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Les manifestations suivantes organisées en marge de la conférence ont été couvertes par ENB+ le samedi 5 décembre 2015:
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Le Service information de l’IIDD, par le biais de son ENB+ Meeting Coverage, fournit une couverture Web, englobant photos et vidéos d’une sélection d’événements du Pavillon africain à la COP 21. | ||
Systèmes Alimentaires intelligents face au climat pour l’amélioration de la nutrition Présenté par: le Groupe de travail mondial sur les systèmes agricoles et alimentaires pour la nutrition
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Cette session était modérée par Sandy Thomas, directrice du Groupe de travail mondial sur les systèmes agricoles et alimentaires pour la nutrition, et a exploré les politiques nécessaires à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le contexte du changement climatique. Rachel Kyte, vice-présidente et envoyée spéciale pour la lutte contre le changement climatique, Banque mondiale, a souligné que la sécurité alimentaire et nutritionnelle a connu « une traversée caillouteuse » tout au long de l’histoire de la CCNUCC. Les tentatives visant à remettre l’agriculture et la sécurité alimentaire à l’ordre du jour, a-t-elle précisé, sont souvent repoussées, comme cela s’est produit dans l’axe de travail qui a été établi à la COP 17 à Durban, où là, ont ensuite fini par être éliminées à la COP 18, à Doha. Elle a affirmé que l’Afrique se trouve sur la ligne de front en termes à la fois de solutions et de défis posés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle a précisé que l’Afrique serait en mesure de se nourrir avec une amélioration de la recherche et de l’innovation dans la logistique du commerce agricole, de l’infrastructure et du stockage des denrées et d’une augmentation des partenariats public-privé. Elle a déclaré que « nous ne pouvons nous considérer comme résistants que si nous parvenons à fournir des aliments nutritifs », et a exprimé l’espoir de voir le courage s’accroitre au niveau mondial pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. John Kufuor, ancien président du Ghana, a souligné que le débat sur la nutrition est essentiellement un débat sur la science qui « n’atteint pas facilement les gens ordinaires ». Il a souligné que si l’alimentation n’est pas nutritive, les populations risquent de souffrir de retard de croissance et d’anémie, la productivité serait compromise et les contributions au développement social ne seraient pas optimisées. Il a indiqué qu’en raison de la malnutrition, des enfants africains sont dans une situation désavantageuse par rapport à leurs homologues en Europe et en Amérique du Nord. Il a souligné que les régimes équilibrés ne sont pas un luxe mais une nécessité et que « ce qui sort de la terre en Afrique doit être nutritif ». Il a mis en exergue la nécessité d’élaborer des politiques éclairées permettant de s’assurer que l’agriculture contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et a appelé les dirigeants du continent à coopérer et à montrer la voie aux populations. James Kinyangi, chef du programme régional, Programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS), a souligné que le changement climatique va provoquer une hausse du coût des aliments de base, la conséquence de quoi étant que les pauvres seront forcés de réduire la quantité et la qualité des aliments qu’ils mangent. Il a indiqué que la sécurité nutritionnelle est un problème important qui nécessite une attention particulière et un dialogue continu. Il a souligné que le manque de sécurité alimentaire peut conduire à l’instabilité politique, comme on le voit dans certaines parties de la Corne de l’Afrique. Il a mis en relief la nécessité de faire en sorte que l’investissement dans la nutrition soit « étanche aux effets du changement climatique » et que l’infrastructure et les systèmes de stockage des aliments s’améliorent de manière à éviter les pertes et gaspillages alimentaires. Justine Greening, secrétaire d’Etat pour le développement international, Royaume-Uni, a déclaré que: « la faim reste une urgence cachée qui est facile à perdre de vue, » et qui, pour cela, représente une part importante du travail de développement au Royaume-Uni. Elle a souligné la nécessité d’aider l’Afrique dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, affirmant « qu’une économie saine nécessite des gens en bonne santé » et que l’investissement dans la nutrition est non seulement une bonne chose à faire, mais aussi une chose intelligente à faire. Elle a noté l’importance des femmes dans le secteur agricole et a souligné que l’économie ne peut pas croître si la moitié de la population est laissée derrière. Elle a décrit le retour sur investissement dans le secteur de la nutrition, où pour chaque 1 £ dépensée une valeur de £ 16 est générée. Elle a signalé que le changement climatique peut miner les progrès accomplis dans le domaine de la sécurité alimentaire, mais que, dans certains aspects, le changement climatique peut également être exploité pour des acquis positifs. Le débat qui a suivi a porté sur: le placement d’un accent prononcé sur les systèmes alimentaires; l’évolution des mentalités de manière à ce que les populations soient incluses dans l’élaboration des politiques; et le travail avec le secteur privé. |
