique Présenté par: l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED) et la CEA
Giza Gaspar-Martins, président du Comité des pays les moins avancés (PMA) et directeur du département du changement climatique, au ministère de l’environnement de l’Angola, a ouvert la séance en mettant en relief la recherche menée par l’IIED qui dit que la mise en œuvre des quotas fixés au niveau national (INDCs) dans les plans climatiques pour l’après-2020 de 48 PMA, coûtera 93,7 milliards de dollars. La session était modérée par Saleemul Huq, directeur, Centre international pour le changement climatique et le développement (ICCCAD). Neha Rai, chercheur principal, IIED, a déclaré que des 350 milliards de dollars prévus pour le financement de la lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale, seulement 10% sont allés aux pays en développement. Elle a également noté que du montant remis aux pays en développement, 70% sont allés aux pays à revenu intermédiaire. Elle a souligné que la raison qui fait que l’argent ne va pas aux pauvres est qu’ils ont des besoins financiers particuliers et qu’ils nécessitent des types spécifiques d’instruments financiers et des intermédiaires inclusifs pour la gestion des fonds. Benito Müller, directeur, Initiative pour le renforcement des capacités européennes, a souligné que la décentralisation au niveau de la prise de décision locale est importante, pour l’amélioration de l’accès direct aux ressources du Fonds vert pour le climat (FVC). Il a encouragé les pays à tester leurs mécanismes de transfert financiers existants, tels que les banques de développement, pour voir ceux qui fonctionnent le mieux et qui réussissent à atteindre les communautés locales. Il a souligné ce point en notant que les populations et les petites entreprises locales "iraient aux banques locales pour le financement, et pas à Songdo" (siège de la GCF). Victor Orindi, Autorité nationale de gestion des catastrophes, Kenya, a présenté un projet de travail mené dans cinq comtés du Kenya, pour les soutenir dans l’accès au financement climatique. Pour s’assurer que l’argent atteigne les communautés locales, le Fonds des Comtés pour la lutte contre le changement climatique, mis en place par le projet, dispose d’un système de gouvernance décentralisé dans lequel les souhaits de financement des communautés locales ont la priorité. Il a noté que le projet a trouvé que l’investissement dans les processus qui renforcent les capacités des communautés et des collectivités locales à participer ensemble, prend du temps et des ressources, mais qu’il est crucial et qu’il offre davantage de changements positifs durables. Raju Pandit Chhetri, Centre des ressources de Prakriti, Népal, a parlé de la priorité que le Népal accorde au financement de l’énergie renouvelable et au Programme quinquennal national de l’énergie renouvelable rurale qui coûte 170 millions de dollars et dont le financement se divise 50/50 entre le gouvernement du Népal et les bailleurs de fonds. Il a parlé de nombreux défis posés au projet, dont, entre autres: le fait que les énergies renouvelables sont encore un nouveau secteur qui a besoin de plus de soutien et d’incitation; le fait que la géographie du pays pose des difficultés d’accès; que les charges administratives constituent un défi; et que les énergies renouvelables ne sont pas rentables pour le secteur privé. Saleemul Huq, a critiqué le soutien au renforcement des capacités que le FVC fournit aux pays pour accéder au fonds. Il a indiqué que pour atténuer le manque de soutien au renforcement des capacités, le Bangladesh a rendu visite et a appris d’une organisation sénégalaise, qui était la première organisation à être accréditée à la fois auprès du Fonds pour l’adaptation et du FVC. Il a conclu en déclarant que la collaboration Sud-sud est cruciale pour apprendre à accéder au financement de la lutte contre le changement climatique. Au cours du débat qui a suivi, les participants ont abordé, entre autres: le point de savoir ce que l’on entendait par ‘local’ dans les modalités de l’accès direct au FVC; la manière dont d’autres fonds et d’autres pays pourraient utiliser la même modalité d’accès direct; la scission entre le financement gouvernemental et le financement des donateurs dans les deux projets du Népal et du Kenya; l’expérience du Bangladesh dans la visite rendue à l’organisation sénégalaise; et la participation de la communauté dans le projet kenyan. En réponse à une question de l’auditoire au sujet de la corruption, Müller a déclaré que "le seul système de financement étanche à la corruption consiste à ne pas donner d’argent" et que le risque pour les bailleurs de fonds est diminué lorsqu’ils financent de nombreux petits projets plutôt qu’un petit nombre de grands projets. | ||
