Couverture quotidienne sur la toile
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Conseil International des Bois Tropicaux:
Trente-cinquième session
Yokohama, Japon | du 3 au 8 novembre,
2003 |
Les faits marquants du lundi 3 novembre
Lundi, les
délégués près de la 35ème session du Conseil international des bois
tropicaux et des réunions des commissions en rapport, (CIBT-35) se
sont réunis dans des sessions du Conseil et des sessions des
Commissions. Le matin, le Conseil a entendu les déclarations
d'ouverture, a examiné des questions d'organisation puis s'est penché
sur le rapport de la 13ème réunion du Groupe consultatif informel (GCI).
L'après-midi, une session de commission mixte s'est tenue pour
entendre lecture du rapport du Groupe d'experts, chargé de
l'évaluation technique des propositions des projets. Les commissions
chargées de l'information économique et des données du marché (CEM) et
de l'industrie forestière (CFI) se sont réunis, comme l'a fait la
Commission chargée de la reforestation et de la gestion forestière (CRF).
Photo: Le panel au cours
de la plénière d'ouverture: (G-D): Mamoru Ishihara, Directeur général
de l'Agence nippone des forêts; Elisea G. Gozun, Secrétaire d'Etat
chargée de l'environnement et des ressources naturelles, Philippines;
Muhammad Prakosa, Ministre indonésien des forêts, Manoel Sobral Filho,
Directeur exécutif de l'OIBT, Bin Che Freezailah, Malaisie, Président
de la CIBT-35; Jan McAlpine, Etats-Unis, Vice-président de la CIBT-35;
Adou Assoa, Ministre ivoirien des eaux et des forêts; et, Patrick
Praitch, Ministre des forêts, Papouasie Nouvelle Guinée.
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Le Président de la CIBT-35, Bin Che Freezailah, Malaisie (à
droite) a ouvert la session, notant le haut niveau
d'attention politique accordé aux problèmes posés à
l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT). Il a
souligné que la surface totale des forêts tropicales mondiales
est petite, comparée à celle des forêts tempérées et des forêts
boréales, et que l'exploitation illicite continue à menacer le
patrimoine forestier de la planète.
(Enregistrement sonore de l'exposé)
Manoel Sobral Filho, Directeur exécutif de l'OIBT (à gauche),
a déclaré que le rapport de l'état d'avancement de la mise en
uvre de l'Accord international des bois tropicaux, 1994 (AIBT,
1994) pourrait être utile aux gouvernements, durant le processus
de renégociation. Il a indiqué, que dans la renégociation de
l'AIBT, 1994, les Etats membres doivent prendre en considération,
le caractère évolutif du débat forestier, qui aura, dans les
quelques décennies à venir, intégrer une nouvelle vision et un
nouveau processus pour le traitement des questions ayant trait
aux forêts tropicales. (Enregistrement
sonore de l'exposé.)
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Keiji Ide, représentant du Ministère nippon des affaires
étrangères (à gauche),
a parlé de la contribution de son pays à la question des bois
tropicaux, notamment dans les domaines: de l'échange d'information,
des lignes directrices politiques, de la mise en application des
projets et de leur financement. Il a évoqué l'initiative conjointe
lancée par le Japon et l'Indonésie dans le domaine de la lutte
contre l'exploitation forestière illégale et la contribution du
Japon au Partenariat forestier asiatique, qui vise à promouvoir le
développement durable en Asie.
(Enregistrement sonore de l'exposé.) |
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Mamoru Ishihara, Directeur général de l'Agence nippone des forêts
(à droite) a noté que les deux-tiers de la surface
terrestre, sont occupés par la forêt, dont une bonne partie a été
touchée par des catastrophes naturelles. Il a précisé l'engagement
du Japon en faveur de la gestion forestière durable (GFD). Il a
mis en exergue l'effort fourni par le Japon pour introduire
l'étiquetage et la certification et pour faire face à
l'exploitation forestière et aux récoltes illégales, à l'échelle
mondiale. (Enregistrement
sonore de l'exposé.) |
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Adou Assoa, Ministre ivoirien des eaux et des forêts (à gauche),
a parlé des progrès réalisés par son pays dans la mise en
application de l'Objectif 2000, et a expliqué la nouvelle
politique forestière de la Côte d'Ivoire et les partenariats
conclus avec les ONG et avec le secteur privé. Notant que les
forêts primaires sont en train de disparaître et que les forêts
secondaires ont besoin de nouveaux mécanismes de financement, il
a fait part de son espoir de voir l'OIBT être en mesure de
relever le défi posé.