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La Conférence de Paris ouvrira-elle la voie à la prospérité et à la transformation de l’Afrique? Présenté par: Energy and Resources Institute (TERI) (TERI)
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Cette session était axée sur la question de savoir si oui ou non la conférence de Paris allait pouvoir ouvrir la voie à la prospérité et à la transformation de l’Afrique, et a été modérée par Shri Prakash, Distinguished Fellow, TERI. Rajendra K. Pachauri, directeur général, TERI, ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a déclaré, dans un message vidéo, « qu’à l’évidence, nous ne sommes pas sur la voie de la durabilité » et qu’un énorme effort reste nécessaire à fournir pour atteindre la durabilité. Il a souligné que selon le 5e Rapport d’évaluation du GIEC, les plus pauvres des pauvres sont les plus vulnérables au changement climatique. Il a mis en exergue l’importance de la coopération Sud-Sud et l’a cité comme étant l’une des raisons de la présence de TERI en Afrique, ainsi que l’accent placé sur l’adaptation au changement climatique et sur le partage des connaissances avec d’autres parties du monde. Il a souligné la nécessité de « se donner la main » pour réaliser la transformation nécessaire. Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CUA, a déclaré que l’Afrique est par défaut sur une voie à faible intensité carbonique, vu que le continent compte pour moins de 5% des émissions mondiales. Elle a également évoqué les nombreux pays en tête de course qui agissent déjà en Afrique, comme l’Ethiopie, le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Bénin. Elle a souligné que l’Afrique a fait le choix stratégique de viser juste pour ce qui concerne le développement sobre en carbone et que la concrétisation des objectifs très ambitieux de leurs contributions prévues fixées au niveau national (INDC) coûtera beaucoup d’argent aux pays africains. Abel Musumali, directeur exécutif, Alliance des jeunes d’Afrique orientale et australe pour le climat, a déclaré que la durabilité est le concept du siècle, que pour l’Afrique ce qui importe est la finance et la technologie, et que ce sera très difficile que les négociations de la COP 21 parviennent à répondre aux attentes de l’Afrique. Il a souligné que les objectifs de développement durable ne sauraient être atteints si le problème du changement climatique n’est pas traité, et que les pays africains ont besoin de bonnes politiques pour être en mesure de réaliser leurs INDCs, outre l’augmentation du financement international. Il a mis en exergue la nécessité critique de voir les organisations de la société civile participer au processus de la CCNUCC et d’engager avec le gouvernement à élaborer des politiques qui soient durables. Youba Sonaka, conseiller, Centre Sud, Université de Surrey, a déclaré que les pays africains n’ont pas attendu la conférence de Paris pour commencer le lancement des activités, soulignant, en particulier, l’Initiative africaine pour l’énergie renouvelable, nouvellement lancée. Il a souligné qu’il y a d’importantes capacités humaines en Afrique et qu’elles ont juste besoin d’être mobilisées. Il a précisé que l’Afrique est un continent très riche et que tous les types de ressources renouvelables y sont disponibles. Muawia Shaddad, président, HOA-REC, a déclaré que la conférence de Paris n’ouvrira pas la voie à la prospérité et à la transformation de l’Afrique. Il a souligné que l’Afrique doit s’adapter au changement climatique, « situation pour laquelle nous ne sommes pas responsables », et que l’Afrique doit veiller à la conservation de ses propres ressources naturelles. Il a fait état du droit de l’Afrique au financement pour l’adaptation et l’atténuation de leur contribution insignifiante aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les participants devaient ensuite évoquer, entre autres: la question de savoir si l’Afrique devait signer l’accord à Paris si elle n’obtient pas, au minimum, la moitié de ses attentes; la vision de l’avenir industriel de l’Afrique; les différents scénarios pour l’atténuation et l’adaptation en Afrique; et le rôle du secteur privé dans la promotion de l’énergie renouvelable. |
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Comment mobiliser le financement climatique pour la croissance verte en Afrique? Présenté par: Global Green Growth Institute (GGGI)
