Couverture quotidienne sur la toile
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Conseil International des Bois Tropicaux:
Trente-cinquième session
Yokohama, Japon | du 3 au 8 novembre,
2003 |
Les Faits Marquant du
Jeudi 6 Novembre
Jeudi matin, les délégués près de la CIBT -35 se sont réunis
dans les commissions sur l'information économique et les
données du marché (CEM), l'industrie forestière (CFI) et les
questions administratives et financières (CFA). L'après-midi,
les délégués se sont réunis dans une session du Conseil, pour
examiner: la revue et l'évaluation annuelle de la situation
internationale des bois tropicaux: la liste des propositions
avancées pour la Convention sur le commerce international des
espèces menacées d'extinction (CITES); la négociation de
l'accord succédant à l'AIBT, 1994; la gestion forestière
durable (GFD) dans le bassin du Congo; et l'Objectif 2000 de
l'OIBT.
Photo:
Débat sur le thème: les communautés, les forêts et le commerce
international: (G-D): Hildebrando Ruffier, COICAP, Pérou; Yati
Bun, Foundation for People and Community Development, Inc,
Papoua Nouvelle Guinée; Alberto Chinchilla, ACICAFOC, Costa
Rica; et, Arvind Khare, Consultant Indépendant
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David Cassells, Banque mondiale, a présenté les
conclusions de la mission de diagnostic effectuée aux
Philippines, et a recommandé que le gouvernement procède, entre
autres: à la mise en place d'un cadre législatif exhaustif pour
la GFD; à l'examen les effets des politiques; à affinement des
évaluations de l'impact environnemental; à la création de
commissions régionales chargées de la GFD; à la mise à
disposition de données améliorées concernant le marché.
(Enregistrement sonore de l'exposé).
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Stephen Johnson, du Secrétariat, a présenté un rapport sur
les éléments devant figurer dans l'évaluation annuelle de la
situation mondiale des bois tropicaux (ITTC (XXXV/4), notant que
les données concernant le commerce international du bois d'uvre
prennent de plus en plus d'importance, du fait qu'elles viennent
éclairer les discussions politiques. Il a noté qu'étant donné
que le Secrétariat n'a reçu, de la part des pays, que très peu
de réponses concernant les données dont ils disposent, il
pourrait être amené à envisager, dans le futur, de payer les
pays, pour l'obtention de ces renseignements. Il a également
indiqué qu'ils sont en train de travailler avec un groupe de
travail inter-Secrétariats, sur l'amélioration des réponses
reçues de la part des pays industrialisés.
(Enregistrement sonore de son intervention).
S'agissant des propositions à présenter à la CITES, il a indiqué
que depuis la CIBT-34, le secrétariat n'a reçu aucune
proposition pour les listes des nouvelles espèces, figurant dans
les appendices de la CITES. Il a noté qu'à partir du 15 novembre
2003, l'acajou figurera sur la liste de l'appendice II de la
CITES, ce qui implique que chaque importation d'acajou aura
besoin d'une autorisation de la CITES. Le Secrétariat a
également indiqué que la CITES et l'OIBT ont tenu une seconde
réunion du Groupe de travail sur l'acajou.
(Enregistrement sonore de l'intervention).
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Le Vice-président Jan McAlpine,
a déclaré que l'OIBT est reconnue comme étant l'une des sources
les plus fournie en matière de données sur le commerce
international des bois tropicaux, en général, et que les données
constituent la base des décisions politiques prises tant au
niveau de l'OIBT qu'à l'échelon national.
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Shaharuddin
Mohamad Ismail
a présenté un papier d'information générale sur les expériences
vécues dans la mise en uvre de l'AIBTA, 1994 (ITTC XXXV/5),
élaborant sur: l'organisation et l'administration de l'AIBT; les
procédures du CIBT; le financement; les activités d'ordre
opérationnel; les liens avec le Fonds commun des matières
premières; et les catégories des différents objectifs. Ismail a
affirmé que des réalisations notables ont été accomplies dans le
cadre de l'AIBT, 1994, en dépit des insuffisances enregistrées
dans la mise en uvre. Il a souhaité voir les évaluations
potentielles futures qui seront effectuées dans le cadre de
l'accord successeur, inclure l'intégration de la mise en uvre
des politiques et des projets, un meilleur équilibre de la
répartition des projets entre les commissions et entre les
régions géographiques, et l'amélioration des cycles des projets.