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La REDD+ en Afrique centrale: les leçons apprises, les enjeux et les défis Présenté par: L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
Cette session était axée sur la mise en œuvre du programme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) dans la région d’Afrique centrale. Remi Jiagho, UICN, était le modérateur de la session. Joseph Amougou, ministère de l’environnement du Cameroun, a parlé de l’expérience de son pays dans la mise en œuvre de la REDD+. Il a signalé que la mise en œuvre a eu lieu en plusieurs phases, notamment, par voie de consultation avec de multiples intervenants et en associant le programme aux objectifs nationaux de développement, et en respectant l’autonomie nationale, en dépit des intérêts et désirs de contrôle étrangers. Parmi les leçons apprises, il a cité le fait que le mécanisme de la REDD+ est un outil de développement que les pays peuvent exploiter de manière indépendante, et que si les étrangers se concentrent uniquement sur le carbone, les locaux eux comprennent que les forêts fournissent de nombreux services, tels que la biodiversité, l’environnement et d’autres avantages non-carboniques. George Claver Boudzanga, ministère de l’environnement du Congo, a déclaré que la REDD+ est un programme fondé sur la participation et l’inclusion , ce qui signifie que la sensibilisation des communautés locales est cruciale. Il a indiqué que les stratégies nationales de REDD+ doivent être fondées sur le financement et sur les moyens qui sont disponibles, et que la REDD+ doit être connectée à l’ensemble du plan national de développement durable. Il a encouragé la non-duplication des programmes et processus qui sont déjà en place, pour ce qui concerne le suivi et la vérification. Bernard Mabounda, Plate-forme des facilitateurs, CVMO Congo, a souligné qu’il est important d’organiser la société civile et les peuples autochtones autour de la question du changement climatique. Il a présenté l’organisation ECCO-REDD+ qui comprend plus de 120 ONG de la République du Congo et qui a aidé à surmonter des obstacles qui entravaient la mise en œuvre. Robert Ngoufo, président, Comité national de l’UICN, Cameroun, a encouragé la connexion de la REDD+ à d’autres processus et la non-duplication des processus qui sont déjà en place. Il a réitéré l’appel lancé par d’autres orateurs à mesurer la REDD+ en termes de développement socio-économique, et pas seulement de carbone. Hervé Maidou, Projet régional de la REDD, Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), a souligné l’importance des partenariats, en particulier pour ce qui concerne les réussites de la COMIFAC. Il a déploré le problème persistant du financement et a déclaré que les ressources financières sont souvent variables, et a conclu en disant que « les problèmes des forêts peuvent souvent être posés à l’extérieur des forêts, » par exemple au niveau des règles de gouvernance ou de l’occupation des terres. Au cours du débat qui a suivi, les membres de l’auditoire et les conférenciers ont échangé des vues, entre autres, sur: l’agroforesterie, la participation de la société civile dans la REDD+, la communication entre les ministères nationaux, la nécessité d’utiliser des experts nationaux, la recherche de financements nationaux, et les avantages non-carboniques. Remi Jiagho a clôturé la séance en mettant en exergue les défis actuels, tels que le besoin de renforcement des capacités et le financement, les défis techniques et la difficulté que pose l’adoption des nouvelles technologies. |
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Autres manifestations
Changement climatique: Les défis du financement et du renforcement des capacités Présenté par: La Banque islamique de développement
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Autour du site
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The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>. |
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