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Marie-Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, France, s’adressant à un groupe de discussion au Pavillon africain |
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Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le Mercredi, 9 décembre 2015:
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Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21. | ||
le changement climatique et la révolution mondiale de l’énergie renouvelable:
L’Afrique est-elle prête? Présenté par: l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), la Commission
économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’Union africaine (CUA)
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Ce segment de haut niveau était axé sur les énergies renouvelables en Afrique et s’est déroulé dans le cadre de la Journée africaine du changement climatique et de l’énergie à la COP 21. La session était présidée par Adnan Z. Amin, directeur général, IRENA. Ses remarques d’ouverture ont été centrées sur le défi de l’augmentation de la croissance du PIB en Afrique et la demande concomitante de l’investissement dans l’énergie. Pour répondre à la demande énergétique de l’Afrique, a-t-il indiqué, la capacité des centrales actuelles doit être plus que triplée et que les énergies renouvelables constituent une solution. Il a souligné que la plupart des travaux de réglementation et de planification ont déjà été faits en Afrique, et que la prochaine étape est la fourniture d’un pipeline de projets et du financement connexe. Judi Wakhungu, secrétaire d’état chargée de l’environnement, de l’eau et des ressources naturelles, Kenya, a qualifié la Voie africaine de l’énergie propre, "d’entreprise ambitieuse" qui nécessite une coordination entre tous les secteurs. Elle a souligné que la mise en commun de sources d’énergie est importante. Elle a souligné que près de 600 millions de personnes en Afrique sub-saharienne n’ont pas accès à l’électricité, mais qu’il y a un énorme potentiel d’énergie propre pour relever ce défi. Elizabeth Dipuo Peters, ministre des transports, Afrique du Sud a salué la Voie africaine de l’énergie propre et le fait que 21 pays l’aient déjà approuvée. Elle a indiqué que l’Afrique doit faire partie de la mise au point de la technologie afin que le continent ne soit pas simplement un consommateur de technologie étrangère. Jesca Eriyo, secrétaire général adjoint, Communauté de l’Afrique de l’Est, a déclaré qu’en Afrique, la majeure partie de la population utilise la biomasse pour l’énergie, un fait qui a des effets néfastes sur les forêts et les écosystèmes. Elle a signalé que des modèles commerciaux innovants sont déjà en place pour amener le secteur privé à investir dans l’énergie par l’intermédiaire de programmes de crédit assortis de modes de paiement souples et de l’utilisation d’un transfert d’argent mobile. Elle a précisé que dans les cadres réglementaires, la participation du secteur privé est déjà encouragée. Mahama Kappiah, directeur exécutif, Centre régional de la CEDEAO pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique (CEREEC) a souligné la gravité de la situation, signalant qu’en Afrique de l’Ouest, l’ensemble des centrales électriques produisent moins de 20 gigawatts pour près de 330 millions de personnes. |
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Coordination des initiatives panafricaines pour l’énergiePrésenté par: La Commission de l’Union africaine (CUA)
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Au cours de cette session, les conférenciers ont parlé de la coordination des initiatives panafricaines pour l’énergie. Chrispin Zana, conseiller principal en énergie, CUA, et Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CEA, ont modéré la session. Kurt Lonsway, directeur, environnement et changement climatique, Banque africaine de développement (BAD), a souligné l’importance de la coordination et de la cartographie des initiatives d’énergie existantes et a introduit David Otieno, directeur de projet, Partenariat énergétique UE-Afrique (PAEE), qui a présenté l’objectif et les travaux préliminaires de la cartographie des initiatives énergétiques en Afrique, qui, a-t-il dit, ont été utiles pour comprendre "le puzzle sur lequel nous sommes en train de travailler" et pour identifier les lacunes ou les chevauchements dans le domaine de l’énergie, en Afrique. Il a souligné que l’objectif de l’exercice de cartographie est de dresser une cartographie complète et systématique des initiatives de promotion de l’énergie dans le contexte africain. Mohamed A.S. Abdel Monem, représentant de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) et conseiller du ministre pour les affaires africaines, ministère de l’Environnement de l’Égypte, a souligné l’importance de l’Initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique (RGIE) et a convenu qu’il y a un besoin sérieux de coordination entre les initiatives et les donateurs. Peter Craig-McQuaide, chef de l’unité de la coopération internationale pour le développement, l’énergie durable et le changement climatique, Commission européenne, a déclaré: "nous sommes tous coupables" de ne pas rationaliser et coordonner ce qui touche à l’énergie. Ce manque de coordination, a-t-il précisé, est reconnu par les bailleurs de fonds, qui font de leur mieux pour simplifier les choses et pour devenir de meilleurs partenaires. Il a soutenu que l’Afrique a besoin de "mettre de l’ordre dans la maison" pour ce qui est de