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Débat en marge de la conférence: Les communautés, les forêts
et le commerce international: les nouvelles opportunités
offertes pour la réduction de la pauvreté et de pour la
conservation
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Arvind Khare, Consultant indépendant (ci-dessus, à gauche),
a donné un aperçu exhaustif sur les tendances et les
développements survenus dans le domaine de l'acquisition
communautaire locale de propriétés forestières. Il a noté en
particulier, que cette dernière s'est accru ces dernières
années et qu'il est probable que cette tendance enregistrée à
l'échelle mondiale, se poursuivra. Il a également noté que les
communautés locales ont reçu des investissements importants
ces quinze dernières années. Khare a noté, que nonobstant une
continuation de ces deux tendances, l'absence de soutien
gouvernemental a été total dans le domaine de la facilitation
de la gestion forestière locale.(Enregistrement
sonore de son intervention).
Hildebrando Ruffner, COICAP, Pérou (au centre), a déclaré que
la foresterie industrielle est la forme d'exploitation
forestière dominante, au Pérou, et que l'implication des
peuples indigènes dans la gestion des forêts péruviennes est
minime. Ruffner a appelé à l'amélioration de l'accès de
l'entreprise communautaire aux marchés et à l'accroissement de
la transparence pour mieux combattre la corruption.
Yati Bun, de la 'Foundation for People and Community
Development, PNG (ci-dessus à droite), a parlé de la
foresterie communautaire en Papouasie Nouvelle Guinée, notant
les opérations dans ce domaine sont confrontées à de
nombreuses barrières. Bun a précisé que des réformes
législatives et politiques intérieures sont nécessaires pour
encourager la foresterie communautaire et que l'OIBT peut
aider dans ce sens.
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Notant que la plupart des membres de l'OIBT ont signé les
Objectifs de développement du millénaire (ODM), White a affirmé
que les initiatives forestières communautaires apportent une
contribution importante à la réduction de la pauvreté et à
d'autres aspects des ODM. Il a encouragé l'intégration des
initiatives forestières communautaires et des aspects sociaux,
dans le plan de travail de l'OIBT, dans l'organisation des travaux
et dans l'accord succédant. WWF BRESIL a élaboré sur les
initiatives communautaires entreprises en Amazonie, et a encouragé
les organisations à collaborer et à partager les expériences
tirées de leur implication avec les communautés forestières. La
NOUVELLE ZELANDE a souligné le besoin, pour les groupes de la
société civile, de pousser les gouvernements à ouvrir les marchés
et à permettre aux communautés forestières de tirer profit du
commerce international. Le délégué des ETATS-UNIS a demandé si le
nivellement du terrain de jeu pour les communautés locales, à
travers, par exemple, des avantages fiscaux, doit s'effectuer
uniquement au niveau gouvernemental national ou également au
niveau de la communauté internationale. |
La Commission sur
l'information économique et les données du marché et la Commission sur
l'industrie forestière |
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Emmanuel Ze
Meka, du Secrétariat, et le Coprésident Astrid Bergquist. |
Le délégué des Etats-Unis a proposé l'adjonction de deux projets,
au Programme de travail biennal préliminaire: un atelier régional
au Pérou, consacré à l'évaluation et au renforcement des capacités
des principaux pays exportateurs d'acajou; et l'évaluation et
l'audit des systèmes de suivi disponibles dans les pays
producteurs. |
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La
Commission sur les questions administratives et financières |
Comité de rédaction officieux:
Le comité de rédaction officieux a introduit quelques amendements
mineurs dans les projets de décisions concernant le compte des
agences d'exécution et la gestion du budget administratif. Le
groupe a examiné le projet de programme de travail pour la
biennale 2004-2005, et a débattu des paragraphes présentant la
liste des activités devant être mises en uvre par le Directeur
exécutif. |
Andrew Baldwin, Lauren Flejzor, Nienke Beintema et Hugh
Wilkins, Rédacteurs du ENB (à gauche) -- Alaister Sarre, du
Secrétariat, familiarisant ses enfants avec le travail du
Conseil, dès leur jeune âge (à droite).
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