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Cette session a exploré les meilleurs moyens de mobiliser le financement climatique pour la croissance verte en Afrique. Mahua Acharya, directeur général adjoint, GGGI, a présenté la tribune et le thème consistant à trouver des voies et moyens de financer des projets et des infrastructures capables de fournir non seulement le développement durable mais aussi d’aider à atteindre les objectifs de l’atténuation du changement climatique. Admasu Nebebe, directeur général, Fonds CRGE, ministère des finances et de la coopération économique, Ethiopie, a expliqué que le Fonds est un instrument unique pour la mobilisation du financement climatique public, privé, local et international, unissant ces ressources et servant de point de convergence pour les différents intervenants. Il a souligné qu’il est essentiel d’avoir une vision claire de l’avenir, comme le plan de l’Éthiopie d’utiliser la croissance verte pour la réalisation de l’essor économique et pour sortir de son état de pays comptant parmi les moins avancés, d’ici 2025. Alex Mulisa, coordonnateur, FONERWA, Rwanda, a déclaré que l’engagement de son pays dans la croissance verte est né des défis auxquels elle est confrontée et de la volonté d’éviter d’imiter les modèles de croissance non durable d’autres pays. Il a signalé que le Rwanda a déjà mobilisé 100 millions de $ en ciblant les organisations non gouvernementales et le secteur privé, et a mis en relief l’importance des partenariats. Souleymane Diallo, sous-ministre, ministère de l’environnement et du développement durable, Sénégal, a déclaré que le Sénégal est un membre à part entière du GGGI depuis 2014 et a mis en place son propre fonds pour la lutte nationale contre le changement climatique. Il a présenté le Plan émergent du Sénégal, qui vise à assurer une voie de développement responsable et à déterminer les domaines prioritaires du pays. Après les déclarations d’ouverture, Miles Austin, chef de Green Investment Services, GGGI, a posé aux conférenciers des questions sur: les domaines nécessitant une aide supplémentaire et le type de soutien requis; la manière de débloquer le transfert de technologie; et l’opportunité de recourir au secteur privé en tant que moteur de changement. Alex Mulisa a parlé des avantages d’une société fondée sur la connaissance. S’agissant du renforcement des capacités, il a indiqué qu’il est essentiel que les interventions soient ciblées, car il y a de nombreux domaines que le Rwanda peut gérer de manière autonome. Il a également souligné la nécessité pour les pays africains d’apprendre les uns des autres et de puiser dans la diaspora africaine et dans les ressources qu’elle offre. Souleymane Diallo a mentionné la vision et le leadership comme facteurs de succès et a souligné la nécessité d’un soutien au renforcement des capacités. Il a indiqué qu’il est important d’avoir des institutions accréditées, telles que les banques nationales, pour recevoir plus de financements. Admasu Nebebe a déclaré que l’aide apportée par le GGGI dans la détermination des besoins en matière de capacités a été utile pour la détermination des domaines nécessitant une assistance technique. Il a fait écho aux observations émises sur l’importance de la coopération Sud-Sud, et a mis en exergue les partenariats avec des pays comme le Vietnam. Une partie du débat qui a suivi a porté sur le Fonds vert pour le climat (FVC), Alex Mulisa soulignant l’importance d’avoir des projets bancables spécifiques qui puissent être présentés sur une base continue. Admasu Nebebe a parlé de la nécessité d’un accès direct au financement climatique, en utilisant pleinement les finances publiques tout au long du cycle de projet, et a souligné l’importance d’un environnement favorable. Répondant à une question de l’auditoire sur la manière d’attirer le financement du secteur privé, Alex Mulisa a indiqué que le Conseil de développement du Rwanda a contribué à augmenter la perception de l’aisance de l’échange avec le monde des affaires dans le pays. |
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Recherche sur le climat pour le développement en Afrique (CR4D) Présenté par: La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)
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Cette session a porté sur le programme de CR4D et a englobé une discussion sur l’amélioration de l’interconnexion entre la science, les services et les politiques climatiques pour améliorer la cogénération, la qualité, l’accès et la diffusion de services d’information climatique. Wilfran Moufouma-Okia, experts en science climatique, CUA, a déclaré que la compréhension de la dynamique du climat en Afrique est cruciale pour l’adaptation. Pour des raisons historiques, a-t-il il signalé, l’Afrique manque d’un réseau d’observation ainsi que d’effectifs et de capacités scientifiques et technologiques. Il a indiqué que les données climatiques, non seulement pour la gestion des risques, mais aussi pour la saisie des opportunités offertes. Il a souligné l’importance de la Conférence ‘Africa Climat’ de 2013 tenue à Arusha, en Tanzanie, qui a aidé à l’établissement de la CR4D comme plate-forme réunissant les institutions et les parties prenantes pour le partage des connaissances et la relève des défis posés à la recherche et à l’accès aux données climatiques. Le secrétariat de la CR4D, a-t-il précisé, est basé à la CUA et dispose d’une structure incorporant un Comité consultatif scientifique chargé de déterminer les priorités. Il a signalé que les trois domaines d’intervention de la CR4D sont: l’emballage et la diffusion de l’information; la fourniture d’une analyse de qualité pour aider la prise de décisions et la gestion; et