la coordination des initiatives énergétiques et qu’il lui revient d’organiser ses affaires propres, mais que la Commission européenne travaillera avec l’Afrique de la façon que l’Afrique jugera la meilleure. Angela Kallhauge, chef de programme, Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), a parlé du travail de l’IRENA dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique et a souligné pour l’IRENA, la coordination signifie, avant tout, veiller à ce que les objectifs soient atteints et que des données de pointe soient disponibles pour éclairer les processus décisionnels et éviter les doubles emplois ou la désinformation. Le débat qui a suivi a porté, entre autres, sur: la nécessité de données sur l’approvisionnement décentralisé en énergie; la nécessité de combiner l’adaptation et l’atténuation; le potentiel des énergies renouvelables marines; le point de savoir si les questions de souveraineté peuvent entraver les efforts visant une meilleure coordination des initiatives d’énergie; et le point de savoir quels sont les pays d’Afrique qui se sont engagés financièrement à la RGIE. |
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Création d’environnements propices au financement du secteur privé
pour l’énergie renouvelable en AfriquePrésenté par: la Banque africaine de développement (BAD)
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Les participants à cette manifestation parallèle ont discuté des mesures qui peuvent être prises pour créer un environnement propice au financement et à l’investissement du secteur privé dans les énergies renouvelables en Afrique. La session était modérée par Gareth Phillips, chef de l’unité chargée de la lutte contre le changement climatique et le développement vert, BAD, qui a encadré la discussion en déclarant que les 100 milliards de dollars promis lors de la COP 15 ne seront pas suffisants pour répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique et que par conséquent le financement du secteur privé est nécessaire mais qu’il ne se produira que lorsque l’environnement sera propice à l’investissement. Mafalda Duarte, directrice du Fonds d’investissement climatique (FIC), a déclaré que le déficit du financement nécessaire à la réalisation de l’Objectif 7 du développement durable, qui porte sur l’énergie, est très important, et que dans un scénario de statu quo, il ne sera pas atteint avant 2080. Elle a déclaré que le portefeuille du FIC consacré à l’atténuation est d’environ 6,4 milliards de dollars et que le FIC accorde 2 milliards de dollars à l’Afrique. Jan-Willem van der Ven, chef du développement du marché de carbone, Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), a déclaré que le rôle principal de la BERD est de faciliter la transition de marché et que les plus gros investissements de la BERD sont dans le secteur privé. Il a indiqué que la BERD est en train d’accroitre ses investissements en Afrique, en particulier, dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Alex Mulisa, coordonnateur, Fonds national pour l’environnement et les changements climatiques (FONERWA), Rwanda, a déclaré que le Rwanda a amélioré l’environnement de manière à le rendre propice à l’investissement dans les énergies renouvelables, en créant et en appliquant des politiques pertinentes fondées sur la Vision 2020 et la Stratégie de croissance verte résiliente climatique. Il a souligné que le FONERWA a été créé pour mettre en œuvre ces politiques à travers une subvention de l’innovation et une ligne de crédit. Il a précisé que 100% de la ligne des projets de crédit sont destinés aux énergies renouvelables. Bruno Bensasson, Chef, ENGIE-Afrique, a déclaré que la confiance est la clé pour l’investissement dans l’énergie électrique en Afrique et que les vertus de l’énergie renouvelable sont nombreuses: la technologie est "sans carbone"; elle est souvent décentralisée et ne nécessite pas de dépenses pour l’équipement en centrales et en réseaux; le prix est moins volatil que celui des combustibles fossiles; elle est rapide à installer; et les énergies renouvelables deviennent "de moins et moins onéreuses". Pour ces raisons, a-t-il dit, les énergies renouvelables sont la meilleure solution technique et économique dans les zones rurales, bien qu’elles ne soient pas la seule solution pour l’Afrique. Assaad W. Razzouk, président de l’Association pour des investissements durables et responsables en Asie (Asria), a déclaré que la dé-carbonisation de l’Afrique aura besoin de 300 à 400 milliards de dollars, montant équivalent à 10% du PIB de l’Afrique, qui ne peut provenir que d’investisseurs privés nationaux et internationaux. Il a souligné que les capitaux internationaux n’aime pas aller là où les capitaux nationaux ne sont pas déjà lnvestis. Il a ajouté que les investisseurs internationaux exigent des politiques stables et prévisibles qui témoignent de la stabilité et de la prévisibilité des gouvernements. C’est là, a-t-il déclaré, l’une des raisons qui fait que les investisseurs semblent aimer les dictatures. John Ward, directeur général, Vivid Economics, a énuméré les mérites de l’intégration des politiques d’énergies renouvelables dans les visions plus larges du pays, autant d’éléments qui apportent de la clarté au secteur privé. Il a signalé que les économistes "ont fait couler beaucoup d’encre" pour essayer de créer des schémas élaborés, permettant d’encourager les investissements dans les énergies renouvelables, mais qu’il est souvent préférable que "les choses restent simples". Il s’est dit inquiet du manque de concentration sur les infrastructures électriques vu qu’elles sont essentielles pour la transmission à la fois des énergies fossiles et des énergies renouvelables. Il a souligné l’idée de "faciliter les interventions dans l’indice des énergies renouvelables" de sorte que les africains "puissent crier sur les toits" l’efficacité de leurs politiques en matière d’énergies renouvelables. Au cours du débat qui a suivi, les participants ont répondu à des questions portant, entre autres, sur: le point de savoir si les pays africains devraient créer des taxes sur le carbone; le rôle de la société civile en ce qui concerne l’investissement privé dans les énergies renouvelables; et l’effet des turbulences financières sur les marchés énergétiques de l’Afrique. |