(Enregistrement
sonore de l'exposé.)
Patrick Praitch, Ministre des forêts, Papouasie Nouvelles
Guinée
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Muhammad Prakosa, Ministre indonésien des forêts (à gauche)
Patrick Praitch, Ministre des forêts, Papouasie Nouvelles Guinée
(à droite), a plaidé pour un élargissement de la portée
de l'AIBT, 1994, à travers: la promotion d'une approche holiste
et l'évolution du statut actuel de l'organisation, en sa qualité
d'organisation appartenant au secteur des matières premières. Il
a également décrit la position de la Papouasie Nouvelle Guinée
concernant la renégociation de l'AIBT, 1994, notant la nécessité
d'améliorer l'échange d'information, l'accès aux nouvelles
ressources, et l'accès des bois tropicaux au marché
international.
(Enregistrement sonore de l'intervention.)
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Elisea G. Gozun, Secrétaire d'Etat à l'environnement et aux
ressources naturelles, Philippines, a réaffirmé
l'engagement de son pays en faveur de l'Objectif 2000, et a
identifié les priorités politiques nationales, dont, entre autres:
la mise en place d'un nouveau code politique forestier, l'adoption
d'un système de Critères et Indicateurs (C&I), le renforcement de
la gestion forestière communautaire locale, l'expansion des
plantations forestières, l'instauration d'un environnement plus
favorable à l'investissement, l'accroissement de la durabilité de
l'investissement destiné au secteur forestier, et la dissémination
des connaissances ressources.
(Enregistrement
sonore de l'exposé.)
Muhammad Prakosa, Ministre indonésien des forêts (à droite),
a souligné l'importance de la GFD, notant la nécessité d'une
coopération entre les pays producteurs et les pays consommateurs
dans le traitement du problème de l'exploitation forestière
illégale et du commerce illicite qui lui est associé. (Enregistrement
sonore de l'intervention.)
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Hosny al-Lakany, de la FAO,
a fait l'éloge des accomplissements politiques de l'OIBTet a
mis en exergue l'importance de poursuivre la collaboration
entre la FAO et l'OIBT. Il a également souligné les efforts
constants fournis par la FAO dans l'élaboration des lignes
directrices devant encadrer l'application des lois forestières,
dans la mise à disposition de données crédibles et opportunes
concernant la gestion forestière, la coopération avec l'OIBT
dans l'élaboration des C&I pour la GFD, et dans le
renforcement de l'interface entre les considérations
économiques et et celles écologiques. (Enregistrement
sonore de l'exposé.)
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Le Président Freezailah a présenté le rapport du GCI (ITTC(XXXV)/2),
mettant en relief: le procès-verbal du Groupe de travail
intersessions sur les préparatifs de la négociation de l'accord
succédant; les propositions d'amendement introduites pour le
processus décisionnel du Conseil; et les projets de décisions
reçus des Etats membres et du Secrétariat de l'OIBT. Il a indiqué
que le GCI a identifié les difficultés potentielles susceptibles
de se poser dans les négociations, notamment, l'utilisation du
terme 'services environnementaux', la répartition des voix des
membres africains, et l'emploi d'une nouvelle terminologie non
définie. |
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Les délégués du Japon et d'Australie, au cours de la séance
plénière du matin |
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Les délégués du Gabon examinant l'ordre du jour proposé (à gauche)
et les délégués du Japon procédant à un échange de cartes de
visite (à droite) |
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