la stimulation de processus décisionnels éclairés par le biais de la sensibilisation et le plaidoyer. Ousmane Ndiaye, directeur de la recherche et développement, Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, Sénégal, a parlé de la diffusion des données climatiques et météorologiques aux agriculteurs. Il a décrit la variation incroyablement large des précipitations dans l’ensemble de l’Afrique occidentale, un point qu’il a souligné en signalant qu’au Burkina Faso, en 2014, une seule manifestation météorologique a produit plus de précipitations que tout le reste de l’année. Bien que les données climatiques de pointe soient essentielles, a-t-il précisé, il est absolument crucial de s’appuyer sur les savoirs locaux en parlant aux agriculteurs et en utilisant leurs pratiques traditionnelles avec la terre et la météo comme indicateur supplémentaire dans les modèles. Il a souligné l’importance d’utiliser les radios communautaires pour partager les informations météorologiques et climatiques, parce qu’elles utilisent les langues locales. André Kamga Foamouhoue, gestionnaire de projet, ACMAD, a déclaré que la CR4D devrait envisager l’optimisation des outils de réduction d’échelle. Il a déclaré que la CR4D devrait éclairer les négociateurs africains à la COP 21 sur les impacts attendus du changement climatique sur le continent. Il a affirmé qu’il est essentiel, en particulier, de comprendre ce qu’un réchauffement de 2 degrés Celsius signifie en termes de début de la saison agricole et de variabilité des précipitations. Dans le débat qui a suivi, les questions de l’auditoire ont porté sur: l’impact de la migration due au changement climatique; la façon de transmettre l’information aux décideurs; le manque de participation des savoirs scientifiques africains et le problème qu’une grande partie de la science introduite en Afrique arrive dans un paradigme non africain; l’importance de renforcer la pertinence politique dans tous les programmes; et les voies et moyens de générer la volonté politique. Fatima Denton, directrice, division des initiatives spéciales, CUA, dans ses observations, a déclaré que lorsque les Africains arrivent à la scène de la science climatique, les paramètres sont souvent déjà définis. Elle a signalé que l’adaptation et l’atténuation sont deux stratégies d’intervention qui ont été institutionnalisées par la CCNUCC, mais que les Africains n’étaient pas présents lors de la formulation de ces stratégies au tout début. Par conséquent, a-t-elle indiqué, il est nécessaire de trouver un moyen de « s’approprier le programme de recherche ». Elle a illustré ce point en citant l’exemple du GIEC, signalant que les chapitres et leurs thèmes sont déjà établis et qu’il est rare d’être dans la salle, à la table de la détermination du programme. Les scientifiques africains, a-t-elle, ajouté, y avaient reçu un seul chapitre à travailler dessus. La résolution d’une partie du problème doit venir des scientifiques africains qui peuvent prétendre à être en tête de la recherche, a-t-elle conclu. Ousmane Ndiaye a affirmé que la CR4D pouvait faire davantage pour permettre aux jeunes scientifiques africains de commencer à publier leurs travaux dans les revues spécialisées, et a souligné la nécessité de disposer de plus de revues académiques en Afrique, en parallèle avec un pool de pairs examinateurs africains pour former un organe de travail qui soit entendu, respecté et utilisé. |
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Autres manifestations
Avantages non-carboniques de la REDD+ en Afrique Présenté par: la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)
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Programmes régionaux phares: Les stratégies de croissance verte en Afrique Présenté par: Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD)
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Autour du site
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The Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin © <enb@iisd.org> is a special publication of the International Institute for Sustainable Development (IISD). This issue has been written by Dina Hestad and Brett Wertz. The Digital Editor is Liz Rubin. The Editor is Tomilola Akanle Eni-ibukun, Ph.D. <tomilola@iisd.org>. The Director of IISD Reporting Services is Langston James “Kimo” Goree VI <kimo@iisd.org>. Funding for coverage of the Africa Pavilion at COP 21 has been provided by the UN Economic Commission for Africa (UNECA). The opinions expressed in the Bulletin are those of the authors and do not necessarily reflect the views of IISD and funders. Excerpts from the Bulletin may be used in non-commercial publications only with appropriate academic citation. For permission to use this material in commercial publications, contact the Director of IISD Reporting Services at <kimo@iisd.org>. Electronic versions of issues of the Africa Pavilion @ COP 21 Bulletin can be found on the IISD Reporting Services website at http://enb.iisd.org/climate/cop21/cdafrica-ap/. The IISD team at the Africa Pavilion at COP 21 can be contacted by e-mail at <brett@iisd.org>. |
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