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Modèle de base de l’énergie électrique pour l’Afrique (TEMBA)Présenté par: la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Institut royal de technologie (KTH)
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Cette séance était axée sur la cartographie de l’énergie et de la planification de l’énergie en Afrique. Yacob Mulugetta, Professeur, University College de Londres, a déclaré qu’il est nécessaire de comprendre le genre de travail mené réellement sur le terrain, en utilisant une cartographie des sources d’énergie. Il est également important, a-t-il ajouté, de regarder au-delà de la cartographie et vers l’avenir, en utilisant des outils comme TEMBA. Linus Mofor, Expert, énergie et changement climatique, CEA, a déclaré qu’il y a un paradoxe de l’énergie en Afrique, dans le sens où une myriade de ressources énergétiques existe en Afrique et que malgré cela, un déficit énergétique chronique y persiste. ONU-CEA est en train de promouvoir le développement durable en Afrique, a-t-il souligné, et l’ensemble de ses initiatives nécessitent une grande quantité d’énergie. Il a mis en exergue la nécessité d’un bond dans une voie de développement faible en carbone et de faire en sorte que l’industrialisation de l’Afrique se produise dans un cadre disposant de capacités de planification de l’énergie qui permettent de faire des choix optimaux en matière d’énergie. Morgan Bazilian, spécialiste principal du secteur de l’énergie, Banque mondiale, parlant par flux vidéo a signalé que le projet de document final de Paris ne mentionne pas beaucoup la question de l’énergie. Il a signalé que les gouvernements, allant de celui des Etats-Unis à ceux du Kenya et du Ghana, ont commencé à se concentrer sur des données ouvertes aux citoyens. Il a déclaré que ces initiatives augmentent la transparence et réduisent les obstacles posés à l’innovation. Sans transparence dans les prises de décision concernant les modèles énergétiques, la crédibilité sera toujours remise en question. Mark Howells, professeur à l’Institut royal de technologie (KTH) a présenté le TEMBA comme étant un outil ouvert de modélisation des sources d’énergie, conçu pour éclairer l’élaboration de stratégies énergétiques à moyen et long termes, afin que les décideurs puissent être en mesure d’affecter les ressources de manière efficace. Tous les pays africains et tous les scénarios potentiels d’investissement sont disponibles dans l’outil, a-t-il précisé. Il a souligné que l’outil est disponible en ligne pour être téléchargé et utilisé. L’outil est adapté également à des modèles commerciaux qui s’intéressent à des actions à coût optimal, a-t-il indiqué, et permet également de comparer les émissions liées aux investissements dans les énergies fossiles et dans les énergies renouvelables. Il a souligné que l’outil est fourni en tant que bien public et qu’il espère voir les partenaires être en mesure d’organiser des ateliers régionaux pour partager le TEMBA et ses utilisations. David Otieno, directeur de projet, Partenariat Afrique-UE pour l’énergie (PAEE) a présenté le PAEE et a souligné qu’il n’y a pas de vue d’ensemble des activités liées à l’énergie en Afrique, et qu’il est besoin de plus de coordination. Il a suggéré la création d’une plate-forme de coordination pour faciliter l’échange d’information, le suivi et l’apprentissage systémique, entre les partenaires. Eduardo Zepeda, conseiller principal interrégional, département des affaires économiques et sociales de l’ONU, a présenté par flux vidéo un exposé sur le défi des outils de modélisation du développement durable pour éclairer la prise de décision politique et améliorer la communication entre les ministères. Joseph Essandoh-Yeddu, directeur de la Planification des stratégies et politiques, commission de l’énergie, Ghana, a déclaré que l’énergie durable doit répondre aux besoins du présent sans compromettre les opportunités futures. |
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Autres manifestations
Renforcement du capital humain et des compétences en matière de croissance verte,
d’adaptation au changement climatique et de création d’emplois verts en AfriquePrésenté par: la Banque africaine de développement (BAD)
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Riposte aux effets du changement climatique dans les petites îles et les Etats côtiers d’Afrique,
des Caraïbes et du PacifiquePrésenté par: le Secrétariat de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP)
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Autour du site
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The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>. |
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